Homme riche cherche colocataire déjantée pour de supers soirées [PV Dorothy]

La journée avait été longue et des plus mauvaises pour Alexïs. Le jeune homme avait passé la journée à étudier. Il avait eu deux examens qu’il espérait fortement réussir haut la main. Il devait obtenir de bonnes notes, être l’un des meilleurs de la classe et ainsi faire la fierté de son père. Il ne souhaitait pas le décevoir et espérait, par-dessous tout, être supérieur à ses sœurs dans son estime. Il en avait marre que ces deux-là soient les préférées, les chouchous, celles qui réussissaient avec brio dans leur vie. Il voulait se sentir meilleur qu’elles et leur montrer ce qu’il valait réellement.

Motivé, gardant malgré tout le moral, il gara sa voiture près de son immeuble à appartement. Ce soir, il allait devoir étudier d’arrache-pied afin d’être certain que ses prochains examens se passeront mieux. Il n’aimait pas sentir qu’il avait manqué certaines leçons, qu’il ne comprenait pas tout ce qui se trouvait dans ses manuels scolaire. Il avait l’habitude d’être l’étudiant parfait, celui qui avait toujours des bonnes notes et se montrait au-dessus des espérances de son professeur.

Après une nuit de sommeil, tout ira mieux. Il avait passé deux nuits blanches avant aujourd’hui. Que ce soit chez les Morlocks ou à l’école, il n’avait pas arrêté de se promener dans la ville, devant faire ci ou ça. Maintenant, il avait l’occasion de se reposer un peu. Une petite sieste d’une heure ou deux ne pouvait pas lui faire de tort. À moins qu’il n’appelle Ryan pour sortir et se changer les idées ? Il y a un moment qu’il n’avait rien fait en sa compagnie. Trop d’envies, de besoins parcouraient l’esprit du jeune homme. Pourtant, il ne devait pas céder. Il devait étudier. Il se l’était promis.

Mais que valait une promesse silencieuse faite à soi-même ?

Alexïs entra dans son appartement. Il lança son sac sur le canapé. Pas d’étude pour le moment. Il alla s’étendre le temps de deux petites heures dans son lit. Il ne lui fallut que quelques secondes pour s’endormir. So corps s’empressa de se régénérer, de regagner les forces dont il avait besoin pour terminer la journée. Deux heures plus tard sonnait le téléphone du jeune homme. Il éteignit l’alarme qu’il avait lui-même programmée puis s’obligea à se lever. Il se sentait en pleine forme, bien qu’il aurait encore dormit pendant quelques heures.

Pour bien reprendre ses esprits et s’éveiller totalement, le jeune homme décida de prendre une douche. Avant tout, il ouvrit légèrement la fenêtre de sa chambre, question d'aérer un peu la pièce. D’un pas lent, il rejoignit sa salle de bain, puis se dévêtit entièrement. Il entra dans la douche et y resta longtemps. Une vingtaine de minutes plus tard, il sortit, essuya sa chevelure blonde. Il devait retourner chez le coiffeur. Il devait se raser, aussi. Une légère barbe de quelques jours décorait son visage. Entourant sa taille de la serviette, Alexïs quitta la pièce après avoir jeté ses vêtements dans la malle à linge.

Passant dans la cuisine sans se soucier de son accoutrement – puisqu’il vivait seul autant en profiter – il fouilla le réfrigérateur, puis les placards, à la recherche de quelque chose de comestible. Au final, il décida qu’il allait commander, une fois de plus, au restaurant. Il n’avait pas envie de faire les courses ce soir. C’était l’activité la plus ennuyeuse qui soit.

Malgré que cette soirée s’annonçait assez ennuyeuse en soit… pour l’instant.

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Dorothy avait passé toute une journée aujourd'hui. Elle avait réussi à finir son sketchbook et le remplir à craquer de dessins fantastiques et détaillées, aller le cacher avec ses autres sketchbooks pleins et s'en procurer un autre. Quand même une bonne journée pour la jeune fille, le problème était qu'elle commençait à être tannée de marcher et elle n'avait pas vraiment de place ou s'installer pour relaxer. Oui elle pourrais aller s'installer dans un bar, mais elle devrais s'acheter un verre et elle n'avait hélas pas ces moyens. Elle aurait pu aussi aller s'installer dans les égouts un peu pour se reposer... mais ça sa impliquait aller dans les égouts pendant une période de temps étendue et la compagnie en bas était peut-être bien, mais elle n'aimait pas du tout la location. Donc, ce qu'il lui restait comme option c'était la petite intallation faite de boites de carton et de gros débris dans une ruelle. C'était l'endroit le plus proche qu'elle pouvait appeller chez elle. C'est là que se trouvait son sac de couchage et son vélo qu'elle avait amené avec elle en arrivant à New-York et c'est là qu'elle s'installait quand elle devait dormir et qu'elle n'avait aucune autre option. Elle se résigna donc à aller là.

Quand elle remit pied dans sa petite ruelle elle arriva à une grosse surprise. Sa cabane était toute amochée, son vélo était disparu et son sac de couchage avait aussi disparu. Sacré ville de criminels! Qui vole une sans abri! Elle avait vu des choses cruelles et méchantes arriver dans cette ville, mais c'était la première fois qu'elle se faisait voler comme ça. Dorothy sentit des petites larmes de frustration arriver à ses yeux et elle lacha un cri et lança un coup de pied sur le conteneur à déchets.

-MERDE!!

-LA FERME! Une voix lui cria d'un des édifices. Dorothy ne mit aucun temps à répondre

-VA TE FAIRE ENCULER!

Après avoir envoyer promener l'homme, Dorothy se remit à se promener dans la ville d'une sacré humeur. Dire qu'elle passait une bonne journée jusqu'à ce moment là. Elle n'avait ni temps, ni énergie pour se trouver un autre sac de couchage ou un autre abri de fortune, pas à cette heure. Elle y travaillerais demain. Mais pour l'instant elle devait absolument trouver un toit, n'importe quel toit.

C'est alors qu'elle pensa à Alexis, à son appartement chaud, à son canapé et à sa bonne hospitalité la dernière fois qu'elle était passée, naturellement, la dernière fois, il l'avait frappé avec une voiture, il se sentait mal. Il n'y avait vraiment aucune manière de savoir comment il réagirait si elle se pointais chez lui sans invitation à cette heure. Elle marcha donc rapidement vers son apartement et cogna quelques fois sur sa porte.. hmm, aucune réponse. Il ne devait pas être la. Elle fit donc le tour de l'édifice peut-être y avait-il une autre manière d'entrer.

-Jackpot!

Fantastique! elle venait de trouver une fenêtre ouverte et pas si haute que ça en plus. Elle se mit à grimper jusqu'en haut, elle a manqué tomber une fois ou deux mais elle réussi tout de même à tomber dans la chambre d'Alexis avec grâce en tombant sur le plancher. C'est seulement à ce moment là qu'elle se rendit compte de l'évident. Il était dans la douche! Merde! Il allait maintenant inévitablement savoir qu'elle est entré par infraction chez lui... elle mit un pied dans la fenêtre pour ressortir et retourner cogner à la porte d'avant, mais finalement c'était peut-être plus facile d'entrer que de sortir puisqu'elle avait brisé une gouttière en montant. Il n'y avait aucune manière de descendre sans se fouler une cheville ou toute autre blessure grave.

Dorothy fonça donc pour la porte d'avant mais elle fut interrompue dans sa course derrière la porte de la chambre d'Alexis par le bruit de la porte de la salle de bain qui s'ouvre. Parfait! Alexis se promenait maintenant quasiment à poil dans son appartement et elle était prise dans sa chambre sans issue. Elle fema les yeux et espéra de tout son coeur que son pouvoir s'active à ce moment là, le temps qu'elle sorte de son apprtement pour cogner sur la porte d'avant comme une personne normale, mais hélas, rien.

Elle avait deux options à ce point-ci. La première étant de sauter par la fenêtre, surement se casser une cheville et boiter jusqu'à la porte d'avant et lui demander gentiment de la guérir. Ce n'était pas vraiment une mauvaise option honnêtement, pour éviter l'humiliation et la confrontation, elle avait presque le gout de le faire. Bien sure, la solution adulte serait d'entrer dans le salon comme une adulte responsable et demander de se faire pardonner et l'hospitalité pour la nuit. Elle fit donc un grand soupire et choisit l'option responsable, n'ayant pas envie de sauter par la fenêtre.

Dorothy cogna trois fois dans la porte de la chambre d'Alexis.

Alexïs pensait avoir droit à une soirée bien ennuyeuse. Il devait étudier même s’il n’en avait pas réellement envie. Il était partagé entre sa conscience qui lui disait d’être un bon élève, de faire en sorte que son père soit fier de lui ainsi que ses envies qui avaient clairement envie de s’amuser plutôt que de s’encombrer de responsabilités. Pourtant, il n’avait pas vraiment le choix. C’était ses notes ou son plaisir personnel. Afin de prendre tout son temps pour y penser, Alexïs rejoignit la cuisine et pris tout son temps pour choisir ce qu’il allait consommer entre de l’eau ou du lait. Il choisit, finalement, le café.

Préparant la cafetière, le jeune homme ne pensait pas un seul instant qu’il n’était pas seul dans son appartement. Rarement, certains Morlocks venaient lui rendre visite pour une raison ou une autre, souvent importante. Dans un tel cas, ils se glissaient à l’une des fenêtres qui donnaient sur une rue plus sombre et discrète. Soit ils entraient car ils ne pouvaient se permettre d’être vus, ce qui n’étaient arrivés qu’une seule fois, soit ils cognaient en espérant fortement obtenir une réponse.

Trois coups résonnèrent contre une porte. Par réflexe, et suivant son sens logique, Alexïs se dirigea vers la porte d’entrée. Cependant, il s’arrêta bien rapidement au milieu du salon. Les coups ne venaient pas de cette direction. Ils semblaient venir de sa chambre. Quelqu’un cognait à la fenêtre ? Pourtant ce bruit n’était pas similaire…

Alexïs observa la porte de sa chambre. Il pensait que les bruits provenaient de là. Pourtant, il n’y voyait aucune explication. Quelqu’un était entré par infraction ? Si tel était le cas, il ne serait pas assez stupide pour cogner ainsi. Après un court instant de réflexion, le jeune homme s’approcha doucement de la pièce. Il posa sa main sur la poignée puis ouvrit la porte d’un coup sec pour y découvrir Dorothy. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Pourquoi était-elle dans sa chambre ? Ce fut en se souvenant de la fenêtre qu’il avait laissé ouverte qu’il réalisa que cela avait dû lui fournir l’opportunité de pénétrer dans son appartement. Puisqu’elle n’avait pas de demeure, il n’était pas étonné qu’elle décide de squatter dans un endroit lui semblant hospitalier. Cependant, il se demandait pourquoi lui. Quelques secondes plus tard, la réponse vint d’elle-même à son esprit. Il l’avait peut-être frappée avec sa voiture, mais il lui avait offert des soins, de la nourriture, un toit pour la nuit ainsi que des réponses sur ce qu’elle était. Cela ne l’empêcha pas, malgré tout, de lui poser la fameuse question.

-« Dorothy ? Qu’est-ce que tu fais ici ? »

Soit elle était blessée, ce qui ne semblait pas vraiment être le cas au premier coup d’œil, soit elle venait demander l’hospitalité. Dans un cas comme un autre, le jeune homme n’allait pas la chasser. Au contraire, avoir de la compagnie lui faisait très plaisir. Cela lui donnait une raison de repousser le travail. Il n’allait pas s’en plaindre, l’envie d’étudier n’était pas du tout là. Alexïs commençait à regretter le temps où il était en colocation avec l’une de ses collègues de travail. Ils s’entendaient super bien et il y avait toujours une ambiance agréable dans leur appartement. Vivre seul, c’était totalement différent et pas toujours plaisant.

-« Tu sais, tu aurais pu cogner à l’entrée. Je t’aurais ouvert. Viens, entre… dans mon salon. Je vais aller me vêtir un peu. »

Dès que Dorothy fut sortie de sa chambre, il put fermer la porte et retirer sa serviette pour enfiler un boxer ainsi qu’un jean propre et un pull à manche longue, cadeau de sa grande sœur. Au moins, ainsi, il sera bien plus présentable. Il put quitter la pièce et rejoindre Dorothy.

Invité

Dans les instants suivants les trois coups qu'elle avait donné sur la porte, le visage de Dorothy passa de rosé à rouge vif en un temps record. Elle avait la tête baissée et elle s'attendais à se faire chasser de l'appartement. Après tout, il sortait de la douche et à ce moment-ci de la semaine, il devait avoir passé la journée entière à l'école. Si c'était un vrai New-Yorkais elle se ferais chasser assez vite. En attendant, un vrai New-yorkais ne l'aurais pas amené chez lui à cause d'un petit accident de voiture. Alexis était particulièrement gentil.

Savoir cela n’empêcha pas don coeur de tomber dans son estomac quand la porte ouvrit et Alexis la vit dans sa chambre.

-« Dorothy ? Qu’est-ce que tu fais ici ? »

-« Ehh.. et bien eh, tu vois.. la fenêtre était.. et mon vélo as été, et mon sac de couchage.. et j'aime pas trop les égouts.. et j'ai passé une mauvaise journée -»

Dorothy essayait de tour expliquer le plus rapidement possible, mais elle ne faisait plus aucun sens. Alexis a du s'en rendre compte parce qu'il l'a coupé assez vite.

-« Tu sais, tu aurais pu cogner à l’entrée. Je t’aurais ouvert. Viens, entre… dans mon salon. Je vais aller me vêtir un peu. »

Elle hocha de la tête avant de lui répondre en s'en allant dans la pièce d'à coté

-Jai essayé de cogner.. je crois que tu étais dans la douche

Pendant qu'Alexis remis ses vêtements Dodo se dirigea directement vers la cuisine et sorti la première chose qu'elle trouva avant d'aller s'étendre sur le sofa en train de manger des tranches de jambon

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*ma réponse a du être coupée courte à cause des obligations familiales et je réalise que je ne t'ai pas donné grand chose, donc je continue encore un peu*

Dorothy se ferma les yeux un peu et re-pensa à sa situation. Elle pensais à la manière qu'elle avait réagi au vol de son bicycle. Naturellement sa réaction n'étais pas exaggerée. Apres tout, ce bicycle était presque tout ce qu'il lui restait de son ancienne vie et quand elle était sur ce vélo ou près du vélo, c'était le seul endroit qu'elle pouvais appeler chez soi.... Si on peu parler de cette manière d'un bicycle. C'était justement ça le problème. Elle commençais à être assez tannée d'être une sans abri, de ne plus avoir de toit, de dormir sur les matelas de démonstration dans des magasins ou bien être forcée de grimper dans les fenêtres des amis sympathiques qui les ont frappé avec leur voiture. Ça faisait déja à peu près 6 mois en temps normal, beaucoup plus en son temps à elle qu'elle y était. Franchement, elle n'en pouvais plus. Dorothy s'était jurée qu'elle n'utiliserais pas son pouvoir pour voler des grandes sommes, juste ce qu'il avait besoin pour survivre, mais si les choses ne changeait pas bientot, elle serait forcé de prendre des mesure un peu plus drastiques pour se trouver un toit, vu que se trouver un emploi légal n'étaisnpas vraiment une option.

Elle fut interrompue dans ses pensées quand Alexis ressorti de sa chambre avec un peu plus de vêtements que quand il était entrée. Dodo se releva de sa position couchée et lui montra sa collation.

-"j'espère que ça ne te dérange pas, je t'ai emprunté une petite collation, grosse journée, pas eu l'occasion de manger"

Alors qu’il se trouvait seul dans son appartement, bien tranquille, à vaquer à ses occupations pas si importantes que cela, Alexïs ne s’attendait pas à recevoir de la visite. Il s’attendait encore moins à ce que celle-ci débarque derrière la porte de sa chambre plutôt que devant la porte d’entrée. Enfin, ce n’était pas si étonnant lorsqu’on considérait qu’il laissait souvent la fenêtre de la pièce ouverte et permettait ainsi à n’importe qui de s’y engouffrer. Voilà maintenant qu’il se méritait une jolie jeune femme, bien que pas très propre, mais tout de même jolie. Elle tenta d’expliquer tant bien que mal la raison de sa présence ici, mais ce n’était pas très clair. Il avait tout de même compris qu’elle avait passé une mauvaise journée. Il ne lui fera pas subir un tel sort ce soir, comptant s’occuper d’elle.

La prévenant tout de même de cogner à la porte d’entrée la prochaine fois, Alexïs laissa Dorothy entrer dans la pièce principale. Il devait se changer. Au vue de sa tenue, il était assez évident qu’il sortait de la douche. Il décida d’ailleurs de s’engouffrer dans sa chambre afin de se changer. Un boxer, un jean, un t-shirt, il n’avait rien besoin de plus. Il n’allait pas faire d’efforts vestimentaires. Il se contentait de rester simple et, si jamais il avait à sortir, il ferait en sorte de se changer et enfiler des vêtements plus classes.

Une fois sortit de la chambre, il réalisa que Dorothy s’était installée à son aise sur le canapé, mangeant des tranches de jambon sans la moindre gêne. On pouvait dire qu’ici elle se sentait comme chez elle. C’était fort probablement pour cette raison qu’elle était venue jusqu’ici. Alexïs n’allait pas la chasser, loin de là. Avoir de la compagnie était toujours agréable. Le jeune homme fit un tour à la cuisine afin d’aller se servir une tasse de café. Il en servit également une à Dorothy, la posant sur la table basse devant elle. Il s’installa sur le canapé. Il avait toute sa soirée pour elle. Si elle souhaitait squatter le canapé pour la nuit, il n’allait pas non plus s’en plaindre.

-« Plutôt que de vider mon réfrigérateur, qu’est-ce que tu dirais de commander quelque chose au restaurant ? À moins que tu ne préfères sortir ? N’importe quel repas sera bien plus nutritif que de petits morceaux de jambon. Il faut prendre soin de ton corps. »

Il lui offrit un sourire aimable avant de boire une longue gorgée de café. Le jeune homme avait de l’argent, il pouvait tout dépenser comme il le voulait en sachant très bien que le mois suivant, une autre somme faramineuse allait faire son apparition sur son compte bancaire. Tout cela ne lui coutait que d’excellents résultats qu’il obtenait en faisant de nombreuses nuits blanches, carburant au café afin de ne pas céder au sommeil. Ainsi, il pouvait s’amuser et travailler. Le sommeil devenait une option, pour lui.

-« Maintenant, tu pourrais peut-être me raconter ce qui s’est produit avec des phrases claires, non ? Je ne suis pas certain d’avoir bien suivit ce que tu as tenté de m’expliquer au sujet de ton vélo et du reste. Prend ton temps, je suis là pour t’écouter. »

Charmeur, il ne manquait pas une occasion de se montrer gentil et adorable. Ryan lui avait montré qu’il était idiot de tenter d’endurcir son caractère de manière à devenir comme sa sœur jumelle. Au contraire, sa gentillesse et sa générosité pouvaient être mis à profit et leur servir pour draguer des femmes. Il fallait simplement s’y prendre de la bonne façon. Il ne devait pas devenir l’ami gentil avec qui rien ne pourrait se produire, mais bien un gentleman qui savait parler aux femmes et s’occuper d’elles comme il se doit. Dorothy allait devenir une véritable princesse à ses côtés.

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Dorothy échangea les viandes froides pour la tasse de café qui lui avait été offerte en le remerciant. Elle n'Avait pas souvent l'occasion de boire un bon café chaud mais quand elle en avait l'occasion elle adorait toujours ça. Elle lui sourit quand il lui offre de sortir dans un restaurant pour la nourrir, mais honnêtement, avec la journée qu'elle avait eu aujourd'hui et à la température qu'il faisait dehors, elle aimait mieux rester à l'intérieur, ici sur son sofa le plus longtemps possible. Si elle était chanceuse, peut-être même jusqu'à demain matin?

-«Si ça ne te dérange pas, j'aimerais mieux faire livrer quelque chose ici, je n'ai pas vraiment le gout de sortir après la journée que j'ai eu.»

Elle garda encore le sourire malgré la journée de cul qu'elle avait eu. Et elle l'aurait gardé même si elle avait été pire. Même si elle n'aimait pas vivre dans les rues et qu'elle avait froid et que la tasse de café entre ses mains était probablement une des meilleures parties de sa journée. Elle n'allait quand même pas se mettre à pleurer ou à se plaindre de sa pauvre petite vie! Ça serait pathétique.

-« Maintenant, tu pourrais peut-être me raconter ce qui s’est produit avec des phrases claires, non ? Je ne suis pas certain d’avoir bien suivit ce que tu as tenté de m’expliquer au sujet de ton vélo et du reste. Prend ton temps, je suis là pour t’écouter. »

Merde, elle aurait surement du se la fermer avant à propos du maudit vélo. Dorothy parlait toujours trop quand elle était nerveuse, maintenant elle serait surement obligée de parler du super épisode avec le vélo volé dans la ruelle, histoire qui la faisait vraiment chier, mais à voir les moyens d'Alexis, l'histoire sonnerais surement plus comme un enfant qui pleure à cause s'une boule de crème glacée tombé par terre.

-«Oh, ça.. ce n'étais rien, ne t'en fais pas. C'est juste un idiot qui m'as volé mon bicycle. À moins que tu sache ou il est ou que tu connaisse un mutant qui serait capable de le retrouver dans new-york, il n'y a rien à faire.»

Dorothy garda le sourire et continua à faire des blagues à propos de l'histoire, mais ce n'était qu'une façade. Elle était en effet très triste de perdre un de ses seuls souvenirs de sa maison en Philadelphie et de ses parents. Juste à en parler, elle sentait des toutes petites larmes apparaître dans ses yeux. merde, il fallait arrêter ça tout de suite! Si Alexis la voyait pleurer, elle devrait expliquer pourquoi et ce n'était pas du tout le genre de soirée qu'elle avait en tête. Elle se le va donc du sofa et se dirigea vers un téléphone avec le sourire.

-«Donc, on se fait livrer une pizza? Je connais un endroit pas trop loin d'ici qui fait, à mon avis la meilleure pizza à new-york.. ok peut-être pas la meilleure, mais la meilleure est trop loin. Pepperoni ça te va?»

Alexïs n’était vêtu pour sortir, aujourd’hui. Il préférait rester tranquillement chez lui en compagnie de Dorothy. Il y avait envie de rester seul avec cette si jolie femme. Bien qu’elle venait de la rue, cela n’était que davantage attirant. Elle était simple, sans artifices, pas comme les femmes qu’il côtoyait lorsqu’il sortait en boite. Il aimait son côté joueur, sa personnalité unique. Sa présence amenait une vague d’énergie partout où elle allait. Elle n’était pas de tout repos !

-« Dans ce cas, faisons-nous livrer. »

Avant tout, il aimerait bien savoir pourquoi elle était chez lui. Elle lui avait dit que sa journée avait été très mauvaise, mais ne lui avait pas expliqué pourquoi. Il était curieux de connaitre la réponse. La vie dans la rue ne devait pas être facile. Au contraire, elle devait en voir des vertes et des pas mûres. Au moins, elle semblait bien se porter, personne ne s’en était visiblement pris à elle directement. C’était rassurant.

La jeune femme lui expliqua qu’un imbécile lui avait volé son vélo. Quand on vivait dans la rue, perdre le peu qu’on possédait pouvait se révéler très frustrant. Alexïs allait tenter de la réconforter en lui apportant son soutien. Il la connaissait peu, mais cela ne l’empêchait pas de se montrer gentil et généreux avec elle.

-« Je comprends que cela ne doit pas être une situation enviable. Par contre, si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là pour toi. Tu sais, j’ai une voiture, si je peux te mener quelque part en ville, je serais ravi de le faire. Je n’ai malheureusement pas de vélo, mais je pourrais peut-être t’aider à en trouver un nouveau. Qu’en penses-tu ? »

Il caressa doucement sa joue du revers de l’index, lui offrant un sourire réconfortant. C’était de cette façon qu’Alexïs arrivait toujours à conquérir les femmes qu’il rencontrait. Il était gentil, charmant, attentionné. Il se montrait doux, patient, compréhensif. Qui ne rêverait pas d’un tel homme à ses côtés ? Malheureusement pour la gente féminine, il n’avait pas envie d’une relation stable. Son mode de vie actuel lui plaisait bien. Pas d’engagement. Il n’avait pas besoin de se soucier de quelqu’un d’autre que de sa petite personne. Il pouvait ainsi sortir, faire la fête et vaquer à ses études.

Soudainement, Dorothy se leva et s’éloigna du canapé. Elle souhaitait commander la pizza. Il n’allait pas l’en empêcher. Le jeune homme la regarda faire et hocha la tête lorsqu’elle lui indiqua qu’elle connaissait un endroit qui faisait de bonnes pizzas.

-« Commande tout ce dont tu as envie. Ne t’en fais pas pour la facture, je vais m’en charger. »

Il termina sa tasse de café pendant qu’elle composait le numéro de la pizzeria. Lorsqu’elle eut terminé son appel, il lui fit signe de revenir s’assoir à ses côtés. Le temps que le livreur arrive, ils pouvaient continuer de discuter. Il avait encore quelques questions à poser à la jeune femme, se demandant ce qu’elle faisait de ses journées, si elle allait souvent dans les égouts, ce genre de choses.

-« Tu comptes rester pour la nuit ? Je serais ravi de t’héberger. C’est toujours agréable d’avoir de la compagnie. À moins que tu ne préfères retourner… dans ton chez toi. »

Invité

-« Commande tout ce dont tu as envie. Ne t’en fais pas pour la facture, je vais m’en charger. »

-«merci.»
Dorothy sourit à cette proposition. Il n'aurait pas à lui dire deux fois. Elle prit donc la liberté de commander 2 pizzas extra large. Elle n'aurais peut-être pas assez faim pour les finir les deux ce soir mais avec un pouvoir instable comme le sien, il ne fallait pas prendre de chances. De plus, la pizza ça se conservais bien et elle devrais surement partager avec Alexis vu que c'était lui qui payais donc 2 pizzas extra large c'était parfait.

Dès qu'elle avait raccroché le téléphone elle retourna s'asseoir à coté d'Alexis comme il lui signalait de faire. Elle se sentais presque mal d'abuser de son hospitalité comme ça mais pas assez pour retourner à la rue ce soir. Elle se sentais à l'aise ici et elle n'avais vraiment aucun autre endroit ou elle pouvais aller ce soir.

-« Tu comptes rester pour la nuit ? Je serais ravi de t’héberger. C’est toujours agréable d’avoir de la compagnie. À moins que tu ne préfères retourner… dans ton chez toi. »

Quel "chez-moi" de quel "chez-moi" pouvais-t-il bien parler! Dorothy était à peu près certaine qu'elle lui avais dit qu'elle étais "sans-abri" ce terme ne voulais-t-il donc rien dire pour cet homme! Elle n'avais aucun autre endroit où aller! si elle en avait un, elle ne se serais pas humiliée en grimpant par la fenêtre!

-«Alexis, je n'en ai pas de chez moi. j'habite dans la rue, mon simili-refuge de carton a été démoli encore aujourd'hui et j'ai perdu mon vélo. Donc oui, si possible, j'aimerais bien dormir ici ce soir. peut-être demain aussi et le jour d'après?»

Les dernières suggestions était faites avec un air plus rieur. Elle savais très bien que si elle voulais revenir ici une fois de temps en temps, elle ne pouvais pas revenir tout les soirs. Après ce soir, elle allait surement tenter ses chances chez Ryan. Après tout, dernières fois qu'elle était là, elle avait eu le temps de bloquer quelques fenêtres et sa maison était si grande que si elle était assez silencieuse elle pourrais surement entrer et sortir sans se faire remarquer.

Alexïs n’était jamais contre un peu de compagnie. Il vivait seul, les soirées étaient parfois longues et terribles ennuyeuses. Il avait déjà songé à retourner en colocation. Quelques années plus tôt, il vivait avec une femme magnifique, très gentille qui était sa meilleure amie. Il y avait également sa petite fille, âgée de trois ans à l’époque. On pouvait dire qu’il ne manquait pas d’action dans cette maison ! Cela ne le dérangeait pas. Au contraire, il adorait les enfants. Et puis, à l’époque il n’avait pas l’argent de payer un loyer à lui seul. Occuper la chambre libre dans l’appartement de son amie lui avait bien sauvé la vie. Cela lui avait permis, peu à peu, de devenir indépendant et de connaitre la véritable vie d’adulte. Il avait pu se séparer de l’ambiance qui régnait toujours chez sa grand-mère, toujours inquiète pour lui, ainsi que de sa sœur qui avait le don d’attirer les ennuis à cause de son agressivité. Au final, le jeune homme ne regrettait pas cette décision qui l’avait mené jusqu’ici.

Il avait proposé à Dorothy de rester chez lui, si elle en avait envie. Il savait qu’elle n’avait pas de maison et que cela allait probablement la pousser à accepter. Avoir une colocataire ne lui déplairait pas. Elle n’avait pas à se soucier de l’argent et, sincèrement, lui non plus. C’était tellement génial d’avoir un père pour tout payer ! Il comptait bien en profiter le temps que ça dure. C’était une motivation supplémentaire pour exceller dans son programme de médecine. Certes, il passait davantage de temps à faire la fête qu’à étudier, mais cela n’avait rien changé à ses notes, pour l’instant.

Quoi qu’il en soit, il fit part à Dorothy de sa proposition à rester dormir ici ce soir. Il serait ravi de l’avoir avec lui ce soir. Lorsqu’elle évoqua à la plaisanterie le fait de rester dormir chez lui pour les nuits d’après, il sourit. Puisqu’elle le proposait.

-« Je sais que tu viens de la rue. C’est un endroit peu enviable, surtout pour une jolie et jeune femme. Tu peux rester quelques temps, si tu le désires. J’ai même une petite entente à te proposer : je te permets de rester sous ce toit aussi longtemps que tu en sentiras le besoin et ce, à mes frais. En échange, tu pourrais peut-être t’occuper du ménage, ce genre de choses. Je dois avouer que je manque un peu de temps pour cela. »

Si Dorothy acceptait sa proposition, Alexïs en serait ravi. Cela ne ferait qu’ajouter de la vie dans ce morne petit appartement. Il aura quelqu’un avec qui parler en revenant des cours, une personne avec qui partager des moments de rigolade et d’amusement. Cela ne pouvait qu’être positif, non ? Et puis, si elle acceptait sa proposition, il allait avoir quelqu’un pour ramasser les caleçons et autres vêtements sales qui envahissaient le plancher de sa chambre.

Lorsque le livreur de pizza sonna à la porte, le jeune homme se leva, attrapa son portefeuille au passage et alla ouvrir. Il paya le livreur, lui laissant un bon pourboire, puis pris les pizzas qu’il amena dans le salon. Il posa le tout sur la petite table devant eux. Dorothy avait soit super faim, soit elle avait eu envie de faire des provisions pour les prochains jours. Alexïs n’allait pas s’en plaindre, cela allait lui éviter de cuisiner. Il ouvrit la première boite : une douce et délicieux odeur s’en dégageait. Les pointes étaient déjà coupées, il ne restait plus qu’à se servir.

-« Tu sais ce qui va bien avec de la pizza ? Une bonne bière. »

Sur ce, le jeune homme alla chercher deux bières dans le réfrigérateur. Il les déposa à côté des pizzas. Bien qu’il avait peu de nourriture dans son réfrigérateur, il avait beaucoup d’alcool pour compenser. Il fallait dire qu’il aimait beaucoup commander au restaurant plutôt que de faire les courses et s’encombrer d’un repas à préparer. Ce qui était bien, avec le restaurant, était qu’il préparait la nourriture et la livrait pour quelques billets.

-« Bon appétit. »

Invité

((désolé pour le retard))

-« Je sais que tu viens de la rue. C’est un endroit peu enviable, surtout pour une jolie et jeune femme. Tu peux rester quelques temps, si tu le désires. J’ai même une petite entente à te proposer : je te permets de rester sous ce toit aussi longtemps que tu en sentiras le besoin et ce, à mes frais. En échange, tu pourrais peut-être t’occuper du ménage, ce genre de choses. Je dois avouer que je manque un peu de temps pour cela. »

Dorothy resta silencieuse à cette offre un instant. c'était une blague? C'était l'offre la plus parfaite qu'elle avait entendu de sa vie! Elle se leva su sofa et se mit à sauter de joie

-Oh mon dieu t'est serieux?! Je peux VIVRE ici!?!? et tout ce que j'ai besoin de faire c'est un peu de ménage!?! Rien de plus? je peut surement faire plus comme aller faire l'épicerie ou cuisiner ou je ne sais pas trop..ehh, n'importequoi que je suis phisyquement capable de faire! Je n'ai jamais entendue une offrre aussi parfaite! Certainement que-

Elle fut interrompue dans ses sauts de joie quand elle prit le temps de regarder autour d'elle. Et merde. Quel moment pour que cette cochonerie s'active! En plus elle n'avait aucune idée quand ça s'était activé et donc elle n'avait aucune idée qu'est-ce qu'il avait entendu de tout ce qu'elle avait dit pendant qu'elle était toute excitée.

Bon, et bien, maintenant qu'elle était prise ici, il n'y avait rien à faire à part attendre ele ne savait comien de temps que ça reparte. Elle commença à faire un peu de ménage autour de la maison, remettre des livre dans la bibliothèque, mettre des vêtements dans des tas pour faire le lavage plus tard. Dorothy eut même le temps de se prendre deux autres pointes de pizza. C'était pour cette raison qu'elle avait commandé deux très grandes pizza au lieu d'une moyenne. Elle n'était jamais sure combien de temps la soirée était pour durer.

Le temps repartitenvirons deux heures plus tard pendant que Dorothy était en train de sortir les produits expirés du firgidaire.

- Aha!! on repart! Hey Alexis, tu savais que tu avais des cornichons ici qui on expirés avant que j'arrive en ville?

Elle avait complètement oublié ou elle était rendue il y a deux heures. Elle avait aussi oublié qu'elle n'avait pas officiellement accepté son offre encore, mais pour elle c'était clair que la réponse était oui.

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