X-Men : Sentinel Project
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 Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns)

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MessageSujet: Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns)   Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns) Icon_minitime1Ven 4 Nov 2011 - 8:14

L’allée du zoo est aussi bruyante que possible. Tout autour d’elle, des mômes de tous les âges se promènent en s’extasiant devant les bêtes enfermées derrière leurs barreaux de métal gris. Un gris sombre et déprimant, pour des animaux tous aussi sombres et déprimants. Elle était obligée d’être là, une sortie d’école obligatoire pour un cours, c’était peut-être histoire et géographie, peut-être anglais, peut-être science… Peut-être que ce n’était pas dans le cadre d’un cours, mais bien un évènement créé pour le « plaisir » des élèves. Un plaisir cruel et sadique que de voir ces pauvres bêtes mourir à petit feu… Privées de leur vraie nature. Privées de toute dignité, harcelées jours et nuits pour un rugissement, un bruissement d’aile, une preuve qu’ils sont des "animaux féroces et sauvages".

Cara bien entendu était contre ces pratiques, mais comme la visite du musée d’histoire naturelle avait été annulée, faute de participants, elle était obligée de suivre pathétiquement ce groupe d’imbéciles heureux. Des petites filles qui se prennent pour des adultes avec des décolletés rembourrés gloussaient en pointant du doigt un pauvre tigre qui tentait de faire sa toilette tranquillement, et ça lui tapait royalement sur les nerfs. Le soleil était haut mais pourtant il ne réchauffait rien, Cara tremblait sous son manteau d’automne. La journée était bien belle, les feuilles sanglantes tranchaient sur le bleu du ciel, mais s’accordait parfaitement au jaune terne de l’herbe. Le zoo allait bientôt fermer pour la saison froide, le système de climatisation n’étant pas assez fort pour lutter contre l’hiver New-Yorkais. Les bêtes vont bientôt rentrer dans des enclos intérieurs+, profitant d’un vrai toit et d’une paix bien méritée.

Ses pieds dérivèrent pendant un moment, marchant à droite et à gauche, tentant de se faire la plus petite possible afin d’éviter les questions d’un gardien trop bien attentionné qui l’obligerait à retrouver son groupe. Elle n’en avait pas envie bon ! Elle voulait se trouver un endroit calme pour dessiner dans l’air tout ce qui lui passe par la tête, pour créer des images fantastiques, plus réelles que le plus réel des films en 3D jamais vu. Pas réelles, mais si proche… Il ne manque que quatre sens sur 5 pour être vraiment dupé. Ben quoi ! Il faut bien commencer quelque part… C’est bien assez pour l’instant non ? Elle se fait déjà engueuler pour créer des images, imaginez si ses illusions avaient goût, son, odeur, dureté réelle ? Elle se ferait envoyer à l’asile de fou par ses propres parents. Ou elle se ferait assassiner par son père. C’était une possibilité à ne pas oublier, parfois son père agissait si étrangement…. Son regard des fois était tout ce qu’il y a de plus sombre et horrifiant, mais elle n’avait pas d’autres choix que de détourner les yeux et faire comme si elle ne sentait pas ce regard brûlant sur sa nuque. Comme si elle ne s’en rendait pas compte…

Dans ces moments là, elle allait chez la seule personne qui ne la jugeait pas au point de vouloir sa mort, son voisin adoré. Là elle trouvait le véritable repos qui lui manquait. Il trouvait même fascinant de la voir exercer son pouvoir. Il faut dire que son premier contact avec la mutation de Cara a été assez intensif… Dans un moment de crise, elle l’a littéralement téléporté chez elle. Une bande de voleurs s’était attaqués au rez-de-chaussée et Cara, à l’étage, a tout bonnement paniqué.

Elle ressassait ces souvenirs en grelottant de froid quand elle se rendit compte que la cage du lion à coté d’elle était chauffée… Un peu inconsciente, elle se dit que ce lion amorphe ne lui ferait jamais du mal. Habitué à voir l’Humain comme le porteur de nourriture, pourquoi voudrait-il faire du mal à une pauvre petite fille ? Ses yeux violets balayant la foule pour s’assurer que personne ne regardait de son coté, elle passa par-dessus la barrière de sécurité et se cala contre la grille de la cage du lion, en toute sécurité… Enfin, elle ne voyait pas le lion se pourlécher les babines en s’approchant subtilement d’elle. Complètement perdue dans ses pensée, les bruit feutré des coussinets du lion se posant délicatement sur sa paille ne parvint jamais à ses oreilles, pas plus que le regard carnassier du fauve. Pourquoi personne ne réagissait ? Personne ne l’avait remarqué, cette petite fille aux yeux mauves... et comme le tigre faisait des siennes dans sa cage, tous les yeux étaient braqués sur cette scène, loin de Cara, qui en profitait. Combien de temps avant qu'elle se fasse dévorer vivante ? Les paris sont ouverts.
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MessageSujet: Re: Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns)   Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns) Icon_minitime1Ven 4 Nov 2011 - 16:35

Le zoo... Les girafes qui regardaient les gens de haut grâce à leur si long cou, les singes qui sautaient de branches en branches, pour le peu de branches que ces bêtes avaient à leur disposition, et surtout, le puissant lion que tout le monde adorait voir se pavaner avec sa grande crinière devant toute la foule. Le zoo, la distraction ultime des petits enfants qui courent partout, et probablement l'une des moins plaisante pour moi. Pour moi, le zoo me rappelait surtout que j'ai passé 13 ans de ma vie dans une cellule, observé par des chercheurs et des savants. Moi qui avait vécu comme ces animaux, j'avais maintenant pitié d'eux, eux qui m'amusaient tant quand j'étais tout petit. Ah, à l'époque, j'avais une perception bien plus positive des choses. Je me disais que les animaux voulaient être des stars et qu'ils aimaient se donner en spectacle. C'est pour cette raison que je voulais voir tous les animaux du zoo quand mes parents m'y amenaient. J'étais tellement insouciant à l'époque, tellement heureux. Maintenant, je les regardait d'un point de vue tout à fait différent. J'avais presque envie de sortir mon pistolet et de mettre fin à leurs jours, juste pour leur éviter cette humiliation. Mais je préférais économiser mes balles, tout en sachant que j'étais un danger public avec une arme.

-Les bons vieux souvenirs du zoo. Ça me rappelle tes parents. Et me rappeler de tes parents me rappelle du bonheur que j'ai eu à les tuer!

Le Dark Men était comme d'habitude dans mon champs de vision, en train de tenter de me faire craquer. Il riait tellement que c'en était agaçant. Son sourire plein de dents pointues et son regard plein de méchanceté me rendait malade. Je serrais mon poing pour le frapper, mais n'en fit rien. Tout ce que ça ferait, c'est l'amuser. Et son bonheur faisait mon malheur, mon malheur faisait son bonheur. C'est la personne que je hais le plus. Et en plus, je devais le supporter à longueur de journée. Je le regardai avec haine et colère. Il fallait que je trouve un moyen de m'en débarrasser! N'importe quoi! Une goutte de sang coula sur ma joue.

-Cara? Cara?

Je me retournais pour voir une institutrice qui guidait un groupe d'adolescents. Elle devait avoir une quarantaine d'années. L'adolescence... Je n'ai jamais eu le temps de vivre cela comme les autres. Pour eux, c'était l'amour, les libertés et la rébellion. Pour moi, ça a été les expériences, la souffrance et les grosses crises à répétition. Ces enfants devaient surement se plaindre de cette visite, mais ils avaient en fait beaucoup de chance. Ah, s'ils savaient... L'institutrice semblait de plus en plus inquiète. Ça m'intriguait, alors je m'approchais pour lui parler.

-Bonjour, est-ce que je peux vous aider?

-Hein? dit-elle avec surprise. Eh, oui! Il y a une de mes élèves qui a disparu ! Est-ce que vous l'auriez vue ? Elle à les cheveux noirs, les yeux violets et à environ 14 ans. Elle s'appelle Cara.

J'étouffais un rire quand j'entendis les deux premières caractéristiques. Des cheveux noirs et des yeux violets? On aurait dit qu'elle me décrivait, mais en fille! Comme on dit, le monde est petit! Mais je m'arrêtais de rire en voyant le Dark Men qui se tenait derrière le groupe d'enfants. Il promenait ses dagues par-ci, par-là, me faisant signe qu'il prévoyait de les égorger un par un. Je vis dans ses yeux qu'il allait adorer entendre le cri de ces ados.

-Non!

L'institutrice et son groupe me regardèrent bizarrement. C'est vrai qu'il y avait de quoi quand on entend un type crier "non" comme ça. Je repris peu à peu mon calme, même si les étudiants me regardaient encore bizarrement.

-Je veux dire...non, je ne l'ai pas vu. Je vous jure que si je la vois, je ferais tout mon possible pour la ramener, promis.
¸
Belles paroles...paroles qui ne voudraient surement plus rien dire à partir du moment où le Dark Men apparaîtrait. Il tuerait probablement cette Cara ainsi que tous les autres enfants. Je marchais jusqu'à la cage des lions. Elle était ouverte sur le haut, permettant aux visiteurs d'observer les lions depuis des balcons en hauteur. Je m'installais sur l'un d'eux pour pouvoir observer ce qui avait été mon animal préféré lors de ma jeunesse.

-J'ai tellement hâte de les entendre crier!

-Ferme là...

-Surtout cette Cara que tu recherches! Ah, ses cris de douleurs, son agonie lente! J'ai tellement hâte!

-La ferme! La ferme! LA FERME!

Le Dark Men me mettait hors de moi. Je me mis à tenter de le frapper, encore et encore! Mais comme d'habitude, les coups passèrent à travers son corps inexistant. Je ne pouvais plus l'endurer! Si ça continuait, j'allais craquer! Que quelqu'un l'empêche de rire!

-J'ai surtout hâte de voir le lion la dévorer!

Le lion? La dévorer? Mais de quoi parlait-il? Non, ça ne pouvait pas? Il pointa la cage des lions de son doigt, le sourire au visage. Je baissai les yeux pour la voir. Cette Cara, elle était là, dans la cage des lions, à dessiner! Pendant un instant, je l'observais. Elle avait vraiment les cheveux noirs et les yeux violets. C'était pas croyable à quel point elle devait me ressembler. Parce que, il faut le mentionner, mon reflet à été remplacé par le Dark Men. Alors pas facile de savoir à quoi je ressemble. La seule solution, c'est les photos. Mais là n'est pas l'important! Je vis également le lion qui se levait. Son regard ne me disais rien qui vaille. j'avais passé presque toute ma vie avec un tueur fou 24 heures sur 24, alors je savais quand quelqu'un voulait tuer. Et ce lion voulait tuer. Non! Je devais trouver une manière d'empêcher ça! Non! J'avais fait une promesse, je ne pouvais pas la laisser mourir maintenant!

-Attention!
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MessageSujet: Re: Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns)   Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns) Icon_minitime1Sam 5 Nov 2011 - 19:47

Son cahier à dessin sur les genoux, elle s’inspirait des cris des gens, du son du vent dans les barreaux… Le temps n’était plus aussi froid dans la cage du lion, mais elle faisait attention quand même, proche du bord de la cage, prête à sortir au cas où. L’odeur de fauve qui plane dans cet endroit est totalement nouvelle pour moi, elle préfère l’odeur du patchouli. Elle ne va quand même pas parfumer la cage du lion quand même ! Pauvre bête, le nombre de parfum de mauvais goût ou trop intense qu’il doit sentir à longueur de journée…

Elle dessinait des arabesques représentant les sons et les odeurs qui enveloppaient une silhouette accroupie, comme elle s’imaginait être entourée des sons et des senteurs en ce moment. Rien ne la dérangeait, les hurlements des singes, les cris d’admiration devant la cage du tigre qui faisait encore des siennes. Tout le monde la laissait en paix, c’était un moment presque parfait.

« Attention ! »

Mais à qui s’adressait ce cri ? Qui était en danger ? Elle leva le nez de son cahier à dessin et regarda autour d’elle, sans voir quoi que ce soit qui mérite son attention. Elle finit la chevelure de la silhouette, qui cachait en partie son visage. Elle soupira après ses cheveux courts, mais elle savait pertinemment que jamais elle n’aurait la patience de coiffer des cheveux longs. Regardant encore autour d’elle, elle sentit un souffle humide lui chatouiller la nuque.

Horrifiée, elle se rendit compte que l’avertissement la concernait elle. Elle était acculée au barreaux de la cage, complètement en panique. Mais s’il y a une chose de dangereux avec elle, c’est quand elle panique… Elle perd tout contrôle de la réalité, le temps ralentit et elle fouille l’espace-temps pour aller chercher quelqu’un ou quelque chose qui va être en mesure de l’aider. En ce moment, elle ne contrôle que l’espace, mais c’est bien suffisant.

Elle sait que personne n’est au courant de ce qui se passe dans la cage du lion, tout se déroule trop vite. Il y a à peine 30 secondes que l’avertissement a surgi de nulle part. Ça y est ! Celui qui a lancé l’avertissement est le seul en mesure de l’aider.

Tétanisée, ses yeux sont rivés dans un monde inaccessible pour les autres humains. Elle ne pense qu’à la voix qui lui avait crié attention. La seule personne qui pourrait l’aider. Elle n’a pas d’autres choix… Sa crise l’empêche de bouger, l’empêche de réagir, de sortir simplement de la cage et de faire comme si de rien était. En un éclair, sa décision est prise.

Dans son monde de panique, elle se concentre sur la voix et lui ordonne de venir, MAINTENANT !! Dans son monde de panique, elle ne savait que faire d’autre. L’institutrice et les autres adultes sont trop loin et elle n’y pense tout simplement pas.

Son pouvoir, lorsqu'elle est en état de crise, lui permet de téléporter des objets et des personnes. C'est ce qui se passe, même si elle ne connaît pas celui qui lui a crié attention elle pense que c'est la seule personne capable de l'aider. En crise, elle ne se rend pas compte de ce qu'elle fait, elle ne se rend pas compte qu'elle vient de téléporter un inconnu qui n'a sûrement rien demandé dans la cage du lion. Pourvu qu'il ne panique pas lui aussi...
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Dernière édition par Cara Blackbird le Lun 7 Nov 2011 - 14:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns)   Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns) Icon_minitime1Dim 6 Nov 2011 - 21:33

[J'ai pas tellemtn compris ce qui c'est passé avecle moi qui apparait à la fin, alors je vais supposé que c'est une illusion ou un truc du genre]

La jeune Cara ne sembla pas se rendre compte que l'avertissement lui était adressé. Elle ne fit que regarder un peu autour d'elle avant de retourner à ses dessins. Elle ne semblait pas du tout comprendre la menace. Je me mordais les lèvres d'inquiétude. Je n'arrivais tout simplement à croire cela. elle allait se faire manger par un lion et elle ne semblait même pas s'en rendre compte! Comment pouvait-elle être aussi insouciante? Le Dark Men, quant à lui, semblait prendre un énorme plaisir à la situation. D'un côté, une jeune fille allait se faire dévorer vivante par un lion, et de l'autre, je paniquais au point d'en virer fou(enfin, plus fou que d'habitude). ¨Ça devait être comme regarder un bon film au cinéma, parce qu'il riait à flot. Pour ma part, je restais là, surveillant le lion qui se rapprochait dangereusement de la jeune fille.

Enfin, Cara remarqua l'animal. Quand elle le vit, elle me jeta un regard qui semblait me demander une aide désespérée. Mais que pouvais-je faire? Je la vis alors fixer le lion, incapable de bouger ou de parler tellement elle était terrorisée. Elle semblait sur le point de péter une crise. En la voyant comme ça, j'eu comme un sentiment de compassion et de bonheur. Elle aussi avait des crises! Je n'étais donc pas le seul à vivre ce malheur qu'étais les crises de folie! Enfin quelqu'un qui pouvait me comprendre! Mais mon bonheur fut remplacé par de la peur quand je vis le lion se diriger vers elle. Je devais la sauver! Je ne la laisserai pas mourrir ainsi! Le Dark Men sembla trouvé cette idée amusante. Je me jetai du balcon et atterris dans la cage du lion.

La seconde d'après, je me retrouvais devant la jeune Cara. Je me retrouvais entre elle et le lion. Mais qu'est-ce que je faisais là? Comment ça se pouvait? Le lion avançait maintenant vers moi, et je tombais au sol tellement j'avais peur. C'est fini! On va se faire manger ici, moi et Cara! Mais je ne veux pas mourrir maintenant, non! Pas maintenant que des gens peuvent m'aider! Non...

Je n'en pouvais plus. Je me mis en boule au sol, marmonant des mots. Le lion et Cara se tournèrent pour voir l'être totalement constitué d'ombres. Il leur sourit de ses dents pointues et les regarda de son regard dénué de toute humanité. Il prit un dague dans chaque main et commença à avancer.

-J'ai tellement hâte de vous entendre crier!

[Première sortie du Dark Men!]
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MessageSujet: Re: Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns)   Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns) Icon_minitime1Ven 11 Nov 2011 - 4:46

Tout autour d’elle est d’un noir d’encre, ponctué de tâches blanches pour représenter ce qui pourrait l’aider. Même en ce moment, il y aurait le garde, la professeur, une arme blanche cachée dans le manteau d’un jeune homme, plein de choses qui pourraient être utilisées pour la sortir de ce pétrin. Elle n’a plus froid mais pourtant, elle tremble de tous ses membres. En crise, le visage fixé dans une expression de stupeur, cette même stupeur qui l’avait envahi quand elle se rendit compte qu’en face d’elle se tenait un lion. Cette même stupeur qui ne l’avait pas quitté depuis que l’étranger pourtant si ressemblant s’était matérialisé à coté d’elle. Il s’était littéralement téléporté selon le désir de Cara, qui voyait en lui la seule personne capable de la sortir de ce pétrin. Où sont les gardes ? Où est son institutrice ? Sûrement en train de regarder le tigre du Bengale faire des siennes dans sa cage. Rugissant à qui mieux-mieux, tous se tenaient bouche-bée, inconscient du drame silencieux qui se déroulait dans une cage identique, non loin.

Une silhouette noire se matérialisa, sans que Cara en ait conscience. Dans son monde de panique, cette silhouette se traduisit comme un contour rouge sang où la lumière était attirée, aspirée, anéantie. Elle en avait peur, mais se rendait-elle seulement compte de sa peur ? Dans ce monde où tout n’est rien, cette ombre crée une contre-réaction qui la force à sortir de son monde de crise pour l’ancrer de nouveaux dans la réalité du monde dit normal. Elle ne sait pas comment il se fait que cette crise ne se soit pas soldée d’un évanouissement pur et simple comme la dernière fois, la seule autre crise qu’elle eut vécu, mais pour tout dire elle s’en trouva soulagée.

Regardant à coté d’elle, elle vit en réalité ce à quoi avait l’air son « sauveur ». Un clochard !! Un clochard aux cernes étirés sous des yeux… mauves ?? Comme les miens, d’un mauve surnaturel. Si peu d’êtres humains ont cette couleur d’iris, ils sont d’une rareté qui font leur beauté excentrique. À vrai dire, il me ressemble comme deux gouttes d’eau. Peut-être est-ce pour ça que j’ai réussi à l’attirer à moi sans même le connaître ? Peut-être… Mais pour l’instant, il est en boule sur le sol, les mains sur la tête, on peut l’imaginer se marmonnant des paroles incompréhensibles. Elle regarde un peu plus et elle voit une silhouette noire encapuchonnée, ce qui ressemblait à deux grands couteaux dans les mains et en train de déchiqueter le lion. Mais qu’est-ce qui se passe ?

Cara allait retomber en crise de panique, mais elle se maîtrisa on ne sait trop comment. Peut-être qu’une crise à l’heure c’est assez pour elle ? Enfin, c’est tant mieux. Tout n’était que silence dans la cage, il fallait faire vite avant que cette silhouette de mort se retourne vers elle. Elle savait que si jamais elle attendait, quelque chose allait se produire… Quelque chose de mauvais. Comme ancré en elle, une certitude inébranlable. Fuir, le plus vite, le plus loin. Elle n’allait pas laisser l’étranger dans la cage avec ce fou furieux non ?

Indécise, elle le regardait, regardait sa porte de sortie, soit la mince ouverture entre les barreaux. Avec sa silhouette mince, elle savait qu’elle passerait aisément, mais en serait-il ainsi pour l’inconnu aussi ? Pour l’instant, il ne semblait pas prêt à coopérer, il va falloir agir doucement. Réveiller quelqu’un en crise était-il dangereux ? Mieux vaut ne pas tenter sa chance, au cas où elle aggraverait sa situation. Prenant le clochard par les poignets elle le traîna péniblement sur quelques mètres avant d’arriver à l’espace salutaire entre les barreaux. Tournant son corps de coté, elle tira brusquement mais ses mains glissèrent des poignets. Elle se raccrocha in extremis aux barreaux, puis la scène sanglante qui se déroulait sous ses yeux lui fit oublier son but premier, fuir. Morbidement fascinée, la bouche entrouverte, un goût cuivré et chaud de sang sur sa langue fit monter de la bile amère.
Autour d’elle, les gens commençaient à se rendre compte du drame qui se déroulait dans la cage du lion. Bonshommes et bonnes femmes hurlaient de terreur en pointant du doigt non seulement le lion qui rugissait à présent, gueule ouverte sur ses crocs jaunâtres. Ce qui faisait le plus crier de terreur cependant, c’était cette silhouette noire, que tous sentaient être la silhouette de la mort. Le sadisme personnifié, une rage ambulante qui ne faisait que semer terreur autour d’elle. Autant de gens, autant de réactions différentes. Certains se mirent à courir vers la sortie, certains sortirent leurs téléphone en composant le 9-1-1 pour tenter de se donner une contenance mais personne n’aurait jamais osé s’interposer entre ce qui semblait être le chasseur et la proie. Mais ce chasseur sera-t-il rassasié, sa soif de sang sera-t-elle étanchée ? Un lion, c’est si peu comparé à toutes ces proies grouillantes et pétillantes de vies que contenait le zoo. S’en rendant compte, Cara sentait la panique affluer de nouveau mais étant cette-fois préparée à cette vague d’effroi, elle réussit à la contenir en fermant les yeux et oubliant les bruits extérieurs.

Pitié, faites que ça finisse vite…
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MessageSujet: Re: Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns)   Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns) Icon_minitime1Sam 12 Nov 2011 - 0:16

Enfin, je pouvais laisser cours à mes pulsions meurtrières! Enfin, je pouvais tuer! Je me regardai, comme si je me voyais pour la première fois. Mon corps grand et musclé, mes semblants de vêtements totalement noirs, mais surtout, mes deux bonnes vieilles dagues. Leur manche totalement noire auquel ma poigne s'ajustait si bien, leur garde qui faisait penser à des têtes de mort dorées qui auraient rouillé avec les temps, leur lame courte, courbe et tellement tranchante... Ce que ça m'avait manqué! Je les saisis et fit quelques mouvements dans le vide. Je n'avais pas perdu la main. Normal, je m'entraîne à chaque fois qu'Evan dort. Enfin, soit je m'entraîne, soit je lui fais faire des cauchemars. Il faut dire que la deuxième option est extrêmement amusante et très utile. Il est plus facile de faire céder quelqu'un s’il ne peut même plus se réfugier dans ses rêves. Je souris de toutes mes dents. Ce beau moment ne durerait que le temps qu'Evan reste en crise, alors autant en profiter le plus possible.

J'avais deux choix de première victime. D'un côté, il y avait cette petite fille paralysée par ce qui semblait être de la terreur. Evan semblait beaucoup tenir à elle et avait juré de la protéger. Je ne comprends pas ce qu'Evan lui trouve, mais si elle meurt, ça l'affectera surement. Mais d'un autre côté, il y avait ce lion qui ne demandait qu'à être tué. Je pourrais laisser le lion manger la fille, et ainsi traumatiser Evan d'un bon coup. Mais ça m'enlèverait le plaisir de la tuer. Non, je crois que je vais commencer par ce lion. En un seconde, je me trouvais à côté de l'animal. Il n'eut même pas le temps de réaliser ce qui se passait. Mes deux dagues fendirent l'air pour s'enfoncer dans les pattes avant du lion, les lui coupant sec. J'en fis de même pour les pattes arrière. Le lion poussa un cri animal qui semblait être un cri de douleur. Je préfère celui des humains. Je me mis devant son visage et commençai à le lui arracher grâce à mes dents tout en le poignardant de mes armes. Ce spectacle macabre me remplissait de joie! Au final, même une partie de son crâne était arrachée. Puis, j'ouvris son ventre et pris ses intestins dans une main, les brandissant dans les airs comme un trophée.

Je vis alors que mon petit spectacle avait attiré l'attention de la plupart des visiteurs du zoo. Je les regardais un par un. Ils étaient tous étonnés et se posaient des questions comme « Qu'est-ce que c'est que ça?», ou encore « Mais comment peut-on commettre un acte aussi violent?» Chacun me regardait avec un mélange de peur, de curiosité et de dégout. Ils craignaient pour leur vie, et uniquement pour celle là. La nature humaine se révèle quand ils ont peur. Elle montre l'égoïsme et l'instinct de survie à leur plus haut niveau. C'est ce qui fait de l'être humain un animal si dangereux pour ses congénères. Et c'est pour ça que j'adore l'humanité. Ils peuvent se montrer si brutaux, si sadiques, si chaotiques. Le chaos à son état le plus pur. L'un de mes rêve est d'arriver à ce chaos pur et simple, et d'y participer dans une furie meurtrière et sanglante. Quel beau spectacle cela ferait! Mais avec Evan qui continue à lutter contre mon emprise, ce n'est pas prêt d'arriver. En attendant, je peux facilement me contenter de mes rares matérialisations.

En un instant, je m'envolai hors de la cage du lion. Je me retrouvai sur l'un des balcon d'observation. La femme qui me faisait face laissa échappé un petit cri de surprise, juste avant que je ne l'égorge d'un coup de dague. Le corps tomba à mes pieds, le sang se déversant sur le balcon. Les gens restèrent quelques secondes figés, comme si ils n'arrivaient tout simplement pas à accepter ce qui venait de se passer sous leurs yeux. Puis, en quelques secondes seulement, ce fut la panique générale. Chaque personne tentait de sauver sa peau. Je repérai rapidement le groupe d'écoliers avec l'institutrice à laquelle Evan avait parlé. Je couru et la coupait dans leur avancé vers la sortie. L'institutrice me regarda, effrayée. J'avais dit à Evan que j'égorgerais ces enfants, et je vais le faire maintenant. D'un mouvement totalement synchronisé de mes deux dagues, je décapitai l'institutrice, sa tête roulant devant les ados. Les écoliers se mirent à cirer.

-Alors, qui veut y passer en premier?

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MessageSujet: Re: Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns)   Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns) Icon_minitime1Lun 14 Nov 2011 - 4:20

Étourdie par l’odeur de sang qui pesait comme une chape de plomb dans la cage, la jeune fille ne savait pas où regarder pour éviter le spectacle sadique de l’être en noir. Même lorsqu’elle fermait, les yeux, elle voyait danser sous ses paupières l’éclat des lames jumelles avec lesquelles il avait tranché les pattes, ces dagues qui s’enfonçent dans les tendons et la chair comme dans du beurre… Le lion crie en écho dans sa tête, un cri de douleur qui ne semble pas avoir de fin. Une larme silencieuse coule sur sa joue, avec une pointe de douleur elle pensa que tout était de sa faute…

Sa faute, si elle s’était retrouvée dans la cage du lion, sa faute si elle croyait que la compagnie de son cahier de dessin vaut mieux que la compagnie des autres enfants et même de l’institutrice qui pourtant est une adulte et tout… Elle enfouit sa tête dans ses mains, le goût cuivré du sang sur sa langue lui donnait envie de vomir, les sanglots qui secouaient son petit corps l’empêchait de se donner une contenance, de toutes façons, il n’y avait personne pour juger vraiment de si elle faisait bonne figure ou non … Cara faisait attention à son apparence, mais dans l’instant, elle faisait surtout attention à sa vie. Il est vrai qu’elle était dans un sale état émotionnel, elle serait incapable de sauver qui que ce soit, à commencer par elle, mais elle se rendit bientôt compte que les larmes ne serviront à rien.

Quelques sanglots refusèrent de quitter sa gorge, mais elle reprit le contrôle de ses émotions peu à peu. L’homme en noir ne la regardait même plus, il était absorbé dans une tuerie sanglante qui semblait enfin se finir. Cara trembla de peur en le voyant prendre une pause, puis le vit… ne le vit plus. Il était où ? HEUU PEU IMPORTE !! Il était parti, c’était le moment d’en profiter. Cara se sentit un peu mal vis-à-vis du fait qu’elle savait que plusieurs personnes allaient perdre la vie, mais elle ne pouvait rien faire sauf tenter de sauver la sienne. Elle réfléchissait à comment tirer l’inconnu du pétrin, lui qui était sensé lui sauver la mise au départ. Tout un héros ! Enfin, c’est quand même lui qui l’avait averti pour le lion… C’était à Cara de le sauver maintenant. Peut-être n’aurait-elle jamais du faire appel à cet inconnu, elle aurait du… se laisser bouffer ? Faire appel à sa maîtresse d’école ? Un garde ? Au fond, son choix n’était pas si horrible.

Elle regarda l’inconnu roulé en boule sur le sol, du sang tâchant ses vêtements, sang qui provenait sans doute du lion brutalement tué. Regardant brièvement ses vêtements aussi, elle se rendit compte qu’elle n’avait pas été épargnée par les éclats écarlates qui semblaient avoir éclaboussé toute la cage, de la paille jusqu’aux faux rochers en passant par elle et l’inconnu. Autour d’eux, un silence plana, un silence dans lequel Cara se sentait isolé du reste du zoo, comme si le temps dans la cage et à l’extérieur ne se déroulait pas à la même vitesse. Elle entendait les cris d’horreur des gens, des enfants, de sa maîtresse même, mais elle ne réagissait pas, les yeux fixés sur toutes ces taches de sang qui formait une carte astronomique écarlate.

Un hurlement d’enfant fit en sorte que le temps reprit son cours normal, elle sut qu’elle devait agir vite pour se cacher du démon en noir avant qu’il ne revienne pour elle. Elle avait l’impression sournoise que maintenant que ce démon l’avait vu, jamais il ne cesserait de la traquer pour la tuer comme il l’a fait pour le lion et comme il est en train de faire pour ses camarades de classes… Les hurlements qu’elle a entendu auraient pu être de n’importe quel enfant mais ayant été précédé de celui, agonisant, de sa maîtresse de classe, la logique lui donnait raison, sa classe venait de baisser dans son nombre d’effectif. Refusant de regarder derrière les barreaux, elle se préoccupait seulement de trouver une manière de faire sortir cet étranger un peu trop volumineux. Si seulement son pouvoir avait obéi à ses désirs, elle aurait pu sortir de la cage puis le téléporter une deuxième fois, mais les crises ne se font pas sur commande…

L’attrapant une deuxième fois par les aisselles, elle le tourna de côté pour faire passer ses épaules de biais entre les barreaux de la cage. Tirant par à-coups, le corps de son protégé n’était qu’un poids mort, malgré les soubresauts qui semblaient l’agiter par moments. Des petits gémissements sortaient de sa bouche, l’effort physique n’était pas quelque chose qu’elle fournissait souvent. Elle avait réussi à sortir la moitié du corps de l’inconnu hors de la cage alors qu’elle était debout à tirer pitoyablement. Personne ne semblait se rendre compte qu’elle avait besoin d’aide et ce, malgré les regards désespérés qu’elle jetait à la ronde. Finalement, l’étape des hanches fut passée, les jambes sortirent beaucoup plus facilement que le reste du corps.

Là se posait le problème, où aller ? Elle avait un corps à traîner et elle n’était vraiment pas forte, surtout pour son âge. Repoussant une mèche derrière ses oreilles, elle tira l’étranger jusqu’à une aire de pique-nique et le tira sous une table, à bout de souffle. La respiration sifflante, elle s’accroupit à coté de lui et se demanda s’il était dangereux de le laisser dans cet état… Il était dans une attitude de crise traumatisante, aussitôt qu’elle l’eut lâché il se roula en boule, les mains sur les tempes, les yeux exorbités. Avec un soupir, elle mit sa main sur le bras de l’homme en crise puis chuchota d’une voix qui se voulait rassurante : « Hé… Je ne sais pas qui tu es, mais il faut que tu te réveilles. Il y a un fou furieux qui est en train de tuer des gens, s’il-te-plaît, réveille toi ! »

Un sanglot étrangla la dernière partie de sa phrase… elle souhaitait de tout son cœur que ça marche, mais pour l’instant c’était sans effet.
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MessageSujet: Re: Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns)   Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns) Icon_minitime1Mar 15 Nov 2011 - 5:20

Les adolescents devant criaient. Leur cris raisonnaient comme une douce musique à mes oreilles. Enfin... plutôt aux oreilles d'Evan! Après tout, j'ai une ouïe presque inexistante, même si j'arrive quand même à entendre! Mais la majorité des choses que j'entends sont celles qu'Evan entend. C'est pour ça que j'essaie de rester assez proche de lui. C'est assez dérangeant comme problème, et j'espère pouvoir y trouver une solution un de ces jours. Mais bon, je suis quand même capable d'entendre les cris de douleur et de peur des gens autour de moi. Et pour l'instant, ça me suffit amplement. J'étais couvert de sang, devant des personnes qui semblaient totalement terrorisée par le fait de mourir. Qu'est-ce que je peux demander de plus pour me rendre heureux? Les enfants qui se trouvaient devant moi rampaient en direction opposée, espérant que je les épargne dans un moment de clairvoyance et de bonté. Ils rêvent en couleurs, ces jeunes! Comme si j'allais arrêter un si beau spectacle parce qu'ils voulaient vivre. Si j'avais arrêté à chaque fois que quelqu'un ne voulait pas que je le tue, je n'aurais jamais tué personne! Et c’est pour cela que je suis un tueur né. Je me fous totalement de l’opinion des autres. Normal, je ne suis pas comme eux! D'ailleurs, je suis quoi, moi? Bah, c'est pas le moment de se lancer dans des débats de ce genre! C'est l'heure de tuer des adolescents, là!

J'avançais vers la petite fille que me faisait face. D'une seule dague, je la fendis en deux, laissant ses compagnons observer avec dégoût son système interne. Certains étaient tellement répugné qu'ils se mirent à gerber. Ah, les jeunes! L'un d'entre eux se leva et prit un objet, une règle je crois. C'était un garçon à la peau bronzé. Il avait les cheveux bruns coupés courts et les yeux bleus. Il semblait déterminé et prêt à se battre contre moi. Une bouffée de rire s'échappa de ma bouche. Sérieusement? Il pensait pouvoir me faire face? Son courage m'amusait comme une fourmi amuse un enfant...avant que celui-ci ne l'écrase! Il allait regretter son geste, mais pas tout de suite. En une seconde, je lui plaçai un coup de genou dans le ventre, le faisant tomber au sol. Je lui donnai un coup de pied dans le ventre pour qu'il ne se relève pas. Puis, je me dirigeai vers ses compagnons. Je les tuai tous, les uns après les autres. Leurs cris, leur sang, j'étais en extase! Et le garçon que j'avais frappé plus tôt regardait cela avec un mélange de honte, de dégoût, de colère et de terreur. Je me retournai alors vers lui et lui dis:

-Voilà ce qui se passe quand on veut jouer les héros. Mais ne t'inquiète pas, tu ne vas pas mourir aussi vite que tes amis. Il faut que tu souffres!

Je m'approchai de lui. Il tenta de se relever, mais mon poing vint se loger dans son estomac, le faisant vomir de douleur. Je le pris par le collet et le soulevai du sol. Il me regardait encore avec un peu de haine. Il est courageux, le gamin. Il me cracha même dans le visage. Il avait osé salir mon visage, alors autant lui rendre la pareil en le défigurant! Je pris ma dague et lui fis une coupure traversant d'un côté à l'autre de son visage, en passant par l’œil droit, le nez et la bouche. Il hurla de douleur quand je lui fis cette cicatrice. Alors, on riait moins, hein? Maintenant, c'était moi qui riait de son malheur! Mais il y avait une fin à tout. Je soulevai mon autre dague et m’apprêtait à lui donner le coup final quand Evan entendit quelque chose.


Hé… Je ne sais pas qui tu es, mais il faut que tu te réveilles. Il y a un fou furieux qui est en train de tuer des gens, s’il-te-plaît, réveille toi !

Je me retournai pour voir cette Cara qui avait tiré Evan de la cage à lion. Je pris un instant pour observer l'adolescente. Elle avait les cheveux noirs, des yeux violets ainsi que des traits qui me rappelaient vaguement Evan. Une image du passé ressurgit alors de ma mémoire. La mère d'Evan, Clara Burns, enceinte d'un bébé. Evan n'était pas une flèche, et il ne s'était douté de rien. Mais moi, j'avais tout de suite réalisé qu'elle était enceinte. Et maintenant que j'y pense, elle ne l'était plus quand je l'ai tué. Non! Ça ne se pouvait pas! Cette Cara serait donc la petite sœur d'Evan? Si c'était le cas, ça me donnait une autre bonne raison de la tuer. Et en plus, elle tentait de raisonner Evan. Et d'après ce que je ressentais actuellement, ça marchait. Je ne pouvais pas la laisser gâcher mon plaisir! Bien vite, j'en oubliai mon autre proie, me concentrant uniquement sur Cara. À toute vitesse, je fonçai vers elle. Je me sentais disparaître de plus en plus. Il fallait que je la tue! J'arrivais tellement vite qu'elle ne réalisa ma présence que quand je fut à portée de coup. Rapidement, je pris ma dague et tentai de la lui enfoncer dans le visage. Mais je disparus avant, ne faisant qu'une entaille sur sa joue gauche. Voilà, mon plaisir était fini pour le moment. Mais un peu de bonheur me revint quand je me résolus à retourner à mon activité habituel, tourmenter Evan. On allait s'amuser.
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MessageSujet: Re: Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns)   Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns) Icon_minitime1Jeu 17 Nov 2011 - 5:50

Le temps s’étire souvent dans des situations de stress intense. Dans un examen scolaire par exemple, il raccourcit. Dans un moment d’ennui, il s’étire jusqu’à l’infini. Le temps passe des fois sans que l’on s’en rende compte, nous laissant pantois, les mains vides de tout ce qui aurait pu être fait, mais qui ne l’a jamais été. Vivre pleinement chaque moment, c’est ce qu’ils disent. Vivre autant la terreur que la joie, la peur et la douleur autant que la félicité et la gaieté. Demandez à Cara, je crois que sa réponse va différer un peu.

En panique devant ses compagnons de classe en train de se faire tout bonnement charcuter sans aucune pitié par un monstre à forme d’humain, elle ne pouvait que fixer du regard ce ballet morbide. Un à un, les fiers et les pleutres, les filles ou les garçons, sans épargner ceux qui tentaient de s’enfuir, cette étrange créature prenait un plaisir évident à étriper des jeunes adolescents. Elle ne comprenait pas, elle ne comprenait plus rien. Pourquoi elle était là maintenant ? Ses yeux s’embuèrent de larmes, de grosses perles liquides qui roulèrent, roulèrent…

L’instant se suspend, comme une balle au sommet d’une butte. Comme un suicidaire qui, au moment de sauter de la falaise, avait ce moment de doute qui le pousse à revoir sa vie. Comme une mélodie de violon, c’est tellement triste. C’est tellement douloureux, c’est si plaintif. On a l’impression que le monde entier pleure sur notre sort, que tout autour de nous ne sert à rien. Le sang qui a coulé aujourd’hui, il a coulé à cause de qui ? Il faut un coupable. Un bouc émissaire. N’importe quoi, mais que cette mélodie de violon esseulé s’essouffle, tentant en vain de repousser la vague de haine électrique qui ne peut que déferler et emporter les cœurs. On en reparlera de cette journée au zoo. On en reparlera, de cette petite dans la cage du lion. Ou peut-être pas. Peut-être que toute l’information sera focalisée sur l’homme en noir.

Elle se souvint dans cet instant suspendu des couleurs qu’il avait pris, lorsqu’elle était en panique. Dans sa crise, tout s’anime en teinte différentes, certains objets ou personnes brillent comme un phare dans la nuit de panique pour essayer de la sauver. Mais le sadique était en noir, un noir qui semblait aspirer toute la lumière et qui pourtant rayonnait d’un rouge feu, un rouge qui aurait embrasé toute personne approchant de lui. Qui l’aurait brûlée, elle !! Calcinée jusqu’aux os.

Le temps retrouva son cours normal lorsque la larme de Cara, tendue à l’extrême sur son menton, abandonna la partie et se laissa choir dans l’herbe craquante d’automne. Elle voyait un gars de sa classe, un jeune bronzé dont le nom lui échappait totalement… Il est si populaire auprès des filles ! Elle se souvint de légères discussions qu’elle avait eu avec lui en attendant l’autobus au coin de la rue. Il avait été trop brave pour son propre bien aujourd’hui… N’osant sortir de sa cachette, elle assistait sans mot dire à ce qu’elle pensait être la fin du dernier survivant de sa classe, si elle s’excluait. C’est quand il s’apprêtait à donner le coup final qu’elle décida de chuchoter son appel de détresse à l’oreille de l’inconnu.

Le temps, capricieux, décida d’accélérer à cet instant. Sans même le temps de cligner des yeux, le psychopathe était sur elle et laissa une balafre sanglante sur la joue gauche de Cara. Lorsqu’elle eut finalement le temps de cligner des yeux, sa joue chauffait comme si elle avait été marquée au fer rouge et l’homme en noir avait disparu. Simplement évanoui, comme s’il n’avait jamais existé. Mais s’il n’avait jamais existé, pourquoi des corps jonchaient le sol à présent ? Le sang qui coulaient, encore chaud, de tous ces êtres à présent sans vies, éparpillés au petit bonheur la chance, dans les postures grotesques que la mort se plait à donner aux mourants. Les entrailles, la chair, tout se mêlait au gravier du chemin du zoo. Les animaux, rendus fou par l’odeur du sang, tournaient en rond dans leurs cages, hurlaient, feulaient, faisant le plus de bruit possible pour exprimer l’excitation et la peur qui les rongeaient. Les humains, au contraire, se tenaient debout, les bras ballants, incapable de réagir face au drame qui venait de se produire. Les flics devaient arriver bientôt, mais qu’allaient-ils faire ? Interroger qui ? Demander quoi ? Est-ce qu’ils vont être capable de croire au moins ce que les témoins allaient dire ?

Peu importe. Elle se tenait toujours à coté de l’inconnu et tandis qu’il reprenait peu à peu ses esprits, elle se rendit compte que son camarade de classe bronzé était toujours en vie. Incapable de le laisser perdre son sang au milieu du chemin, elle chuchota un bref *Ne bouge pas* à l’étranger encore dans les vapes et se précipita sur le blessé. Déchirant le bas de son pantalon et l’appliquant comme une compresse sur son visage, elle remercia le ciel que la télévision existe, car elle avait appris ce truc dans une émission de survie.

Il était vraisemblablement incapable de parler, aussi crut-elle bon d’essayer de le tenir éveillé en lui parlant à toute vitesse.

« Tu restes avec moi hein ? tu vas voir, on va reprendre le bus la semaine prochaine. Tu m’as toujours pas dit c’était quoi ton livre préféré !! Moi c’est la série de Ken Follett… Allez, tu dois la connaître !! J’ai un trou de mémoire là, mais tu verras, je m’en souviendrai. Allez quoi, faut pas que tu fermes les yeux ! Tu vas voir, tout va bien aller. Allez, s’il-te-plaît, ferme pas les yeux !! »

Elle fondit en larme alors que les sirènes des policiers et ambulanciers se faisaient entendre. Incapable de se maîtriser, elle enfouit sa tête dans ses mains couvertes du sang de son camarade alors qu’elle entendait des pas derrière elle.


(HJ : En passant, la couleur de mon écriture c'est #990099)
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MessageSujet: Re: Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns)   Un doux repos au zoo... avec un lion. (PV Cara Blackbird et Evan Burns) Icon_minitime1Ven 18 Nov 2011 - 1:54

Quand je repris conscience, je voyais les choses d'un flou étrange. C'est comme si je voyais la majorité avec du rouge dessus. Étrange. C'est alors que je réalisai que je ne voyais pas flou. Le rouge était vraiment présent dans ma vision. C'était du sang, partout dans le zoo. Le lion était démembré et éventré, des visiteurs avait été égorgés... Un vrai massacre. Tant de douleurs, tant de souffrances, tant de tristesse. Je connaissais déjà le responsable. J'avais piqué une crise, et le Dark Men était sorti. Il en avait profité pour tuer autant de personnes qu'il avait pu. J'étais encore à genoux, en train de regarder cet horrible massacre, les yeux écarquillés devant toutes ces horreurs. Chacune de ces personnes qui étaient mortes avait une famille. Ils devaient avoir des parents, des frères et sœurs, des enfants, des amis. Et maintenant, ils devaient laisser toutes ces personnes dans le deuil. Aucun d'entre eux n'avait pensé qu'il mourrait en allant au zoo. Et pourtant, c'est ce qui c'était produit. Je n'arrivais tous simplement pas à en croire mes yeux. J'entendis alors quelqu'un à côté de moi me parler.

-Ne bouge pas.

Je me retournai pour voir la jeune Cara à-côté de moi. Elle aussi semblait bouleversée par ce triste spectacle. Surtout qu'elle, elle avait été obligée de le regarder du début à la fin. Heureusement que je vais en crise, car je ne supporterais pas de voir ce que le Dark Men fait. C'est juste trop monstrueux. Quand Cara se précipita vers un garçon blessé, je vis la coupure qu'elle avait sur la joue. Je regardai alors le Dark Men dans les yeux. Il semblait joyeux de me voir en colère.

-Qu'as-tu fait, monstre?

-Moi ? Je me suis amusé un peu, c'est tout.

-Tu t'es amusé? C'est ça que tu appelles t'amuser ? Tu as tué des personnes honnêtes! Des hommes et des femmes!

-N'oublie pas les enfants.

-Quels enfants?

Le Dark Men me fit un signe de tête en direction de l'endroit où Cara se trouvait. C'est alors que je me rappelai des compagnons de classe de Cara, ainsi que de leur institutrice. Non, il n'aurait pas osé... Je me précipitai au près de Cara pour voir devant moi plusieurs enfants, tous morts les uns après les autres. Leurs cadavres jonchaient le sol, résumant le spectacle macabre qui avait eu lieu ici. Des entrailles, des membres, du sang... C'était vraiment une boucherie. Même l'institutrice était morte. Je devinai tout de suite que le Dark Men l'avait tué en premier pour effrayer les jeunes. Je n'arrivais tout simplement pas à croire qu'il ait osé tuer chacun d'entre eux. C'était vraiment un monstre. Je vis alors ce que Cara faisait. Elle s'occupait d'un des blessés. C'était un jeune garçon de sa classe. Le Dark Men ne les avait pas tous tué, finalement...

-Je suis le responsable de tout ça. Pourquoi ai-je ce foutu pouvoir? POURQUOI?

J'entendis alors les sirènes de police qui raisonnaient au loin. La police arrivait. Et donc, le projet soldier arrivait. J'étais bien sûr au courant que le projet soldier travaillait pour le gouvernement. Donc, si les policiers m'arrêtaient, je savais parfaitement comment ça allait se dérouler. D'abord, ils m'emmèneraient jusqu'au poste de police, puis me passeraient un semblant d'interrogatoire. Au final, je serais jugé coupable et condamné à purger ma peine à vie en prison. Mais au lieu de m'emmener en prison, ils me ramèneraient dans ce labo du projet soldier qui se trouve en plein milieu d'un désert. J'ai aucunement l'intention d'y retourner. Alors je pris mes jambes à mon cou, espérant pouvoir partir avant que la police ne me voit. Je ne pris même pas le temps de dire au revoir à Cara ou de regarder si son ami allait bien. Je devais fuir. Le Dark Men semblait heureux, quant à lui.

-En tout cas, ça nous fait une belle journée!

-La ferme!
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