X-Men : Sentinel Project
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 Ma vie, mon malheur(rp solo)

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MessageSujet: Ma vie, mon malheur(rp solo)   Ma vie, mon malheur(rp solo) Icon_minitime1Sam 7 Jan 2012 - 3:12

Une brise printanière souffla dans mes cheveux noirs. Je me sentait libre, vraiment libre. J'eus presque l'impression que le vent pouvait m'emporter au loin, me faire voler par delà l'horizon. Je me penchai, touchant l'herbe du sol de mes mains. Je ne me rappelle pas la dernière fois que j'ai eu l'occasion de faire une chose aussi banale que celle-ci. J'en arrachai une, puis la lâchai, la regardant s'envoler au loin. Tout était si paisible. Je regardai alors autours de moi, cherchant où je me trouvais, et je fus empli d'un bonheur sans fin lorsque je réalisai où je me trouvais. Il y avait une cours arrière, avec un jardin, un carré de sable et des balançoires. Su le bord de la clôture en bois, on pouvait voir un coffre à jouets plein de toutes sortes... de jouets! Le rêve de tout enfant, fille ou garçon. J'étais content de retrouver la cours arrière de ma maison. C'était exactement comme dans mes souvenirs, même si ceux-ci étaient assez vagues. C'était vraiment le terrain de jeu de mon enfance, celui dans lequel j'avais passé des heures, lançant un ballon sur le mur. Enfin, c'est ce que mes parents pensaient, mais en fait, je lançais le ballon au Dark Men. En pensant à mon Némésis, je le cherchai des yeux. Ou pouvait-il bien se trouver? C'est alors que, les yeux écarquillés de joie, je réalisai enfin. Le Dark Men n'était pas là... Il n'était pas là! Je ne le voyais pas! Il avait disparu! J'avais gagné, j'avais enfin gagné! C'était trop beau pour être vrai, mais ça l'était. Mon cauchemar venait enfin de se terminer, il était fini. Ma vie pouvait reprendre un sens normal. Le bonheur qui m'envahit était tel que je me mis à pleurer à flots. Et quand, par peur que mon ancien terrain de jeu soit tâché de sang, je regardai au sol, et je ne vis aucune goute de sang. Je passai alors ma main sur ma joue, et en regardant le liquide qui coulait de mes yeux, je réalisait alors qu'il s'agissait de larme. Des larmes! Ça devait faire des années que je n'en avait pas vu couler de mes yeux. On dirait que la vie commençait vraiment à s'arranger pour moi. Rien au monde ne pouvais me rendre plus heureux.

-Evan, mon poussin, tu viens? C'est l'heure du dîner!

Je me figeai net. Non, je connaissais cette voix, et même si ça fait presque 15 ans que je ne l'ai pas entendu, je pourrai toujours la reconnaître entre mille. Mais c'est impossible, elle est morte, tuée par le Dark Men. Mais elle était la seule personne à jamais m'avoir appelé mon poussin. Non, ça ne se pouvait pas... Je me retournai et regardai alors la personne qui se trouvait dans le cadre de la porte arrière de ma maison. C'était elle! Clara Burns, elle était vraiment là! Ma mère était devant mes yeux! Elle était parfaitement comme dans mes souvenirs. Je tombai à genoux tellement l'émotion était forte. Je n'arrivais tout simplement pas à y croire. Ma mère était devant moi, bien vivante, et me disant d'aller souper. C'était comme si dans un rêve merveilleux. Mais c'était vrai! Pour de vrai! Elle était exactement comme le peu d'elle que je me rappelais. Je me levai, me mis à courir vers elle et la serrai dans mes bras, trop heureux de la revoir.

-Maman!

-Qu'est-ce qu'il y a mon poussin? Ça ne va pas?

-Je suis si content de te revoir!

En guise de réponse, elle me sourit gentiment et me dit d'entrer pour dîner, car mon père avait vraiment faim. Mon père! Mon père était en vie! Je n'arrivai pas à y croire. Il fallait vraiment que je le voit pour en être certain. Quand j'entrai dans la maison, un tas de souvenirs de cette maison me revinrent en tête. Je me revoyai maintenant devant moi la maison de mon enfance. Je pourrai la décrire au complet si je le voulait. La salle à manger et le salon étaient connecté ensemble, et l'entrée se trouvait juste devant la salle à mangé. Dans la salle à manger, il y avait cette table en vieux chêne que mon père avait reçu comme cadeau de sa mère lorsqu'il avait emménagé ici. Drôle de cadeau... Elle avait encore les six même chaises que dans mes souvenirs. Dans le salon, on pouvais trouvé un confortable divan à 3 places, ainsi qu'un fauteuil sur le côté de la pièce. Ainsi, on pouvait confortablement écouter la télévision. Cette bonne vieille télévision. Elle n'était jamais tombé en panne, n'avait jamais eu aucun problème technique. Jamais. Ha, le nombres de fois où j'ai écouté des émissions pour enfants, assis devant la télévision à un tel point que ma mère venait me demander de reculer pour ne pas avoir mal aux yeux. Connecté à cette pièce se trouvait ma chambre, et à-côté celle de mes parents. Je ne suis jamais vraiment entré dans la chambre de mes parents et je soupçonne qu'ils ne voulaient pas que j'y entre de toute façon. Pourquoi? Ça, c'est leur secret. Puis, les souvenirs de ma chambre me revinrent à l'esprit. Je me rappelle que ma chambre était basé sur le thème de pokémon. Tout jeune, j'avais toujours écouté pokémon à la télévision. Je n'avais manqué aucun épisode durant mon enfance , en considérant que mon enfance c'est arrêté à 6 ans. Les aventures de Hash et Pikatchu était probablement l'une des choses que j'aimais le plus durant ma jeunesse. Une fois, je m'étais même costumé en Pikatchu pour l'Halloween. J'avais vraiment eu de la difficulté à bougé dans ce costume! Quant aux toilettes, elle était à côté de la salle à manger, au cas où quelqu'un serait malade.Mes pensée furent interrompu par l'odeur de la fumée d'un cigarette. Mes yeux s'entrouvrirent. La seule personne de cette maison qui fumait, c'était mon père! Alors ce n'était pas un mensonge. Mon père était vraiment à table, en train de manger. Ma mère arriva derrière lui et lui donna un claque derrière la tête.

-Tu devais attendre que je sois aller chercher Evan avant de manger!

-Désolé, mais j'avais vraiment faim! J'ai pas pu m'en empêcher.

Ah, plus aucun doute, c'était bien mon père. à part sa tendance à fumer dans la maison, il avait un seul autre défaut, quoi que minime. Quand il avait faim, il ne prenait jamais la peine d'attendre les autres. Ça ne m'avait jamais dérangé, car même s'il avait fini, il restait toujours à table avec nous et anîmais des discussions avec maman et moi. Comme il m'avait manqué.

-C'est la fête à Evan, tu aurais au moins pu l'attendre cette fois, chéri.

-Mais ça ne la dérange pas. Il me l'a déjà dit. N'est-ce pas, Evan?

-Non.

-Tu vois?

Mon père me jeta un regard complice et je lui souris en guise de réponse. Maman, abandonnant toute chance de victoire dans cette joute verbale, me demanda de me mettre à table. Quand je vis ce qu'il y avait dans l'assiette, je poussai un petit cri de joie. Du pâté au saumon, mon plat préféré! Je n'arrivai pas à y croire. Ça devait faire plus de 15 ans que je n'en avais pas mangé! J'en pris plusieurs parts, les dévorant en grande quantité sous le regard bienveillant de mes parents. Pendant tout le dîner, mon père enchaîna de sujet en sujet, non sans placer de petites anecdotes comiques de son quotidien. J'ai toujours adoré les anecdotes de mon père, même si rire de ses collègues de travail n'étaient pas très bien de notre part. Après une bonne heure, on entendis sonner à la porte.

-À, ça doit être ton amie, Evan. Vas donc lui ouvrir.

Mon amie? Mais je n'avais pas d'amis à appart Will, a ce que je sache... À moins que... Non, ça ne pouvais pas être.... Et si c'était elle? Mais ça ne se pouvait pas! L'incertitude quant à elle commença à me monté à la tête. Était-elle en vie? Il fallait que j'aille répondre à la porte. Je me levai donc de ma chaise pour aller répondre. Je vis alors mon reflet dans un miroir installé sur un mur, même si je n'aie aucune idée de ce qu'il faisait là. Contrairement à ce que je pensais, je n'avais pas l'air de quelqu'un de l'âge de Will ou de Pyro. Non, je ressemblais plutôt aux compagnons de classe de la petite Cara que j'avais vus au zoo.
Pour la première fois depuis longtemps, je pouvais enfin voir de quoi j'avais l'air. Mais je ne m'attardai pas là-dessus. Rapidement, je me dirigeais vers la porte et l'ouvris. En voyant la fille qui se tenait derrière, je restai figé. Elle était exactement comme dans mes souvenirs. Elle avait de long cheveux bruns qui flottaient au vent, même si il n'y avait jamais vraiment eu de vent dans la base du Projet Soldier. Mes yeux était fixé dans ses beaux yeux bleus. Elle était vraiment là! La télépathe qui m'avais permis de continuer! Elle était devant moi, en pleine forme! Je n'arrivais pas à y croire! Je ne pouvais même plus détourné mes yeux d'elle tellement que j'étais heureux de la revoir. Aucun de nous deux ne bougeait. Finalement, elle détourna les yeux, rougissant, et me tendis un cadeau.

-Hum... J'ai apporté un cadeau... Joyeux anniversaire, Evan.

Ça voix était comme le chant des anges à mes oreilles. Ça faisait si longtemps que je ne l'avait pas entendu. Et c'est l'une des seules fois ou la voix n'est pas directement dans ma tête. Je me mis alors à rougir et détournai les yeux à mon tour, tout en prenant le cadeau.

-Merci... heu...Entre! Je t'en pris.

Elle entra sans dire un mot. Puis, les événements s'enchaînèrent rapidement. On servis le gâteau d'anniversaire, gâteau dont je soufflais les bougies. Étrangement, j'avais de la difficulté à savoir combien il y a de chandelles, mais ça n'a aucune importance. Je ne fis aucun vœu, car tout ce que je voulais était en train de se passer. Les personnes que j'aime et qui sont mortes sont à mes côtés, le Dark Men n'est pas là, j'ai une vie normale. Tout est parfait, peu importe la raison de cette perfection. J'étais bien plus heureux que jamais, et je ne veux pas que ça change. Je suis carrément au paradis. Ensuite, on me donna mes cadeaux. Mes parents avaient acheter une console de jeux video portable ainsi que des jeux de pokémon. J'avais toujours voulu avoir des jeux de pokémon pendant les 10 premières années de ma vie. C'est un rêve d'enfant qui se réalise aujourd'hui. Quant à mon amie, elle m'avait offert un cadeau que seule elle pouvait m'offrir. Elle m'a offert un pendentif, son pendentif porte-bonheur. Je me rappelle qu'elle le portait tout le temps dans la base. Elle m'avait déjà dis que c'était l'une des choses les plus importantes pour elle, car ça lui rappelait sa famille. Le fait qu'elle me l'offre me toucha énormément, au point que je m'en mis à pleurer. Mes parents me regardèrent, inquiets pour moi.

-Est-ce que tout va bien, Evan?

-Oui...Oui, ça va... D'ailleurs... Ça va mieux que jamais...

Après tout cela et quelques petites activités, moi et mon amie nous retirèrent dans la cours arrière. Nous étions assis un à-côté de l'autre dans l'herbe, se tenant la main. Je la regardai me sourire en silence. Je pris mon courage à deux mains et décidai de lui parler. Après tout, j'avais tellement de question pour elle.

-Hum... Comment dire... Je voudrai te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi durant notre enfermement dans la base du Projet Soldier. Sincèrement... si tu n'avais pas été là, je ne sais vraiment pas ce que je serais devenu... Je t'apprécie vraiment pour tout ce que tu m'as offert comme aide. J'aimerai vraiment te rendre lapareil... enfin, eh... si il y a quoi que ce soit que je peut faire pour toi... Tu sais, je te considère comme une vraie amie... à vraie dire, je t'apprécie bien plus que... Enfin, heum...

Pourquoi je n'arrivais pas à trouver les bons mots. Pourquoi est-ce que je n'étais pas capable de tout lui dire? J'étais bouche bé, incapable de lui dire ce que je ressentais. J'avais envi de pleurer. Pourquoi je gâchait ce si beau moment. Mais elle me sourit et me fit signe qu'elle comprenait ce que j'essayais tant bien que mal de lui expliquer. J'en était tellement heureux. Elle s'accota alors la tête sur mon épaule. Nous restâmes probablement plusieurs minutes comme cela, mais je m'en fichais. C'était le bonheur absolu. Pour rien au monde, je n'aurais mis fin à ce moment de pur bonheur. C'est alors que tout chavira.
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MessageSujet: Re: Ma vie, mon malheur(rp solo)   Ma vie, mon malheur(rp solo) Icon_minitime1Dim 8 Jan 2012 - 1:44

En regardant le ciel, je réalisai que des nuages commençaient à couvrir l'horizon. D'énorme nuages noirs qui déferlaient dans le ciel à une vitesse étonnante, empêchant toute lumière de passer à travers. C'était bizarre, mais au moins, j'étais avec des personnes que j'appréciais énormément. Avec eux, je n'avais peur de rien. Mais juste pour être certain, je préférais que moi et mon amie rentrions. Disons juste que je ne voulais pas que quelque chose gâche un si beau moment. Et en plus, je préférait ne pas finir trempé, sinon je risquais d'attraper un rhume. Je fis donc signe à mon amie qu'on devrait rentrer. Elle ne répondit pas. Je me dis d'abord qu'elle s'était tout simplement endormi sur mon épaule. Je la brassai doucement, histoire de la réveiller, tout en lui disant qu'il était l'heure d'y aller. Mais quand je la poussai un peu, elle tomba au sol, et je commençai à m'inquiéter là. Je m'approchai d'elle pour voir si elle allait bien.

-Ça va?

Quand je vis son visage, je pris panique. Elle avait les yeux écarquillés et la bouche béante. Elle ne bougeait plus du tout. Elle avait exactement le même visage que le jour où ils ont sortie son cadavre de sa cellule, dans la base du Projet Soldier. Non, ça ne pouvait pas se reproduire encore! Je ne pouvais pas le supporter. C'était comme si on m'enlevait une partie de moi-même. Je venais juste de tout lui, en plus. Maintenant que je savais que c'était réciproque, je voulais partager ma vie avec elle. Je ne voulais pas qu'elle parte, bordel! Ça ne pouvait pas finir comme ça encore! Pitié... Je la pris et me mis à la brasser le plus possible dans l'espoir qu'elle réagisse.

-Ne pars pas! Par pitié, ne t'en vas pas! S'il te plaît, reste avec moi... Je ne veux pas que tu partes! S'il te plaît!

Je touchais sa main et une peur létale se forma sur mon visage au traits déjà emplis d'angoisse. Non, pas encore... Je pris son corps dans mes bras et le serrai contre moi. Sa mort me faisais tellement mal que j'eus presque envi de briser la promesse que j'avais faite à Will et de la rejoindre. C'est alors qu'une goute de sang tomba sur son visage animé. Je regardai tout autours de moi. Pourtant, je n'avais pas encore pleuré. C'est alors qu'une autre tomba, suivi d'une autre, et suivi par des milliers d'autres. Je réalisai alors que cette pluie de sang venait des nuages noirs qui se trouvaient au-dessus de nous. Pourquoi fallait-il qu'en plus de sa mort, le sang vienne tout gâcher. Je hais le sang, le rouge. Ça me rappelle trop de mauvais souvenirs de mon passé. C'est pour cette raison que je ne prend jamais de prise de sang. Mais pour l'instant, il y avait bien plus important. Elle était dans mes bras, morte, et couverte de sang. Et je n'avais rien pu faire. J'étais trop faible. Je ne pouvais tout simplement pas agir pour sauver ceux que j'aime. Je ne sers absolument à rien. Je n'ai pas pu la sauver! Je n'ai pas pu... J'entendis alors un cri qui venait de la maison. Rapidement, j'entrai dans la maison en trompe. Il ne fallait pas que quelque chose arrive à mes parents! Je venais de perdre la personne la plus importante au monde pour moi, je ne voulais pas les perdre en plus! J'entrai en trompe dans la maison pour voir des coups de couteaux transpercer mes parents. Le yeux ouvert de terreur, je regardai celui qui me faisait face. Je le reconnaitrais parmi une foule d'un million de personnes. Son corps uniquement constitué d'ombre était déjà facile à différentier de la majorité des personnes. Ses deux yeux emplis de méchanceté et de sadisme me regardai avec cruauté. Quand à ses dents pointues, elles affichaient un sourire comblé.

-Je suis content que tu sois là pour assister à tout ça, Evan. D'ailleurs, ça aurait été bien moins amusant sans toi pour observer.

Avant que j'ai eu le temps de dire quoi que ce soit, il se précipita sur moi et me donna un coup de genou dans le ventre. La douleurs fut telle que je tombai à genoux. C'est alors que contre tout attente, mes parents tentèrent de se relever et m'appelèrent à l'aide. Je vis le regard apeuré de ma mère qui me fixai droit dans les yeux. Puis, le Dark Men les massacra une deuxième fois. Déjà qu'une c'est trop, alors deux, je ne peux pas le supporter. Je me recroquevillais dans une coin, essayant de penser à autre chose que le massacre qui se déroulait sous mes yeux. Mais pour une raison que je ne pouvais comprendre, je n'arrivai tout simplement pas à détourner les yeux de ce carnage. Quelque seconde après que mes parents aient enfin touché le sol et que le massacre soit fini, ils essayaient encore de se relever, m'appelant. Et encore une fois le Dark Men les retua, leur appelle à l'aide me faisait frissonner dans mon coin. Leur cri emplissait ma tête de honte et de remords. Au lieu de les aider, je restait dans mon coin, à pleurer. Pourquoi suis-je incapable de protéger ceux qui sont précieux pour moi? Pourquoi ma vie n'est constitué que d'échecs consécutifs? Pourquoi ne suis-je qu'un bon à rien? Pourquoi? Pourquoi POURQUOI? Je n'en pouvais plus. Je mis mes mains sur mes oreilles, fermai les yeux et me mis à crier de panique. Je n'en pouvais tout simplement plus. Par pitié, que tout ça arrête. Tout, sauf que ça continue...

-D'accord, si tu veux. Mais c'est ton choix!

Quand je rouvris enfin les yeux, je n'étais plus chez moi. Non, j'étais dans le pire endroit qui existe sur cette planète. Il n'avait plus les corps de mes parents, non. Plus de salon, plus de cuisine, plus rien. Au lieu de cela, Il y avait une petite pièce couverte de sang. La seule lumière qu'il y avait venait du couloir, et cette lumière passait par la petite ouverture dans la porte. Non, je ne pouvais pas être là... Ça m'a pris 14 ans de ma vie, je ne veux pas revenir! Non, je ne voulais pas! Tout, mais pas ça! Je ne voulais pas revivre l'enfer que j'avais vécu. Je tentai tant bien que mal de reprendre mon calme.

-Allons Evan, tu ne peux pas être ici, non c'est juste toi qui te trompe...

-Non, laissez-moi quitter cet endroit pourri! Je veux partir!

Cette voix, elle me disait quelque chose. Je m'approchai de l'ouverture dans la porte pour voir ce qui se passait. Je vis alors un albinos traîné par plusieurs gardes, avant qu'un l'un d'eux n'assomme le pauvre type. C'était Despawner! Celui qui tentait toujours de fuir la base! Pas de doute, j'étais bien dans ma cellule de la base du Projet Soldier. Je me mis à pleurer et réalisai que je pleurais maintenant du sang. Non, je n'étais pas revenu à ça! Pas encore! Ma malédiction personnel, Dark Men exclu, m'était revenu! J'haïs le sang et la couleur rouge, alors je ne supporte pas de pleuré, car à chaque fois, ça me fait penser a toutes ces choses horribles que le Dark Men à fait, tous ceux qui sont mort par ma faute... Non, ça ne se pouvait pas... C'est alors que deux gardes entrèrent dans ma cellule et me prirent.

-C'est l'heure.

-Non! Pas ça! Je n'en veux pas! Par pitié, laissez moi! Je ne veux pas subir encore cela!

Je tentai tant bien que mal de me débattre, mais les gardes étaient bien plus fort que moi. Ils me trainèrent dans les couloirs de la base, et je pus entendre les cris des autres pensionnaires des cellules de la base. Ca faisait mal juste de les entendre cirer de douleurs. Trop de mauvais souvenirs refaisaient surface. Mes cris se joignaient aux leurs. Je vis alors l'inscription sur les murs. Je ne savais pas lire à l'époque, ce que je ne sais toujours pas d'ailleurs, mais le Dark Men m'a déjà expliqué ce que cela voulait dire. Il m'avait dit à l'époque que ça signifiait «prisonniers dangereux», malgré le fait que je m'était alors débattu pour dire que le danger n'était pas moi, mais le Dark Men. Je ne sais pas pourquoi il peut lire et moi pas, puisque qu'il est en moi, et je ne le saurai probablement jamais. Le problème là-dedans, c'est que je ne peux jamais être certain si c'est vraiment ce qui est écrit. Les gardes m'emmenèrent alors dans la pièce où on avait testé plusieurs type de formules pour tenté de rendre le Dark Men plus utilisable. Mais tous échouaient, et tous faisaient mal. En entrant dans la pièce, je pouvais voir la table à laquelle on m'attachait d'habitude, puis on me rentrait une seringue et le tour était joué. C'est à cause de trucs dans le genre que je pleure du sang. Quand les gardes me placèrent sur la «table d'opération», que j'appelais la table de torture, je donnait un coup de pied au premier garde. Je ne voulais pas subir cela! La douleur était insupportable! C'était inhumain de me faire cela! Par pitié, que quelqu'un vienne me sauver. Le scientifique qui tenait la seringue ne me laissa pas une chance de fuir.

-Gardes! Tenez le bien!

-Non! Pas ça! Je ne veux pas!

Deux autres gardes entrèrent alors dans la pièce et me plaquèrent au sol. Je crus entendre une de mes côtes casser tellement le plaquage avait été brutale. La douleurs commença à se faire sentir, mais je continuais à me débattre. En vain. Le scientifique s'approcha de moi et me piqua dans le bras avec la seringue, bras que les gardes avait dégagé pour le scientifique. Dès que les gades virent que le scientifique avait fini, ils me lâchèrent. Je restai là, au sol, les yeux grand ouvert. Je ne sentait presque plus mes muscles, comme si j'avais été en grande partie paralysé. Une sensation de brûlure me parcouru la totalité du corps, comme si j'étais en feu. Je voulu crié, mais j'avais de la difficulté à ouvrir ma bouche. La seule chose que je pu faire, c'est pleuré des flots de sang. Pleuré mon propre sang, ce qui au final ne faisait que m'affaiblir d'avantage. Le scientifique s'éloigna pour ne pas que son sarreau soit tâché par le sang. Ensuite, il fit signe aux gardes de me ramener dans ma cellule.

-Quand il pourra bouger, envoyez-le à l'entraînement.

Les gardes firent signe au scientifique qu'ils avaient compris et m'amenèrent dans ma cellule. Il me laissèrent là, gisant au sol. Après plusieurs heures, ou plusieurs jours, je ne suis pas certains, j'avais enfin retrouvé toutes mes capacités physiques. Mais la tristesse et l'angoisse que j'avais enduré à giser là, dans mes larmes de sang, m'avait profondément troublé. Je ne veux pas revivre tout cela. Pas encore... Des gardes entrèrent alors et me prirent brutalement, m'emmenant dans la salle d'entraînement. Je ne savais pas ce qui m'attendait, mais je savais que les entraînement n'était jamais agréable. D'ailleurs, ils étaient parfois même mortel pour certains. Je me débattais de toute mes force, criant le plus fort possible dans l'espoir que quelqu'un vienne me libérer. Je ne voulais pas aller dans la salle d'entraînement! Je ne veux plus souffrir, par pitié! C'est de la torture de revivre cela! Je ne veux pas revivre tout cela, non! Un garde prit alors sa matraque et me frappa sous mon regard horrifié et plein d'angoisse. Pendant qu'il me battait, je pleurait et criait. Quand enfin un autre garde l'arrêta, j'avais le visage en sang, même si je ne pourrai dire si c'est à cause de mes larmes ou des coups. Finalement, ils me jetèrent dans la salle d'entraînement, fermant la porte derrière moi. Je me relevai et réalisai alors que quelqu'un d'autre se trouvait dans la pièce. En réalisant son identité, je paniquai et tombai à la renverse, tentant de ramper vers le mur pour m'éloigner le plus possible de lui.

-Le Larveux? Mais c'est impossible! Tu est mort durant la fuite! Je t'ai... Je t'ai vu recevoir la balle! Tu ne peux pas être là!

Sa seule réponse fut de se transformer sous sa forme de verre de terre. Après le Dark Men, le Larveux est la personne la plus effrayante que j'ai rencontré. Et il y a de quoi. Il n'a aucun remord à tuer et adore combattre, et je suis celui qu'il haït le plus, même si je ne sais pas pourquoi. J'ai fahis mourir lors de l'un de nos entraînement, une fois, et je ne veux pour rien au monde qu'il y arrive cette fois. Je me levai maladroitement et me dirigeai en trébuchant vers la porte. Je cognai de toutes mes forces dessus pour qu'elle s'ouvre, où pour que quelqu'un vienne l'ouvrir.

-Pitié, ouvrez cette porte! Ne me laissez pas seul avec lui! Il va me tuer! Ouvrez! S'il vous plaît, ouvrez!

Mais personne n'ouvrit, et quand je me retournai, le Larveux se tenait juste devant moi. Il était rapide, et extrêmement cruel. Ses vers de terres englobèrent alors mon corps, et je criai de douleurs quand ceux-ci se mirent à traverser ma chair. Il va me tuer! Il va me tuer! Je ne veux pas finir ainsi! C'est trop injuste! Ça ne se peux pas! C'est un vrai cauchemar! Après quelques minutes de l'une des pires douleurs physiques que j'ai enduré de ma vie, je perdis conscience. Quand je me réveillai, j'était avec d'autres personnes dans la salle d'entraînements. Nous étions au moins 8, et d'après leur uniforme, ils étaient aussi des «armes en développement» comme disait certains scientifiques de la base. Il me disait vaguement quelque chose, mais je n'arrivai pas à les replacer. Je réalisai alors qu'il y avait un gamin à l'autre bout de la pièce. Il avait un couteau dans chaque main, ceux du Dark Men, et son regard était celui d'un tueur sadique et sans âme. Je vis alors le Dark Men à ses côtés, lui murmurant des paroles dans l'oreilles. Quand je regardai l'uniforme du gamin, je vis le numéro écris dessus. 456. Mais je connaissais bien se numéro! On m'avais si souvent appelé par mon numéro. C'était moi, 456! Alors, ça voulais dire que... Non, pas ce jour là! Je ne veux pas le revivre! Pas ce jour là! Je reculai, sachant très bien ce qui allait suivre. Je le savait trop bien. Ce garçon, là-bas, c'était moi! On était au pire jour de ma vie, celui dont je ne voulais parlé à personne, car j'ai peur qu'on me rejette si je le disais, même si c'est à Will que j'en parle. À chaque fois que quelqu'un me traitait de fou, de monstre, de cinglé ou de d'autres noms, je repensais à ce moment. Ce jour fut celui où le Dark Men eut une victoire totale sur moi. Ça c'est passé quelques temps après que la télépathe soit morte. J'avais décidé d'écouter le Dark Men, pour une fois. J'avais eu l'idée stupide qu'il pourrait peut-être me sauver! Ce jour là, il m'a utilisé, il m'a manipulé, faisant de moi un tueur aussi cruel que lui! J'ai encore peur que cette facette de moi refasse surface suite à des manigances du Dark Men. Je ne voulais donc pas le revoir! C'était mon plus grand pêché! Le Dark Men se tenait derrière l'autre moi, tout souriant.

-Maintenant, tu sait ce qu'il te reste à faire, Evan. Tu verras, c'est amusant. Tu ne pourras plus t'en passer après!

L'autre moi se contenta de sourire cruellement. Je pouvais tout de suite voir qu'il allait nous tuer sans aucun remord. Il fonça alors vers nous. Les autres furent pris par surprise, ne sachant pas ce qu'il allait faire, ni vraiment quoi faire d'ailleurs. Avec les armes du Dark Men, il tua l'un des autres personnes dans la pièces. Certains, prient de panique, tentère de tuer l'autre moi avec leurs pouvoirs, mais ne les maîtrisant pas bien, il ne réussirent qu'à toucher les murs de la salle d'entraînement. Il les tua un par un, sous mes yeux apeurés. Je m'étais recroquevillé dans un coin, les mains sur mes oreilles, mais incapable de détourner les yeux de ce carnage que je provoquais. Finalement, l'autre Evan sauta sur moi avec se couteaux. Non pas moi! Je ne peux pas me tuer moi même! Les rires du Dark men se mélangèrent à mes cris de douleurs.

-Au revoir, Evan!

Je me réveillai en sursaut. Je regardai rapidement autours de moi. J'étais dans ma chambre du bâtiment de la Confrérie. Alors tout ça, c'était encore un rêve. Rien de tout cela n'avais été vrai... Je me mis alors à pleuré, tâchant les draps de sang tout en marmonnant:

-Encore ce foutu rêve...
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