X-Men : Sentinel Project
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MessageSujet: Page Blanche [Rp Solo]   Page Blanche [Rp Solo] Icon_minitime1Mar 17 Jan 2012 - 21:15

    Les vêtements volaient dans la pièce. Un ouragan venait de passer pour mettre une telle pagaille. Et ce cyclone en question se nommait Lou Mayers. Plus rien n’était à sa place. Les quelques bouquins de psychologie étaient cornés et puaient le tabac. Vraiment, elle ne prenait soin de rien. Surtout pas d’un stupide livre sans valeur. Elle replongea sa tête entre ces mille et un trésors, tentant de faire le tri entre ce qu’elle voulait emmener ou non. Elle ressortit de ce tas de vêtements, une chaussette sur la tête, un débardeur sur l’épaule. Dur de faire le tri lorsque l’on souhaitait tourner la page. Il faut croire que ce n’était pas aussi facile qu’elle le pensait. Comment avait-elle pu penser ne serait-ce qu’un instant que tout oublier serait aussi simple ? Vraiment puéril de sa part. Elle ôta les fringues d’un seul geste, les faisant voler à l’autre bout de la pièce. Un beau bordel, qu’elle avait fait là. Elle soupira. Faisait-elle le bon choix ? L’avenir le lui dirait. Rien n’était moins sûr. Elle balança le reste de ses vêtements sur la couverture de son lit. Tout cela ressemblait fort à un ballet aérien. Un spectacle envoûtant où les principaux acteurs seraient composés de projectiles en tout genre. Tout s’arrêta soudainement.
    Lou ne bougeait plus. Elle observait juste le fouillis qui s’entassait peu à peu sur son lit. Elle était censée faire du tri, son armoire se retrouvait désormais vide, ses bouquins en haut de la pile et son cellulaire quelque part dans ce bazar. Ce dernier sonna. Elle tourna la tête, cherchant la provenance du bruit. Elle repéra enfin l’endroit d’où émanait la sonnerie de son portable. Juste sous le tas de vêtements. Il faut croire qu’elle n’en avait pas fini avec la spéléologie. Pas qu’observer les dessous de ses habits lui importe, mais elle avait d’autres choses à faire. Elle maugréa avant de retourner à ses bagages. Si c’était vraiment important, le crétin qui l’avait dérangé rappellerait.

    Elle rangea le tout convenablement. Enfin, elle tassa le tout dans ses valises, voilà la formulation correcte. Pour fermer la valise, elle dut même s’asseoir dessus, sauter dessus pour pouvoir fermer correctement la valise et éviter que son contenu ne se disperse un peu partout. Il serait dommage que ses affaires personnelles soient recrachées un peu partout derrière elle, sur son chemin. Vraiment très bête.
    Tout cela ressemblait bien à une fugue, maintenant qu’elle y réfléchissait. Personne n’était au courant de son départ. Tant mieux. Elle avait préféré ne mettre personne au courant, cela serait plus facile ainsi. Elle partait. Mais pour où aller où ? Elle n’y avait jamais réfléchi. Rentrer dans le Wisconsin pour essayer de lever le voile dissimulant son passé ? Une zone d’ombre se tramait derrière tout cela. Il fallait qu’elle sache. Rester dans l’ignorance lui était désormais impossible. Grâce à l’iboga, elle avait entrevu une partie d’elle-même, cette même partie désormais invisible. Elle ne pouvait pas continuer ainsi. User d’une telle drogue se révèlerait dangereux à force. Elle devait changer de méthode. Se souvenir de cette nuit tragique où elle avait perdu ses parents ainsi qu’un toit. Désormais, elle en était certaine. Lors de cette nuit, elle était morte avec ses parents. Pourtant, elle était bien là, en chair et en os, errant parmi les vivants. Un simple fantôme de la civilisation. Le mot convenait à merveille.
    Lors de sa rencontre avec sa nouvelle famille – une meute de loups – elle avait alors repris goût à la vie. Mais pour très peu de temps. Il est difficile de balayer les instincts qui nous ont dirigé pendant une partie de notre vie, pourtant l’incendie l’avait changé. Lorsque la meute avait été sauvagement abattue, elle était restée cette enfant-sauvage. Son cerveau avait alors dû s’organiser différemment, se réadapter pour vivre « en harmonie » avec les humains. Quelle ironie ! Si seulement les crétins qui l’avaient élevés avaient pu prévoir l’avenir, sûr qu’ils ne l’auraient jamais recueillie !

    Elle récupéra son portable pour vérifier qui avait tenté de l’appeler. Lorsqu’elle vit le nom, elle faillit s’étrangler. Lui non plus, n’était pas au courant. Elle aurait très bien pu lui dire mais elle préférait éviter les séparations. C’était bien trop douloureux. Si personne à la Confrérie n’était au courant qu’elle se barrait, ce n’était pas pour qu’elle en parle à son meilleur ami. Elle ne voulait pas le faire souffrir. Même si un tel acte consistait à lui mentir une nouvelle fois, peu lui importait. Au fond, elle n’avait qu’un seul véritable regret : ne jamais lui avoir parlé de ce qu’elle était vraiment. Il ne la connaissait pas du tout, à bien y réfléchir. Il n’avait aperçu qu’une seule facette de Lou. Les notions de mutants ou de tous ces autres mots lui étaient totalement inconnues. Peut-être n’était-il pas trop tard, après tout. Peut-être pouvait-elle encore revenir en arrière et tout lui dire avant de partir. Non. Si jamais elle l’apercevait, elle ferait marche arrière. Hors de question.

    Elle jeta sa valise au sol et commença à la faire rouler derrière elle. Elle ouvrit la porte de sa chambre, jeta un regard furtif vers le couloir et en sortit, une fois sûre que le lieu était totalement désert. Elle se hâta de sortir du bâtiment. Oui, une fugue. Cela en avait tout l’air. Sans aucune raison valable. Elle avait beau répéter encore et encore que c’était pour savoir ce qui s’était réellement passé cette nuit-là, en apprendre davantage sur sa famille, elle trouvait que cela sonnait faux. Un mensonge de plus, voilà tout.
    Elle cherchait sa place. Elle pensait que cela serait une bonne idée de rejoindre la Confrérie, ce fut juste une erreur de plus. Elle avait arrêté de compter le nombre de gaffes qu’elle avait faîte jusqu’à présent, la liste devant être longue. Elle fit rouler sa valise – rien de bien discret – pour finalement se retrouver dehors. Le vent fouette son visage. De la neige se mit à tomber sur sa crinière rousse. Voilà longtemps qu’elle n’avait pu apercevoir des flocons blancs. Elle ouvrit la poignée de l’imposant portail et se retrouva dans la rue. Il était temps de tourner la page.

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