X-Men : Sentinel Project
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 Un dernier transfert (rp solo)

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MessageSujet: Un dernier transfert (rp solo)   Un dernier transfert (rp solo) Icon_minitime1Mer 9 Nov 2011 - 23:17

Vladimir, comme chaque fois qu’il plongeait dans un livre, avait complètement perdu la notion du temps et de l’espace. Pour le moment, son esprit n’était plus sur Terre, mais sur la mythique Arrakis de Frank Herbert. La série, Dune, était sans aucun doute sa préférée, même si dans le fond, il n’avait pas beaucoup de choix en la matière.

Dans la petite partie de sa conscience encore à l’écoute du monde extérieur, il entendit un grincement de métal suivi de pas lourds. La voix d’un garde lui intima de se lever, mais il n’en avait cure. Cela faisait longtemps qu’il n’accordait plus d’attention à leur voix autoritaire et à leurs menaces vides de sens. Même lorsque son bras fut saisi pour le mettre debout par la force il ne lâcha son livre ni des mains ni des yeux. Ce n’est que lorsqu’il lui fut arraché des mains qu’il daigna réintégrer le monde réel.

Sa cellule, comme toutes les autres qu’il avait connu, était spartiate, ce qui ne le dérangeait pas. En face de lui, qui laissa tomber son livre par terre, se tenait une gardienne à l’air revêche. Celui qui tenait lâchement le bras, son coéquipier, semblait complètement blasé. Sans même dire un mot, la femme commença à le menotter poignets et chevilles. Cette fois-ci, Vladimir était surpris : il n’était pratiquement jamais menotté, même lorsqu’il était transféré.

-Qu’est-ce qui se passe?
-Quelqu’un veut te voir, le vampire, répondit-elle sèchement. Personne ne veut me dire qui.

Vampire? Elle faisait certainement allusion à son albinisme. Il devait avouer que son uniforme n’allait pas vraiment bien avec sa peau blanche, ses yeux rouges et ses cheveux blafards qui dépassaient de peu ses épaules. Sans se donner la peine d’en dévoiler davantage, la gardienne se mit en marche, suivie par les deux hommes. Vladimir n’avait aucune idée d’où il allait, mais il s’en fichait complètement. Cependant, l’ennui, qui lui rôdait toujours autour, s’acharnait à présent sur lui. Une idée jaillit alors dans son esprit, dessinant un sourire sur son visage.

Toutes les cellules devant lesquelles ils passaient étaient occupées, mais bien peu de prisonniers étaient réveillés. Ceux qui ne trouvaient pas le sommeil, cependant, regardait leur camarade aller avec intérêt. Vladimir n’avait jamais socialisé avec les autres, sauf si on compte les bagarres comme une forme de socialisation. Enfin, le trio arriva devant une porte à serrure électronique. Au moment où la femme allait composer le code, Vladimir s’adressa à son geôlier :

-Est-ce que j’ai une tache sur le visage?
-Non, dit-il en se tournant vers son captif.
-Parfait.

Sans prévenir aucunement, Vladimir lui asséna un violent coup de tête, le sonnant sur le coup. Sans perdre un instant, il prit le pistolet du garde et tenta de le pointer vers son propriétaire, mais ce dernier ne le laissa pas faire. Malgré tout, Il réussit à pointer l’arme sur le gardien pendant un court instant avant que sa coéquipière ne lui arrache le fusil des mains. Celle-ci s’exclama alors, frustrée :

-Non mais sérieusement, tu t’es vraiment fait avoir par un truc aussi débile? Prochaine fois, il te demandera si son couteau est rouillé et te crèvera les deux yeux, espèce de crétin! Une chance que la sécurité de l’arme était… activée?

En voyant l’expression de surprise qui se peignit alors sur son visage, Vladimir éclata de rire. Un rire franc et puissant qui ne semblait pas vouloir s’arrêter. Il n’arrivait pas à croire qu’ils aient pensé qu’il allait vraiment faire feu. C’était tellement ironique! Il n’avait pas songé un seul instant à appuyer sur la gâchette, peu importe ce qu’ils pensaient. Non seulement cela ne l’aurait avancé en rien, puisqu’il n’avait aucune chance de s’échapper et que le garde était somme toute juste en train de faire son travail, mais il considérait tuer avec une arme à feu comme un acte déshonorant. Ces armes n’étaient pas faites pour le combat, mais pour le meurtre.

La pression sur son bras augmenta alors jusqu’à ce qu’elle commence à lui faire mal. Apparemment, certaines personnes n’appréciaient pas son sens de l’humour. Finalement, le prisonnier hilare entra dans la pièce, qui était la salle d’interrogation. Le seul meuble intéressant était une table sur laquelle reposaient plusieurs documents. Derrière elle était assis un homme à l’uniforme bizarre que Vladimir n’avait jamais vu. Le gardien le mit sur la chaise en face de l’étranger sans ménagement. Ce dernier prit la parole d’un ton sévère :

-Je suis l'agent Roberson, du gouvernement des États-unis, section c'est pas de tes affaires. On s'occupe des rigolos dans ton genre.
-Est-ce que vous connaissez Dune?
-Quoi?

Vladimir voyait bien que son interlocuteur ne comprenait pas de quoi il parlait. C’était bien dommage, Dune était une œuvre d’une richesse et d’une complexité que bien peu d’autres romans qu’il avait lu approchaient. Ce n’était pas simplement l’histoire d’une société galactique en conflit, mais l’analyse de plusieurs facettes de la réalité humaine qui étaient un danger pour cette dernière, comme l’hédonisme ou la bureaucratie.

-Dune, un roman de Frank Herbert.
-Ce n’est pas le sujet de cette conversation.
-J’aime beaucoup cette série, mais il n’y a que la fin qui me dérange sérieusement.
-Taisez-vous à l’instant.
-Mais si vous voulez comprendre pourquoi je n’aime pas la fin, il faut connaître certaines races.

À bout de patience, Rodéric gifla violemment l’albinos. Vladimir s’interrompit, la joue en feu. C’était la première fois que quelqu’un en venait aux mains aussi rapidement. Généralement, ceux qu’il énervait essayait de le faire en lui criant dessus pendant plusieurs minutes avant d’en ressortir à la violence. Cependant, c’était bien mal le connaître que de croire que cela allait suffire pour le faire taire. Il avait déjà connu bien pire sans broncher et rien de ce que son bourreau pouvait faire n’était capable de l’atteindre.

-Donc, il y a les humains, cela va de soi.
-Y a-t-il un moyen de le faire taire?
-Les machines pensantes, bien décidées à les exterminer.
-Pas si vous le voulez conscient.
-Elles peuvent être divisées en deux. D’un bord il y a Omnius, qui contrôle la quasi-totalité des machines et qui est bien décidé à détruire l’humanité. Lui, il n’a aucune originalité et fonctionne de manière complètement linéaire.

Le sous-officier du SHIELD poussa un long soupir avant de renvoyer les gardiens de prison d’un geste de la main. Ceux-ci obéirent sans hésiter. Vladimir supposait qu’eux non plus n’avaient pas envie d’entendre son discours. Tant pis pour eux. Ils n’avaient aucune idée de ce qu’ils perdaient. L’officier, légèrement exaspéré, commença à parler en même temps que Vladimir.

-Allons, finissons-en au plus vite.
-Il y aussi Érasme, un robot indépendant qui voit le potentiel de l’humanité. Lui, il est quand même capable d’apprécier la créativité. Après, il y a les Danseur-Visages, qui prennent la place d’autres humains en copiant leur apparence et leur mémoire. Ils disent travailler pour les machines pensantes et les Tleilax en même temps, mais en fait ils ne travaillent que pour eux-mêmes et veulent détruire les machines et remplacer les humains. Et puis il y a les Phibiens, qui sont des hommes-poissons, mais bizarrement, même s’ils sont aux prises avec des sortes de vers aquatiques géants qui les déciment, Herbert ne semble pas s’être préoccupé de leur sort. C’est comme si, parce qu’ils étaient à moitié animaux, ils n’étaient plus importants.
-Lorsque ton histoire est parvenue aux oreilles de l’un de nos agents, nous avons eu du mal à la croire. Un prisonnier qui réussit à défaire une bande de criminels endurcis et qui a récupéré d’une côte cassée, de lacérations multiples et d’une multitude d’ecchymoses en une seule journée, ce n’est pas ordinaire. Pourtant, lorsque nous avons fouillé les archives de la prison, il n’y avait presque aucune information sur toi. Heureusement, il fut assez facile de trouver un dossier correspondant à ta signalisation grâce à ta couleur de peau pour le moins… originale.
-À la fin, Omnius et les Danseur-visages sont tous les deux détruits, enfin si tu comptes être déplacé dans un autre univers comme détruit, mais les machines pensantes sont déclarées comme partenaires et font la paix entre eux. Mais cela ne fait aucun sens!
-Apparemment, le 7 juillet 1957, un albinos d’origine inconnue fut condamné à mort par injection létale dans une prison de l’État de New York. Il avait simplement la même apparence que toi et avait été décrit comme « déconnecté de la réalité, visiblement dérangé mentalement».

Le prisonnier trouvait ces propos ironiques. La réalité était quelque chose de tellement subjectif, dire que quelqu’un pouvait en être déconnecté était quelque chose de ridicule. Évidemment, il ne souscrivait pas à la définition de ce qui était réel de la plupart des gens, mais ce n’était pas la même chose. Vladimir avait simplement une vision des choses et des priorités bien différente.

-Si Omnius n’était qu’un programme, en quoi Érasme pouvait-il lui être différent? Oui, il était plus complexe, mais il n’était toujours qu’un programme, incapable de ressentir quelque émotion que ce soit. Évidemment, il pouvait imiter les émotions des humains, mais ce n’est pas la même chose. Il ne peut pas être heureux, il ne peut qu’arriver à la conclusion logique qu’un être humain dans sa situation serait heureux.
-Donc, si on en croit ces fichiers, tu devrais être mort non seulement de l’injection létale, mais aussi âgé d’au moins 80 ans. Cependant, il est évident que tu n’es ni mort, ni un vieillard. La conclusion à laquelle nos scientifiques sont parvenus est que ton corps est capable de se régénérer, mais d’une manière bien différente de la guérison rapide des autres mutants comme le célèbre Wolverine.

Vladimir n’avait aucune idée de ce dont parlait Rodéric. Il ne comprenait pas pourquoi il utilisait le terme de mutant et qui était ce Wolverine, mais il s’en fichait pas mal. En fait, à part quelques vieux livres d’histoires, il n’avait aucune idée de ce qui se passait actuellement en-dehors de la prison. Pour autant qu’il le sache, les humains étaient entrés en guerre contre les Martiens qui avaient modifié les humains pour les mettre de leur bord.

-Et pour les Danseur-Visages, leur génocide est expliqué par le fait qu’Érasme dit que tromper, trahir et remplacer était inscrit dans leur programme génétique et qu’ils agissaient comme des machines biologiques. Étant donné qu’ils ne faisaient que ce qu’ils avaient été créés pour faire, sans personnalité, sans réel libre-arbitre, ce n’était pas un acte maléfique de les tuer.
-La régénération en elle-même n’est pas du tout un pouvoir menaçant et nous t’aurions probablement laissé seul si tu n’avais pas tué vingt-sept personnes de sang-froid. Ce n’est pas parce que tu n’as rien fait depuis que nous pouvons te laisser aller, surtout que tu auras apparemment largement le temps de faire tout le trouble tout le temps que tu veux.

Faire du trouble? Oh, il aurait certainement mené d’innombrables gardiens à la crise de nerfs et encore plus de prisonniers, mais rien de plus. Il n’y avait aucun combattant digne dans ce nom dans les prisons et tuer des types qu’il ne connaissait pas pour aucune raison ne lui semblait pas très attrayant. Mais il connaissait les humains, tous plus paranoïaques les uns que les autres.

-Pourtant, il n’y a peut-être rien qui nous différencie des Danseurs-Visages. Nous pourrions être des machines biologiques, programmées à faire ce que nos instincts de base nous disent. Certains diront que l’éducation nous permet de nous élever hors de tout cela, mais apprendre quelque chose, c’est après tout imiter ce que les autres font, ce qui est dans nos instincts.
-Un autre point important est que si nous parvenons à percer le mystère de cette régénération, qui semble bien plus applicable à des humains normaux que la guérison rapide de Wolverine, nous pourrions faire des percées épiques dans le domaine médical!
-Si nous ne sommes que des machines biologiques, alors toutes les choses comme l’éthique, la morale et la vertu ne font plus aucun le sens. Mais ce ne peut pas être le cas! Pourquoi serions-nous en train de faire tout cela alors? Il doit y avoir quelque chose de plus!


Rendu à ce moment de la discussion, Vladimir était complètement absorbé par son discours, il ne faisait plus attention à son interlocuteur. D’enjouée, sa voix était passée à un ton beaucoup plus sérieux et emporté. Il gesticulait tout en parlant, en tous cas autant que ses menottes lui permettaient. Rodéric, lui, avait arrêté de parler. Il semblait avoir réalisé que le "dérangé mentalement" n’était pas plus en train de divaguer que lui et que ses propos étaient en fait plutôt intéressants. En fait, les questions que le prisonnier posait étaient difficiles à répondre, même pour lui. Il laissa alors Vladimir continuer sur sa lancée sans l’interrompre.

.


Dernière édition par Vladimir le Dim 11 Déc 2011 - 4:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un dernier transfert (rp solo)   Un dernier transfert (rp solo) Icon_minitime1Jeu 10 Nov 2011 - 4:45

-L’éducation nous permet de prendre conscience que dans un monde où chacun essaie d’aider son prochain et veille au bonheur de tous sans pour autant se négliger complètement, tout le monde est plus heureux. Mais beaucoup de personnes vont au-delà du simple principe de courtoisie et de générosité et sont prêtes à faire des sacrifices titanesques pour le bien de personnes qu’elles ne connaissent pas tout en sachant qu’elles n’en retireront rien. Pourquoi? Comment est-ce qu’une machine biologique a-t-elle pu parvenir à cette conclusion?

Vladimir ne venait pas juste de faire ces réflexions à l’instant. Cela faisait longtemps qu’il pensait à ce genre de choses et le livre dont il parlait n’était qu’une mise en contexte. Seul dans sa cellule, il avait eu tout le temps dont il n’aurait jamais pu vouloir pour se pencher sur de telles questions. Il voyait bien que auditeur solitaire était pendu à ses lèvres. Rodéric avait-il seulement déjà pensé à ce genre de choses? Bien peu de gens le faisaient, même si Vladimir devait avouer qu’il n’était pas exactement au bon endroit pour trouver des gens avec assez de cellules nerveuses pour de tels raisonnements.

-Une machine biologique n’en aurait jamais été capable. Les personnes qui sont donc capables de tels ont donc dépassé leur programme génétique et décidé par eux-mêmes les valeurs qu’elles trouvent importantes pour vivre en société. Eux et eux seuls, seraient de vrais êtres humains, maître de leur vie et de leur destin. Mais maintenant, une autre question importante, est-ce que les animaux sont capables d’une telle prouesse?

Cette question-là, Brian Herbert, le fils de l’écrivain, y avait peut-être répondu lorsqu’il avait écrit la suite. Les Futars, hybrides entre humains et félins, étaient génétiquement programmés pour répondre aux Belluaires, leurs créateurs, mais lorsque quatre d’entre eux furent secourus par une femme qui s’occupa d’eux, ils choisirent elle plutôt que les Belluaires. Cependant, Vladimir n’avait jamais pu vraiment savoir si c’était simplement parce qu’ils étaient mieux traités ou parce qu’ils avaient vraiment dépassé leur programme génétique.

-La plupart des gens vous diront que non, parce que les animaux sont des égoïstes naturels, mais n’est-ce pas le cas des hommes? Il y a déjà eu à multiple reprises des animaux qui ont risqué leurs vies pour leurs maîtres ou pour d’autres personnes ou qui sont attentionnés envers les êtres humains en général. On vous dira que c’est juste come çà qu’ils ont été éduqués, mais est-ce que c’est vraiment le cas? Et si un chien pouvait dépasser ce programme génétique, pourrait-il devenir plus humain qu’un être humain qui ne vit que selon ses besoins de base, comme un criminel? Et la question qui tue : laquelle de ces deux vies aurait plus de valeur?

Rodéric fronça les sourcils à ce moment-là. Il semblait honnêtement y réfléchir. Ce n’était pas une question facile. Vladimir, lui, n’attendit aucune réponse et continua son discours d’une voix plus forte que jamais :

-Il y en a qui diront le chien et d’autres qui diront l’humain. La question n’est pas de savoir quels côtés qu’ils prennent, mais pourquoi? S’ils choisissent le chien, est-ce parce qu’ils croient le chien plus évolué ou par haine envers le criminel? S’ils choisissent le criminel, est-ce parce qu’ils le croient capable de rédemption ou parce que c’est la réponse qui est socialement acceptable? Et si le criminel avait en fait sciemment choisi des valeurs qui ne sont pas les mêmes que les autres, il ne serait pas une machine biologique, mais aurait-il encore la même valeur que le chien?

Rodéric ne répondit pas. Il semblait pensif, comme si les questions de Vladimir lui trituraient vraiment les méninges. Le prisonnier, lui, n'avait jamais réussi à répondre à ses propres questions et ce n'était pas faute d'avoir cherché la réponse. Après tout ce temps, il n'était plus sûr qu'il y en ai existait une. Il posa une dernière question, sortie spontanément de sa bouche d'une voix douce:

-Dis-moi, suis-je humain?

Alors qu’il prononçait la dernière question, il fut assailli par un ancien souvenir. Sa conscience le fit jouer comme un vieux film flou et sans couleur, mais aux sons aussi exacts que s’il les avait enregistrés sur ruban.

Il se tenait dans une pièce qui lui rappelait celle où il était dans le moment présent, mais en beaucoup plus grand et en plus luxueux. Encore une fois, il y avait un bureau derrière lequel était assis un étranger. Celui-ci était habillé d’un costume hors-prix aux couleurs sombres. Vladimir ressentait encore la haine infinie qu’il avait envers cet homme. Si ce dernier n’avait pas eu ce qu’il cherchait, il l’aurait déjà tué.

-Avant de faire quelque chose de précipité, écoute-moi attentivement. Tout le monde a des besoins. Il y en a beaucoup qui sont différents, mais les plus importants sont semblables. Moi, je m’occupe des besoins de l’humanité toute entière. Mais pour une fois, je veux bien faire une exception et combler tes besoins à toi. Tu vois, tant qu’on est entre êtres humains, on peut toujours arriver à un compromis.

C’est la voix de Rodéric, qui était redevenue dure et sévère, qui le ramena à la réalité. Toute trace de la fascination qu’il avait eue pour le monologue de Vladimir avait disparu. Il était redevenu un sergent du SHIELD, en mission pour récupérer un mutant qui était aussi un meurtrier ayant tué des dizaines d’humains de sang-froid sans ressentir le moindre regret et dont la santé mentale était plus que questionnable.

-Non. Tu es un mutant, une anormalité.

Le mutant en question marqua une pause de plusieurs secondes, digérant l’information. Il fit entendre un petit rire nerveux qui monta rapidement en volume jusqu’à ce que Vladimir doive s’en tenir les côtes. On lui avait demandé s’il avait un complice, plusieurs fois. À chaque fois, il avait répondu que non, il avait agi seul. Maintenant, le destin lui faisait réaliser que si c’était lui qui l’avait tué, l’Ironie ne l’avait pas lâché d’un seul pas alors qu’il avait mis son plan en exécution.

-Bon, c’en est assez de cette perte de temps maintenant.

Une fois parti, le rire de Vladimir laissa un arrière goût d’amertume.
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