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 Atsuko Nelka ~

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MessageSujet: Atsuko Nelka ~   Atsuko Nelka ~ Icon_minitime1Mer 18 Jan 2012 - 17:38


Nelka Atsuko



♣ • Identité • ♣

•Nom :Nelka

•Prénom :Atsuko

•Pseudonyme/Surnom :y en a trop pour que je fasse la liste ici... Adressez-vous à Erïka, cha sera plus simple !

•Sexe : Fille

•Race :Mutante

•Age : 16 ans

•Date de Naissance :24 octobre 1995

•Famille :Sa mère est décédée, elle ne voit plus osn père et n'a pas vu sa petite soeur depuis deux ans.

•Nationalité :Japonaise/Américaine

•Métier :Etudiante en lettres

•Groupe :Mutante libre. J'pense qu'elle rejoindra l'Institut mais plus tard. x)


♦ • Pouvoir et Capacités de combat • ♦

•Pouvoir :Hypnose Vocale

•Description :Atsuko a un pouvoir des plus... Étrange et complexe à manier. Il lui suffit de dire un ordre tel que "tais-toi" ou "tombe" et la personne à qui elle crie l'ordre n'a pas d'autre choix que d'obéir. Elle est capable d'ordonner à quelqu'un de mourir ou de subir d'atroces souffrances, mais si elle fait cela, ses muscles seront tétanisés, elle sera incapable de bouger pendant plusieurs minutes, ses forces la quitteront ce qui risque d'être fâcheux, surtout en plein combat ! C'est pour cela qu'il est rare qu'elle utilise cette injonction. La douleur qui se répand dans ses membres se répand selon la puissance de l'ordre qu'elle impose. Plus l'ordre est puissant et plus les conséquences le seront aussi.

•Maitrise :Bon outre le fait qu'elle ne le contrôle pas mais alors pas du tout, elle n'arrive plus à s'en servir. Elle a beau essayer, cela ne sert à rien.

•Maitrise supérieur :Son pouvoir est bien maîtrisé, les ordres ont gandi en puissance. Tuer ne lui est pas encore possible, toutefois faire osuffrir quelqu'un est désormais à sa portée avec, toujours, ces satanées conséquences qui lui sont propres. Fatigue, maux de tête, engourdissement des muscles, nausées...
•Maitrise talentueuse :En plus de pouvoir ordonner ses quatre volontés aux humains, Tsu peut imposer sa volonté sur des objets. Il lui est alors facile de briser un vase en lui ordonnant tout simplement de se casser, sans qu'elle n'ait eu besoin de le toucher.
•Maitrise suprême :D'ordinaire, il y a toujours ces petits effets négatifs qu'elle n'apprécie pas que j'ai cité plus haut. Là, rien. Elle peut ordonner ce qu'elle veut avec une facilité déconcertante. Les gens ne se rendront même pas compte qu'ils obéissent à quelqu'un et donc qu'ils n'agissent pas de par leur propre volonté. Objets, humains... Elle peut imposer ce qu'elle voudra, ils obéiront.

•Art Martial :Le crachage de cerise ! Si, si j'vous jure ! Bon au corps à corps, Tsu se débrouille plutôt bien.

•Équipement :Deux poignards qui ne la quittent jamais.


♠ • Apparence • ♠

•Description Physique : La balançoire allait et venait, bercé par le vent irrégulier. Elle grinçait légèrement à la lueur d’un lampadaire. Le square était désert à une heure aussi tardive. Seule, une enfant était encore là. Vraiment ? Les apparences sont parfois trompeuses. Quelques fois, il est difficile de distinguer l’illusion de la réalité. Illusion d’optique ? C’est bien là le problème. Ce n’était pas une enfant mais bel et bien une jeune adolescente s’ennuyant, tuant le temps qu’elle trouvait long comme elle pouvait. Petite. Oui, c’était le mot qui convenait parfaitement. Un chiffre ? Mieux vaut éviter de divulguer une telle donnée lorsque cette fille est dans les parages. Elle n’apprécierait guère. Immobile, elle semble une statue. Pourtant, elle est bien vivante, faîte de chairs et d’os comme tous les humains. Humaine : le mot est faible pour désigner ce qu’elle est réellement. Sa peau pâle la fait ressembler à un spectre. Un fantôme de la civilisation, peut-être.
Les jambes se balançant dans le vide, l’impression d’être confronté à une enfant ne cesse de se renforcer. Tant par sa taille que par son visage. Des traits nets, impeccables, mettant en valeur tantôt ses yeux, tantôt son nez fin, à peine esquissé, semblable à une esquisse. Loin de l’aspect sévère et vulgaire que renvoie bon nombre d’adolescents, la jeune fille, elle, semble ailleurs. À mi-chemin entre ce monde-ci et un autre, encore inconnu pour la plupart. Un sourire. Bref. À peine apparut, il disparaît aussitôt, laissant place à ce visage de marbre où aucune véritable émotion ne peut se lire. Aucun bouton, aucun points noirs ne parent sa peau claire. Est-ce lié au peu de lumière ? Elle est tout simplement ainsi. Des grains de beauté tachent son dos, cependant. Par dizaines, peut-être plus. De toutes tailles, bien entendu. Son menton légèrement arrondi ainsi que sa bouille contribuent à lui donner l’apparence d’une enfant. Mais les comparaisons s’arrêtent là.
Deux prunelles rouges transpercent l’obscurité. Un démon, voilà ce que l’on pourrait penser d’une telle couleur d’iris aussi étrange que la sienne. Serait-ce la raison pour laquelle le parc ne soit pas en train de trembler sous les cris et les rires d’enfants de tous âges ? La nuit a son rôle à jouer, mais pas seulement. Les rubis semblent briller dans la nuit, visible à des mètres à la ronde. Peut-être n’est-ce pas seulement une idée reçue. Des yeux grands, démontrant ainsi la naïveté de la jeune fille ainsi que l’innocence pétillant encore dans ses prunelles. Il faut croire que l’innocence et la naïveté propres aux enfants sont toujours de mise. Un léger coup de crayon souligne la couleur vermillon de ses pupilles. Juste ce qu’il fallait pour que cela ne soit pas trop voyant mais suffisant pour qu’on lui prête attention. Quant à ses iris, profonds et semblables à des rubis, donnant ainsi l’impression que cette personne peur lire en vous comme dans un livre ouvert. Deux billes, deux pierres précieuses semblant mettre à nu la moindre de vos intentions, la moindre de vos états d’âme. D’ailleurs, ne dit-on pas que les yeux sont le miroir de l’âme ? Ceux-ci plongent en chacun pour découvrir ce que certains ont de plus noir en eux. Un véritable tremplin pour contempler la nature humaine.
La chevelure de la jeune fille vole au grès du vent. Un noir de jais se fondant à merveille dans la nuit environnante. Une crinière lui tombant jusque sur sa poitrine en une cascade douce et soyeuse au toucher. Quelques mèches éparses prennent plaisir à s’envoler selon les bons plaisirs de la brise du soir. La petite remit alors bien vite ses cheveux en place, recoiffant par la même occasion la frange lui barrant le front.
Ses habits du jour étaient des plus banales, communs même. Un simple haut mauve par-dessus lequel elle avait cru bon de se couvrir les épaules grâce à une veste noire. Elle trembla lorsqu’une autre brise vint s’engouffrer entre ses jambes. La jupe qu’elle portait voleta quelques instants avant que chacun des plis ne reprennent place. De temps en temps, il lui arrivait de s’habiller grâce à l’un des costumes traditionnels du Japon, les kimonos entre autre. Un vêtement important aux couleurs tantôt vives, tantôt sombres, le plus souvent parsemé de fleurs multicolores. Mais pas aujourd’hui.


•Signe Particulier :Nada.


♣ • Mental • ♣

•Psychologie :Tomber le masque. Voilà une phrase qu’Atsuko avait très souvent entendu. Que voulait-ils dire par là ? Elle ne comprenait jamais rien à ces expressions ! Assise sur son siège, elle assistait à l’une des répétitions du cours de théâtre. Tout en observant le jeu des acteurs, elle gobait des cerises sous les réprimandes de l’autre furie de professeur. Etait-ce sa faute si elle ne pouvait se passer de ces fruits rouges et sucrées ? De toute façon, elle faisait attention alors où était le problème ? Ce qui dérangeait la vieille était sans doute le fait qu’elle essaye de viser les acteurs répétant sur scène à l’aide des noyaux de cerises qu’elle leur crachait. Mais la précision n’était pas son fort. Ill y avaient énormément de choses dans lesquelles elle excellait. Notamment dans l’art de grimper aux arbres, un véritable ouistiti. Remarquez, les cerises poussent en hauteur, sans doute est-ce pour cela qu’elle est aussi douée en escalade.
Froide. Oui, c’était ainsi que la plupart des gens qualifiaient Atsuko. Peut-être était-ce parce qu’ils ne la connaissent pas réellement. Qui sait ce que cette carapace de fer peut bien dissimuler ? Certains se plaisaient à utiliser le mot « réservée ». Sans doute n’avaient-ils pas tout à fait tort. La vérité ? Inutile de la conter dans un tel lieu. La vision des autres est différente pour chacun, non ?
Ses peurs, ses craintes, quelles sont-elles ? Pas grand chose à vrai dire. L’eau, pour commencer. Une phobie complète liée à cet élément. La raison ? Rien de bien intéressant à raconter. Toujours est-il qu’elle a une peur bleue de ce liquide. Il est donc tout bonnement logique qu’elle ne sache pas non plus nager. Une araignée montait le long de sa jambe. Lorsqu’elle la remarqua enfin, elle faillit s’étrangler de peur et dérangea la répétition en hurlant devant cet insecte. Les insectes. Une autre de ses phobies. Tout est laid dans une telle bête. Les pattes, l’abdomen, les ailes. Tout. Les araignées sont sans aucun doutes les plus effrayantes. Le corps velue et sombre, les pattes innombrables, des yeux à faire froid dans le dos. Voilà de quoi en faire crier plus d’un, surtout Atsuko !
Elle se leva de son siège et alla observer le temps qui faisait dehors. De la neige. Elle en avait tout simplement horreur. Elle ne supportait pas ces flocons blancs tombant en rafale. Pas que cela soit laid, juste terriblement froid.
Elle retourna s’asseoir, observant le jeu des acteurs – des plus pitoyables – tout en baillant sans aucune retenue. Avec son franc-parler, Atsuko faisait peur à plus d’un. Elle avait pour habitude de toujours dire la vérité en face, même si cela relevait de blesser les personnes concernées. Il n’y a que la vérité qui blesse, de toute façon. De toute façon, lorsque la petite prenait la parole – chose qui était des plus rares – ce n’était jamais pour épargner la personne. En véritable critique, elle exposait toujours son avis, qu’il soit positif ou négatif. D’ailleurs, elle ne donnait pas cher de cette minable pièce de théâtre.
Naïve. Rêveuse. Innocente. Ces mots pouvaient tout aussi convenir pour la décrire. Naïve d’abord car elle croyait à tout et n’importe quoi. Elle boit la plupart du temps les paroles des autres et leur accorde le bénéfice du doute. Quelques fois, ces petits malins ont cru bon de lui raconter n’importe quoi pour s’amuser. Ils ont payé le prix d’une telle farce, d’un tel jeu qu’ils avaient livré dans le but de la manipuler. Rêveuse ensuite car elle a souvent l’esprit ailleurs. Difficile pour elle de se focaliser sur un point en particulier, elle ne cesse de s’évader vers d’autres mondes imaginaires qu’elle se plait à inventer. Rien de bien sérieux pour une adolescente. Innocente enfin car elle ne cesse de s’émerveiller pour un rien. Dès qu’elle aperçoit quelque chose de nouveau, elle s’emballe et n’a plus qu’une idée en tête : voir la chose en question de ses propres yeux. Une enfant, une gamine, voilà ce que l’on pourrait penser de cette petite. Et si la réalité était toute autre ? Et si au fond, cette jeune fille était pleine de sagesse ?
Un personnage complexe, je vous l’accorde. Peut-être serait-il temps de faire tomber le masque ?


♦ • Histoire • ♦

•Capacités :Atsuko est très douée en ce qui concerne l'écriture. En effet elle écrit très bien mais bon, elle préfère laisser cha aux autres. Elle parle couramment japonais, sa langue maternelle. Elle peut aussi manger autant de cerises qu'elle souhaite sans jamais être malade... J'vous avais dit que c'était une mutante !

•Situation :Atsuko est l'héritière d'une grande fortune mais elle s'est enfuie de chez elle donc adieu l'argent ! Sinon Tsu partage un appartement avec une certaine Nudge. Ben ouais, vu le peu de sous qu'elle gagne, difficile de louer son propre appartement !

•Passé :

« Il était une fois deux êtes destinés à s’aimer pour toujours. Malheureusement, suite au mauvais sort d’une sorcière, le prince de la jeune damoiselle s’éteignit du jour au lendemain. Laissant la jeune et belle princesse seule, la jeune fille n’eut pas d’autres choix que d’avancer pour surmonter cette épreuve. Entourée de cette semblable, elle réussit à faire preuve de courage et cessa une bonne fois pour toute de pleurer son prince. Elle mit énormément de temps à s’en remettre mais lorsque le moment fut venu, elle était prête. Elle ne cessa jamais d’oublier son passé mais réussit à entrevoir son futur. L’avenir est effrayant, c’est pour cela qu’il est coutume aux Hommes de se réfugier dans leurs souvenirs, aussi douloureux soient-ils. Voilà quel serait le conte de fée que j’écrirais si il m’en était permis. »

~~~


La petite jouait dans les arbres. Elle coursait les écureuils et essayait d’attraper les oiseaux. Pleins de fois, elle avait agité ses bras et s’était élancée du haut d’une branche. Sa mère l’avait toujours rattrapé. Atsuko était certaine qu’elle aussi pouvait voler. Elle se disait que c’était dans la nature de tout être humain que de savoir battre des ailes. Alors chaque jour, elle essayait encore et encore, de toucher les nuages. Purement utopique mais tellement enfantin, une pensée si pure, si innocente. Elle riait toujours. Il ne se passait pas un seul jour sans qu’un sourire n’éclaire son visage. Elle était ainsi. Sa jovialité faisait partie d’elle.
Lorsqu’elle s’élança du haut de la cime, sa mère fut là pour la rattraper. Elle n’avait jamais chuté d’une telle hauteur, elle n’était jamais tombée. Elles se serrèrent l’une contre l’autre mais leur étreinte fut vite brisée par un domestique. La mère d’Atsuko était censée se reposer, elle ne devait pas sortir. Ses cheveux commençaient tout juste à repousser, ses yeux étaient plus cernés que jamais. Son T-Shirt mal réajusté laissait voir la cicatrice de son ventre. Une marque jaune sale. Ce fut la première fois qu’Atsuko posa les yeux dessus, elle ne savait pas ce qu’était et ne souhaitait pas le savoir. Du moins pour le moment.
La domestique arriva, sermonnant de moitié la mère de la petite. Elle devait se reposer, voilà quel était l’ordre de médecins. Elle n’était pas guérie. Pas encore. D’ailleurs, le serait-elle un jour ? L’enfant l’espérait de tout son cœur. Elle y croyait, elle, aux miracles. C’était bien la seule.
Le soir arriva bien vite. Comme la plupart du temps, elle était seule à table. Elle dînait en tête à tête avec sa gouvernante. Peut-être aurait-elle dû inviter Alyss à venir manger chez elle. Non, elle ne pouvait pas l’appeler à chaque fois qu’elle se sentait un tantinet seule. Si tel était le cas, sa meilleure amie serait toujours à ses côtés, dans cette demeure aussi fascinante qu’effrayante.
Sa mère n’avait pas faim. Elle le lui avait dit. Elle repoussa son assiette, incapable de manger alors que sa pauvre mère refusait de se nourrir convenablement. Aller se coucher était une bonne idée. . Lorsqu’elle déambula dans le couloir, un violon retentit. Elle passa devant la porte de Lily sans se retourner. Elle avait l’habitude désormais. Au fond, ce fond musical n’était pas si agréable, cela la berçait pour dormir, même si il était rare qu’elle s’endorme avant sa petite sœur. Lorsque Lily passait le plus clair de son temps à jouer du violon, Atsuko, elle, étudiait. Elle lisait de tout. Depuis son plus jeune âge, elle ne faisait que ça. Sa gouvernante lui avait promis que si elle étudiait énormément, son père serait fier d’elle. Quel plus beau cadeau que les louanges d’un père pour sa fille ? Elle ne le voyait jamais. Ce sinistre individu restait enfermé dans son bureau, le nez dans ses paperasseries, n’en sortant qu’à de rares occasions. Pourtant, elle ne perdait pas espoir. Un jour, elle aurait droit à de sincères félicitations, elle en était certaine. En attendant, il fallait qu’elle donne le meilleur d’elle-même.
Elle toqua à la porte de sa mère, voulant lui souhaiter une bonne nuit. Silence. Elle frappa une nouvelle fois, inquiète. Sans doute dormait-elle. Il n’y avait pas à s’inquiéter pour si peu. Pourtant, elle n’en était pas certaine. Elle avait un mauvais pressentiment, elle ne saurait l’expliquer. Elle poussa la porte. Une forme se dessinait sous les draps. Inerte. Elle étouffa un cri avec sa main. Des larmes brûlantes coulèrent sur ses joues. Les domestiques arrivèrent bien vite, bientôt suivis de Lily, alertée par cet hurlement. Atsuko s’approcha tout de même de sa mère. Sa peau glaciale la fit tressaillir. Elle semblait dormir mais sa poitrine ne se soulevait pas au rythme de sa respiration. Alors c’était ça, contempler la mort ?

~~~


« Tu n’es rien pour moi. » Ces quelques mots résonnent encore dans la tête d’Atsuko. Elle avait eu le malheur de vouloir connaître la vérité. Elle voulait comprendre pourquoi son père la haïssait à ce point. Oui, de la haine. Il n’y avait d’autres mots pour expliquer le comportement qu’il avait vis à vis de sa fille, vis à vis de ses deux filles même. Elle était restée forte lorsqu’elle avait entendu cette phrase prononcée dans la bouche de son père. Elle n’avait pas insisté. Tout était dit.
Elle avait failli en lâcher son verre de cerise à l’eau. Mais elle n’avait pas pleuré. Deux ans s’étaient alors écoulés depuis le décès de sa chère mère. Là non plus, elle n’avait pas versé de larmes. Elle avait choisi de rester forte pour Lily. C’était sa petite sœur, elle se devait de la protéger, de la soutenir et donc de ne pas flancher. C’est ce qu’elle croyait au début. Mais alors qu’Atsuko avait trouvé du réconfort parmi les livres, Lily s’était abandonnée corps et âme dans la musique.
Un livre était entrouvert, posé sur son lit. Un livre que la petite n’aurait jamais dû ouvrir. Elle s’était éprise d’amour pour les lettres ainsi que pour les livres. Elle avait bien l’intention de dévorer tout ceux qu’elle trouverait. À commencer par ceux de la bibliothèque familiale. Elle aimait beaucoup la poésie, notamment Arthur Rimbaud sans oublier bon nombre de romans classiques. Elle avait plus de réticence quand au théâtre, ces tragédies éponymes comme Médée, Antigone ou encore Iphigénie.
Atsuko était en train d’écrire lorsque la mélodie d’un violon retentit. Une mélopée lente, presque triste. Elle en avait assez de cette ambiance mortuaire. Depuis le décès de leur mère, Lily passait son temps à jouer encore et encore cette satanée comptine. Atsuko revoyait encore la boîte à musique cachée sous des piles de linge. La cadette prenait garde à bien dissimuler l’objet précieux, cadeau de sa mère. Atsuko aurait tant aimé mettre la main sur cette boîte à musique pour pouvoir la briser de ses mains. Elle en avait assez de cette comptine. Lily ne jouait plus que cet air, elle ne chantait plus que cela. Difficile de se concentrer dans de telles conditions.
Pour s’occuper, elle se réfugiait vers les livres, n’avait cessé d’étudier la littérature et passait son temps à écrire toutes sortes de choses. Lorsque la nuit tombait, elle rêvait qu’elle aussi révolutionnait le monde grâce à ses textes comme Hugo ou Voltaire. Elle s’endormait avec l’envie de devenir un jour écrivain. Mais désormais, elle n’aspirait plus à un tel rêve. Elle n’avait même pas essayé d’écrire quoi que ce soit. Elle voulait laisser ces conneries aux autres. Même si, je dois vous l’avouer, au fond d’elle, elle espère toujours que son rêve deviendra réalité. Malheureusement, elle ne s’en donne pas les moyens. Elle n’en a plus l’envie, ni le désir et ne cesse de raconter qu’elle n’a aucun talent. Alors pour compenser, elle écrit mais non pas des bouquins, juste de misérables critiques. Critiques littéraires exclusivement. Cela n’est certainement pas la vie qu’elle rêvait, mais cela lui suffit. Elle aime retrouver Nudge et plaisanter là-dessus. Les deux filles s’imaginent alors, une fois leurs études terminées. Alors, pour rigoler, Atsuko prétend qu’elle finira par tout de même écrire un bouquin et Nudge lui affirme qu’elle s’occupera en personne de traduire ses livres dans différentes langues. Il faut croire que les deux amies se sont bien trouvées.

~~~


Alyss. La meilleure amie d’Atsuko. Une amie d’enfance. Dix ans qu’elles se connaissent. C’est une belle histoire que leur rencontre ! Laissez-moi vous la raconter, juste pour le plaisir.
Atsuko avait six ans. Elle jouait tranquillement dans le parc de la ville, sa gouvernante non loin l’observait du coin de l’œil. Elle tenait par la main sa petite sœur, Lily, qui s’amusait dans le bas à sable, renversant des poignées entières sur Atsuko. Mais la fillette en kimono ne bronchait pas. Elle souriait juste. Sa petite sœur avait bien le droit de s’amuser un peu, même si c’était au dam de son aînée. Elles riaient bruyamment lorsqu’un autre rire se joint aux leurs, puis encore un autre. Deux fillettes du même âge qu’Atsuko leur faisaient face. Elles s’observèrent longuement. Intimidée, Lily détourna le regard et s’en alla vers la gouvernante, timide et apeurée. Atsuko détailla les deux filles qui avaient pris place dans le bac à sable. Elle ne souriait plus maintenant. Elles les observait juste. Intimidée, une des deux jumelles s’en alla faire un tour de toboggan. Sur ce, elle l’abandonna avec Atsuko.
Atsuko et l’autre se toisèrent. L’une bougea ses mains. Atsuko plongea ses yeux dans ceux de l’individu, grandes flaques placides, et se demanda ce à quoi elle pouvait bien songer. L’autre fillette la regardait avec douceur. Ni l’une ni l’autre ne cillaient. Ni l’une ni l’autre ne prononçaient un mot. Une heure plus tard, quand elle revint accompagnée de la gouvernante, Lily les découvrit dans cette posture. Elles se revirent plusieurs fois et apprirent à se connaître. Le plus souvent, c’était surtout Alyss qui parlait, Atsuko, elle, se contentant d’écouter de que sa nouvelle amie lui racontait.
Une personne ne connaissant pas Atsuko aurait pu penser que cette dernière se fichait d’Alyss mais ce n’était pas du tout le cas. Atsuko y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Et Alyss le savait. À la différence des autres, Atsuko ne montrait jamais ce qu’elle ressentait réellement, on ne pouvait être sûr de rien avec elle. Pourtant Alyss savait toujours quand son amie avait des problèmes et savait ne pas se montrer indiscrète. La curiosité était un défaut dont Atsuko avait en horreur. Son amie l’avait très bien compris.
Une fois, Lily était restée avec Atsuko et Alyss, les observant. Les deux amies ne faisaient que de se fixaient. Comme deux chiens de faïences. De temps à autre, l’une d’elle ouvrait la bouche, mais jamais pour parlait longuement, souvent quelque chose de court. Après cette expérience troublante, Lily n’avait plus jamais insisté pour pouvoir aller avec Atsuko voir Alyss.

Six ans. L’âge de l’insouciance, de l’innocence. Je regrette le temps où elle était si petite – même si elle n’est pas vraiment très grande aujourd’hui. Blague à part. C’est aussi à ce moment que le don de la petite s’est réveillée. Je crois pouvoir affirmer qu’Alyss était la seule au courant. Ce n’est rien qu’une anecdote, mais qui a tut de même son importance.
Un crétin de môme s’en était pris à Alyss, comme ça, par pure envie, par pure méchanceté. La petite Tsu n’était pas du genre à se battre. Elle avait même horreur de la violence à l’époque. Tout le contraire d’Alyss qui n’hésitait pas à user de ses poings. Un gamin, donc, commença à insulter Alyss de toutes sortes d’injures que je tairais. Alyss, en colère, a bien sûr riposté. Mais malheureusement pour elle, il n’était pas seule. Il était en bande – oui, cela peut prêter à sourire, une bande de gamins de six ans – et tous persécutèrent la jeune Alyss. Atsuko, impuissante, leur a alors ordonné de la laisser tranquille. Un ordre sec, sans appel qu’il valait mieux ne pas discuter. Impossible de savoir ce qu’ils ont pensé à cet instant précis mais ils semblaient effrayés. Toujours est-il qu’ils ont décampé. Je vous laisse faire vos conclusions par vous-même.

~~~


Quelqu’un connaît-il la Divine Comédie de Dante ? Non ? Ce n’est pas grave. Faisons sans. Juste une nouvelle anecdote.
Pas une seule tâche ombragée ne salissait le magnifique kimono d’Atsuko. Depuis qu’elle avait ôté la vie pour la première fois, elle faisait toujours attention à son habit, son porte-bonheur, c’est ainsi qu’elle le considérait. Elle ne s’en vêtit que lors des mises à morts.
Ses yeux brillèrent lorsque ses lames vinrent à la hauteur de la joue de l’ivrogne. Elle attendait ce moment depuis si longtemps. Son poignard traça un sillon dans la peau, son doigt vint effleurer les gouttes de sang qui s’en dégageaient. Il ne faut pas croire que la mise à mort était le moment le plus jouissif de cette partie de la chasse, loin de là ! La traque était ce qu’il y avait de plus captivant. Elle aimait amener ses proies dans des endroits clos, dans des culs de sac. Là, elle était sûre de les tenir à portée de main. Elle aimait le contact physique avec la victime, elle aimait leurs yeux apeurés, voir ces corps puissants l’imploraient à genoux. Elle aimait ce sentiment de puissance. Elle se sentait l’égal de Dieu dans ces moments-là. Elle seule décidait de qui vivrait et de qui mourrez. Prendre la vie peut être une forme de jouissance. C’est l’orgasme divin, comme elle l’appelle. Le pouvoir de vie et de mort lorsqu’elle a terminé la traque, que la proie est face à elle, que sa victime est en face d’elle, impuissante. Il ne reste alors plus qu’elle pour prendre une vie ou pour la laisser. C’est son pouvoir de vie et de mort sur ce qu’elle vient de pourchasser, un droit quasi divin. La décharge émotionnelle, au moment où le coup part, où elle sait qu’elle vient d’arracher une vie au cosmos, est une ivresse formidable. Il y a des hommes qui peuvent se faire happer par cette ivresse. C’est ce qu’il y a de pire. Car personne n’en revient. Pourtant, Atsuko avait elle, encore conscience de la réalité.
Elle ne s’était pas perdue. Pas encore.
L’homme puait l’alcool. Au moins personne ne le regretterait. Elle s’attaquait toujours aux clochards de Portland, au moins était-elle sûre qu’ils n’auraient personne à qui manquer, personne ne pleureraient leurs morts. Il ne faut pas croire qu’Atsuko n’avait qu’un misérable cœur de pierre. C’est même le contraire. Si le sang maculait ses doigts, jamais elle n’avait tué de gens en plein jour, ni de femmes ni d’enfants. Juste de pauvres SDF.
La jeune fille avait quitté la demeure familiale il y a quelques mois à peine. Elle ne supportait plus ni son père, ni sa petite sœur. Elle s’était enfuie le jour de ses quatorze ans. Bien sûr, au début elle ne sortait que la nuit, tuant de temps en temps, pour se prouver qu’elle existait et que sa vie avait un sens. Mais cette pulsion l’avait poussée à commettre toujours plus de meurtres.
Concernant le rapport avec Dante ? C’est simple, très simple. Lorsqu’elle avait fini d’ôter la vie à ce misérable – ce n’est pas le moment de sa vie que je préfère mais on me demande de raconter une histoire, alors je le fais - la seule pensée qui lui vint à l’esprit fut la Divine Comédie de Dante. C’était pitoyable. Descendre aux Enfers, franchir l’Achéron… Elle ne sombrait pas pour retrouver une quelconque Bérénice, elle y descendait pour retrouver son âme. Tout cela n’était que des mythes et des légendes auxquels elle ne devait pas prêter attention. Mais c’était plus fort qu’elle. La réalité ne pouvait que lui inspirer cette sombre histoire.

~~~


La Confrérie. Je ne saurais trop vous dire à propos de cette organisation rassemblant des mutants. Je sais juste que la première erreur d’Atsuko fut de les rejoindre. Elle venait tout juste d’avoir seize ans. Elle contrôlait à peine son pouvoir. Pire, elle en avait peur. Elle devait faire attention à chacune de ses phrases. À chacun de ses ordres, les gens s’y pliaient. Et, lorsque l’on dit à quelqu’un « va te coucher » pour rigoler et que la personne en question se fabrique un lit de fortune avec deux chaises, difficile de faire comme si de rien n’était. Voilà sans doute toutes les raisons qui l’ont poussée à rejoindre cette bande de dangereux cinglés. Heureusement, elle ne resta que très peu de temps avec eux. Juste quelques mois. Oh et vous savez quoi ? Elle a aussi arrêté de tuer, elle a trouvé un autre moyen d’étudier le Mal et ses différents aspects. Vous ne voyez pas ? Réfléchissez. Ne vous ais-je pas dit que cette chère Tsutsu – l’appelez pas ainsi, elle en a horreur – voulait écrire ? Hé bien, si un jour ce rêve doit se concrétiser, ne vous étonnez pas si le roman en question traite d’un tueur. Cela ne m’étonnerait guère qu’elle se serve de sa vie pour créer son personnage. Ainsi, la boucle sera bouclée. Mais après tout, ce ne sont que des suppositions.
Malheureusement, à peine avait-elle quittée la Confrérie qu’elle avait totalement arrêté d’user de son pouvoir. Dans un sens, ce n’était pas une mauvaise chose. Mais désormais, dès qu’elle essaye de s’en servir : rien. Un peu comme si son don s’est évaporé. Elle-même n’arrive pas à expliquer un tel phénomène. Mais puis-je avancer une hypothèse ? Moi, je pense qu’à force de le craindre, son pouvoir a « arrêté de lui obéir ». Je sais, c’est mal expliqué. Mais vous voyez ce que je veux dir,e n’est-ce pas ?
Oh et vous voulez me faire plaisir ? Traitez-la de naine ou de tout autre personnage petit, vous verrez comme elle sera heureuse !


♠ • Vous • ♠

•Code :Validé par l'admin (Il se trouve dans les règlements, cherchez bien ~)
•Un nom ou pseudo :Suko-Chan
•Votre age :16 ans
•Provenance de l'avatar :Ai Enma
•Double compte ? :Devine... Niveau je-sais-pas-combien !
•Comment avez-vous connu le forum ? :Devine bis *sors*
•Le plus :Un homme entre dans un café et plouf.






Dernière édition par Atsuko Nelka le Dim 4 Mar 2012 - 21:20, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Atsuko Nelka ~   Atsuko Nelka ~ Icon_minitime1Mer 18 Jan 2012 - 19:37

Welcome Atsu' !! X)
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MessageSujet: Re: Atsuko Nelka ~   Atsuko Nelka ~ Icon_minitime1Mer 18 Jan 2012 - 20:19

Non non c'est pas ma faute le premier paragraphe ! Je nie ! *s'enfuit*
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MessageSujet: Re: Atsuko Nelka ~   Atsuko Nelka ~ Icon_minitime1Mer 18 Jan 2012 - 22:02

*regarde les deux énorme paragraphe o.o...*
*Ce décide a agiter gentiment la main*

Bienvenue, trop chou le tit vava *o*

Juste te dire que tu a légèrement mélanger Pseudonyme/Surnom et Métier
On peu toujours t'appeler Etudiante en criminologie ou en lettre mais sa fait un peu long Rolling Eyes

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MessageSujet: Re: Atsuko Nelka ~   Atsuko Nelka ~ Icon_minitime1Jeu 19 Jan 2012 - 0:52

TSUTSU !!!!!!! =3 finalement t'es pas morte étouffée par une cerise ?
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MessageSujet: Re: Atsuko Nelka ~   Atsuko Nelka ~ Icon_minitime1Dim 4 Mar 2012 - 21:21

Voilà ! J'ai fini ! Encore désolée pour le temps d'attente mais bon... L'important c'est que j'ai terminé, non ?
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MessageSujet: Re: Atsuko Nelka ~   Atsuko Nelka ~ Icon_minitime1Dim 4 Mar 2012 - 22:37

Bienvenue parmi nous Very Happy

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Adam Diskent
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MessageSujet: Re: Atsuko Nelka ~   Atsuko Nelka ~ Icon_minitime1Lun 5 Mar 2012 - 19:21

Je pense que c'est ok. Rebienvenue
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MessageSujet: Re: Atsuko Nelka ~   Atsuko Nelka ~ Icon_minitime1Lun 5 Mar 2012 - 22:43

Bienvenu Officiel ! Wink
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MessageSujet: Re: Atsuko Nelka ~   Atsuko Nelka ~ Icon_minitime1Mar 6 Mar 2012 - 21:05

Bienvenue petite fille. Tu veux une sucrerie ? Viens voir tonton Vendetta Atsuko Nelka ~ 445903613
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MessageSujet: Re: Atsuko Nelka ~   Atsuko Nelka ~ Icon_minitime1

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