Dans le parc, tout était calme. Les gens qu'il y avait discutaient ou se promenaient en amoureux. Le ciel, lui, était magnifique. Aucun nuage n'était en vue.

Une veste sur le dos, je marchais dans le parc pour rentrer chez moi. Je venais de finir mon heure de travail à un petit restaurant qui n'était pas très loin d'ici. Certes, mon job ne me plaisait guère. Le patron, lui, était vraiment un imbécile, pire que lui était impossible. Ce qui me plaisait, c'était de revenir chez moi dans la noirceur. Grâce à mon don, je voyais très bien dans le noir. Puis, je sentis un souffle dans mon cou, qui m'était très désagréable. Je me retournai rapidement avec une expression au visage qui montrait que je n'étais pas de très bonne humeur. La personne qui était derrière moi était nulle autre qu'un gangster....

- Salut poupée, ça te dirait de faire une partie de carte avec moi et ma bande d'amis ? Demanda le jeune homme.

- Premièrement, ne m'appelle plus jamais poupée et deuxièmement je ne joue pas avec des imbéciles.

- Oh mais tu as un sale caractère toi là! Dit-il en sortant un petit couteau. Dommage tu m'avais l'air si amusante.

Ma première réaction, fut une prise de karaté. En deux secondes, il était au sol. Il n'avait pas de chance, il avait perdu son couteau et j'avais sur moi ma sacoche avec toutes mes armes dedans. Très utiles quand de purs imbéciles venaient me voir pour faire de quoi. Figé au sol, il me suppliait de le relâcher. Puis je regardai autour de moi et je le relâchai. Quand je me tournai de bord pour continuer ma petite promenade, je reçu un coup de bâton derrière la tête.

Quand je fus sur le sol, je sortis tout de suite mon arme à feu. Un joli pistolet que mon frère m'avait donné en cadeau après le fameux accident....

- Oh! Elle a un flingue! On se casse les mecs! Cria le gangster.

Une chance que personne n'ait rien entendu. Je rangeai mon arme dans ma sacoche avant que quelqu'un ne me voix avec. Ce qui restait de ma belle soirée venait d'être gâcher! J'avais une migraine intense et j'allais surement avoir une bosse derrière la tête! Je regardai mes vêtements, mes skinny n'avaient rien et mon chandail noir, lui, s'était déchiré. Quand je me relevai, par chance, je voyais normalement. Mais qu'est-ce qui pourrait arriver de pire maintenant?

Enfin proche du petit pont, je fonçai sur un jeune homme aux cheveux châtain claire. Je fus atrocement gênée...

- Je suis sincèrement désolée, dis-je en regardant les yeux du jeune homme.
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[ Bon désolée si le rp est petit,j'espère que l'ordre ne vous dérange pas. Vu que c'était la demande de Josh, je l'ai mis en deuxième position.]

J'avais eu une journée des plus désagréables. Ce matin j'avais du rendre les clefs de l'appartement, car je n'avais plus de quoi le payer et je du prendre la direction de cet "Institut Xavier". Sur le chemin ma moto eut quelques problèmes, et à mon arrivée, on m'annonça de revenir plus tard parce que soi-disant ma chambre n'était pas encore prête. Le pire c'est que je ne connais personne, ni dans cet institut, ni dans le coin, et je ne peux appeler ma famille, puisque je n'ai plus de famille. Quelle journée.. Heureusement je connaissais un bon ami qui n'habitait pas très loin. Je décidai donc de l'appeler, pour sortir un peu, discuter, se voir. Je sortis mon téléphone qui bien évidement, pour bien plomber ma journée n'avait presque plus de batterie. Je composai rapidement son numéro, espérant qu'il répondrait..

- Allô.. Josh ? Dit-il avec un air un peu étonné.

- Ouai ouai c'est bien moi, dis, faut vraiment que je fasse vite parce que j'ai plus de batterie sur mon portable, ca te dirait de sortir un peu ce soir ? Rendez-vous au bar "Les 1001 bières" ce soir ? Comme d'habitude quoi ?

- Euh.. *Tuuut tuuut*

Et merde, je n'avais plus de batterie. Bon je n'avais pas eu le temps de lui fixer un horaire et ne savait même pas s'il viendrait ou non. J'enfilai ma veste en cuir, mon casque et démarrai la moto. Je prévint l'institut que je reviendrai plus tard, dans la nuit. Je parcouru les quelques kilomètres à grande vitesse, car le soir approchait et je n'avais fixé aucun horaire à notre rendez-vous. 19h, arrivé au bar, je commande rapidement une boisson et attends en espérant qu'il viendrait. 21h, toujours rien. Je paye mon verre et sors du bar. Plus la peine d'espérer, ma journée était tout simplement des plus désagréables. Ne voulant pas m'être déplacé pour rien, je vis un parc, en face du bar. Je traversai rapidement la route et entrai dans le parc. Dès l'entrée, je vis un petit groupe de gangsters. Ils étaient assis sur un banc, me fixant. Je marchai, droit sans les regarder. L'un d'eux vint alors vers moi..

- Ehh mec.. T'aurais pas une clope ? Ah, et avant de me répondre, je te préviens que si tu dis naan, je pose mon flingue sur ta tempe et je décore les bancs avec ta cervelle. Dit-il en rigolant avec sa bande de potes.

- Et la politesse tu connais ? On devrait t'apprendre à parler toi.. Remarque, si je te foutais mon poing dans ta face là maintenant, t'arriverai plus qu'à prononcer les voyelles, ça pourrait être drôle.

L'homme me bouscula alors, et me frappa à la tête avec un poing américain, qu'il venait tout juste de sortir. Je ne sentit rien, il n'avait pas de frappe. Lorsqu'il vit que je le regardai en souriant, il fit signe à ses compagnons de partir. Il recula rapidement de quelques pas, et se mit à courir à son tour, avec son groupe de potes. Pour une journée de merde, c'était réussi. Je continuai à marcher dans le parc, espérant ne plus rencontrer personne. Je marchais et marchais jusqu'à ce que je vis un lac. Et en plein centre du lac, un pont, joignant les deux cotés. Je me dis que ça ferait l'affaire pour une petite pause de décompression. Je me plaçai vers le centre du pont et m'appuyai sur le rebord. Je sortis une clope et un briquet. Oui, j'avais bien des clopes sur moi, mais vu comment l'autre idiot m'en avait demandé, il était hors de question que je lui en file. Bref, j'allumai ma cigarette et regardai vers le ciel. J'avais ENFIN quelques secondes de tranquillité et aucun problème. Bien évidemment, avec la journée que je venais de passer, cela ne pouvait durer. J'étais tranquillement en train de rêvasser, ma clope à la bouche, mon regard vers le ciel et là *PAF* je me fais rentrer dedans. Nan mais qui peut être assez idiot pour rentrer dans un mec qui est limite au rebord du pont quoi. Je savais d'avance que la personne allait soit me frapper, soit me demander des excuses. J'avais alors une folle envie de crier "Ouais ouais je sais, t'es désolée, je suis désolé et TOUT LE MONDE est désolé !!". Je me relevai, l'air un peu énervé, et me calmai immédiatement lorsque je compris que c'était une jeune fille qui m'était rentrée dedans. Elle avait l'air un peu apeurée et avait son haut un peu déchiré. Elle me regarda d'un air terriblement gêné et me dit..

- Je suis sincèrement désolée.

Je dois avouer qu'elle était plutôt mignonne et je n'arrêtais pas de fixer ses yeux d'un bleu incroyable.. Un bleu husky, un bleu glacé, putain ce qu'ils m'impressionnaient. Elle avait un beau visage, de beaux cheveux.. Enfin bref, elle n'avait pas l'air heureuse par contre. Un peu logique, rentrer dans un mec avec les fringues déchirés, ça n'a rien d'amusant, j'imagine même pas ce qui lui est arrivé.

- T'en fais pas c'est pas grave, avec la journée de merde que je viens de passer, on peut dire que c'est un vrai cadeau qu'une fille comme toi me soit rentrée dedans. Lui disait-je en souriant.

- Par contre ton haut est un peu déchiré. Je sais pas si comme moi t'es tombée sur "Le gang des fiottes" mais j'espère qu'il ne t'est rien arrivé au moins ?

Je ne savais pas pourquoi mais j'engageai la conversation avec cette fille. D'habitude j'aurais juste dis à la personne que c'est pas grave et qu'elle continue son chemin mais là.. Je ne sais pas, c'est peut-être ma journée de merde, qui fit que j'avais un besoin de parler à quelqu'un. Il faisait nuit mais je voyais assez bien grâce à la lumière des quelques lampes et de la lune. Je regardai un peu autour de moi et compris que j'avais bel et bien perdu ma clope. Elle avait du tomber dans le lac, tant pis.
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[Je vais tenter un rp à la première personne. Je garantie pas la qualité de mon écriture]

J’ai erré toute la journée dans les rues de New York. J’en avais besoin. Pas de prendre de l’air frais, je serais allé n’importe où autre que New York pour l’air frais. J’avais besoin de ne plus être l’agent Weaver, je voulais juste être Charles. Un homme ou plutôt un cyborg. Ça m’arrivait par moment, cette envie de juste être moi. Surtout lorsque ces cauchemars arrivaient. Il en a deux types. Le premier est un rêve idéal. J’ai une femme , une famille, une vie quoi. Puis à un moment où un autre, un robot vient me tuer. Le plus frappant de mon rêve est qu’il a les mêmes bras et yeux. Je crois que ça signifie ma peur d’être juste une machine ou autre chose, je ne cherche pas des significations à mes rêves moi. L’autre est plus particulier. Je suis dans une pièce bizarre, attaché à une table et je vois trois ombres parler, mais je ne comprend rien de ce qu’elles disent Ce rêve ça ressemble plus au film d’alien que je voyais plus jeune. Sauf que j’ai toujours un sentiment de déjà-vu. Je vais pas m’étendre sur mes nuits de sommeils. J’ai beaucoup marché pendant cette journée. J’ai même revu des endroits que j’ai vu , mais d’un angle différent. Je voyais les gratte-ciel que j’avais sauté avec Grifter pour attraper le mutant et aussi la rue qui avait été la scène de la poursuite avec le mutant. Je voyais ça différemment : pas comme un tacticien , mais comme un visiteur. Je me camouflais bien dans la foule , avec le petit vent qu’il y avait eu en journée, personne ne voyait que je portais mon imper et personne ne prenait le temps de bien regarder mes yeux, donc j’étais juste un gars aux yeux verts normaux. J’étais une personne qui marchait parmi tant d’autre et j’aimais ça. Je voulais bien visiter Central Park. Je l’avais vu dans tellement de film, je voudrais au moins le voir de moi-même. J’étais arrivé, la nuit était remplie d’étoiles. J’allais bien profiter d’une petite marche dans ce parc. Sauf que je remarquai du bout de l’œil, un groupe de gars. Je m’en foutais un peu, jusqu’à ce qu’ils commencent à s’approcher. Ils se mirent devant moi, me bloquant la route. L’un se mit à avancer et me dit:

-Salut le vieux. T’es nouveau dans le coin. Et bien j’ai une règle à t’apprendre. Il y a un frais pour entrer, donc sors l’argent ou tu vas le regretter.

Si j’avais mon flingue, je lui aurais mis devant le visage. Sauf que je l’avais pas pris. Pas grave, j’ai deux bras robotiques prêts à servir. Je lui rétorquai :

-On va voir qui va le regretter entre nous deux.

Le premier sortit une barre de métal et donna un coup vertical vers moi. J’attrapai le bâton de la main droite et donnai un direct du gauche dans le ventre. Il lâcha son arme sous la souffrance du coup. Il faut pas essayer de jouer le plus fort avec moi, car un bras de métal ça fait mal. Un second tenta de me donner un coup avec son poing américain dans le visage, mais j’esquivai le coup et répliquai avec un coup dans le visage aussi. Un troisième attrapa mon imper et tenta de me maitriser. Très mauvais idée de prendre un adversaire par les vêtements. Je m’enlevai de mon manteau et lui donnai un bon coup dans le ventre qui l’envoya par terre. Je me retournai pour faire face à mon prochain adversaire, mais tous était apeurés. Je venais de réaliser que j’avais enlever mon imper, donc il voyait mes bras mécaniques. Puis, il y eut une série de cris et toute la bande se mit à courir dans tous les sens. Un couple qui passait par là, un homme assez grand avec les cheveux châtains et une jeune femme avec les cheveux blancs. Un gangster passa entre les deux et leur cria :

-Appelez la police, l’armée, le FBI, les hommes en noirs, n’importe quoi, mais ce robot va tous nous tuer !

Je regardai les deux jeunes, ils devaient à peine avoir 18 ans. Je cherchai mon imper, sauf que celui qui me l’avait enlevé était parti avec. Merde, ces deux là savaient que j’étais un cyborg et allaient appeler la police. Je leur dis :

-Faites ce que vous vous voulez, je m’en fous moi.

Je m’assis sur le banc le plus près, ferma mes yeux et me mit à soupirer. Je m’étais mis dans la merde et je n’avais aucune idée de comment m’en sortir.
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Je me sentais bête d'avoir foncé sur ce jeune homme... Je n'arrêtais pas de me demander ce qu'il allait dire. Peut-être rien et partir en me regardant croche. Mais je me trompai sur toute la ligne.

- T'en fais pas c'est pas grave, avec la journée de merde que je viens de passer, on peut dire que c'est un vrai cadeau qu'une fille comme toi me soit rentrée dedans. Dit-il avec un beau sourire.

- Par contre, ton haut est un peu déchiré. Je ne sais pas si comme moi tu es tombée sur "Le gang des fiottes" mais j'espère qu'il ne t'est rien arrivé au moins ?

Je fus très surprise qu'un inconnu, qui était malgré moi, un beau gars... s’inquiétait pour moi ou un truc comme ça... Je me sentis rougir, une chance qu'il faisait nuit. Je souhaitais maintenant qu'il ne le remarque pas. Et je me sentais encore plus idiote maintenant.

- Ha ha haha ha haha le gang des fiottes, elle est bonne celle-là! Je ne sais pas si c'est le même gang que tu as croisé, mais oui j'ai rencontré le ga...

- Mademoiselle, me coupa un homme dans la cinquantaine, désolé de vous couper la parole, mais je vous ai vu recevoir un gros coup derrière la tête. Ne vous inquiétez pas je suis médecin. Combien de doigts voyez-vous ? Finit-il en nous montrant une preuve de ce que nous avions mentionné. Et il leva aussi deux doigts pour voir si j'avais rien.

- Euh... Il y en a deux, monsieur... Mais oui je vais très bien ne vous inquiétez pas ce n'est rien. Je vais juste avoir une petite bosse, ça n'a même pas fait mal je vous le jure, dis-je timidement, car je ne voulais pas vraiment que tout le monde sache ce qui avait gâché ma soirée.

- Hummmm, vous, commença-t-il en regardant le jeune homme devant moi, vous devriez prendre soin de votre copine, car je l'ai vu de mes yeux tomber comme elle l'a fait c'est étonnant qu'elle soit debout! J'ai une question pour vous made...

- Excusez-moi, mais ce n'est pas mon copain.... Le coupai-je avant que qui que ce soit ne l'interrompe, et je vous l'ai dit, je vais bien!

- Oh, pardonnez-moi mademoiselle, je ne le savais pas, dit-il avant de regarder son bipeur. Je dois y aller, passer une bonne soirée-à-vous deux et encore désolé.

Quand le médecin s'en alla au loin, je soupirai bruyamment. J'étais moins gênée, certes je me sentais paniquée. Je n'avais pas envie qu'un inconnu s'inquiète de moi à cause d'un médecin qui avait vu la scène où j'avais reçu un coup derrière la tête. Mais j'étais soulagée que le médecin en question n'avait pas vu la scène avec le flingue que j'avais sorti. Puis je fis un sourire au jeune inconnu, puis je plongeai ma main dans ma sacoche et je sortis deux bières. Une mexicaine, qui était bien sûr la mienne, mon ami l'avait emmenée spécialement pour moi et l'autre une bière ordinaire qu'on retrouvait dans le restaurant où je travaillais. Aussi dans tous les dépanneurs du coin. Je lui tendis la deuxième bière en même temps que d'ouvrir la mienne à une seule main. Pratique d'être serveuse surtout quand beaucoup de gens demandent des petites bouteilles de bière.

- Je n'aime pas boire seule, c'est plus agréable en compagnie même si on ne se connaît pas. Ah et en passant, je m'appelle Alice. Dis-je avec le plus beau sourire que je pouvais avoir.

Je ne savais pas vraiment quoi faire, accoté sur le rebord du pont, je pris ma première gorgée de bière. C'était rare que je buvais de l'alcool, mais quand je passais une journée de merde, j'en avais grand besoin. Et qui n'accepterait pas une bière gratuite ? Moi, je l'accepterais.
Puis un homme, encore un gangster arriva paniqué, étrangement.

- Appelez la police, l'armée, le FBI, les hommes en noirs, n'importe quoi, mais ce robot va tous nous tuer !

Je me retournai rapidement et oui, il y avait bien un homme avec deux bras robotiques. Je n'allais pas appeler la police. J'avais oublié mon cellulaire à ma maison.

- Faites ce que vous vous voulez, je m'en fous moi.

Quand je me retournai, il était assis. Je n'allais pas appeler la police parce qu'il y avait un homme, avec des bras robotiques, qui se promenait dans le parc. Tout le monde avait le droit de vivre.

- Ne t'inquiète pas moi je n'appellerais pas la police j'ai oublié mon cellulaire dans ma maison.

Je ne savais pas pourquoi je lui avais adressé la parole, peut-être pour le rassurer que quelqu'un n'appellerait pas qui que ce soit. Puis malgré le calme qui régnait, le même gangster que j'avais mis à terre en deux secondes, était la devant l'homme aux deux bras robotiques.

- Hey la meuf ! Oui toi aux cheveux blanc ! Viens ici tout de suite ! Je veux me venger ! Tu m'as humilié devant mes potes ! Allez viens ici que je te pète la gueule !

Il continua à crier et à m'insulter. On dirait qu'il n'avait pas peur lui, du gars qui était assis sur le banc. Moi je riais calmement, quelle drôle de situation.

- Let's play. Dis-je en même temps de faire un premier pas, ma bouteille de bière à la main.
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