Adam pensait que la victoire était acquise. LA position dans laquelle il avait réussi à mettre la jeune femme le lui assurait semblait-il, mais encore une fois, il se trompait. Il se sentit frapper à la tête, au bras, puis à la jambe, si bien qu'elle se libéra de son étreinte. Encore sonné par ce qu'il venait de recevoir, Adam se mit péniblement à quatre patte, l'esprit embrumé.

Il tenta de se relever quand il sentit la coude de la jeune femme le percuter dans le dos, lui arrachant un cri de douleur, il retomba au sol. Cette fois bien réveillé par ce choc, il roula au sol, et se remit sur pied à l'aide des cordes.

* Quelque chose cloche. Elle m'a frappé plusieurs fois sans m'atteindre. * se dit-il quand un bruit sourd retentit plus loin dans le bâtiment. Il tourna la tête dans la direction du son et aperçut les vigiles qui se dirigeaient en trombe dans les couloirs réservés aux membres du personnels ou aux professionnels. Quand une déclaration fut faites à travers les différentes enceintes.

" Un incident vient de se produire dans les coulisses. Afin de prévenir tout risque nous vous demandons de bien vouloir vous diriger dans le calme vers les sorties de secours situées de part et d'autres de la salle. "

Quelque chose n'allait pas, et visiblement le spectacle était terminé. Adam passa entre la troisième et la seconde corde pour descendre du ring, abandonnant là son adversaire sans plus chercher à percer son mystère. Sa soirée était terminée.
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Ah non !!!! Il est parti !! Fichtre foutre, je n’ai plus d’adversaire. Bon, il me reste qu’à attendre Pyro. En fait, je ne sais absolument pas ce que je suis censée faire avec lui, un plan génial selon lui mais qui risque de finir en grosse explosion écrasante. Je me demande pourquoi il faut toujours faire exploser quelque chose avec lui… Ça peut être marrant des fois. J’ai un peu peur pour les enfants normaux qui restent dans la place, mais je ne peux vraiment rien faire. Je n’ai pas la confiance de Magneto, mieux vaut que j’obéisse au doigt et à l’œil à son toutou préféré.

Son toutou pyromane quoi. Je sais qu’il faut obéir, mais je déteste l’impression d’être la subordonnée de quelqu’un… Bon, j’endure, les dents serrées, mais un jour je vais prendre la place qui me revient et JE vais être celle qui donne les ordres.

« Pyro, t’es là. T’aurais pas pu attendre? J’ai même pas pu me battre jusqu’à la fin ! J’allais gagner en plus, c’était clair. »

Avec un soupir, je m’assois sur le rebord du ring, les jambes qui pendent dans le vide et les bras en travers des câbles élastiques. Je le regardai un moment, ses traits si droits et ses cheveux rouges en bataille. Il est vraiment canon ce mec, mais un peu trop centré sur la phrase *JE M’AIIIIIIME* à mon goût. Enfin, je ne le connais pas tant que ça mais c’est clair qu’il adore son pouvoir et donc, qu’il s’adore. Je ne sais pas si il y a de la place pour deux dans son lit, mais clairement pas dans son cœur. M’enfin bref… C’est pas le moment de penser à ça.

« C’est quoi la suite ? »

J’ai bien hâte de la connaître. Je me demande si il a seulement un plan pour la suite. J’espère que ça ne va pas être quelque chose de débile et improvisé du genre *On fait tout exploser*. C’est pas un plan ça ! C’est juste une phrase pour se donner du style. Franchement, c’est un style qui marche bien, mais pas dans le contexte. En ce moment, il faut avoir un vrai plan, une vraie stratégie, quelque chose qui va nous rendre super redoutables et imbattables. Là, je me demande… Pyro est capable d’être assez brillant pour ça ? Si j’étais croyante, je prierais tous les saints pour qu’ils accordent à cette tête brûlée une bonne idée.
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"Humm??....ohh piufff ça m'ennuyait sérieusement leur truc là.."

" Aller je t'offre un restau ça compensera..éhéh"

Ah vraiment ? Faut pas aller s’imaginer n’importe quoi, il n’est pas capable de m’offrir un vrai restau, mais l’intention est là j’imagine. Quant à savoir que je l’ennuyais, je le prends un peu personnel, c’était quand même moi qui me battait pendant que lui allait partir allumer un feu dans les coulisses. C’était pour mon propre plaisir que j’avais décidé de me battre dans ce tournoi, mais quand même, j’attendais à un minimum d’intérêt de sa part. J’oubliais, il ne faut jamais rien prévoir d’avance avec ce type.

C’est alors qu’il me sort un sourire du genre sincère et je le trouve encore plus craquant. La puissance nonchalante qui émane de son attitude, je l’adore. Ce sourire ne s’arrête pas là… Il se penche vers moi et m’embrasse, ce qui était bien la dernière chose que j’avais en tête. Comme je l’ai dit précédemment, ne jamais prévoir quelque chose d’avance avec ce type. Remarquez, je suis loin de m’en plaindre. Mais si ça c'est la suite, j'ai bien hâte de voir la suite de la suite... hihi

"la suite...on se casse d'ici par l'autre sortie...il y a ma bécane là-bas et puis j'ai vraiment pas envie de de faire le tour du batiment pour rejoindre Anastasia "

HEU ?? Une *Anastasia* l’attendait avec sa bécane ? Mais c’est quoi ce délire ? Il ne m’a jamais dit qu’il venait avec une « Anastasia ». D’ailleurs, c’est quoi ce nom de merde ? Pfff…
Mais non c’est impossible, il n’y a pas trois places sur une moto. Mais pourquoi il parle d’une « Anastasia » ?? Je ne comprends rien et ça me frustre. Pourquoi il serait venu avec une autre fille alors qu’il m’a, moi ? Ce nom sonne russe ou allemand, je ne peux pas m’empêcher de penser à Erïka. Bon, génial, maintenant toute ma bonne humeur s’est envolée.

Alors qu’il fume tranquillement sa clope, moi je bouille à l’intérieur en me demandant c’est qui « Anastasia ». Une fille de la Confrérie que je n’ai jamais vue ? Pyro m’interrompt alors dans mes sombres ruminations.

" Eh merde..je le savais...Kiara look plus loin....des agents de la sécurité..."

" Tu sais t'en occuper.?..j'ai envie de terminer ma cig tranquil..."

« Mouais pas de prob »

Je sais, je suis très loquace. En fait, j’avais ajouté un *Connard* à la fin de la phrase mais je me suis retenue. J’arrive à coté des deux gardes en baissant mon chandail pour accentuer le décolleté et avec une démarche que certaines personnes appelleraient « scandaleuse ». Ils ne s’attendaient pas à voir sortir une fille comme moi avec l’attitude que je me donne en ce moment. *Mais, me demanderez-vous, à quoi sert cette démarche scabreuse et cette attitude lascive ?* Ce à quoi je ne répondrai pas, parce que je vais vous décrire ce que je fais au lieu de l’expliquer. C’est plus simple ainsi.

J’arrive au milieu des deux gardes, je me coince entre leurs deux grandes carcasses imposantes. Une main sur la mâchoire de l’un et l’autre main sur la poitrine du deuxième garde, je dit avec une voix sensuelle :

« J’ai envie de m’amuser ce soir… »

Après quoi, du contact direct du bout de mes doigts, je lance une décharge d’onde de choc ultra-concentrée. Le premier, celui qui avait ma main directement sur sa tête s’effondre complètement KO et l’autre recule, sonné mais offrant encore un peu de défi. Je n’ai pas pu finir mon combat de tout à l’heure, il faut bien que je laisse libre-cours à cette frustration !

Il me regarde un peu dans les vapes mais nettement apeuré. Comme dans le bon vieux temps, quand je chassais les criminels dans les rues de Montréal. Je me rapproche de lui, puis avec un sourire aguicheur, je lui demande :

« Tu ne trouves pas ça amusant ? »

Du plat de mon soulier, je l’envoie au tapis. Sa résistance est quasi-nulle, encore sonné par mon onde de choc directe dans son système. J’écrase du talon son sternum et je me penche vers lui.

« Moi je m’amuse comme une folle… »

Bon, ça suffit, je finis mon job rapidement, du bout de l’index je touche son front et je lance une onde de choc assez faible pour garder mon énergie mais assez grande pour l’assommer bien comme il faut. Je me retourne vers Pyro, un peu énervée et avec encore un surplus d’énergie agressive dans le corps.

" Un burger King ça te dit au faite pour le restau? je t'avoue j'ai bien envie d'un bon cheeseburger "

Eh voilà pour le restau. Bof, tant que c’est lui qui paye, je n’ai pas à me plaindre. On sort de la bâtisse et je m’attends à voir une fille attendre avec impatience Pyro, mais je ne vois que sa bécane. Je le regarde et il n’a pas l’air de quelqu’un qui s’attendait à voir une Anastasia, alors je déduis que j’ai eu une petite méprise en quelque part. Alors qu’il sort ses clés, je me place devant lui, à quelques centimètres à peine de son visage, les lèvres entrouvertes, mon regard plongé dans le sien. Il doit s’attendre à ce que je l’embrasse, mais tout ce que je fais c’est lui prendre les clés d’une main et sa cigarette presque terminée de l’autre. Tirant la dernière bouffée, j’expire la fumée du coin de la bouche en jetant le mégot par terre.

« C’est moi qui conduis, je sais où est le Burger King le plus proche. »

Un petit clin d’œil pour rendre mon intervention moins sérieuse, j’échappe même un petit rire réjoui en m’installant sur la moto. Quelle bécane !! Je jubile à l’idée de la conduire.
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Apparemment Kiara ne semblait pas s'attendre a ÇA !! Mais c'est ce qui se passa avec une aisance remarquable et déconcertante. Hyper resta surprise, mais finit par comprendre qu'il n'y avait pas de quoi, notre Pyro était imprévisible, tout comme les flammes, on ne sait jamais qu'un léger coup de vent peut transformer un petit fumet en un brasier incendiaire meurtrier.Même sous la cendre il persiste une flamme toute petite. Un sourire engagé et un baiser...il n'y avait rien de plus facile en fait.

Pyro ne remarqua pas vraiment que sa dernière phrase la fit tournoyer de curiosité et de colère a l'entente du nom de sa bécane. Il finirent donc par arriver devant le portail en question, cette sortie vers la liberté gardée par deux chiens que d'ailleurs Hyper se débarrassa avec une manière bien ......bien a elle dirons-nous.

« Mouais pas de prob »

Un sourire aux lèvres Pyro tira une autre bouffée de sa nicotine pour observer les talents d'actrice et de combattante de sa DJ préféré. Quel déhanché et quelles fesses pensa-t-il intérieurement, un sourire plus évasif au lèvres... ouhhh joli le coup de fin, Admirable...elle lui donnait des frissons cette rockeuse des sons.

« Moi je m’amuse comme une folle… »

" ohhh magnifique ahah...j'adore éhéh"

Une fois dehors, le reste qui suivit fut rapide et incompréhensible, Pyro était vraiment pris au dépourvu. Les clés de sa bécane et sa clope fumée par Kiara. Il l'observa et passa une main dans sa chevelure vers l'arrière mais lorsqu'il relâcha prise, une partie des mèches rougeâtre retombèrent sur le devant de son front. dévoilant ses iris d'un bleu saphir étonnamment profond. Pour accompagner, un sourire chaleureux et malicieux a la fois. Il s’avança d'un pas sûr et masculin vers Hyper. Notre Pyro ouvre le coffre de sa moto situé sur sous le siège secondaire, les deux casques s'y trouvaient, tout deux de visière noir, l'un portant des rayures rouge et l'autre Bleu. Allerdyce prit alors le rouge et le bleu. Il s'imposa et prit place devant, obligeant Hyper à reculer, tout en lui donnant le casque bleu.

Dos face à elle, il pencha la tête en arrière effleurant la poitrine du décolleté si ouvertement découvert lors de l'approche des agents de sécurité. Plongeant sa chevelure sur le tissu et la peau de la DJ des rues, notre Pyromane lui fit un sourire charmeur avant de poser sa main sur sa nuque et de ramener son visage près du sien pour l'embrasser plus longuement et savoureusement. Il profita de ce moment pour récupérer ses clés...Une fois fini, il remit sa tête normalement détachant ses lèvres de celle d'hyper.

"Délicieux...."

"Mets ton casque la DJ...on dégage d'ici...Ma belle Anastasia a envie de se dégourdir les jambes..."

(je propose qu'on continue ailleurs le rp et donc tu posterai la réponse en commençant un nouveau rp enfin si tu es tentée évidement )

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La fête était terminée. L’heure du combat était révolue. Il était temps de fuir, rien de plus. Le feu dans les coulisses avait déclenché de nombreuses alarmes et systèmes anti-incendie. Le boucan était des plus insupportables et Erïka avait terriblement hâte de se retrouver à l’extérieur, loin de cette salle, loin de ce bâtiment, loin de tous ces amateurs de catch. Elle avait indiqué à Duncan qu’il était grand temps de sortir de ce brasier prenant de plus en plus d’ampleur. Alors que l’adolescente se hâtait d’avancer en direction d’un couloir devant lequel brillant une enseigne « Exit », l’homme lui annonçait que leurs chemins se séparaient, pour l’instant. La jeune fille le toisa un moment, ne comprenant guère sa motivation à emprunter un autre chemin, autre que celui menant directement à la grande salle, puis à la sortie de l’édifice.

-« Merci Erika d'être venue me voir, ça m'a fait plaisir de te voir, hésite pas à venir au bar un de ces jours, faut que j'aille à l'hôpital moi maintenant, bonne fin de journée.... »

-« Crève pas sur le chemin. Sinon, qui d’autre pourra m’offrir des verres gratuitement ?»

Touche d’humour pas nécessairement drôle. Qu’est-ce que l’adolescente pouvait dire d’autre ? Elle n’était pas douée pour se soucier des autres et se montrer réconfortante. Elle savait que Duncan était un homme fort, qu’il pouvait bien se débrouiller seul. Tournant les talons, Erïka se dirigea d’un pas hâtif vers la grande salle. Cette dernière était évacuée dans le calme. Enfin, tout était relatif. Alors que de nombreuses personnes se bousculaient pour atteindre la sortie, l’adolescente attendit patiemment qu’une ouverture s’offre à elle et lui permette de se faufiler et de trouver l’air frais d’une douce soirée d’été. La mutante ne tarda pas à s’éloigner de la foule, n’aimant pas cette masse étouffante l’encerclant. Loin de ces inconnus, de l’autre côté de la rue, se trouvait sa grand-mère. Elle ne tarda pas à la rejoindre, traversant la rue sans porter la moindre attention aux quelconques véhicules qui pourraient surgir sur la route d’asphalte. La manière dont la vieille femme accueillit sa petite-fille étonna grandement cette dernière. Elle n’eut pas de « Dieu soit loué, tu vas bien, ma petite Rosy ! » ou bien de « Mais où étais-tu passée ? Je me suis inquiétée. ». Elle eut plutôt droit à :

-« Ton petit ami n’est pas avec toi ? »

Si Erïka avait bu quoi que ce soit à cet instant, elle se serait immédiatement étouffée sur le coup de la surprise. Elle, en couple ? Elle était bien bonne. Erïka avait mieux à gérer qu’un cœur à la recherche d’amour. Les seules fois qu’elle portait son regard sur un homme, c’était, en général, pour lui cracher des paroles envenimées au visage. Lorsqu’elle touchait un homme, c’était pour le frapper. Cela n’allait pas changer avant longtemps, selon elle. Ce fut à la suite d’un soupire qu’Erïka répondit à son aïeul, légèrement agacée.

-« Ce n’est pas mon copain. »
-« Pourtant il t’a embrassé et ne le nie pas, j’ai encore des yeux pour voir ! La caméra dans les coulisses a tout diffusé dans la grande salle ! »
-« C’est seulement un ami qui m’a sorti du pétrin… N’imagine rien. »
-« Dans ce cas, je devrais peut-être faire en sorte de me retrouver dans le pétrin, moi aussi » fit la vieille femme en riant. « Tu pourrais l'inviter à diner un soir, je serais ravie de le rencontrer. » continua-t-elle sur le même ton.

Découragée, Erïka regarda autour d’elle et repéra l’un des véhicules chargés de ramener les élèves à l’institut. Si elle ne voulait pas manquer son transport, elle ferait mieux de s’y diriger. Anieta McGowen songea à la même chose et incita silencieusement la jeune fille à retourner à l’institut. Cependant, la Russe n’avait pas fait un pas que la vieille femme la serra tendrement dans ses bras, avant de la relâcher. Saluant Anieta, l’adolescente s’éloigna d’un bon pas. Enfin, cette soirée était terminée. Elle était bien heureuse de retourner au grand manoir, lui évitant ainsi de se faire taquiner à propos de Duncan. Cependant, il se pourrait que ce soit pire, si certains élèves de l’institut l’avaient reconnus… C’était presque certain. Attrapant son Ipod et enfonçant ses écouteurs dans ses oreilles, elle grimpa dans le véhicule et prit place sur le premier banc de libre avant de laisser son esprit vagabonder, loin de cette salle.
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