X-Men : Sentinel Project
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 401 Rue de l'horreur ( Vincent/Red'view rp privé )Annulé

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MessageSujet: 401 Rue de l'horreur ( Vincent/Red'view rp privé )Annulé   401 Rue de l'horreur ( Vincent/Red'view rp privé )Annulé Icon_minitime1Ven 28 Oct 2011 - 20:42

New York. Trottoirs, rues, square, néons à l’éclat brûlants qui se succèdent, toujours pareille et toujours différents. Multiplicité, citée, catatonie d'une société aveuglée, paranoïa... Cette étreinte à la fois étouffante, à la fois changeante, immuable, simulacre de liberté, illusions de vérité, prolifération du vice. Le ciel souvent, ne se voit plus et malgré la fraicheur de la soirée, cette brise glacée qui glisse entre les ruelles, il est aisé de se faire ravir par la chaleur de four que dégage la fente béante d'une fenêtre, ou d'une porte.
Building, commissariat, hôpitaux, maison mitoyenne, appartements successifs, portes cochères crasseuses, caniveaux où flottent les ruines et les miasmes de l'humanité, les gens comme des fantômes, panneaux publicitaires géants où le sourire sensuelle d'une nana en petite tenue proclame l'influençable nature humaine, regard de convoitise, de dégoût ou de haine pour ces catins en grands formats qui demeurent les visages de New York.

Red'view avait laissé Vincent prendre la marche avec un sourire, mais bien vite, il s'était de nouveau fait guide et avait filé entre les rues de son pas nerveux, de celui qui connaît la ville et tous ces coins miteux, traçant un chemin complexe et tortueux qui aurait perdu n'importe qui. Il avait illustré et pointé le doigt sur quelques endroits étranges et étrangers pour son compagnon et souvent s'était laissé aller à de longues diatribes sordides sur les biens de la société, sur la misère cachée de certaines petites familles de pecnots des campagnes venus se terrer dans le vendre vrombissant de New York, avec cet espoir vain de voir la vie changer et le fric pousser sous les fenêtres. La nuit était déjà bien entamée quand il s'arrêta enfin.

Ce quartier n'avait rien de chic. Sauf pour un clochard et un opportuniste comme lui. La rue se laissait border par de hautes bâtisses grisâtres et perdues entre quatre immenses buildings, chaque demeure gardait entre les limites rouillées et peu stables de leurs barrières en métal de petits jardinets souvent sales, peu entretenus et incertains dans ce décor de ferraille, de métal, de bois ternes, de tout ce gris et au milieu de toute cette brume miteuse. Le punk renifla et allongea son pas pour s’arrêter devant le numéro 401.

« C'est là. Les proprios ont claqués dans un accident de voitures. Une famille d’émigrants espagnols... Pile poil ce qu'il me fallait. Les gens qui vivent dans cette ville se préoccupe de leurs voisins autant que de leurs jardins. Et tu vois toi même ce que ça donne... »


Red'view ricana légèrement, indifférent lui même au sort des autres, puis poussa le portail qui grinça du son terrible du métal qui rouille et qui devient crissant, presque un cri de protestation, s'avança dans la maigre allée tandis que ses grosses chaussures de cuir raclaient le gravier. L'écossais passa le bras dans un trou fait dans la porte pour triturer la poignée, le manteau se salissant de petits copeaux de bois à la peinture écaillée, d'une couleur qui avait du être du bleu peut être.

« Vaut mieux toujours rester à l’affût, y a moyen de squatter ici. Bien plus qu'a Edimbourg en tous les cas... L'ennui à New York, c'est qu'une taule, même aussi pourrave que celle ci, reste jamais vide bien longtemps. Trop de gens causent encore du rêve américain figures toi, alors que l'Amérique prouve chaque jour qu'elle n'a rien de paradisiaque. Enfin, encore une famille qui se s'ra laissé avoir ! »

Le punk ouvrit le verrou, qui claqua dans la nuit suivi du grincement sinistre de la porte qui se détache de l'embrasure, trop vieille et trop utilisée pour tenir convenablement, et la poussa tout à fait. Se reculant il désigna l'intérieur sombre d'une entrée peu large et sourit.

« Après toi Frenchi. Ah au fait... j'crois que cette bicoque est hantée. »
.
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