X-Men : Sentinel Project
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 Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]

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Adam Diskent
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Adam Diskent

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MessageSujet: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Mer 27 Nov 2013 - 4:15

Il y a des habitudes qu'on ne perd jamais, et ce malgré tout les efforts déployés. La gravité et l’intérêt de ces manies varient d'un individu à l'autre, de la consommation de chocolat à celle d'alcool, du plaisir coupable de la pornographie à celui du meurtre. Tout le monde a déjà réalisé un acte répété tant de fois pour finalement se le reprocher silencieusement d'un « il faut que j'arrête » sans conviction, et avec la certitude de recommencer.

Pour Adam, il s'agissait de l’effraction. Il avait peut être arrêté de voler mais il aimait pénétrer dans des lieux où il n'en avait pas le droit. Il aurait certainement été véritablement comblé s'il avait été passe-muraille, mais il était tout de même satisfait de son don d'invisibilité qu'il entraînait de cette manière. Il appréciait ce sentiment d'omnipotence lorsqu'il contournait les sécurités avant de s'introduire dans une maison ou un terrain. Il se disait que rien ne pouvait l'en empêcher, et il se riait des cameras et des infrarouges. S'il n'avait pas cherché à cacher sa mutation comme lui avait demandé sa mère, il serait devenu le Arsène Lupin de cette époque. Il aurait été recherché par toutes les polices et une légende parmi tout les bandits. Et c'était l'effraction qui lui permettait encore de pouvoir s'évader dans ses pensées et ses rêves d'enfant.

Cela dit, et malgré ses anciennes aspirations, Adam avait aujourd'hui à cœur de laisser les lieux de ses passages intacts. Et, depuis peu, il y en avait un en particulier qu'il visitait de manière plus ou moins régulière. L'institut Xavier était devenu son terrain de prédilection. Après sa première visite qui ne s'était pas vraiment bien déroulée, il y était retourné, plus animé par la curiosité et le défi que pour une quelconque mission ou le moindre esprit de revanche. D'ailleurs l'Intendant n'avait aucune connaissance de ses nouvelles excursions, qui étaient de moins en moins nocturnes.

A dire vrai, il avait rapidement compris qu'il prenait bien moins de risque en s'y rendant de jour, puisque les systèmes de surveillance n'avait pas lieu d'être actif, le flot des étudiants auraient certainement déclenché si ou là des appareils pour rien, et les jeunes gens de l'école se seraient vite plaint de cette surveillance intrusive. De plus, Adam se tenait éloigner des principaux bâtiments qui représentaient à la fois la plus grande concentration d’éléments anti-intrusion mais aussi celle de personnes et donc, de risque. Il s'était, par conséquent, concentré sur la visité du vaste domaine qui appartenait à l'école et à son directeur. Et il n'avait pas regretté cette décision. A chacun de ses passages il était un peu plus impressionné par l’opulente démonstration de richesse qui se trouvait ici, et cela le confortait dans la certitude que lui ne pourrait jamais s'y sentir bien. La vie monoparental suivie d'une longue période de survie dans la rue l'avait rendu imperméable à une juste appréciation de la richesse des autres. Tout n'était que convoitise, jalousie et rancœur, et l'altruisme de Charles Xavier ne ressemblait dès lors à ses yeux qu'à de la charité mal placée. Tout cela ne lui faisait que plus apprécier la condition clandestine dans laquelle il profitait de cela.

Il avait été véritablement halluciné en découvrant qu'il possédait, en plus d'une véritable piscine olympique, un lac rien que pour eux, avec tout ce qu'il fallait de matériel pour en profiter. Et cela l'avait rassuré de ne pas être le seul à trouver cela fou, car oui, Adam avait été confronté à certains résidents de l'institut. Au fil de ses allées et venues en plein jour, il ne pouvait se permettre de rester invisible en permanence, et il était parfois tombé sur un élève ou deux, sans parler de ceux qui étaient tout simplement capables de sentir sa présence.  A ces quelques enfants privilégiés, il s'était contenté de dire la vérité, à savoir qu'il n'habitait pas ici, qu'il était un mutant, qu'il ne volait rien et ne nuisait à personne, et qu'il aurait de sérieux problème s'il parlait de lui à qui que soit à l'intérieur. Bien entendu, il se doutait bien que certains avaient rompu cette promesse et qu'ils avaient évoqué « l'homme invisible du jardin » à quelques camarades, mais ses venues non régulière lui permettaient surement de passer au travers des périodes de paranoïa ou de curiosité.

Aujourd'hui, c'était le labyrinthe qu'il était venu visité. Il l'avait remarqué depuis un moment et en avait parcouru les premières allées – pour ne pas se perdre et faire un premier repérage- assez souvent pour remarquer que presque personne ne s'y aventurait. Le panneau à l'entrée indiquant de faire attention, que le risque de se perdre n'était pas à prendre à la légère et que tout élève voulant s'y aventurer devait au préalable prévenir un professeur ou un surveillant afin que l'on vienne le retrouver s'il ne se présentait pas à l'heure du coucher. Tout cela arrangeait bien Adam qui avait décidé que son défi du jour serait de trouver le centre et de ressortir. Il avait emporté un grand sac dans lequel il avait tout ce qu'il fallait de sandwichs pour tenir un, voir deux jours, même s'il n’espérait pas avoir à passer la nuit dans le dédale.

Il avait mis la fin de la matinée ainsi qu'une première partie de l'après-midi pour trouver le centre du labyrinthe, et la beauté du lieu l'avait convaincu de s'autoriser une pause avant de faire face au chemin de retour. Il s'était donc installé pour déjeuner, et s'était ensuite déplacer dans une allée secondaire où il s'était assoupi, les bras à l'intérieur de son imperméable et les jambes repliés comme les premiers temps ou il avait dormi dans les rues. Et comme à cette époque révolue, il n'allait pas tardé à être trouvé par quelqu'un.
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Dernière édition par Adam Diskent le Lun 5 Mai 2014 - 20:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Dim 4 Mai 2014 - 20:48

Erïka n’avait pas la tête à travailler. Après son entrainement avec Emma, elle avait encore envie de bouger, de mettre à l’épreuve son endurance et ses capacités de combattante. Puisqu’elle n’avait aucun partenaire de combat à disposition et que son professeur avait d’autres chats à fouetter, elle n’avait pas d’autres choix que de le faire seule. Elle décida de conserver son habit d’apprentis X-Men. Elle y était bien plus confortable que dans un quelconque jogging. La matière dont l’habit était composé lui collait à la peau, épousant ses formes et suivant chacun de ses mouvements. Le haut était sans manches. Seules de larges bretelles passaient sur ses épaules. La jeune femme avait souvent chaud et elle préférait oublier les tenues aux manches longues qu’elle finirait par déchirer tôt ou tard. Au moins, elle avait une veste qu’elle portait la grande majorité du temps. Un jour, sur cette veste, sera peut-être affiché un X, signe d’appartenance aux X-Men. Pour l’instant, elle pouvait se contenter d’en rêver.

À sa ceinture, son arme à feu reposait dans un étui. Cette fois, il ne s’agissait pas d’une arme achetée illégalement comme celle qu’elle avait autrefois possédée. Erïka avait maintenant un 9 millimètre, gracieuseté de son père. Bientôt, elle devrait également recevoir un Beretta, comme elle le lui avait demandé. Normalement, elle ne pouvait porter que ses armes en entrainement. Cependant, elle avait du mal à s’en départir et en trainait toujours une avec elle. C’était également le cas, en ce moment. Elle quitta la salle des dangers pour regagner l’étage supérieur. Elle comptait aller courir quelques kilomètres. Ayant la flemme de prendre son téléphone, son Ipod ou quoi que ce soit qu’elle avait laissé dans sa chambre, elle se contenta d’avertir Emma de sa balade en forêt et, si elle en avait envie, dans le labyrinthe. Ce n’était pas la première fois qu’elle s’y rendait. Elle n’aura aucun mal à trouver la sortie.

La température extérieure était parfaite. Une légère brise vint soulever la chevelure blonde de l’adolescente. Elle respira un grand coup. C’était le moment idéal pour passer du temps à l’extérieur. Après s’être éloignée des bâtiments, Erïka débuta son jogging. C’était moins agréable sans musique pour la motiver, mais ce n’était pas désagréable d’entendre la mélodie de la nature. Elle était seule. Parfois, elle entendait un lièvre sauter derrière un buisson ou un oiseau se poser dans un arbre à proximité. Pas d’humains dans le coin. Ça faisait changement de d’habitude.

Erïka entra dans le labyrinthe sans craintes. Elle finissait toujours par retrouver son chemin, tôt ou tard. Et puis, si elle ne rentrait pas, Emma allait savoir où la trouver. Elle tentait de mémoriser le chemin qu’elle empruntait. Cependant, au bout d’un moment, elle en eut marre. Elle n’aura qu’à se servir de son ouïe pour repérer l’institut. Certains résidents faisaient tellement de boucan, parfois, qu’elle n’aura aucun mal à les entendre.

La jeune femme ralentit sa course lorsqu’elle arriva au centre du labyrinthe. Elle songeait à se reposer quelques minutes avant de reprendre sa course vers la sortie. Elle avait assez couru pour la journée. Erïka pensait être seule et, surtout, tranquille, ici. Elle savait que les étudiants ne s’aventuraient pas dans le labyrinthe. Le peu qui l’avait déjà fait avait reçu sa leçon et avait compris les risques de s’aventurer ici. On pouvait s’y perdre pour des jours entiers ou on pouvait se retrouver en mauvaise compagnie. C’était le cas d’Erïka, présentement. Elle regarda l’homme coucher au sol et croisa les bras. Elle ne le reconnaissait que trop bien, malheureusement. Elle ne pouvait pas demander de l’aide à qui que ce soit. De toute façon, cela la priverait du bonheur de botter le cul à cet homme, une fois pour toute.

Erïka ne se gêna pas pour réveiller l’homme à sa façon. Elle lui donna un petit coup de pied afin de le tirer de son sommeil. Ensuite, elle recula de deux pas. Elle ne voulait pas rester à sa portée. La main derrière son dos, glissée sous sa veste ouverte, elle attendait le bon moment pour dégainer son arme. Elle espérait que cela ne soit pas nécessaire, mais devait rester réaliste : ils allaient forcément finir par se taper sur la gueule.


-« Wake up, asshole. Tu te crois où là ? »

La dernière fois qu’Erïka l’avait vue, elle venait tout juste de mettre les pieds dans la salle des dangers. Maintenant, elle était entrainée pour devenir une X-Men. Elle savait se battre, elle savait comment mener un combat digne de ce nom. Emma lui avait beaucoup appris et était en train de faire d’elle une femme forte qui n’avait pas besoin de capacités mutantes pour être dangereuse. Ce n’était pas tout. Erïka avait eu la chance de recevoir certains enseignements de son père, un général de l’armée Russe. Elle était bien plus forte qu’elle n’en avait l’air. Elle avait changé depuis les dernières années. S’il voulait se battre, elle allait lui montrer de quoi elle était capable.
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Mar 6 Mai 2014 - 17:56

Adam aimait l'idée qu'il ne rêvait pas lorsqu'il dormait, et il arrivait même parfois à s'en convaincre, mais depuis les chamboulements qui étaient survenus les uns après les autres durant les dernières années, il sortait de chacun de ses sommeils avec les souvenirs de ce qu'il y avait créé. Et souvent, trop souvent, c'était la gorge tranché de sa première véritable victime qui lui restait en mémoire. Heureusement, il y avait bien d'autres souvenirs qui refaisaient ainsi surface, et parfois s'amalgamaient. Les années qu'il avait passé dans la rue constituait une tranche de sa vie qui continuait à avoir une grande influence sur la personne qu'il était maintenant devenu. Et quelque fois, il vivait des situations similaires à celles qu'il avait jadis connu.

- Wake up, asshole. Tu te crois où là ?

Un coup de pied humiliant pour accompagné cette remarque pleine de condescendance, et il était à nouveau un jeune homme peinant à survivre. On l'avait déjà fait tombé d'un banc ou arrosé avec tout un tas de liquides plus ou moins destinés à être bu ou aux W.C., pour peu il se serait attendu à apercevoir l'uniforme caractéristique des membres de la police de la ville. Pourquoi fallait-il toujours que certains se sentent le devoir de les réveiller, les déloger et les tourmenter ? Un regard de dégoût et un pincement des narines équivoques et méprisant étaient des indicateurs tout aussi précis de désapprobation mais au moins cela n'emmerdaient pas les endormis.

Adam libéra l'un de ses bras pour le passer devant son visage, avant même qu'il n'ait pensé à ouvrir les yeux, toujours en position de fœtus il se prémunissait de cette manière de possibles coups à venir. On apprends vite qu'avoir le réveil lent peut être une invitation à la cruauté, si l'on est tombé sur la mauvaise personne. L'esprit encore coincé dans le passé, il finit par soulever prudemment ses paupières, en gardant le regard bas, il aperçu les jambes fines de celle qui venait d'interrompre son repos. Les cas de femmes le réveillant avaient été assez rare, des concierges, ou des habitantes qui n'avaient ni ami ni famille sous la main pour le faire à leur place, comme si frappé un sans abris était une tâche typiquement masculine.

C'est en remontant jusqu'à son visage que les brumes se dissipèrent, et qu'il revint dans le présent, à nouveau conscient du lieu dans lequel il se trouvait. Adam n'eut aucun mal à reconnaître la jeune femme qui se tenait devant lui, ayant été la cause du plus important virage survenu dans sa vie ses dernières années. Ils étaient entrés en collision une seconde fois le jour de sa première entrée sur ce terrain, et de la seule entre ces murs. Il n'avait revu aucun des protagonistes de cette nuit mouvementé depuis lors, jusqu'à ce jour du moins.

- Quelle sombre idée a bien pu te passer par l'esprit pour que tu prennes la peine de me réveiller ? Lança-t-il alors qu'il se redressait afin de se mettre à sa hauteur, bien que la dépassant d'une bonne tête voir plus. Franchement, on est au beau milieu d'un labyrinthe qui se situe lui même sur un terrain de plusieurs hectares. En quoi suis-je gênant en dormant par terre ? Et à part une ou deux roses à revendre dans la rue, je ne risque pas de voler grand chose ici.

Croisant les bras et haussant les sourcils, il la mettait au défis de trouver une raison à son manque de tact, elle qui aurait pu simplement se contenter de passer son chemin. Adam n'avait cependant aucun mal à savoir qu'il était la seule raison de cet acte, le regard qu'elle lui lançait suffisait à le lui confirmer. Alors que lui même avec mis depuis longtemps de l'eau dans son vin, elle ne semblait pas avoir changer de position le concernant. Sa position, prête à agir, et une main portée vers une arme ne laissait aucun doute quand à l'idée qu'elle se faisait de lui et de la suite de leur rencontre, à moins que cela ne soit son but depuis le début.

Adam comprit qu'il la regardait alors pour la première fois. Leur première rencontre n'avait été qu'un affrontement, autant physique que de personnalité, et il n'avait pas vraiment fait attention à l'apparence de son adversaire. Il l'avait aperçu durant un événement mais ne l'avait pas vu en face. Et leur dernière rencontre, dans cette école, c'était passé de nuit, il avait détruit les lampes, et il avait surtout couru. C'était donc belle et bien la première fois qu'il se tenait face à elle, de jour, avec un minimum de temps pour l'observer. Il dut reconnaître qu'elle était jolie, et pourvue d'un charme ou d'un charisme un peu intimidant, pas pour lui bien sûr, mais il n'était pas dure de percevoir son caractère bien trempée derrière son aspect. Évidemment, il était aidé par l'expression qu'elle lui lançait et sa tenue, en robe et en talon ça n'aurait sans doute pas été aussi facile.

- Ne t'en déplaise, je n'ai pas particulièrement envie de me battre. Et je doute que tu ais envie de me parler. Ça te dirait pas de continuer ta balade pendant que je continu de me perdre ici tout seul ?


Dernière édition par Adam Diskent le Mar 6 Mai 2014 - 23:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Mar 6 Mai 2014 - 21:02

Les mutants étaient la bienvenue à l’institut Xavier. C’était un lieu où on pouvait se sentir en sécurité, loin du danger, loin des humains. Cependant, il n’y avait pas que les humains qui ne pouvaient pénétrer dans cet endroit bien gardé. Certains mutants représentaient un danger pour les résidents et n’étaient là que pour causer que du tort soit par ce qui se révélait être une nécessité pour eux ou simplement par une envie malsaine de répandre le mal. L’homme devait qui Erïka se tenait était considéré comme étant un intrus dangereux, à ses yeux. Elle avait eu deux altercations avec lui, l’une se soldant par son arrestation, l’autre par sa fuite. Cette fois, elle n’allait pas le laisser fuir si facilement. Si elle pouvait le ramener à l’institut et lui faire subir les conséquences d’une telle intrusion, elle n’en serait que ravie. Cependant, cela s’annonçait être une tâche ardue. Et puis, pourquoi ne pas le faire sortir d’ici à coup de pied dans le cul, question d’en profiter pour régler ses comptes avec lui une bonne fois pour toute ? C’était une solution qu’elle considérait davantage et qui allait se révéler plus… amusante.

Bien que l’homme avait une bonne tête de plus qu’elle, Erïka ne se sentait pas intimidée. Elle avait déjà mis une raclée à des hommes bien plus grands. Il fallait simplement comment s’y prendre. Le fixant dans les yeux, elle ne lâchait pas la crosse de son arme, derrière son dos. Au moindre geste suspect elle comptait le mettre en joue. Pas question de lui laisser le moindre avantage. Elle se souvenait encore des armes qu’il utilisait et qui se trouvaient probablement dans son imperméable, s’il n’en avait pas dissimulées un peu partout sur lui.

L’homme semblait sur la défensive. Pourquoi ne pourrait-il pas faire une sieste ici ? Peut-être parce qu’il n’était pas la bienvenue en ces lieux et que l’idée que n’importe quelle merde puisse pénétrer sur le terrain de l’institut ne plaisait pas du tout à Erïka ? Cette dernière n’allait certainement pas se laisser clouer le bec. Elle allait prendre un malin plaisir à lui rappeler à quel point il était un être indésirable ici et que jamais sa présence n’y sera tolérée.


-« Personne ne veut d’un pauv’ con comme toi dans le coin. Rien que l’idée que tu puisses te balader ici me donne des envies de meurtre. Laisse-moi deviner, t’es ici parce que personne ne veut de toi ? T’es qu’un enfoiré, un parasite qui ne manquera pas à qui que ce soit. T’es pas le bienvenu ici, alors va squatter ailleurs. »

Erïka était loin d’avoir les capacités de son mentor pour répondre avec tact et subtilité tout en restant cruelle envers son interlocuteur. Elle préférait aller droit au but, cracher directement ses paroles comme du venin. Cependant, son ton de voix n’était pas agressif, ce qui tranchait avec son regard noir. Elle s’exprimait d’une voix calme, mais on pouvait sentir la haine et la cruauté dans chaque mot qu’elle prononçait.

Si l’homme ne souhaitait pas se battre, elle, elle ne demandait que ça. Un combat à la loyal était ce dont elle avait besoin, pour l’instant, mais au vu de la situation cela ne semblait pas une bonne idée. En fait, Erïka savait que débuter un affrontement avec cet homme ne serait pas sans risques. Si elle était blessée, elle pouvait bien agoniser pendant longtemps avant de trouver la sortie. Pour l’instant, il valait mieux éviter de se battre et réfléchir à une meilleure solution pour le faire quitter le terrain de l’institut. La solution de l’homme n’était pas bête, ils pouvaient chacun vaquer à leurs occupations en oubliant l’existence de l’autre. Cependant, cela ne suffisait pas à l’adolescente, qui était bien décidée à lui régler son compte et lui retirer l’envie de revenir dans les parages, une bonne fois pour toute.


-« J’ai une meilleure idée. Tu bouges ton cul de là et tu vas venir en balade avec moi. Et si tu oses tenter quoi que ce soit contre moi, je te brise la nuque avant même que tu ne comprennes ce qui se passe. Compris ? »

Elle lui jeta un dernier regard meurtrier avant de s’éloigner. S’il comptait faire quoi que ce soit pour lui nuire, elle allait le savoir dans le temps de le dire. Elle restait aux aguets, son ouïe développée captait le moindre petit bruit qu’il pouvait faire. Son but était de le mener jusqu’à l’entrée du labyrinthe, là où elle pourra s’occuper de son cas. Si elle était suffisamment discrète et sournoise, elle pourrait arriver à le capturer et le ramener à l’institut. Elle demandera alors à Emma ce qu’il fallait faire de lui. Puisque Miss Frost était présente lors de l’entrée par infraction qu’il avait perpétrée, il y a deux étés de cela, elle allait sûrement pouvoir l’aider à gérer cette situation.

Erïka se retourna. Elle avait lâché son arme, mais comptait bien s’en emparer si la situation l’exigeait. Une main posée sur sa hanche, elle toisa l’intrus avec un regard mauvais. Ici, il était sur son territoire, il envahissait sa maison et il allait donc suivre ses ordres qu’il le veuille ou non. S’il souhaitait éviter un combat, il allait devoir se plier à la moindre de ses demandes.


-« Tu te ramènes, oui ? J’ai pas toute la journée. » Lança-t-elle d’un ton insolent.
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Sam 10 Mai 2014 - 5:29

La destinée. Quelle valeur peut-on accorder à une idée aussi abstraite ? Adam se demandait parfois où pouvait être le sens de tout ce qu'il avait vécu, et celui qu'aurait à la fin tout ce qu'il avait encore à vivre. Est-ce que la religion, les astres, ou bien les cartes étaient en mesure de trouver une raison à cette nouvelle rencontre ? La même fille encore, après des années, et alors qu'il y a tant d'autres personnes vivant sur le domaine, sans parler de la taille de ce dernier. Un mutant extra-lucide l'aurait-il rêvé un soir après avoir vidé la bouteille d'alcool de trop ? Non.
En définitive, il parvenait toujours à la même conclusion. Le destin n'avait pas de sens. Il n'en avait jamais eu, n'en aurait jamais, et cela expliquait parfaitement pourquoi la plupart des médiums, voyants et autres mystiques finissaient par perdre l'esprit.

La perspective d'une vie sans aucun sens n'était en réalité pas très réjouissante, mais les projections d'avenir d'Adam ne l'avaient jamais été non plus. De plus, si la vie ne possédait pas de sens prédéterminé par une force supérieure, cela ne voulait pas dire que l'on ne pouvait lui en donner, c'était là toute la nuance. Certains s'y évertuaient, dans des mesures variables. Tout le monde ne pouvait pas avoir l'engagement d'un Charles Xavier ou d'un Erik Lehnsherr. Adam, lui, essayait de faire de son mieux depuis qu'il avait officiellement rejoint le projet soldier, ce qui, pour lui, ne démarrait qu'à la première mission qu'il avait réellement accepté de réaliser.

Qu'est-ce qui allait ressortir de cette situation ? Il était bien en peine de l'imaginer, cela dit, il ne pensait pas à fuir. Être confronté aux résidents seraient bien plus constructif, et il n'avait en réalité pas grand chose à craindre, il le savait. Même si, concernant son interlocutrice du moment, en particulier, il s'agissait d'une tout autre affaire qui les liait en vérité. Elle le détestait, purement et simplement. Et pour cela, Adam n'imaginait pas pouvoir y changer quelque chose. Il faisait donc son possible pour ne pas être une ordure. Même si son attaque gratuite était agaçante.

- C'est un peu fort, mais tu n'as pas tord je suppose. Enfin, si je venais à mourir tu devrais te trouver une autre personne à haïr.


Certes, il avait surenchéri, qui s'en serait privé ? On ne pouvait pas vraiment lui jeter la pierre pour ça. Même si sa mort aurait tout de même peinée son frère et sa sœur, il admettait aussi que s'il ne l'apprenait pas, ils mettraient surement un moment avant de s’inquiéter et de finalement chercher la vérité, s'ils en prenaient les risques. Lui le ferait, sans hésitation, mais eux ? L'idée ne lui plaisait pas d'une manière ou d'une autre. S'ils s’intéressaient à son sort et ils entraient dans la spirale mutante, et s''ils ne s'y intéressaient pas cela en serait blessant. Même s'ils ne s’appelaient pas toutes les semaines, ils restaient une famille. Le mieux, en définitive, était de se maintenir en vie.

Elle prit finalement les commandes des opérations, il allait devoir la suivre. Elle allait surement l'amener à l'intérieur du bâtiment principal ou il aurait droit à son interrogatoire. Une perspective qui ne l'effrayait pas, les X-men n'étaient pas violent inutilement. De plus il n'avait, en fin de compte, pas grand chose à cacher. Il ne leur voulait aucun mal, ne leur avait fait aucun mal, mis à part quelques bosses à certaines, ne volait rien, ne détruisait rien. En sommes, il n'était pas une menace. L'idée qu'un télépathe entre dans sa tête l'ennuyait, mais si L'Intendant lui avait dit qu'il s'attendait à ce qu'il soit attrapé il y a deux ans, c'est qu'il n'avait pas de crainte particulière sur ce qu'il pouvait révéler. Après tout, il ne partageait pas la même méthode, mais les Soldier s'attaquaient aux criminels avant tout, comme les X-men.

Il fut finalement rappeler à l'ordre par la jeune demoiselle qui exigeait de lui plus d'entrain.

- Oui madame, je me bouge. Dit-il avant de récupérer son sac au sol et de la suivre, à un ou deux pas en retrait tout même. Tu es un vrai tyran. Et pas la peine de me menacer, je n'ai pas l'intention de faire de troubles. Puis de toute façon, il est peu probable que tu sois en mesure de me briser la nuque aussi facilement. Et je t'imagine encore moins m'abattre sans sommation, surtout ici.

Elle avait beau avoir un caractère de cochon, et les poings aussi expressifs que la langue – ça il s'en souvenait bien -, il ne l'imaginait pas tuant un homme, révolver ou pas. Elle l'aurait fait lorsqu'il était entré dans l'appartement de sa grand-mère sinon. Et, si lui était devenu un assassin depuis, il n'y avait aucune chance pour que ce soit ça qu'on lui ait enseigné à L'institut.

- J'espère que tu connais bien le chemin. Je me souviens pas d'être passé par là pour atteindre le centre. Enfin, c'est toi qui guide, de toute façon je connais pas.

La marche s'allongeait et les minutes commençaient à s'accumuler petit à petit. Cela dit, ni l'un ni l'autre ne semblait inquiet pour l'instant.

- On va bouder et froncer les sourcils sur tout le chemin ou on peut parler un peu ? Pas que ton silence soit moins charmant que la sympathie que tu m'exprimes par les mots, mais quand même. Tant qu'on en est là, ça engage à quoi d'échanger quelques phrases ?
Je m'appelle Adam... et c'est le vrai cette fois.
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Dim 11 Mai 2014 - 16:47

Erïka n’était pas du genre à détester une personne sans raison… Enfin, oui c’était tout à fait le genre de chose dont elle était capable si on lui laissait une mauvaise impression. Comme elle savait que les apparences pouvaient bien souvent être trompeuses, elle donnait une seconde chance aux gens afin qu’ils leur montre qui ils sont, en réalité. Comme pour toute bonne règle, il y avait des exceptions. L’homme qu’elle avait devant elle en faisait partie. Elle nourrissait une haine à son égard depuis le moment où il avait osé tenter de cambrioler l’appartement de sa grand-mère. D’ailleurs, elle lui fit clairement comprendre qu’elle ne le portait pas dans son cœur en le rabaissant cruellement. Elle s’attendait à se faire insulter de la même façon, se préparant à répliquer de façon cinglante. Contre toute attente, son interlocuteur lui répondit de façon calme, sans nier la véracité de ses propos, ajoutant même que s’il venait à mourir, elle se retrouverait sans personne à détester.

-« Ne t’en fais pas pour ça, j’en ai une liste assez longue pour tenir toute une vie. »

Prenant le contrôle de la situation et ne laissant aucun autre choix à l’homme que celui de la suivre, Erïka avait décidé de le ramener dans l’un des bâtiments principaux de l’institut. Bien sûr, elle restait sur ses gardes, craignant que l’attitude calme de son interlocuteur ne soit qu’un stratagème pour endormir sa méfiance. Elle ne pouvait pas se permettre de faire une erreur aussi stupide dont pourrait en découler des conséquences auxquelles elle souhaitait éviter de penser.

Impatiente, ne souhaitant pas attendre une éternité, Erïka poussa l’homme à se dépêcher. À ses paroles, elle ajouta des menaces qu’elle n’allait probablement jamais mettre à exécution, à moins qu’elle n’en ait pas le choix. Cela ne semblait pas avoir l’effet escompté puisque la cible de ses paroles ne croyait pas qu’elle pouvait lui briser la nuque avec facilité. En fait, ce qu’elle ne disait pas était qu’elle ne serait probablement jamais en mesure de le faire, mais qu’elle savait comment s’y prendre. Il fallait, pour cela, remercier toutes les séries télévisées, bien souvent parsemées de clichés américains, dont elle se gavait dès qu’elle en avait la moindre occasion.
Quoi qu’il en soit, il ne fallait jamais douter des capacités d’Erïka à retirer la vie d’un homme. Elle ne le faisait pas par plaisir, mais par nécessité, lorsqu’une telle situation venait à se produire. Cela n’était qu’arrivé une seule et unique fois et elle avait mis du temps à se remettre de ce geste irréparable qu’elle avait posé. Il y avait toujours une autre solution que le meurtre pour résoudre ses problèmes ou mettre quelqu’un hors d’état de nuire.


-« Tu serais surpris de ce que je peux faire. »

Ils se mirent en route. Erïka n’était pas très bavarde, se contentant de chercher le chemin le plus rapide pour sortir de ce labyrinthe. Elle n’avait pas envie de passer des heures avec cet homme, sachant très bien qu’elle avait bien du mal à le supporter. Heureusement pour elle, elle possédait un excellent sens de l’orientation et savait mémoriser certains détails qu’elle avait pu apercevoir lors de ses passages précédents. Malgré tout, elle n’était pas à l’abri d’une mauvaise décision qui pourrait l’éloigner de la sortie.  

-« Je sais ce que je fais et où je vais. J’ai mis les pieds ici assez souvent pour le savoir. »

Les minutes filaient lentement, très lentement. Ils étaient peut-être coincés ici pour des heures et le silence était plus qu’agaçant. Malgré tout, Erïka s’obstinait à rester muette. Ce fut Adam qui brisa le silence, cherchant probablement à faire la conversation. Au moins, la jeune femme connaissait son véritable prénom, à présent. Elle poussa un long soupire lorsqu’il lui demanda comment elle se prénommait. Peut-être que discuter allait faire passer le temps et rendre ce moment moins désagréable, mais l’envie de révéler des informations sur sa personne à cet homme ne lui plaisait pas.

-« Erïka. »

Sans ajouter quoi que ce soit de plus, elle continuait de marcher. Cependant, au bout d’une minute, elle se stoppa à un croisement. Elle se tourna vers Adam. Non, elle n’était pas perdue. Par contre, elle avait une question à lui poser et elle comptait en profiter puisqu’il semblait vouloir faire la conversation.

-« Je peux savoir pourquoi t’es venu ici ? Qu’est-ce qu’il y a de si intéressant dans ce foutu labyrinthe ? T’as envie qu’on te choppe, cette fois, ou quoi ? »

Elle fit un pas vers lui, le regardant droit dans les yeux.

-« Peu importe quel était ton plan en venant ici, tu devrais l’oublier. Tu caches quelque chose, j’en suis certaine. D’ailleurs, tu dois bien avoir des armes, sur toi, non ? Je crois que tu n’en auras pas besoin, ici. »

On pouvait traduire cela par : « tu me donnes toutes tes armes tout de suite comme ça je suis certaine que tu ne feras de mal à personne. ». Erïka ne se sentait pas particulièrement en danger, mais elle savait qu’elle prenait des risques en laissant un homme armé marcher derrière elle. S’il l’attaquait et la blessait, il pourrait fuir sans trop de mal alors qu’elle serait coincée dans un endroit où peu de gens pourraient la retrouver. Il valait mieux prendre toutes les précautions nécessaires afin d’éviter un drame.
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Jeu 15 Mai 2014 - 20:15

La situation était intéressante. Même si Adam ne se l'admettait pas totalement. Il était bien forcé de constater que les événements qui se déroulaient le sortaient de son ennuie. Coincé dans un labyrinthe avec une jeune femme qui le détestait depuis des années, sans même qu'ils ne se connaissent vraiment. Il valait mieux d'ailleurs, du moins le pensait-il. Il était presque certain que, s'ils venaient à en apprendre trop l'un sur l'autre, leur animosité pourrait bien finir par passer, ce qui serait malheureux. Pour lui.

Elle ne pouvait pas se douter du vide qui s'était peu à peu installé dans sa vie. Elle était, presque, ce qu'il y avait de plus proche d'une véritable relation sociale pour lui. Ce que, bien évidemment, il se devait de ne jamais lui dire. Les autres personnes qu'ils pouvaient contacter étaient soit liés au projet soldier, des truands qui n'avaient aucune attache à part celle de l'argent, ou sa famille, qu'il se refusait à mêler à sa vie. Il aurait pu penser à Scum, mais il ne savait même pas s'il était encore en vie. Alors oui, elle était, en quelque sorte, la seule personne à savoir qu'il existait pour autre chose qu'un intérêt pécuniaire ou stratégique.

Même s'il perdait son statut privilégié maintenant qu'il se savait n'être qu'un membre d'une longue liste de personnalités s'étant attirées les défaveurs de son charmant caractère. Cela réconfortait d'être considérer, même si c'était comme un indésirable. Au moins cette opposition était stimulante. Un ennemi pouvait être aussi constructif que des amis, et il ne disposait pas de cette seconde option.

Elle semblait obliger de répondre à chacune de ses remarques, susceptible pour tout et rien, comme si elle se faisait un devoir d'avoir le dernier mot. Adam se retenait de sourire,  continuant de la suivre à quelques pas, bien content qu'elle ne puisse pas percevoir que cette situation l'amusait finalement. Au moins, il réussissait à la faire parler, même si cela conduisait à chaque fois à des périodes de silence prolonger, jusqu'à ce qu'il se manifeste à nouveau pour la relancer. Si elle le mettait au défis de poursuivre jusqu'à ce qu'il soit sorti, elle allait découvrir l'acharnement que les meilleurs voleurs savaient déployés. Et sa dernière tentative se solda par une petite victoire. Elle lui donnait son nom.

Désormais, il n'était plus des inconnus. Des « nameless ». Ce qui, fatalement, conduisait à une autre forme de projection. Un nom était invariablement le premier pas vers une identité, une existence. Il n'y aurait plus de « une fille » et de « cette fille » impersonnelles et évasifs. L'ennemi, devenait quelqu'un. Même si, pour l'instant, ni l'un ni l'autre ne pouvait s'en rendre compte.

Un instant plus tard, la jeune femme arrêta leur progression. Elle fit volte face, avant de s'adresser à lui. Elle peinait à s'imaginer les raisons qui avaient pu pousser Adam à faire une sieste au milieu de leur labyrinthe. Elle exigeait des explications. Et pour bien se faire comprendre, elle s'approcha de lui en ne le quittant pas des yeux, puis proféra d'un ton qui ne laissait aucune place au doute, l'avis qu'elle se faisait sur sa présence. Pour elle, cela n'était pas anodin.

- Je ne sais pas vraiment pour qu'elle genre de type tu me prends. Un grand imbécile ou une espèce de génie du mal mais dans les deux cas tu te trompes. Oui, j'ai des armes, je ne sors jamais sans.

Il ouvrit sa veste dont l'intérieur était totalement noir et ne semblait rien contenir de particulier, au premier regard. Il lui désigna alors les emplacements de ses différents couteaux. Ces derniers étaient de petites tailles, destinés uniquement au lancer et d'une couleur uniforme, noire du manche jusqu'à la pointe, ils étaient ainsi presque invisible pour un œil non exercé, ou ne possédant une mutation comme Adam. Maintenus par un habile jeu de couture, ils pouvaient être pris sans courir trop de risque. La veste en contenait peut être une douzaine.

- Et si tu as tellement peur que je t'en plante un dans le dos...

Adam retira son vêtement, se retrouvant en chemise, avant de le fourrer tant bien que mal dans son sac. Il n'était pas question qu'il confie ses armes à la charge d'un autre, mais il acceptait de faire un geste. Conserver son armement, et ainsi la provoqué, n'aurait servi à rien, pire elle aurait bien pu trouver là une raison suffisante à une démonstration de force. Ce qui se serait soldé par des blessures, et sûrement une nouvelle chasse à l'homme, avec lui en proie. Non, Adam n'avait pas de raison de se faire des habitants de l'institut des ennemis acharnés et, même s'il aimait les défis, il avait gardé un mauvais souvenirs de cette nuit de course.

- Croit le ou pas, c'est pas la première fois que je m'introduis ici. Je veux dire, mis à part la toute première dans les couloirs. J'ai tué personne, et j'ai rien détruit depuis. Tu peux tenter de m'interroger plus si ça te chante mais j'ai pas grand chose d'autre à dire sur le sujet, et en ce qui ne concerne pas votre école restera celer.

Il finit par repasser son sac à ses épaules avant d'avancer presque à la hauteur d'Erïka.

- Si tu tiens tellement à te battre avec moi, je peux bien t'accorder ça. Mais pas ici, pas pour qu'on me tombe dessus comme un criminel.

Il désigna les différentes voies prenables tour à tour.

- Alors cheffe, par où on continue ?


Dernière édition par Adam Diskent le Sam 17 Mai 2014 - 17:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Sam 17 Mai 2014 - 3:28

Erïka s’était adoucie avec les années, ayant même réussi à former des amitiés avec certaines personnes qu’elle avait eu pour habitude de détester. Cependant, même si elle était arrivée à enterrer la hache de guerre avec ces gens qui lui avaient prouvé qu’elle avait su faire le bon choix, elle ne serait pas en mesure de le faire avec n’importe qui. Adam faisait partie de ces personnes qu’elle détesterait encore longtemps, jusqu’à ce qu’il lui donne une bonne raison de l’apprécier un minimum. Pour l’instant, c’était loin d’être le cas. Elle n’aimait pas voir des intrus trainer sur le terrain de l’institut, surtout celui-ci.

Impossible pour elle de ne pas se questionner sur les raisons de la venue d’Adam en ces lieux. Était-il attiré par le danger, le risque de peut-être se faire attraper ? Préparait-il un nouveau plan d’entrée par infraction ? Si elle pouvait empêcher une telle situation, elle comptait bien le faire. C’est pourquoi elle stoppa sa marche pour se tourner vers l’homme. Il n’allait pas échapper à ses questions, elle comptait s’en assurer.

Pour commencer, elle voulait savoir pourquoi il était ici. Qu’est-ce qu’il y avait de si intéressant dans le labyrinthe ? Il y avait tellement d’autres endroits où il pourrait faire une sieste. Pourquoi celui-ci ? Les réponses qu’elle reçut ne lui plaisaient pas. Plutôt que de lui redemander exactement la raison de sa venue, elle se concentra plutôt sur son imperméable, contenant de nombreux couteaux. Elle s’en souvenait encore de ceux-là. Il en avait le jour du cambriolage. Pas question de les lui laisser et de risquer de se faire poignarder. Coopératif, Adam rangea son imperméable dans son sac. C’était mieux que rien, Erïka allait s’en contenter. Le temps qu’il attrape l’une de ses armes, s’il souhaitait la blesser, elle allait le cribler de balles.


-« Je n’ai pas peur. Je prends simplement certaines précautions que je juge nécessaires. »

Méfiante, elle était certaine que toute cette bonne volonté cachait quelque chose de louche. Elle ne pouvait pas croire au fait qu’il ne souhaitait pas d’affrontement et tentait simplement d’être sympathique. Il y avait forcément quelque chose qui se tramait et elle était bien décidée à découvrir de quoi il s’agissait.

Ce n’était pas la première fois qu’Adam pénétrait sur le terrain de l’institut, si on oubliait la course poursuite dans les couloirs du manoir. Il semblerait qu’il ait été suffisamment discret pour ne pas se faire attraper ou que personne ne l’ait considéré comme une menace. Erïka, elle, ne voyait pas du bon œil sa présence en ces lieux. Il était un voleur, armé, possiblement dangereux pour les étudiants. Elle n’allait pas changé sa vision des choses si facilement. Il restera toujours, pour elle, l’homme avec qui elle s’est battue pour la première fois dans l’appartement de sa grand-mère.


-« Ce n’est pas parce que tu n’as pas fait de mal à qui que ce soit et que tu n’as rien volé que tu ne prévois pas le faire, un jour. Vol, entrée par infraction… Les vieilles habitudes sont difficiles à perdre. »

Erïka savait de quoi elle parlait lorsqu’elle disait ça. Elle avait beau avoir la volonté et la détermination de réussir tout ce qu’elle entreprenait, elle n’arrivait pas à cesser de fumer. C’était peut-être parce qu’à quelque part, elle n’en avait pas réellement envie. Qu’est-ce qui lui disait qu’Adam ne se trouvait pas dans la même situation qu’elle ?

Une fois son sac sur le dos, Adam s’avança vers elle. Se battre avec elle, maintenant et en ces lieux ne lui serait pas favorable. Dommage, Erïka aurait bien compté là-dessus. Étant donné la réputation qu’elle avait eu dans cet établissement, autrefois, il serait tellement simple de l’accuser de chercher les emmerdes pour le simple plaisir de la chose. On aurait tout mis sur sa faute à elle, affirmant qu’elle avait toujours des problèmes d’agressivité. Ici, les choses seraient différentes. Elle pourrait coincer Adam, s’arranger pour que les X-Men sachent qu’elle n’avait fait que de son mieux pour se débarrasser d’un intrus qui avait déjà causé des problèmes au sein du manoir. Puisqu’Emma Frost savait très bien ce qui s’était passé cette fameuse nuit, nul doute qu’elle allait être du côté de l’adolescente. C’était le plan parfait, à un détail près : personne n’allait accourir ici. À moins que, par un heureux hasard, un professeur vienne faire un tour ici ou ne les entende, son plan ne pouvait pas fonctionner. Il valait mieux faire comme elle l’avait prévu et le sortir du labyrinthe avant de l’amener au manoir.

Il était temps de poursuivre leur route. Adam semblait en avoir terminé avec leur conversation, pour l’instant. Il lui demandait quel chemin emprunter. Jetant un bref regard par-dessus son épaule, elle décida de la direction à emprunter.


-« D’accord… Allons-y. On prend la gauche. Mais avant… »

Avant de tourner les talons et se remettre en marche, elle avait quelque chose à faire. Sans prévenir, elle gifla Adam. C’était une petite vengeance pour son excursion de la dernière fois dans l’institut. C’était également sa façon à elle de venger Emma, qui n’avait pas été totalement épargnée par la course poursuite. Un lien quasi-indestructible s’était créé, avec le temps, entre le professeur et son élève. Impossible de faire du mal à l’une sans que l’autre ne réplique.

-« Ça, c’est pour avoir frappé ma prof lors de ta petite entrée par effraction. »

Elle tourna les talons et s’éloigna d’un pas décidé vers la direction qu’elle avait annoncé. Certes, elle provoquait Adam à le frapper comme ça, mais cela ne lui faisait pas peur. Il avait rangé ses armes et elle, elle gardait une main tout près de la sienne, toujours prête à la saisir lorsqu’elle en aura besoin. Erïka était ainsi assurée de pouvoir avoir un avantage sur lui s’ils devaient combattre.

-« Je tiens encore à savoir en quoi l’institut t’intéresse. Tu bosses pour d’autres groupes de mutants ? »

Bifurquant à droite, Erïka réalisa qu’elle n’avait fait que tourner en rond depuis qu’elle avait quitté le centre du labyrinthe. Comment le savait-elle ? Parce qu’elle s’y retrouvait de nouveau. Elle pensait pourtant connaitre la sortie. Elle avait dû se tromper à un endroit et prendre la mauvaise direction. Elle devait remédier à cela. Déjà, le simple fait d’être revenue au point de départ éliminait sa crédibilité quant à sa capacité à sortir de cet endroit. Poussant un soupire agacé, elle observa les autres chemins possible avant de se diriger vers l’un d’eux. Elle en profita également pour retirer sa veste. Il commençait à faire chaud, ici !


-« On va par-là. C’est le bon chemin. »
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Mar 20 Mai 2014 - 1:21

Adam avait une petite habitude des interrogatoires. La rue l'avait conduit de nombreuses fois à croiser la route de la police, et à être parfois placé en détention le temps qu'ils obtiennent les réponses qu'ils désiraient, ou que la loi ne les oblige à le laisser partir. L'adolescent qu'il était alors avait rapidement compris que le silence complet ne se trouvait pas être la meilleure des stratégies à adopter. Ce genre de comportement renforçait la méfiance et les doutes, ainsi que la violence. Le manque de réponse conduisait souvent à un acharnement dangereux pour celui qu'on désignait comme capable d'y apporter une lumière, surtout si cette affirmation était erronée. Alors lui, il préférait leur donner tout ce qui lui était permis de révéler. Ils pouvaient en être insatisfaits, généralement ils l'étaient, mais lui avait répondu et rien n'indiquait qu'il ait autre chose à leur apprendre. C'était cette stratégie, s'il lui en était laissé la possibilité, qu'Adam comptait adopter vis à vis des habitants de l'institut. Et il pouvait déjà s'entraîner avec Erïka.

Elle était curieuse, et vindicative. Deux caractéristiques qui poussaient souvent à poser des questions directes, sans chercher à piéger son interlocuteur. Il allait être facile de lui répondre. Il allait pouvoir tranquillement évaluer ce qu'il pouvait lui dire ou pas, ou ce qu'elle voulait entendre. Pour l'instant, cela dit, il n'avait pas caché grand chose. Tout ce qui impliquait l'institut, et ce qu'il y avait fait, était sans importance pour lui. Même si la jeune femme ne voyait pas les choses de la même façon. Après tout, cet endroit était sûrement le seul lieu qu'elle connaissait lier aux affaires mutantes. Alors que pour lui, il n'avait pas plus de valeur qu'un autre, et son importance était minime, d'autant qu'il ne présentait aucun risque majeur.  

D'un autre coté, la méfiance qu'elle avait à son égard devait beaucoup jouer. Elle l'aurait sûrement soupçonné  de préparer un mauvais coup même si elle l'avait croisé au détour d'une rue. Cela ne dérangeait pas Adam outre mesure. Elle pouvait bien continuer à le percevoir comme un criminel sans envergure, c'était certainement mieux que de la voir s'approcher de la vérité. Elle serait, sans l'ombre d'un doute, capable de ne plus le lâcher d'une semelle si elle y voyait une utilité quelconque, en plus de l'envie de lui pourrir la vie. Il ne valait mieux pas lui donner un tel objectif.

- Qu'est ce qui te fait croire que je tente de perdre mes habitudes ? Ici, c'est un lieu de balade c'est tout. J'ai bien évalué la dangerosité de votre cabane. Et puis les jeunes que j'ai croisé étaient sympathiques.

Il allait enfin pouvoir reprendre leur avancer. Leur chemin allait se diriger vers la gauche, et vers la sortie si les dieux étaient de leur coté. Cela dit, avant qu'ils ne se mettent en route, la jeune femme avait encore un message à faire passer à son brigand d'ennemi.

Le coup prit Adam par surprise. En d'autres circonstances il aurait été parfaitement capable d'y réagir, mais il s'était détendu depuis son entrée dans l'institut, il y avait peu de chance d'être attaqué et encore moins blessé ou tué. Il resta interdit quelques secondes, les yeux écarquillés alors que sa joue lui cuisait. Erïka avait déjà commencé à s'éloigner lorsqu'il reprit ses esprits, et il dut un peu forcer le pas pour la rattraper.

- Après ça, je pourrais bien être tenté de t'envoyer voir ailleurs. Mais de toute façon, il y a rien à dire. L'institut est un rassemblement d'éléments stimulants.

Encore une fois, Adam éludait la question en tournant autour. Il ne répondait pas à coté, mais assurément, il ne lui disait pas ce qu'elle voulait entendre. A la longue, ce genre de jeu du chat de la souris pouvait agacer, et il ne doutait pas qu'étant donné le peu de patience que semblait manifester la jeune femme, elle ne tarderait pas à lui poser des questions fermées. Pour l'instant cela dit, il semblait plutôt libre de lui dire ce que bon lui semblait.

- Magnifique caporale « je suis tellement venu ici qu'j'en connais la carte ».

Les deux jeunes adultes se retrouvaient non loin de leur point de départ, le centre du labyrinthe. Et Adam n'allait pas se gêner pour le signaler à sa guide si sûre d'elle. Il la suivit néanmoins sur le nouveau chemin qu'elle leur désignait.

- J'espère bien que c'est le bon cette fois. Je te préviens, j'ai pas pris de vivre pour deux personnes. Hé, tu me fais un numéro de charme ou quoi ? Pour le prochain, je te donne un conseil, le flingue qui dépasse du pantalon c'est pas sexy.

Puisqu'il se sentait si bien parti, autant que pour voir jusqu'où Erïka pourrait se retenir avant de vouloir lui en coller une à nouveau. Adam poursuivit sur sa lancée.  

- D'ailleurs si tu portes ça, c'est que tu dois pas un pouvoir très destructeur. Vue ton physique, et que tu gagnes pas griffes et crocs à chaque fois que j'ouvre la bouche, on peut supposer que t'es pas un mutant féral. Un truc plus passif donc... hum ? Pas de télépathie ou t'aurais pas besoin de me poser toutes ces questions. Visiblement, c'est pas la vision panoramique ou la mémoire non plus...  
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Lun 2 Juin 2014 - 23:08

Erïka était toujours méfiante avec les inconnus, mais encore plus avec ses ennemis. Elle ne savait jamais à quoi s’attendre et préférait imaginer les pires scénarios possible plutôt que se faire prendre par surprise. Elle n’était pas ce genre de personne qu’on pouvait approcher facilement. Même lorsqu’elle se montrait un peu plus sociable et sympathique, il y avait toujours une aura de mystère qui l’entourait, comme si elle cherchait à cacher celle qu’elle était vraiment. Elle pouvait revêtir différents masques afin de se dissimuler aux yeux des autres. Son préféré ? Celui de l’agressivité. La violence avait longtemps fait partie de son quotidien. Maintenant, elle n’était plus la victime, mais bien le bourreau. Plus jamais elle n’allait laisser quelqu’un lui marcher sur les pieds.

Si Adam avait su évaluer les risques de s’approcher des bâtiments de l’institut, il n’avait visiblement pas pensé à se méfier des étudiants. Certes, bon nombre de résidents étaient plutôt sympathiques et ne se laissait pas aller à la violence comme Erïka. Par contre, il y avait des jeunes tout aussi méfiants qu’elle envers les inconnus, sans parler des professeurs. Nul doute que si son mentor lui tomberait dessus, il passerait un sale quart d’heure.


-« Visiblement, t’as pas évalué la dangerosité de tous les jeunes. »

Pourquoi avait-elle giflé Adam ? Souhaitait-elle réellement déclencher les hostilités ? Elle avait invoqué une raison pour justifier son geste, mais elle ne disait pas tout. Elle l’avait frappé parce qu’elle le détestait, parce qu’elle voulait le voir disparaitre de sa vue et ne plus jamais entendre parler de lui. Elle s’était montrée violente avec lui car elle voulait lui prouver que son petit jeu ne fonctionnait pas avec elle. Pourtant, elle ne réalisait pas qu’elle y était entrée depuis le tout début.

Erïka était du genre à poser des questions claires, nettes et précises. Elle n’avait pas la patience pour tout ce charabia, ces conneries que les gens sortaient sans jamais aller à l’essentiel. Parler, ce n’était pas son truc. Elle était une femme d’action, rien de moins.

Décidée à quitter ce labyrinthe, elle reprit la route. Cependant, le chemin qu’elle emprunta la mena bien rapidement à l’endroit qu’ils avaient laissé derrière eux un peu plus tôt. C’était un coup dur pour l’orgueil d’Erïka d’ainsi se tromper. Elle savait très bien qu’Adam n’allait pas rater l’occasion de le lui faire remarquer. Elle devait prendre sur elle, accepter son erreur et ne plus la commettre.


-« Ça va, j’ai compris ! Tu penses faire mieux, peut-être ? » Lança-t-elle, agacée.

Elle devait se retenir de lui en coller une. Pourtant, c’était tellement tentant. Elle avait envie de le frapper, juste un peu, pour lui faire regretter de se moquer d’elle. Afin de l’oublier autant que possible et de se concentrer sur son objectif, Erïka emprunta un nouveau chemin. Cette fois, elle était persuadée d’aller dans la bonne direction. Elle refusait de passer la nuit ici. Il faisait chaud, elle commençait à sentir l’épuisement dû à son entrainement, plus tôt dans la journée, et elle était coincée avec un homme particulièrement désagréable. D’ailleurs, à peine avait-elle retirée sa veste qu’il faisait un commentaire sur son apparence et, surtout, l’arme à feu qui était auparavant dissimulée dans son dos. Elle attrapa aussitôt cette dernière pour le menacer.


-« Une balle dans la tronche, c’est pas très sexy non plus alors tu fermes ta gueule. »

Comme si ce n’était pas assez, Adam en rajouta une couche. Il tenait réellement à la faire sortir de ses gonds ? Ça fonctionnait. Elle embarquait dans son petit jeu sans vraiment remarquer le piège. Il ne se contentait pas de critiquer son apparence, la façon dont elle portait son arme ou ses vêtements, mais également son don. Oui, en effet, son don n’était pas très offensif. Elle en était, parfois, complexée. Elle était entourée de personnes qui avaient des dons utiles, surtout en combat, ou qui leur permettait de faire des choses extraordinaires dans la vie de tous les jours. Elle partageait son lit avec un mutant qui pouvait tout faire, qui était toujours là pour la protéger et prendre soin d’elle parce qu’elle était faible. Elle ne pouvait pas se battre, elle ne pouvait pas rivaliser avec d’autres mutants aux puissants pouvoirs. Elle ne pouvait compter que sur l’entrainement que lui donnait Emma Frost ainsi que sur les armes à feu qu’elle avait à sa disposition.

Adam pouvait bien tenter de deviner quel était son pouvoir, mais il n’allait pas y arriver. Pas si facilement. Lorsqu’on pensait pouvoir mutants, on n’imaginait pas la détection de mensonges en premier lieu. Aussi, si Erïka pouvait garder cela secret, elle aurait peut-être un avantage à en attirer, à un moment ou à un autre. Certes, ce ne sera jamais rien de bien important, mais c’était mieux que rien.

-« Tu perds ton temps à essayer de deviner, je ne te dirais rien. Tu ne sais rien de moi, de toute façon, alors qui te dit que mon pouvoir n’as pas quelque chose d’offensif ? De toute façon, je n’ai pas besoin d’un quelconque pouvoir pour t’écraser la gueule si j’en ai envie ! »

Erïka s’était arrêtée, puis s’était retournée vers Adam. Elle en avait assez de lui, de ses petits commentaires et de son attitude. Elle ne pouvait plus le supporter. Avant tout, elle voulait qu’il réponde clairement à une question qu’elle lui avait posée un peu plus tôt. Cette fois, elle voulait une vraie réponse et pas seulement des jolies phrases bien tournées qui comblait pas ses attentes.

-« Qu’est-ce que tu cherches ici ? Ça suffit les jolies réponses, tu vas me dire pourquoi tu viens ici et dans quel but. Simplement. Clairement. Je veux de vraies réponses. »

En fait, était-elle sûre de vouloir les connaitre ? Avait-elle vraiment envie de perdre son temps avec lui ? Si elle continuait de chercher la sortie de ce foutu labyrinthe en sa compagnie, elle allait vraiment finir par lui coller une balle dans le corps.

-« Tu sais quoi ? Tu devrais quitter cet endroit de la même manière dont tu y es entré. Si tu pouvais crever au passage, ce serait apprécié. J’en ai marre de toi. Dégage. »
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Dim 8 Juin 2014 - 3:19

D’intéressante, la petite balade qu'Adam faisait avec Erïka, était devenue amusante. Même si il sentait encore des restes de feu sur sa joue. Elle avait beau avoir déclarer qu'il s'agissait d'un moyen de venger son professeur, le jeune homme remarquait bien l'agacement qu'elle peinait à dissimuler. Elle pensait avoir l'ascendant parce-qu’il se trouvait, d'après elle, sur son territoire, mais il ne s'agissait pas d'un affrontement physique. Elle était aussi isolé que lui dans ce labyrinthe, et tout ce qu'elle avait c'était de la colère.

Et il fallait dire qu'elle lui offrait les occasions sur un plateau. Il était évident qu'il en irait de sa petite remarque dès qu'il remarquerait leur erreur de parcours ainsi que leur retour à leur point de départ. Elle aurait pu s'y préparer, pourtant la pique fit mouche une fois encore, entraînant une nouvelle réaction agacée de la jeune femme. Lui, peinait à ne pas rire ouvertement de la situation. Quelques minutes suffirent à ce qu'il ne provoque une nouvelle crise à la jeune femme. Cette fois, elle était allée jusqu'à la menace et l'ordre, très appuyé, de faire silence. Ce qu’évidemment, il n'allait pas faire.

Il avait simplement entrepris de lui casser les pieds, cherchant à deviner sa capacité, tout en sachant que les possibilités étaient innombrables. De toutes les façons, il ne pouvait pas s'attendre à ce qu'elle lui confirme l'une ou l'autre de ces hypothèses, mais au moins, cela lui permettait de passer le temps en s'adonnant à deux jeux dans le même temps. Alors il fit ça sérieusement, développant son raisonnement avec une logique implacable, malgré son ton moqueur et ses mimiques de détectives de série B.

Une fois encore, la réaction ne se fit pas attendre. Elle était visiblement incapable de supporter ses babillages. Elle fit tout de même des efforts pour ne pas exploser dès sa première phrase, réussissant à les faire progresser de quelques allées dans le labyrinthe. Il s'agissait peut être de sa réaction la plus violente depuis leur rencontre fortuite. Elle ne le menaçait pas d'une balle cette fois, mais il y avait quelque chose de plus pressant, comme une cocotte minute dont le couvercle peinait à maintenir la pression et prêtre à exploser.

Elle s'arrêta une fois encore, avant de se tourner pour un nouveau face à face. Il ne masquait même plus sa fureur, et le jeune homme se demanda comment elle put poser sa question, toujours la même, sans lui crier dessus.

- Tu t'obstines à vouloir trouver un but à mes incursions hein. Il n'y a rien d'important pour moi ici. Vos élèves, vos X-men, ça ne vaut pas plus que d'autres pour moi. C'est comme un grand jardin, avec d'autres mutants, rien de plus.

Il leva le bras en signe d'impuissance. Si elle ne pouvait pas comprendre que l'Institut n'avait pas autant de valeur pour lui qu'il en avait pour elle, il ne pouvait rien y faire. Poser la même question trois ou vingt fois n'y changerait absolument rien. Cela dit, elle ne semblait plus d'humeur à faire un interrogatoire. Elle le chassait alors, ni plus ni moins. Il lui suffisait alors de rester sur place et de la suivre pour être certain de déclencher une réaction violente. Une minute suffirait. Cependant, il obtempéra, d'autant qu'il se demandait qu'elle allait être sa réaction une fois que sa boule de colère aurait dégonflé.

- Tes désirs sont des ordres, je m'en vais. Je suppose qu'il serait mal vu de nous souhaiter des retrouvailles. Alors, adieu porcelaine.

Joignant le geste à la parole, Adam actionna son pouvoir d'une simple pensée. En un instant, la lumière le traversa sans obstacle, le faisant disparaître purement et simplement. Il se mit alors en marche, bien décidé à quitter le dédale sans qu'elle ne le remarque à nouveau. Pour cela il devait s'éloigner, car il n'avait nullement l'intention de maintenir son invisibilité plus de temps que nécessaire.

Il passa à coté d'elle, aussi silencieux qu'il lui était permis de l'être sur ce type de sol. Il crut percevoir une réaction chez elle, comme si elle avait eu conscience de sa présence, mais il ne s'en préoccupa pas plus que de raison. Il perdit qu'elle seconde à se décider quant à la direction à suivre, puis finit par prendre vers la gauche. Peut être aurait-il du laisser des traces, comme le petit Poucet. Après quelques minutes de voyages, sans qu'il ne puisse savoir s'il s'était approché ou éloigner de la sortie, il dut bien admettre que sa situation venait d'empirer. L'ennui commençait à le gagner, et s'il se l'était avoué, il aurait pu admettre regretter la présence d'Erika, même pour une engueulade. Au lieu de cela, le mutant récupéra l'un des sandwich qu'il avait préparé, et reprit son chemin tout en entamant ce qui devait être son dîner.
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Mar 10 Juin 2014 - 4:34

"Would you whisper in my ear?
Tell me things I want to hear
Tell me that I am the best you’ve ever had
Even if you have to lie to me
These are words I need to hear right now"
Lie To Me - Evolove

Erïka adorait avoir raison. Cela nourrissait à la fois sa fierté et son égo. Elle pensait connaitre certaines personnes ou, du moins arriver à les cernées parce qu’elle les plaçait dans des catégories d’individus qui devaient forcément se ressembler. Un voleur était un voleur. Un tueur était un tueur. Un connard était un connard. Chaque personne avait une raison de poser certains gestes, de prendre certaines décisions. Toute chose pouvait être justifiée, comme dans les séries télévisées. Erïka en regardait beaucoup trop pour croire qu’une personne pouvait s’infiltrer sur une propriété privée par simple envie de le faire.

Après avoir posé à maintes reprises la même question à Adam, elle se retrouvait toujours face à une réponse qui ne lui convenait pas. Pourquoi s’acharnait-elle autant sur lui ? Il lui avait répondu, il ne lui avait pas mentit. Pourtant, elle était certaine qu’il cachait quelque chose. Elle ne voulait pas avouer qu’il pouvait lui dire toute la vérité. Pourtant, elle devait se résoudre à abandonner la question. La lui poser encore et encore ne servait à rien. Il n’était pas là pour faire du tort à l’institut comme elle le croyait. Était-ce pour cela qu’elle ne cessait de le questionner sur sa venue ? En fait, elle souhaitait simplement avoir raison. Elle voulait qu’il lui dise ce qu’elle voulait entendre. Pourquoi ? Dans quel but ? Pour avoir raison. En prime, cela lui donnerait une occasion justifiée de lui taper dessus, même si elle n’en avait pas besoin pour le faire.

Erïka rageait de ne pas pouvoir trouver les véritables intentions d’Adam. Elle était frustrée, elle bouillonnait de l’intérieur. Pourtant, elle savait que c’était inutile. À quelque part, la raison la rappelait à l’ordre. Elle devait s’y faire, même si elle n’en avait pas envie. Adam n’était pas là pour faire du mal à qui que ce soit, ni pour voler la propriété. Il était simplement là par envie. Il n’y avait rien d’autre à ajouter et aucune réponse cachée à tenter de découvrir. Erïka n’était pas un personnage d’une série télévisée ou d’un film où toute chose avait une justification bien précise. Dans la réalité, les choses n’étaient pas ainsi. Elles étaient tout aussi inexplicables que l’être humain.

Frustrée contre lui, contre elle-même, elle ne le savait plus, elle demanda à Adam de dégager de sa vue. Elle avait besoin de réfléchir et de calmer ses nerfs. Elle s’emportait, s’embrouillait, elle ne voyait plus rien avec logique. Il fallait qu’elle prenne quelques instants pour réfléchir.

Adam disparu. Il devint invisible. Erïka écouta attentivement le bruit de ses pas sur le sol. Elle fit bien attention au moindre de ses mouvements qui pourraient provoquer des sons clairement audibles pour son ouïe aiguisée. Maintenant, que devait-elle faire. Autant elle souhaitait le voir disparaitre, autant qu’elle n’avait pas envie que ce petit jeu se termine. Pourquoi ? Elle-même ne comprenait pas. Il était le genre d’ennemi qu’elle aimait embêter, qu’elle souhaitait pousser à bout de nerf et tout simplement détester. La vie était si triste sans quelqu’un à haïr. Sur un coup de tête, sans même savoir pourquoi elle le faisait, elle suivit discrètement Adam.

Maintenant, Erïka avait réalisé ce que c’était que de prendre une décision sans justificatif ni de raison particulière. Elle suivait une envie, rien de plus. Tentant d’être aussi discrète que possible, la jeune femme avança dans la direction que l’homme avait probablement empruntée. Elle ne pouvait en être certaine. Elle se fiait à son ouïe. Afin de faire le moins de bruit possible, elle rangea son arme à feu dans son étui et enfila sa veste bien qu’elle avait toujours chaud. Elle avança à pas lent, très lent, prenant garde à ne pas se faire repérer. Ce jeu de l’espionne lui plaisait bien. Elle voulait se tester, par la même occasion, afin de savoir si elle était en mesure de se dissimuler dans le dos de l’ennemi sans qu’il ne le réalise.

Il lui fallut un petit moment pour retrouver Adam. Elle avait attendu un peu trop de temps avant de le suivre. Elle avait tenté de se fier aux bruits environnant et surtout à son instinct pour arriver à le repérer. Lorsqu’elle le vit, de dos, en train de marcher, elle s’en approcha furtivement. Au passage, elle lui vola le sandwich qu’il avait entre les mains.


-« T’es pas le seul à avoir faim. L’entrainement ça creuse. »

L’air de rien, elle croqua dans le sandwich. Elle avait connu mieux, mais ce n’était pas mauvais. Elle reprit une bouchée. Ça faisait un moment qu’elle n’avait pas manger et elle devait bien avouer qu’elle ne regrettait pas de lui avoir volé son sandwich. En temps normal, elle ne l’aurait pas fait, préférant faire la fière que d’avouer qu’elle avait faim, mais là, il s’agissait d’Adam. Elle n’avait aucun remord.

-« T’as pas amené mieux pour ta petite expédition ? Sérieusement, des sandwichs ça ne reste pas frais très longtemps lorsqu’il fait un tant soit peu chaud. La survie, tu connais pas ? »
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Mer 18 Juin 2014 - 0:20

Pour certains, la solitude poussait à la réflexion. Les moments de calme où ils pouvaient être en tête à tête avec eux mêmes les entraînaient irrémédiablement dans ces dialogues intérieurs, pouvant se révéler aussi profond que les plus fines analyses philosophiques, ou plus idiots qu'un gag potache. Des personnes cherchaient à multiplier ses instants de débat interne, à réfléchir ou analyser ce qu'ils vivaient sans avoir à ressentir l'influence de tiers, ni à partager ce qui allait ainsi leur apparaître. Pour Adam, la solitude était devenu oppressante. Il avait vécu trop de temps éloigner des autres pour avoir encore des choses à se raconter, si bien que les trop nombreux où ils ne pouvaient communiquer avec un autre humain se transformaient en de longs et assourdissants silences.

Au bout de quelques minutes, quitté le labyrinthe était devenu une priorité pour le mutant. Lui qui avait pensé que la balade lui fournirait un bon moment. L'isolement auquel il faisait désormais face ne l'enchantait pas, et il était pressé de pouvoir retrouver les rues bondées d'inconnus avec qui il ne partagerait rien d'autres que des regards désintéressés. Il avait besoin d'être à nouveau au centre du vivier, même s'il en était exclu. Ressentir l'activité était mieux que de ne rien sentir du tout.

Alors, pour la première fois depuis longtemps, il tenta de rassembler la somme de ses années d’entraînements, de vols et récemment en tant qu'agent. Il avait passé des années à réaliser des schémas et à lire des plans tout plus défectueux les uns que les autres, qu'ils étaient obligés de se rappeler sur les lieux de ses exactions, tout en devant les corriger pour éviter si et là des caméras ou d'autres systèmes non signalés. S'il ne disposait pas d'une mémoire extraordinaire, contrairement à sa mère, il disposait tout de même de certains réflexes et capacités liés à la gestion de l'espace. Il fit de son mieux pour se rappeler de tous ces mouvements à l'intérieur du labyrinthe, de tête. Il s'installa directement sur le sol et ferma les yeux. Il resta ainsi pendant plusieurs minutes, reprenant son travail encore et encore, se perdant à un croisement puis un autre, tentant de définir la nature des carrefours croisés. C'était irréalisable, il le savait pertinemment. Pourtant, après un temps incertain, certainement quelques nouvelles minutes, il avait une direction. Ce n'était pas une solution, il n'était sûr de rien, mais c'était mieux que d'avancer sans objectif, avec autant d’espoir de trouver la sortie que de revenir au centre.

Il reprit donc sa marche, fort de sa détermination retrouvée. Il n'hésitait que peu dans ses directions, et se débrouillait autant que possible pour retrouver son cap malgré les cul-de-sac. Il était tant concentré sur cette zone à atteindre qu'il ne fit pas attention aux quelques signes d'une présence dans son dos. Encore une fois, il il avait abandonné sa vigilance, encouragé par le manque de dangers potentiel en ces lieux. Ce ne fut que lorsqu'elle ne fut plus qu'à quelques pas qu'Adam remarqua enfin qu'Erika était derrière lui, si bien qu'il ne montra pas de surprise particulière lorsqu'elle vint à sa hauteur en lui prenant son repas des mains. Qu'elle entama sans se faire prier.

- Je comptais pas camper une semaine sur votre terrain hein. Deux jours et une nuit tout au plus, mais là j'ai pas vraiment envie de traîner. Et je te signale que je l'avais commencé... heureusement que j'ai pas une mutation toxique.


Pas motivé à l'idée de se battre pour un sandwich, Adam se contenta d'en trouver un autre dans ses affaires. Et il dut bien admettre que ce retour, l'étonnait, même s'il en était satisfait, il ne pensait pas la revoir de si tôt. Et encore moins dans cette étrange atmosphère de calme, ou s'en approchant.

- Je pensais pas qu'on se recroiserait, et encore moins que tu en ferais le premier pas, pas après ta crise de tout à l'heure. Tu veux encore me tirer les vers du nez, même s'il y a rien à trouver ? A moins que je n'ai finalement eu une bonne intuition et que je me dirige effectivement vers la sortie. Ça serait bien pour nous deux ça.

Malheureusement, ou heureusement, selon ce qu'allait en penser l'un ou l'autre, Adam ne se trompait pas. A quelques tournants de là, la voie du dédale rejoignait le chemin du jardin de l'institut où les deux jeunes gens seraient à nouveau libre.
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Mar 8 Juil 2014 - 5:36

"Lie to me, tell me what I want to hear
Would you lie to me just to make me feel like I am special?"

Le comportement est toujours aussi difficile à expliquer. Chaque être possédait des valeurs, des motivations et des objectifs divers ainsi que des limites de jusqu’où ils pouvaient aller pour les réaliser. Chacun avait des passe-temps, des hobbies, bien que certains pouvaient sembler plus étranges que d’autres. Erïka entrait dans ce qu’on pourrait appeler la norme. Elle aimait regarder des films, bouquiner, sortir en ville, faire du sport, tout un tas de choses qui convenait à de nombreuses personnes. Adam, quant à lui, semblait préférer des activités plus risquées comme entrer par infraction sur des propriétés privées. Bien sûr, ce genre d’action était, en général, réprimandées avec sévérité. C’était ce qu’Erïka avait tenté de faire en souhaitant lui faire quitter le labyrinthe. Elle voulait se venger de lui et recevoir certains mérites pour s’être occupé d’un intrus qui était déjà entré par infraction dans le manoir. Personne n’aurait laissé faire une telle chose et la sécurité sur le terrain aurait probablement été renforcée.

Suite à quelques échanges verbaux avec Adam, la jeune femme du se rendre à la raison : elle ne pouvait cerner ses motivations. En fait, elle ne comprenait pas ce qu’il faisait ici. Ou peut-être que si. Tout ce qu’elle savait était qu’elle ne pouvait lui faire avouer ce qu’elle voulait entendre car il ne s’agirait que d’un vulgaire mensonge. Énervée, ne sachant plus quoi faire de lui, Erïka décida de l’envoyer promener. Elle était mieux sans lui. Enfin, c’était ce qu’elle pensait.

La solitude n’avait jamais été un énorme fardeau pour elle. C’était peut-être parce qu’à quelque part elle n’avait jamais été réellement seule. En ce moment même, alors qu’elle pouvait prendre le temps de réfléchir rationnellement, elle devait s’avouer qu’elle commençait à s’ennuyer. Prenait-elle bien plus de plaisir à détester Adam qu’elle ne pouvait l’admettre ? Cela était une distraction forte intéressante, sans parler du mal qu’elle avait à le laisser partir sans savoir où il se dirigeait. Elle ne pourrait être tranquille qu’en le sachant loin de l’institut.

Tiraillée entre l’idée de jouer les filles qui n’en avait rien à faire et l’envie de savoir où il était passé, Erïka ne savait plus que faire. Finalement, elle céda. Elle décida de le retrouver, de le suivre. De toute façon, elle était perdue dans ce labyrinthe, elle devait bien emprunter une direction quelconque pour trouver la sortie. Alors, pourquoi ne pas prendre celle qu’il avait empruntée ?

Finalement, Erïka retrouva son fidèle ennemi et lui vola même son sandwich au passage. Elle n’allait pas s’en priver, elle qui avait si faim. Elle croqua dans la partie qui n’avait pas été entamée. Elle n’allait tout de même pas toucher à ses microbes ! Malgré tout, le sandwich était plutôt bon. Peut-être daignera-t-elle le terminer. Ça restait à voir. En lui volant ainsi un repas, cela allait peut-être le convaincre de quitter l’institut puisqu’il n’aura plus rien à se mettre sous la dent. Deux jours passés sur ce terrain était beaucoup trop à ses yeux.


-« Rien à foutre. J’ai faim. Si ça peut écourter ton séjour ici, je vais le manger que t’ai croqué dedans ou non. »

Erïka n’était pas toujours facile à comprendre. Il était parfois ardu de comprendre ce à quoi elle pensait et comment elle arrivait à changer d’idée aussi rapidement. Certains diront que c’était une caractéristique propre à bien des femmes, d’autres penseront que c’était son côté impulsif qui ressortait. Elle faisait ce qui lui passait par la tête sans réellement prendre le temps de réfléchir à ses gestes. Après avoir pris quelques minutes, seule, pour penser, elle avait réalisé qu’elle ne pouvait obtenir les réponses désirées de la part d’Adam. Il avait de la chance, elle n’allait probablement pas faire une nouvelle crise d’ici peu. Elle s’était nettement calmée.

-« Je suis déçue, en fait. Je t’avais pris pour une espèce de génie du mal, un ennemi de taille comme on voit dans les films. J’aurais cru que tu aurais des intentions machiavéliques et pas très saines envers l’institut et ses résidents. Je me trompais. T’es juste une merde comme une autre, un mec qui n’a tellement pas de vie qu’il s’infiltre pour le plaisir sur des terrains privés. »

C’était assez distrayant de le détester, de l’insulter, de l’envoyer promener, mais toute bonne chose avait une fin. En arrivant à la sortie de labyrinthe, Erïka savait qu’elle maintenant se débarrasser de lui. Il allait partir. Elle, elle retournerait vaquer à ses occupations. Elle pourra mettre toute cette mésaventure derrière elle, oublier l’existence d’Adam et espérer ne plus le revoir de sitôt.

-« Eh bien, ton intuition a raison. Je vais pouvoir me débarrasser de toi en espérant ne plus te revoir dans les environs. »
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MessageSujet: Re: Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff]   Tout les chemins mènent à la vérité [Adam Diskent; Erïka M. Davidoff] Icon_minitime1Sam 19 Juil 2014 - 3:48

Si la question lui avait été posé à ce moment précis, Adam aurait eu du mal à définir sa relation avec la jeune femme qui marchait à ses cotés. Assurément, ils n'étaient pas amis, et ne le deviendraient certainement jamais. Pour des raisons qu'il ne pouvait définir, et malgré une certaine prise de recul de la part de l'un ou de l'autre, il se devait de conserver leur statut d'antagoniste respectif. Pourtant, ils n'étaient pas ennemis, pas vraiment, plus maintenant. Différents, ça oui, ils ne pouvaient certainement pas l'être plus.

Emportée, intègre et prompte à la dispute et à en venir au poing, c'est ainsi qu'Adam percevait Erika. Elle qui l'avait pris en grippe et l'avait quasiment associé à l'idée du Mal parce qu'il était un voleur. A contrario, lui se considérait comme calme et modéré, tolérant vis à vis de la loi et à l'idée de l’enfreindre et peu motive à l'idée se battre pour un oui ou un non. Leur profil était si diamétralement opposé que la simple idée d'une collaboration aurait certainement été considéré comme une aberration. Pourtant, et même si tout deux le nieraient certainement, c'était en quelque sorte ce qu'ils faisaient.

Évoluant côte à côte, partageant ce qui s’approchait le plus d'un repas dans ce genre de circonstance et cherchant tout deux le même objectif. Bien entendu, elle lui avait subtilisé ce sandwich, et ils cherchaient la sortie du labyrinthe avec l'intention évidente de se séparer aussitôt, avec tout ce qu'il fallait de mauvais esprit. Il n'en fallait pas plus pour définir le fait de collaborer, pourtant, l'un comme l'autre, ne semblait pas avoir conscience de cette état de fait.

Il s'approchait inexorablement du moment de leur séparation sans avoir que cette dernière était toute proche, mais cela ne les empêchait de poursuivre leur joute verbale.

- Soit tu as vraiment une très haute opinion de toi et de tes amis, soit tu as très gros problème comportemental. Je sais pas vraiment ce qui t'amuses à porter des jugements de valeur sur des bases plus que minime, m'enfin. Tu peux me considérer comme une merde si ça te chante, tu peux aussi bien dire à tes professeurs qui si j'avais eu une bombe, elle serait passé sur votre terrain de manière tout aussi invisible que je l'ai fais.

Il haussa les épaules, comme si cela ne le concernait absolument pas, et à dire vrai, c'était ainsi qu'il voyait les choses. Si demain l'institut devait être détruit, il ne se sentirait pas plus impliqué que cela, et n'en serait pas plus touché que l'humain moyen face à un drame quelconque. L'humanité était aseptisé, et Adam ne dérogeait pas à la règle. On ne fait pas face à ce qui ne nous concerne pas.

-Mais t'inquiète, si je décide de virer ma cuti et de passer dans le terrorisme et d'incarner le Mal sur terre, je te le ferais savoir.

Erika aurait certainement eu quelque chose à lui répondre, et lui de même, prolongeant l'échange pour une longue durée, mais les deux mutants furent en vue de la sortie du labyrinthe. La découverte, aussi réjouissante qu'inattendue, fut accueillie positivement par la jeune femme, qui y trouva là un nouveau moyen de faire valoir son mauvais caractère et son animosité envers Adam. Cela dit, elle n'avait pas encore terminé sa phrase que ce dernier n'était plus visible. Effaçant toute trace visuelle de sa présence, il s'éloigna dans le jardin, laissant là sa meilleure ennemie.

Ni au revoir, ni dernier mot, il se contenta de disparaître et de quitter les lieux sans avoir, pour l'heure, l'intention de revenir. Elle avait eu beaucoup trop raison dans ces brimades, il n'avait fait absolument rien de productif ici, et l'Intendant avait certainement un grands nombres de rôles à lui faire jouer, et lui même avait le sien à maintenir.
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