X-Men : Sentinel Project
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 Noël en famille, et en écailles.

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Scum
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Scum

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MessageSujet: Noël en famille, et en écailles.   Noël en famille, et en écailles. Icon_minitime1Sam 17 Déc 2016 - 22:49

En cette période de fêtes, donner et recevoir étaient les grandes tendances. Les gens couraient après les promotions et après les derniers cadeaux à acheter pour leurs proches. Ils préparaient les dîners en famille et s'apprêtaient à recevoir leurs invités. Certains même en venaient à se soucier du sort des plus démunis et donnaient à la charité. Les Instituts Delphine avaient eux aussi décidé de jouer au jeu de la solidarité et, parce que la vie a plus de valeur de l'argent -et que les êtres humains s'accrochaient bien plus au second qu'à la première- ils avaient fait appel à leurs employés pour une grande collecte de sang qui fut fort médiatisée. Quelque chose en rapport avec le don de soi, pour les clients mais aussi pour ceux qui en ont besoin. Ce n'était pas la première fois que la chaîne de cosmétiques enjoignait ainsi ses employés à donner encore un peu plus de leur personne, comme si leur temps et leur énergie ne suffisait pas à sustenter ce monstre de profit. Mais à force de répéter l'appel régulièrement, il avait fini par attirer plus de volontaires. C'était presque traditionnel maintenant.

Dire que tout cette opération était désintéressée aurait été mentir, évidemment. Les bonnes retombées médiatiques étaient toujours bienvenues, désirées même. Mais au delà de ça, le but réel de cette collecte était un peu plus sinistre. Marina Delphine avait une fascination obsessionnelle pour les lignées et la généalogie, la transmission de patrimoine génétique à travers les âges. Cela lui venait d'un temps plusieurs fois millénaire, lorsqu'elle s'appelait encore Echidna et que lui était apparue une funeste prophétie annonçant sa mort des mains du plus puissant représentant de sa lignée. Depuis, la mutante au corps de serpent n'avait eu de cesse de pourchasser ses semblables à écailles, volant leurs pouvoirs avant de les précipiter à leurs pertes. La tâche lui était devenue difficile entre les explosions démographiques et les migrations incessantes des individus, mais cette nouvelle ère de l'hyperconnecté lui permettait de peu à peu rattraper son retard. Avec les échantillons de sang qu'elle conservait de ses différentes proies -parfois vieux de plusieurs décennies- elle pouvait retracer les lignées de pouvoirs mutants. Cela ne lui permettait pas vraiment de trouver de nouvelles cibles, mais apportait une compréhension bienvenue à la transmission du gène X. Les sites internet de généalogie participatifs étaient une aubaine pour elle et l'intérêt que pouvaient porter les individus pour leurs racines lui était profitable. Elle avait pu mettre les griffes sur quelques descendants de lignées intéressantes grâce à cela.

Echidna avait donc eu l'idée de combiner ses recherches sur les lignes de sang et le don volontaire d'informations en organisant ces grandes collectes qui lui donnaient accès aux données génétiques de ses employés. Ce n'était bien sûr qu'un infime échantillon de l'Humanité toute entière parmi laquelle se dissimulaient les mutants -et ce n'était même pas cent pourcent de ses employés qui participaient- mais son partenariat avec les instituts médicaux lui ouvraient peu à peu les portes des grandes banques de sang du pays. Aussi, étudier la séquence génétique de chaque individu pour la comparer à l'un des échantillons qu'elle possédait était un processus extrêmement long qui donnait rarement des résultats. Mais Echidna était patiente et ses recherches avançaient petit à petit. Qui plus est, elle conservait toujours les sangs porteurs du gène mutant, qu'ils appartiennent ou non à sa lignée. En temps et en heure cela pouvait toujours s'avérer utile.

Cette année cependant, les choses allaient être différentes. Car cette année, Sally Demington, une employée de la filière new-yorkaise des Instituts Delphine, avait choisi de donner son sang et, comme de juste, il y avait eu une correspondance avec l'un des anciens cobayes d'Echidna. Sitôt qu'elle en fut informée, cette dernière se rendit dans le laboratoire tenu secret où se déroulaient ces opérations et se pencha sur le résultat. Sally Demington était affiliée à un certain Bernie Brueyère, sujet dont le patrimoine avait été acquis dans les années 40, lorsqu'à l'époque elle travaillait pour l'Allemagne.

Serpent-Bélier, se souvint la mutante plusieurs fois centenaire. Elle avait perdu cette lignée il y a deux mille ans avant de la retrouver dans la même région le siècle dernier. Plus récemment elle avait eu vent de l'existence de sa descendance sur ce continent. Maintenant, elle y était. Elle avait un nom, une adresse, qui plus est la porteuse de ces gènes était son employée donc techniquement, elle lui appartenait déjà. Echidna consulta les autres informations données sur l'échantillon. Le gène X était bien présent chez Sally, mais il restait dormant. Le volume de sang qu'elle avait à sa disposition ne lui serait donc pas profitable. Elle devait au préalable l'agiter un peu.

Or, elle avait pour cela la solution idéale en la personne de Loki : à la fois son second, son sbire dévoué et son amant. Loki n'était pas son vrai nom, mais il était le descendant d'un autre mutant avec lequel elle avait eu une longue affaire, il y a des siècles et avec lequel elle avait œuvré à faire survenir le Ragnarök des légendes nordiques. Le Loki de l'époque avait en effet la capacité unique de déstabiliser le potentiel génétique d'un individu -humain, animal ou autre- afin d'en faire ressortir des pouvoirs semblables à ceux des mutants, l'effet secondaire à cette manipulation étant une espérance de vie considérablement réduite. La relation entre Echidna et ce mutant prit cependant fin en même temps que leur projet, lorsque celui-ci fut déjoué par les résidents scandinaves.

Ce nouveau Loki toutefois, avait un pouvoir à la puissance moindre, mais pas moins utile. Il pouvait d'un simple contact faire s'emballer le gène X d'un individu, provoquant son éveil et des manifestations soudaines difficilement contrôlables. Echidna savait que si elle tentait d'assimiler ce pouvoir, son influence sur tous ceux qu'elle possédait déjà pouvait s'avérer dangereuse. C'est qu'au contact prolongé du mutant perturbateur elle les sentait tous affluer en elle, ressurgir à la surface, l'envahir alors qu'ils cherchaient une voie pour exprimer leur plein potentiel. Elle en devenait ivre de puissance et de domination, cette débauche de pouvoirs ne connaissant que deux issues : la destruction de l'environnement immédiat d'Echidna ou de sauvages ébats durant lesquels elle labourait littéralement les chairs de son servant pour mieux le remodeler. Souvent les deux.

Loki était dangereux pour elle, mais fort heureusement il lui était totalement soumis. Là où l'ambition principale d'Echidna était de s'accaparer tout le patrimoine génétique de sa race, lui n'aimait rien mieux que de le voir s'exprimer et les mutants donner libre cours à leur potentiel. En dehors de ça, il était un pantin qu'elle n'avait pas besoin d'hypnotiser pour obtenir de lui ce qu'elle voulait, une poupée de glaise même, qu'elle pouvait modeler selon son bon plaisir et selon ses besoins. Elle ne se souvenait même plus de son apparence avant qu'elle commence à la modifier. Pour la mission qu'elle voulait lui confier elle procura d'ailleurs à son amant une nouvelle apparence. Elle commença par encadrer son visage de ses mains, lui offrant un long baiser tandis qu'elle modifiait la forme de son crâne en celui d'un cobra et sa chair en écailles. Elle le ramena à elle au cours d'une possessive étreinte, faisant courir ses mains le long de son corps dans une caresse sensuelle, le rendant plus mince, plus souple, plus puissant et plus reptilien. Elle enfonça ensuite ses doigts dans son abdomen, se délectant du geignement qui échappait à son servant et des palpitations de son cœur qui s'affolait sous la transformation qui affectait tout son être. Elle libéra tout son pouvoir, colla son corps contre celui de l'homme et qui lui appartenait désormais. Loki vacilla quand ses jambes se joignirent pour former une longue queue de serpent et elle dut raffermir sa prise sur lui, le plaquer contre un mur. Lorsqu'elle fut satisfaite de son œuvre, elle laissa son jouet s'affaisser au sol, haletant, et se détourna de lui.

"Tu sais ce que tu as à faire." lui intima-t-elle simplement.
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Scum
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MessageSujet: Re: Noël en famille, et en écailles.   Noël en famille, et en écailles. Icon_minitime1Sam 24 Déc 2016 - 4:42

Ce n'était pas encore tout à fait Noël, mais Scum passait tout de même régulièrement voir ses parents qui accueillaient aussi Melissa pour les fêtes. L'écailleux ne faisait pas grand chose là bas, mais c'était peut-être la première fois qu'il allait vraiment passer Noël en famille alors il piétinait dans le salon, semait des morceaux de sa peau d'écailles ternies partout, s'impatientait, aidait aux préparatifs, s'inquiétait des cadeaux qu'il allait offrir, piétinait dans le salon, s'impatientait, ramassait les morceaux de peau par terre, repartait vivre sa vie, s'endormait parfois plusieurs jours car son métabolisme le rappelait à sa léthargie hivernale, grattait sa vieille peau qui se détachait de la nouvelle, puis revenait rendre visite parce qu'il avait peur d'avoir manqué Noël. En somme, Scum se sentait d'humeur festive et était en pleine mue.

Ce soir là toutefois, l'écailleux était bien embêté car un individu emmitouflé dans d'épais vêtements avait décidé de zoner entre la résidence de ses parents et la plaque d'égout d'où il sortait, lui barrant donc l'accès. La personne furetait devant l'entrée, avec l'air de chercher un nom parmi ceux des résidents, sans pour autant se décider à utiliser l'interphone. Elle se décala après quelques minutes et avisa les hauteurs de la résidence, pour s'arrêter au niveau d'une fenêtre ouverte. Scum se tendit aussitôt. C'était la fenêtre que sa famille avait laissé ouverte malgré la fraicheur hivernale, et ce afin de lui permettre d'entrer rapidement.

L'écailleux vit ensuite l'individu rebrousser chemin et héler quelqu'un qui attendait en dehors de la résidence. Il entendit ensuite un bruit de portière qui s'ouvre et se ferme. Que se passait-il ? Une livraison tardive ? Un cambriolage ? Pfah, il n'avait pas pris ses nunchakus, mais il pourrait très bien faire sans. Ce serait simplement moins amusant. Toutefois, ce qui arriva ensuite l'étonna un peu plus. En effet, plutôt qu'un humain passant le portail, c'est un mutant mi-homme et mi-serpent, à la tête de cobra et aux écailles noires et jaunes qui escalada les grilles et ondula vers la résidence. Scum avait déjà un mauvais pressentiment quant à tout cela, mais quand il vit son comparse glisser contre le mur à une vitesse fulgurante en direction de l'appartement de ses parents, il abandonna toute prudence. Il jaillit des égouts, se précipitant à la suite de l'autre mutant reptilien.

***

"_Bon, qu'est-ce qu'il fait Spike ? se plaignit Melissa tout en faisant tourner son téléphone entre ses doigts. Il a dit qu'il arrivait non ?
_Oui, mais tu sais bien qu'il faut qu'il soit discret, tempéra Sally. Ça lui prend du temps de venir ici s'il veut être sûr que personne ne le voit. Et puis tiens, je crois qu'il arrive. Sans faire de bazar pour une fois..."

En effet, la porte de la cuisine par laquelle devait venir le mutant reptilien s'était entrouverte de façon si discrète que Sally ne l'aurait pas remarquée si elle n'y avait pas attendu son fils. Sauf qu'au lieu de ce dernier, c'est une longue langue fourchue qu'elle vit poindre par l'entrebâillement. Le silence tomba aussitôt dans le salon où étaient réunis la mère, le père et la fille. La chose qui attendait derrière la porte, quoiqu'elle fut, dut alors bien comprendre qu'elle avait été repérée car elle ne leur laissa pas plus d'une seconde pour agir.

La porte claqua contre le mur en s'ouvrant à la volée et Loki déboula dans la pièce en un éclair de noir et d'ambre pour se coller à l'angle du plafond. De là, ses yeux jaunes coururent d'un individu stupéfié à l'autre et il bondit sur sa proie désignée dans un sifflement furieux. Il fut cependant stoppé net dans son élan par une force qui l'agrippa par la queue et le tira en arrière, le faisant s'écraser au sol. En se retournant, il put voir un mutant reptilien qu'il ne connaissait pas le retenir à bout de bras.

"Papa, maman ! Tenez vous loin de lui, je sais pas ce qu'il veut ni ce qu'il sait faire !" cria l'importun à sa famille.
_Papa ? Maman ?" s'étonna Loki, après s'être dégagé de l'étreinte d'un claquement de sa queue reptilienne.

Son adversaire, un gros lézard à la mâchoire carrée, aux yeux globuleux et affublé d'un aileron de requin faisait barrage entre lui et la petite famille humaine qui s'agglutinait contre le mur derrière. Étrangement, il n'y avait que la fillette qui affichait un air revêche plus qu'effrayé.

"_Alors comme ssa, la desscendante du vieux sserpent-bélier a déjà étendu ssa lignée, siffla-t-il avec amusement. Voilà qui va ss'avérer particulièrement enrichisssant."
_Je sais pas qui tu es, ni ce que tu veux, commença Scum. Mais c'est ma famille et tu ne les approches pas !"

Pour illustrer ses propos, et montrer qu'il était prêt à se battre, l'écailleux fit jaillir de son corps de multiples excroissances protectrices qui déchirèrent un peu plus sa mue.

"_Oh mais je n'ai même pas besoin de la toucher, rétorqua Loki, sa gueule déformée par un rictus narquois.
_Mord z'y la tête Spike ! cria Melissa, que sa mère tâchait de tenir en arrière. Fais y lui sa fête !"

Les combats de mutants ne faisaient pas peur à la petite qui en côtoyait depuis un moment déjà. Aussi pour faire bonne mesure, Scum poussa un cri saurien avant de bondir contre l'agresseur. Ce dernier cependant tendit ses mains en avant, libérant une onde de pouvoir qui fit vibrer l'air, le percuta de plein fouet et le jeta à terre. De là, un bruit strident envahit ses oreilles, lui vrillant la tête. Chacun de ses membres tremblait et, secoué de spasmes, l'écailleux roulait au sol. Mais l'effet le plus saisissant et le plus affolant était celui qui s'étendait dans tout son corps. Une sensation électrisante qui déchira le restant de sa peau morte, provoquant le flux et le reflux de ses excroissances de protection et la naissance soudaine de nouvelles perceptions. Des capacités inédites s'imprimaient dans son être pour se dissiper et laisser place à d'autres, toutes neuves. Son pouvoir évoluait, mais beaucoup plus vite que ce que son corps pouvait gérer, aussi ne pouvait-il rien faire de plus que rester prostré au sol, en attendant que son potentiel génétique se fixe pour de bon.

Chose étonnante pour Loki; Scum et Sally ne furent pas les seuls affectés par son pouvoir déstabilisateur. C'était en fait toute la famille qui s'avérait être en possession du gène X. Et s'il pensait bien pouvoir gérer deux mutants en pleine explosion de leurs capacités, forcer l'évolution de quatre d'entre eux au même moment et au même endroit pouvait rendre la situation bien plus instable, plus dangereuse.

Son adversaire pour sa part ne semblait en proie qu'à des changements physiques, les mues de sa peau se succédant en quelques secondes, au rythme de ses spasmes, offrant différents motifs d'écailles, différents attributs comme des plumes, de la carapace ou des pointes électrifiées.
La fillette à quelques pas révélait un pouvoir à l'ascendance gorgonesque et s'était mise à hurler tandis que ses cheveux prenaient la forme de pseudopodes de peau qui eux-mêmes muaient pour laisser la place à des têtes de serpent sifflantes. Elle tenait ses mains devant ses yeux qui avaient viré au blanc, mais ne pouvait empêcher les éclats de couleur qui désormais s'y succédaient et illuminaient son visage.
La mère était tombée à genoux alors que sa peau se couvrait d'écailles aux teintes minérales et que des cornes courbes lui poussaient sur le front. Ses doigts se dotant de griffes s'enfonçaient dans le sol du salon, le marquant de profondes entailles tandis qu'elle était secouée de soubresauts. Son gilet en laine se déchirait sous la pression de grandes ailes de pierre qui se déployaient depuis ses omoplates et brassaient l'air amplement.
Le père enfin s'était adossé au mur alors que sa poitrine se soulevait et s'ouvrait, sa chair volant littéralement en poussière. Son cœur, qui était devenu une gemme sphérique de rubis teintée de dépôt sableux quittait son buste et provoquait la désintégration graduelle du corps tout entier ainsi que de tous les murs de l'appartement. En moins d'une minute, l'homme avait disparu en un tourbillon de sable qui s'affolait autour du cœur de rubis et tout ce qu'il y avait de minéral dans l'habitation commençait à s'effriter.

Sentant que la situation lui échappait, Loki voulut se précipiter sur Sally pour l'emporter, bravant le tourbillon de sable tout proche et qui lui fouettait la peau. Mais il se heurta à un nouveau problème : la femme était semble-t-il bien ancrée dans le sol et s'était faite de pierre, immobile, inamovible, inaltérable. A vrai dire, elle était même la seule pierre qui ne se désagrégeait pas sous l'influence du pouvoir de son mari. Ses ailes s'étaient rabattues en un rempart solide et avaient ramené sa fille auprès d'elle. C'est ainsi qu'en voulant chercher une prise pour arracher la gargouille à son support, Loki croisa malencontreusement le regard de la gorgone qui à présent le frappait de ses petits poings et lui criait dessus. Une lumière indigo l'éblouit et il se sentit pris de vertiges alors que le sol se renversait sous lui. Il recula, chancela et lorsque sa tête vint heurter le plancher, il ne savait plus différencier le haut du bas, roulant mollement à terre sans parvenir à se redresser.

Si leur agresseur venait d'être mis hors d'état de nuire, ça ne signifiait pas la fin des ennuis pour la famille Demington. La gemme de rubis tourbillonnante continuait d'attirer à elle le sable de l'appartement en pleine désintégration et Sally semblait ne pas quitter son état de statue. Seuls restaient Melissa et Scum dont les mutations subites commençaient tout juste à s'apaiser. Les serpents de la fillette redevenaient cheveux et ses yeux retrouvaient leurs iris et pupille tandis que son frère avait subi une dernière mue l'ayant doté d'un duvet qui couvrait tout son corps et de longues plumes brunes ornant son dos, du crâne à la queue, ses cuisses et ses bras.

La fillette s'extirpa de sous les ailes de pierre de sa mère et vit son frère encore légèrement désorienté qui se relevait maladroitement parmi les couches de peaux mortes qu'il avait laissé par terre. Un sifflement granuleux accompagnait le tourbillon de sable qui ne semblait pas faiblir et réduisait petit à petit leur habitation en poussière, fouettant les cheveux de la gamine au passage. Déjà les briques commençaient à se déchausser des murs et les étagères à chuter au sol avec fracas.

"Spike ! appela Melissa, la tête basse, criant aussi fort qu'elle l'osait. Spiiiike !"

En l'entendant, Scum s'avança vers elle et la souleva dans ses bras, la serrant contre lui pour la protéger des sables volants, tout en essayant de la rassurer.

"_J'ai pas réussi à me contrôler ! J'ai pas réussi à m'arrêter... geignit la petite.
_C'est pas grave, j'ai pas réussi non plus. Tu t'es pas fait mal au moins ?
_Non... dit la petite en secouant la tête. Mais j'ai peur que ça recommence.
_Ne t'inquiète pas, c'est passé. C'est fini maintenant."

Il la laissa pleurer un moment dans ses plumes, fouillant les alentours du regard, le bras levé pour se protéger des sables en suspension. Leur agresseur était toujours à terre et bougeait à peine. Il avait du être sérieusement touché, même si l'écailleux ne savait pas par quoi. Sa mère restait figée dans une expression de douleur contenue, les dents serrées et les mains crispées sur le sol auquel elle semblait soudée. Il ne l'avait jamais vue avec une telle expression sur le visage. Il ne l'avait jamais vue avec des cornes, des crocs, des griffes, des ailes et des écailles non plus ceci dit.

Le mutant reptilien se tourna ensuite vers la sphère rubis qui flottait au milieu des sables tourbillonnants. La masse commençait à se faire épaisse et la gemme était presque occultée par l'accumulation de poussière en mouvement. Scum voulut tendre la main pour s'emparer du cœur rubicond mais lorsque ses doigts entrèrent en contact avec la gemme, les sables s'agglomérèrent autour en un instant, formant une silhouette distincte : celle d'un homme-lézard qui lui ressemblait beaucoup. L'apparition lâcha un rugissement rauque avant de se disperser en une explosion de sable et un tremblement secoua l'appartement. Des fissures commencèrent à lézarder les murs, dont des pans entiers s'écroulaient, la charpente au-dessus d'eux gémissait...

Scum lâcha prise sur la gemme qui tomba au sol et il recula aussitôt, joignant ses deux bras devant sa petite sœur pour la protéger, instinctivement. Les plumes de ses poignets se dressèrent alors et frémirent, avant d'être projetées en avant par la contraction de ses muscles et de se ficher, droites comme des flèches, dans des briques rescapées. Celles qui avaient été lancées vers sa mère glissèrent sur le corps de pierre sans plus de trace qu'une légère rayure.

Melissa tourna la tête pour observer la scène à son tour. Le sable répandu dans l'appartement glissait et ondulait sur le sol, à la façon d'une multitude de serpents dansant autour du cœur de rubis. Un frémissement agita le corps de sa mère qui perdit soudain sa rigidité et s'étendit de tout son long, ses ailes et griffes commençant à se rétracter, ses cornes à se résorber jusqu'à devenir deux excroissances sur les tempes et ses écailles grises à laisser place à la chair.

"_Faut qu'on s'en aille, dit la gamine. Tout va s'écrouler je crois. Et il était venu pour maman. J'ai tout vu, reprit-elle en voyant l'air interloqué de son frère avant d'ajouter, gravement. J'avais des yeux partout au dessus de la tête !
_D'accord... répondit simplement Scum, avant de soulever sa mère par le bras et de la hisser sur son autre épaule. Tiens, garde ça avec toi. Fais-y attention parce que c'est Papa..."

Le mutant reptilien tendit le cœur minéral à la fillette, après s'être assuré qu'y toucher ne provoquait plus de réaction trop violente. Au lieu de ça, les sables qui tapissaient le sol serpentaient et se soulevaient dans les airs, irrésistiblement attirés par la gemme rougeoyante. Melissa éprouva brièvement le phénomène en remuant la sphère à bout de bras et son frère se pencha sur leur agresseur, toujours étendu au sol.

"_Eyh psscht, tu vas pas l'emmener aussi ?! Il a voulu nous attaquer alors si la maison s'effondre sur sa sale tête, moi je m'en fiche, hein.
_C'est pas pour autant qu'il faut laisser les autres mourir derrière soi, Melissa. C'est très grave ce que tu dis. En plus si les gens le trouvent au milieu des décombres ça va encore faire des hist-"

Mais l'écailleux fut interrompu par l'homme-cobra qui, sitôt son malaise dissipé, voulut se jeter sur lui, la gueule grande ouverte. Par réflexe, Scum lui envoya son poing dans la tête et le projeta contre le mur, sonné à nouveau. Il rehaussa sa prise sur sa mère qu'il avait manqué laisser tomber ainsi et tourna les yeux vers sa petite sœur toujours perchée sur son autre bras.

"_Bon bah tant pis pour lui.
_Told ya."

Avançant parmi les débris du foyer familial, Scum prit le chemin de la cuisine et frappa du pied la fenêtre dont le support s'était grandement effrité. Elle bascula dans le vide pour se fracasser... Pas sur le sol, mais sur un véhicule occupé. L'écailleux s'en rendit compte en baissant le regard suite au fracas et aux cris entendus : le transport de leur agresseur -un tout terrain noir bien volumineux- avait semble-t-il décidé de s'avancer pour le réceptionner avec son colis. Mais tout ce qu'avait récolté le chauffeur qui s'extirpait maintenant du véhicule, c'était un pare-brisé. Et un crachat de la part de Melissa sur la tête.

"_C'est les méchants aussi hein ? demanda la petite en observant le type qui levait la tête sur eux.
_Je crois bien que oui, répondit son frère.
_Écrabouille les." dit alors la fillette, l'air mauvais.

Scum, qui avait eu la même idée, cala sa mère et sa sœur sous ses bras et sauta alors de la fenêtre, ce qui fit crier Melissa. Il tomba lourdement sur le véhicule, dont le toit s'affaissa en grinçant, projetant le conducteur de côté. Mais ce n'était pas que le poids de l'écailleux qui malmena la tôle, c'était aussi la force qu'il exerça sur ses jambes en poussant pour rebondir et repartir. Bon sang, cette dernière mutation ne lui avait pas donné que des plumes, elle lui avait aussi donné du muscle ! Il roula dans les airs avant de se réceptionner sur ses deux pieds quelques mètres plus loin. Dans son dos, l'amas de sable s'était envolé avec un sifflement cinglant, bousculant et fouettant l'humain qui se relevait à peine.

Le mutant reptilien avisa la plaque d'égout et ne se retourna plus.
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Scum
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MessageSujet: Re: Noël en famille, et en écailles.   Noël en famille, et en écailles. Icon_minitime1Jeu 30 Mar 2017 - 1:01

"_Et tu sais déjà ce que tu vas faire d'eux ? J'imagine que tu ne veux pas les voir rester ici.
_Non. Le prend pas mal, mais j'aimerais autant les voir vivre ailleurs."

Callisto hocha la tête.

"_L'institut alors ?
_J'en sais rien... Ce sont des adultes. Et puis je les connais, ils ont besoin de leur routine, de leur travail...
_Ha, donc tu voudrais qu'ils retrouvent leurs vies normales malgré la situation actuelle. Je te rappelle que ton père est encore à moitié un tas de sable et à moitié une bête.
_Hmf... Bon je vais sortir et appeler Erika... Est-ce que je peux te demander de veiller sur eux un moment ?
_Va donc. Je m'occupe de leur expliquer leur nouvelle vie." dit la reine des Morlocks qui s'empara de la bouteille de bière encore fraîche qu'elle avait posée non loin en arrivant.

Elle n'avait pas eu le temps de la décapsuler, pour se rincer le gosier d'une autre de ses sales journées, que l'écailleux avait débarqué dans l'Allée avec toute sa tribu en pleine panade. Il avait fallu leur aménager rapidement un minimum de commodités et surveiller leur état, mais ils semblaient désormais tous en bonne santé. A l'exception bien sûr de l'individu à moitié désagrégé qui se reconstituait lentement, à quelques mètres de là, dans un grésillement de sable sec.

Scum remercia sa cheffe avant de partir au plus près de la surface là où son téléphone pourrait avoir du réseau. Callisto s'avança vers Melissa, restée prostrée au chevet de sa mère inconsciente sur une des paillasses étendues à la va-vite. La fillette frissonnait malgré la couverture passée sur ses épaules. Elle ne semblait pourtant ni effrayée, ni anxieuse, simplement agacée.

"_Et bien, on dirait que c'est toi la cheffe de la famille pour le moment.
_Ouais, rétorqua la petite avec un air revêche. Et je dis que personne s'approche. Maman dort et papa est encore tout en miettes, alors... Ouste !
_Dis donc, je crois pas que tu faisais tant la fière la dernière fois que je t'ai vue ici. Tu avais peur du noir et des "monstres dégoutants".
_Ouais ben j'ai plus peur de vous maintenant, parce que je sais que vous êtes pas des monstres. Vous êtes que des gens."

Quelle brave petite, pensa Callisto avant de s'asseoir devant la fillette et de décapsuler sa bouteille d'un geste sec. La gamine pouvait faire la mauvaise tête tant qu'elle voulait, elle ne se débarrasserait pas d'elle ainsi. Par chance, Sally ne mit pas longtemps à s'éveiller. L'esprit encore embué, elle se redressa lentement et se frotta les yeux avant de les ouvrir grand, éberluée par le lieu où elle se trouvait : des souterrains nauséabonds et mal éclairés, face à une femme éborgnée. Rapidement, son regard se raccrocha à son seul point de repère dans l'inconnu : sa fille qu'elle tira à elle.

"_Qu'est-ce que c'est que cet endroit ?! s'exclama la mère, dont la voix était encore faiblarde, blanche.
_On l'appelle l'Allée. Et vous y êtes en sécurité pour le moment. répondit Callisto avant de lever sa bouteille à ses lèvres et de demander d'un ton ironique. C'est ici que vit votre fils, il ne vous a jamais fait visiter ?
_C'est moche, et ça pue." s'interposa la petite fille mal embouchée.

Sally ne répondit pas, se contentant de jeter un regard circulaire à son nouvel environnement. L'Allée était un endroit froid et misérable, un dédale de béton aménagé à la sauvette par des individus qui avait abandonné l'idée d'une vie normale et ordonnée. Les détritus jonchaient le sol autour d'un mobilier improvisé avec des éléments tirés de décharges. Le plafond était haut, le son avait une résonance métallique, froide. On entendait l'eau goutter des tuyauteries mal entretenues, avec la régularité d'une horloge.

Ses yeux s'arrêtèrent bientôt sur la créature sablonneuse qui se reconstituait petit à petit, à quelques pas de là. Recroquevillée sur elle-même, la bête semblait en sommeil, attendant la fin de ce qui était littéralement un repos réparateur.

"Et ça, c'est votre homme, indiqua Callisto avec un détachement déconcertant. J'espère pour vous qu'il ne restera pas tout le temps comme ça, sinon... Et bien tant pis."
Dans un geste qu'elle voulait compatissant, elle tendit sa bouteille à la mère de famille qui lui rendit un regard sans équivoque. Melissa surenchérit d'un petit "shoo shoo" en balayant l'air de la main. Récupérant sa boisson, Callisto s'en jeta une gorgée de plus.

"_Au moins maintenant, on sait pourquoi vos deux enfants sont des mutants et pourquoi ça s'est montré si tôt chez Scum.
_Comment ça ? demanda curieusement Sally.
_Et bien, les chiens ne font pas des chats. Et je sais que les humains ont tendance à donner des mutants, mais deux mutants ne font jamais d'enfant humain.
_Quoi ?! Oh non non non, ce n'est pas possible.
_Pas la peine d'essayer de le nier. C'est particulièrement flagrant chez votre homme. Et vous le portez sur la tête vous aussi, fit remarquer la cheffe des Morlocks en visant de l’œil les protubérances qui furent les cornes de Sally il y a une heure à peine.
_Quoi..."

Dans un vent de panique, Sally commença à tâter son front jusqu'à découvrir effectivement les excroissances osseuses qui en saillaient. Elle étouffa une exclamation.

"_Qu'est-ce que j'ai d'autre qui...
_T'es un peu pâle, lui indiqua Melissa. Limite grise en fait.
_Vous vous en tirez pas mal, je trouve.
_Où est Hally ? demanda la nouvelle mutante après un soupir.
_Il a dit qu'il allait appeler Riri.
_Il n'a pas envie de vous voir vivre ici. Je suppose qu'il va faire en sorte que ses amis vous hébergent dans un lieu plus convenable. Ce sera peut-être l'institut pour un moment.
_L'Institut... Mais... J'ai un travail. Et Harry aussi...
_Il va être temps de prendre des vacances alors. Ou d'envisager une reconversion.
_On pourrait devenir une famille de superhéros ! tenta Melissa, encore imperméable aux aspects pragmatiques de la vie.
_Et si nous sommes des mutants, comment ça se fait qu'on ne l'ait pas su avant ? Je croyais que ça se déclenchait à l'adolescence ?
_Cela se déclenche surtout lorsque le corps est soumis à un stress intense. Vous avez du avoir une vie terriblement ennuyeuse pour que ça survienne aussi tard.
_Je ne sais pas qui vous êtes... commença Sally, l'air mauvais. Mais votre présence est plus que désagréable."

Cette dernière remarque arracha un éclat de rire à Callisto qui porta à nouveau sa bière à ses lèvres avant de déclarer :

"Et bien c'est vrai que ce n'est pas avec les bonnes manières que je suis devenue la reine de ce taudis."

Sally papillonna des yeux un moment. C'était donc elle la cheffe dont son fils parlait de temps en temps. Celle qui était une grande combattante. Une brute, sévère et qui ne s'en laissait raconter par personne. Elle n'avait pas l'air d'une dirigeante pour le moment. En fait, elle lui paraissait surtout d'une nonchalance insolente. Peut-être que ce n'était pas sa première bière ? Ou peut-être qu'elle ne les traitait pas comme ses sous-fifres parce qu'ils n'en étaient pas ?

"_Pourquoi est-ce que vous vivez ici, demanda-t-elle alors. Puisqu'il y a des endroits comme l'Institut qui existent ?
_Parce qu'il n'y a pas d'endroit comme l'Institut justement. Cet établissement est une utopie et nous sommes des gens réalistes. Ou qui ont été durement frappés par la réalité. On survit, on ne se permet plus de rêver. Et puis, nous ne sommes pas des enfants, le gentil professeur n'a rien à nous apprendre."

Sally resta silencieuse après cette réponse.

"Les mutants viennent ici parce qu'ils n'ont pas d'autre choix, mais ils restent quand ils comprennent que c'est leur place. C'est pour ça que votre fils va tout faire pour vous tirer d'ici. Vous n'avez rien à y faire."

La conversation tourna court lorsque les derniers grains de sable finirent de former le corps de la bête minérale qui reprit dès lors un aspect organique. Encore prostrée au sol, elle essayait maintenant de se relever et émit quelques grondements qui amenèrent Callisto à rester sur le qui-vive. Chancelante, elle réussit à s'adosser au mur, révélant ainsi complètement sa face.

Si Scum évoquait à moitié l'amphibien avec ses yeux globuleux et à moitié le reptile, son père affichait le même physique ambigu, avec un penchant mammifère cette fois. Son corps, articulé comme celui de son fils, était couvert de fourrure à l'exception du trou béant dans sa poitrine au centre duquel flottait son cœur de rubis en suspension. Des pics rocheux saillaient autour de cette cavité, comme si les côtes explosées de l'intérieur s'étaient faites de pierre. Ses babines s'ouvraient sur des crocs acérés, dont deux immenses canines qui auraient été à leur place au pléistocène. Ses yeux jaunes de serpent et son crâne dénué d'oreilles étaient tout ce qui évoquait réellement l'appartenance reptilienne du mutant.

La créature était presque parvenue à se tenir debout lorsque son corps tout entier se mit à frémir en répandant des particules sableuses autour de lui. Ses jambes cédèrent sous son poids et le mutant s'effondra dans un nouveau tas de poussière qui laissa cette fois place à Harry, bien humain et bien inconscient.

Sally qui avait observé la scène d'un air inquiet, portait maintenant un regard interrogateur à Callisto.

"_Métamorphoses réversibles... Vous avez gagné la loterie mutante, à ce que je vois, dit simplement cette dernière.
_Non, non, non... Ça ne va pas du tout... se lamenta Sally. Qu'est-ce qu'on va devenir enfin ?
_Si vous restez ici, vous n'aurez pas à vous poser la question. Nous ne sommes personne. répondit nonchalamment la reine des Morlocks avant de porter sa bouteille à ses lèvres.
_Vous n'êtes vraiment pas d'un grand secours, lui reprocha la mère de famille.
_Oh vous voulez que je vous donne un conseil peut-être ? dit alors Callisto dont le ton se durcit en un clin d’œil. Ne rêvez plus jamais d'une vie normale. Peu importe le petit train-train quotidien pathétique et ennuyeux que vous meniez, ne comptez plus dessus. Vous êtes des mutants maintenant. Vous pouviez cacher vos enfants dans les égouts ou dans un institut privé, mais vous ne réussirez pas à cacher vos propres pouvoirs bien longtemps. Si malgré ça vous voulez encore vivre là-dehors, attendez vous à devoir surveiller chacun de vos faits et gestes, vous couvrir de chaque regard. Vous passerez votre temps à empêcher chaque manifestation d'un phénomène que vous ne comprenez pas, et plus le temps passera, plus ce sera difficile. Pire; si votre secret est révélé, c'est notre secret à tous que vous éventez et vous n'imaginez pas un instant l'ampleur des événements que vous déclencheriez."

L'éborgnée portait un regard sévère sur son interlocutrice, mais ne vit en celle-ci que l'incrédulité.

"Bah, vous comprendrez bien assez tôt." conclut-elle avant de se détourner.

Il passa encore de longues minutes avant que Scum revienne finalement. Il fut soulagé de voir que ses deux parents avaient la capacité de redevenir humains, pensant à l'inverse de Callisto qu'ils pourraient retrouver leur vie normale. L'écailleux annonça ensuite joyeusement que son amie Erika leur faisait parvenir un transport sécurisé pour les amener à bon port, qui serait surement l'institut pour quelques jours. La famille put ainsi se mettre en route, abandonnant l'Allée pour un refuge plus confortable. Sally ne pipa plus mot et resta pensive, dépassée qu'elle était par la situation.
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