X-Men : Sentinel Project
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 Begin Again [Farrel A. Jenkins]

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Erïka M. Davidoff
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Erïka M. Davidoff

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MessageSujet: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Dim 26 Juil 2015 - 7:17


“When did everything fall apart?
When did the nightmares start?
Why is it so hard
To find a way to begin again?”
Begin Again - Rachel Platten


La pénombre régnait sur la ville de New-York depuis quelques heures, incitant les jeunes fêtards à s’éclater à travers les boulevards bordés de clubs et de bars aux enseignes lumineuses plus aveuglantes les unes que les autres. Bien des piétons ne faisaient guère attention à ce qui se passait autour d’eux, traversant les rues sans même regarder si  une voiture ne fonçait pas en leur direction. Erïka venait tout juste de quitter les bureaux de l’immense immeuble abritant les locaux administratifs d’une compagnie qui sera bientôt sienne. Pour l’instant, elle se contentait de travailler d’arrache-pied afin de prouver à son père qu’elle pouvait gérer l’entreprise familiale par elle-même, bien que cette motivation ne soit menée que par l’orgueil. Jamais Erïka n’acceptait d’échouer, surtout sur le plan professionnel. Pendant trop longtemps on l’avait sous-estimé et maintenant elle allait prouver à toutes ces personnes qui n’avaient su croire en elle ce qu’elle valait réellement.

Le stationnement sous-terrain était complètement vide à cette heure-ci. Erïka n’eut aucun mal à rejoindre sa voiture, une Lamborghini aussi noire que la nuit, avant de quitter le quartier des affaires pour la nuit. Elle devait y revenir dès le lendemain matin, bien qu’elle n’en ait pas très envie. Pour l’instant, elle chassa toutes les pensées relatives au travail afin de se concentrer sur la route. Avec tous ces piétons, elle n’avait pas le choix d’être à l’affut du moindre crétin susceptible de se jeter sous les roues de sa voiture. Il n’y avait rien de plus agaçant que ça. D’ailleurs, elle ne se gênait pas pour envoyer un amical doigt d’honneur aux idiots qui osaient la regarder de travers après avoir fait une connerie de ce genre.

La jeune femme ne put se détendre qu’une fois hors de la ville. Elle roulait à toute vitesse, toit ouvert, sur la longue route déserte menant à l’institut Xavier. Peu importe le nombre de logement qu’on pourra lui offrir à travers le monde, jamais elle ne s’y sentira mieux qu’au manoir, sa véritable maison. Le professeur Xavier l’avait accueillie alors qu’elle n’avait rien, qu’elle était une adolescente terrorisée, agressive, blessée comme un animal sauvage qui ne cherchait qu’à survivre à sa vie de merde. Au fil des années, elle avait beaucoup appris sur elle-même et avait évolué pour devenir une femme plus mûre et réfléchie. Elle s’était fait des amis précieux, avait trouvé l’amour… Rien ne pouvait mieux aller pour elle. Enfin, en apparence.

Les phares de la voiture éclairaient le portail de l’institut, lui indiquant qu’elle était finalement arrivée à sa destination. Le véhicule ralentit alors que les portes métalliques s’ouvraient devant elle. Erïka conduisit jusqu’au stationnement et y gara sa voiture, à sa place habituelle. À sa droite, il y avait la voiture de Bobby. Elle le savait de sortie avec Scott ce soir. Considérant l’absence des trois motos à sa gauche ils étaient probablement toujours en ville et… Quoi ? Trois motos ? Non. Impossible. Avant de couper le moteur, Erïka fit rabattre automatiquement le toit de son automobile. Puis, elle quitta l’habitacle afin de constater que sa moto n’était plus là où elle l’avait laissée. Bobby l’avait-il déplacée dans le garage afin d’effectuer quelques réparations dessus ? Ce serait bien son genre. Sans plus attendre, la jeune femme se mit en marche. Le stationnement extérieur était éclairé par de nombreux lampadaires, ce qui lui facilitait le trajet jusqu’au garage. Une fois sur place, elle put constater que sa moto ne s’y trouvait pas. Comment cela pouvait-il être possible ? Elle ne pouvait pas l’avoir perdue, c’était impossible. Elle n’avait pas conduit ce véhicule depuis des semaines, ayant seulement effectué quelques modifications dessus, ici et là, afin d’augmenter ses performances. Jusqu’à présent, le temps lui avait manqué pour l’amener faire un tour sur la route.

Embêtée, Erïka quitta le garage, ses talons claquant contre l’asphalte tiède. Ces derniers jours avaient été plutôt éprouvant au niveau de la température. Bien des gens n’osaient sortir, préférant s’enfermer à l’air climatisé. Ceux qui le faisaient se jetaient, généralement, tête première dans une piscine. D’ailleurs, Erïka était vêtue le plus légèrement possible afin de ne pas crouler sous la chaleur d’été. Chaussant ses vertigineux escarpins à talons aiguilles, se distinguant tout particulièrement par les nombreux piques de métal posés tout autour de la chaussure, elle avançait d’un bon pas jusqu’au lieu du vol. Elle était certaine que quelqu’un lui avait pris sa moto sans permission. Pourtant, il n’existait que deux clés pour faire démarrer l’engin. À moins que Bobby ne l’ai emprunté pour une raison obscure, quelqu’un avait forcément bidouillé la moto afin de pouvoir s’enfuir avec. Qu’importe l’identité de cette personne, elle allait passer un sale quart d’heure.

La jeune femme posa ses fesses sur le capot de son automobile le temps de rédiger un message texte. Elle n’allait certainement faire comme si rien n’était. Elle avait besoin d’une réponse quant à la disparition de sa précieuse moto. Pourtant, elle-même, quelques années plus tôt, était le genre de personne à emprunter des véhicules sans permission au sein de l’institut. Elle n’avait pas encore réalisé qu’elle se trouvait maintenant dans les chaussures des personnes à qui elle avait déjà fait le coup par le passé. Elles avaient été très peu nombreuses, se comptant sur les doigts d’une main, mais cela était bien suffisant.

Alors qu’elle allait appuyer sur le bouton d’envois de son clavier tactile, la jeune femme cru entendre un bruit lointain. Celui d’un moteur. Tendant l’oreille, elle utilisa sa capacité à entendre bien plus qu’un simple humain afin de déterminer de quoi il s’agissait. Sans aucun doute, c’était un véhicule. Plus il se rapprochait, plus il lui était simple de le discerner.
Erïka se redressa et rangea son téléphone dans la poche de son chemisier noir. Bien que son job exige qu’un certain code vestimentaire soit respecté, elle trouvait toujours le  moyen de contourner les règles – ou de simplement les ignorer.  Son chemisier était rentré dans une jupe sobre, tombant bien droite jusqu’au-dessus de ses genoux. Afin de rajouter un peu de fantaisie à sa tenue, elle avait serré un corsage simple aux inspirations Steampunk autour de sa taille, couvrant son ventre jusqu’en-dessous de ses seins.

Le véhicule pénétra l’enceinte de l’institut. Il se rapprocha de plus en plus de l’endroit où Erïka se trouvait. Rien qu’au son, elle pouvait déjà dire qu’il s’agissait d’une moto. Elle put confirmer cette information lorsque le véhicule s’arrêta à l’endroit exacte d’où il était supposé se trouver. Impossible de ne pas reconnaitre. Quant à son conducteur, elle pouvait assurément dire qu’il ne s’agissait pas de son fiancé.

Les bras croisés, la jeune femme fit quelques pas en direction du conducteur. Il n’allait pas s’en tirer à si bon compte. Comptait-elle l’engueuler ? Elle-même ne saurait le dire. Elle était frustrée, certes, mais elle se sentait trop épuisée pour se défouler sur qui que ce soit en ce moment. Erïka devait se l’avouer : elle avait quitté une vie de merde qui n’avait rien de bon à lui offrir pour une existence riche en opportunités qui la tuait de fatigue à petit feu. Elle ne vivait plus. Elle était coincée dans une routine, un cercle vicieux constitué de travail, d’études et de sommeil. Rien d’autre n’existait, à présent. Peut-être que cet événement inattendu était un signal lui indiquant qu’il était temps qu’elle réalise tout cela. À moins qu’il ne s’agisse d’un simple hasard et qu’elle devait faire en sorte qu’une telle chose ne se reproduise plus jamais. Du moins, pas avec ses véhicules.

-« T’es vraiment dans la merde, mec. T’as pas volé la bonne moto, ce soir. T’as intérêt d’avoir une bonne explication pour t’être barré avec sans ma permission. »



Dernière édition par Erïka M. Davidoff le Mar 28 Juil 2015 - 21:42, édité 1 fois
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Farrel A. Jenkins

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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Dim 26 Juil 2015 - 11:11



Une virée en ville
Farrel était ici depuis maintenant un an et jamais il n'avait été présent pendant les cours. Quelque fois, il avait été demandé dans le bureau de Charles Xavier mais chaque fois Farrel refusait de participer au cours car pour lui c'était un manque de temps. La vie était trop courte pour faire des études qui ne mènerait à rien. Pourquoi être ici, si ce n'était pas pour étudier ? Et bien... disons que c'est vraiment plus pour fuir sa pute de mère ainsi que de pouvoir pratiquer son contrôle sur le feu quand il le désirait. Cette semaine fût tranquille pour le jeune homme, deux ou trois bagarres dans une ruelle dans le centre-ville. Un rendez-vous au commissariat, c'est ce cher Logan qui est venu le récupérer et le sortir de là. Quelle attention particulière. Ce cher Logan était si attentionné à l'égard de Farrel... Le jeune pyromane avait eu quelques désagréments en plus cette semaine, Summers était venu lui dire de ne plus prendre sa bécane, et Logan lui avait dit la même chose. Farrel n'avait pas l'argent pour se payer une moto ou même une voiture alors il se permettait d'emprunter sans permission les moto des autres. Cela lui coûtait certes certains ennuis mais cela ne le gênait guère.

Ce soir était une soirée exquise et il voulait sortir en ville. Farrel savait que Summers serait de sortie avec un copain et qu'ils partiraient avec leur moto respective. Durant l'après-midi, l'homme utilisa ses talents de crochetage et des systèmes d'alarme, dont les caméras, il vola les clés d'une des bécanes du garage à Bobby. Une clé qu'il n'avait pas encore à sa collection. Ensuite, il attendit que les deux mutants quittent l'Institut pour partir avec l'autre moto. Il alla jusqu'au stationnement souterrain puis quitta pour le centre-ville. Il roula pendant un bon moment puis s'arrêta dans un pub près d'une grande artère. Il stationna la moto enleva son casque full-face (son casque à lui, c'est la seul chose qu'il s'était véritablement achetée). Il prit une, deux, trois bières. Il n'avait pas l'âge. Effectivement, mais les fausses cartes ça vous dit quelque choses ? Car lui ça lui parlait car il en avait une. Quand cela était illégal, Farrel était dans le coup à chaque fois.

Cette bécane a toute une puissance ! Pas comme celle de Summers...

La nuit était douce et calme. Oui, pour Farrel quand la ville grouillait de personne qui faisaient la fête. Après que l'alcool se soit dissipé, Farrel reprit la route pour faire une petite virée nocturne en ville avant de revenir à l'institut où il allait surement s'enfermer dans sa chambre et s'emmerder à jamais. Il fit plusieurs détours pour profiter grandement de cette moto d'une grande puissance. Après avoir savouré une grande liberté, il reprit le chemin de l'institut.

Il arriva au portail devant et celui-ci s'ouvrit, ensuite il fit ronronner la moto jusqu'au stationnement souterrain mais une personne l'attendait pour l’accueillir. Il comprit que c'était surement le propriétaire de la moto, puis plus il s'approchait plus il prit conscience que le propriétaire de cette moto était une femme.

" Super, elle va me sauter au basket... pensait-il. "

Il remit la moto où il l'avait emprunté et éteignit le moteur, mit discrètement les clés dans ses poches, puis débarqua de cette bécane. Il s'approcha de la jeune fille et retira son casque, puis le prit sous son bras. Il écouta ses paroles, Farrel sourit.

Dans la merde ? J'y prendrais goût comme d'hab. Tant qu'à être dans toute cette merde, tout aussi bien te dire que ta bécane, elle roule vachement bien. Contrairement à celle de Summers, puis il regarda la moto de la jeune femme, Tu vois, quand j'emprunte, je redonne aussi propre ou sinon plus propre que ce l'était. Y a pas besoin de me faire une scène !

Farrel déposa son casque sur la moto, s'alluma une cigarette avec son fameux briquet puis reprit son casque. Il fuma attendant que cette jolie fille parle ou l’engueule, un des deux.

T'en veux une ?, dit-il d'une façon totalement indifférente en lui présentant ses clopes.


Dernière édition par Farrel A. Jenkins le Mer 29 Juil 2015 - 11:26, édité 2 fois
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Lun 27 Juil 2015 - 4:26

Erïka avait toujours eu un problème avec l’autorité. Encore aujourd’hui, elle défiait ses supérieurs, parfois même ses mentors, afin de démontrer que personne n’avait le contrôle sur elle. Pourquoi mettre de côté ses études en enseignement, ce qu’elle voulait réellement faire de sa vie, afin de prendre la succession de son père dans un monde auquel elle n’appartenait pas ? Elle se faisait manipuler pour faire exactement ce qu’il désirait. Mais est-ce vraiment ce qui se produisait ? Erïka n’était pas stupide. Une fois qu’elle l’aura complètement remplacé, qui pourra l’arrêter ? Elle pourra faire ce qu’elle désire réellement, que ce soit de sa vie ou de sa carrière professionnelle. Jouer les rebelles n’était plus la meilleure stratégie à adopter pour obtenir ce qu’elle désirait. En fait, elle devait avouer que cette facette de sa personnalité lui avait plutôt nuit par le passé. Si Emma Frost l’avait prise sous son aile et l’avait grandement aidée afin qu’elle accepte de ne plus vivre dans la peur, de ne plus se dissimuler derrière un mur d’agressivité, ce n’était pas tout le monde qui voyait ce qu’elle était devenue. Certaines personnes ne voyaient encore que cette adolescente problématique qui ne causait que des ennuis à tout le monde. Elle souhaitait parfois que Scott puisse comprendre qu’elle avait changée. Bien qu’ils arrivaient maintenant à discuter sans se sauter à la gorge l’un de l’autre – elle n’avait pas vraiment le choix puisqu’il s’agissait d’un bon ami aux yeux de Bobby – elle savait très bien qu’il n’allait jamais accepter sa présence comme une figure d’autorité au sein du manoir et encore moins un membre des X-Men. Peu à peu, elle se demandait s’il ne serait pas temps d’espérer autre chose.

Après être revenue à l’institut, la jeune femme avait, malheureusement, constaté l’absence de sa moto dans l’espace de stationnement où elle l’avait laissée quelques semaines plus tôt. Il lui fallait maintenant mettre la main sur le coupable. Deux pensées se disputaient dans sa tête : elle pouvait consulter les caméras de sécurité afin de découvrir l’identité du voleur ou bien simplement rentrer à sa chambre et dormir. Que cette seconde idée était tentante…

Le rugissement d’un puissant moteur à l’intérieur du stationnement sous-terrain la poussa à attendre encore un peu. Elle avait encore une chance d’attraper le voleur. Dès que ce dernier gara la moto à sa place, la jeune femme s’en approcha d’un pas sévère. Elle n’allait certainement pas le laisser s’en tirer à bon compte. Maintenant face au conducteur, qui avait retiré son casque afin de révéler son identité, elle réalisait qu’elle ne le connaissait guère. Ses multiples et longues absences de l’institut avaient fait en sorte qu’elle ne connaissait pas les nouveaux résidents – ou du moins ceux qui avaient fait leur arrivée dans la dernière année – elle qui, à l’époque, connaissait pratiquement chacun des visages de l’établissement.

Visiblement, le voleur – ou plutôt l’emprunteur dans ce cas-ci – ne semblait guère regretter son geste. En fait, il souriait. Était-il fier de ce qu’il venait de faire ? Tentait-il de la provoquer ? C’était tellement simple… Erïka se devait de rester calme, pour une fois. De toute façon, si elle l’engueulait, elle lui donnerait raison. Il s’attendait à être dans la merde et prenait la chose comme une simple formalité. Il ne semblait pas vouloir se défendre, assumant également que ce n’était pas la première fois qu’il empruntait le véhicule d’autres personnes. Erïka décroisa lentement les bras. Allait-elle entrer dans son petit jeu ?


-« La moto de Scott craint, tout le monde sait ça. C’est pas difficile de faire mieux lorsqu’on a l’argent et les connaissances nécessaires. »

Il était difficile de la battre en matière d’automobile. Si elle avait eu énormément d’aide de la part de Bobby pour modifier sa moto et faire d’elle ce qu’elle est présentement, ce n’était pas le cas de sa voiture. Elle avait quelques contacts à qui elle parlait occasionnellement afin de se procurer le matériel nécessaire à la modification de sa Lamborghini. Elle ne le faisait pas pour démontrer qu’elle avait de l’argent, mais parce qu’elle adorait bidouiller sa voiture et trouver de nouvelles façon de toujours la rendre plus performante. C’était une passion comme une autre, à ses yeux. Puisqu’elle n’avait rien de mieux à faire de son argent, pourquoi pas ?

Tout naturellement, le jeune homme s’alluma une cigarette. Il osa même lui en proposer une. Ce que c’était tentant. Elle ne fumait pratiquement plus depuis des mois, ayant pratiquement réussi à vaincre cette mauvaise addiction. Si Erïka était déterminée à atteindre les objectifs qu’elle se fixait dans la vie et n’abandonnait jamais, ce n’était pas le cas lorsqu’il était question de la cigarette. Elle finissait toujours par recommencer, un jour où l’autre. Après un court instant de réflexion, elle se dit que cette cigarette était probablement la meilleure chose qui pouvait lui arriver de la journée. Elle acquiesça à la proposition de l’adolescent d’un léger mouvement de la tête.


-« C’est pas parce que j’accepte que je vais pas te botter le cul si tu touches à nouveau à mes affaires sans ma permission. » Elle réfléchit pendant quelques secondes avant d’ajouter : « En fait, je suis prête à oublier toute cette histoire si tu réponds à deux questions. Premièrement, comment tu as fait pour la faire démarrer sans être en possession des clés ? Et qu’est-ce que t’es allé faire avec ? »

C’était une moto. S’il l’avait empruntée ce n’était certainement pas pour aller s’envoyer en l’air avec la première venue. Peut-être l’avait-il fait pour le risque de se faire prendre ou bien le plaisir de faire de la vitesse sur les grandes routes généralement désertes qui menaient à la ville ? Elle posait la question par curiosité, se demandant surtout quelles étaient ses intentions en empruntant ainsi quelque chose qui ne lui appartenait pas. Si c’était pour une urgence il lui aurait déjà dit à l’heure qu’il est, question d’éviter les ennuis. Ce qui intéressait vraiment Erïka était la façon dont il s’y était pris pour faire démarrer l’engin. Devait-elle y effectuer quelques modifications pour qu’il soit plus difficile à voler ? Après tout, il était impossible qu’il ait pu prendre la clé, il n’y avait que Bobby à en posséder une. Sans son trousseau, il n’aurait pas pu partir avec sa propre moto. Alors, comment l’adolescent avait fait pour partir avec le véhicule ? Tout ce qu’Erïka pouvait assumer pour le moment était qu’il était bien plus malin qu’elle ne le pensait. Par expérience, elle savait également qu’il ne fallait jamais juger ou sous-estimer une personne en se fiant à une première impression. Elle allait donc prendre le temps de savoir à qui elle avait à faire avant de porter un véritable jugement. À commencer par savoir s’il était du genre à être honnête ou à mentir en espérant qu’elle soit assez stupide pour le croire. Elle avait bien hâte de connaitre la réponse.
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Farrel A. Jenkins

Farrel A. Jenkins

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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Lun 27 Juil 2015 - 8:59



Une simple explication
Farrel regarda la dame devant lui. Elle semblait être assise sur l'une de ces voitures. Pas si mal que ça la petite, une lamborghini. La classe ! Un jour peut-être allait-il pouvoir la conduire au moins une fois, qui c'est. Il l'avait bien fait avec les motos et automobiles de Summers, alors pourquoi pas avec celle-ci ? Peut-être parce que la propriétaire était devant lui ! Farrel ne voulait pas entendre dix milles sermons. Il chassa l'idée de fuir une nuit de plus avec cette nouvelle voiture qu'il venait de voir. Cette lamborghini le faisait rêver, rouler, le capot ouvert, pour avoir le vent qui vous fouette le visage. L'idée d'embarquer des jolies filles ne lui effleurait même pas une seconde l’esprit.

Puis il quitta ses pensées pour rediriger son regard sur la jeune femme. Farrel tira une bouffée de cigarette et envoya des ronds de fumée vers le plafond. Lorsqu'elle fit des allusions à Summers et ses bécane, Farrel ne pu s'empêcher de sourire. Il retourna son regard sur celle qui avait accepté l'une de ses clopes. Il lui en donna une et lui alluma.

Oublier toute cette histoire ? Bah tu oublie si tu veux. Tu peux même oublier mon visage, ça reste ton choix.

Il écouta calmement ce que cette femme lui raconta et les questions auxquelles elle attendait des réponses. Le jeune pyromane allait-il mentir ou simplement dire la vérité ? Mentir ne lui donnerait rien car de toute façon, il s'en foutait que cette fille soit fâchée après lui où autre. Les conséquences, il s'en balançait totalement. Cette petite virée était vraiment classe et tout à fait relaxante, tout ce dont Farrel avait besoin depuis quelque jours. Il tira une nouvelle bouffée de cigarette et envoya à nouveau des ronds de fumée vers le plafond.

Si tu t'inquiètes parce que tu crois que j'ai fait démarrer ta bécane en toute illégalité, la réponse est non, pas complètement du moins. J'ai entendu dire que Drake et Summers seraient absents ce soir. J'ai aussi entendu dire que Drake avait un double de clé d'une autre moto alors avec mes talents je suis allé voler les clés pour en faire un double.

Farrel mit sa clope dans sa bouche, prit les clés dans ses poches, puis reprit sa clope dans sa main.

Voici le double en question, t'inquiète les clés de Drake on été remises à leur place en peu de temps. Et pour répondre à ta deuxième question, je suis tout simplement aller me balader en ville pour sentir la grande liberté qu'une promenade en moto peut procurer !

Farrel n'expliqua pas plus que cela car on avait pas besoin de plus en dire. Il tira une autre bouffée de sa cigarette ce qui fit faire des cliquetis au double de clé que Farrel s'était procuré quelques heures auparavant.

Sinon j'ai une question à mon tour, j'aimerais bien savoir le nom de la propriétaire au quelle j'ai emprunté la jolie moto, si cela n'est pas trop indiscret pour toi ! Alors quel est votre nom, miss ?
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Lun 27 Juil 2015 - 17:30

Erïka était connue pour être très rancunière. C’est pour cette raison qu’elle se trainait toujours de vieux ennemis alors que la situation aurait pu être totalement différente, à présent. Si elle ne pardonnait jamais le mec qui faisait sauter l’air climatisé au sein de l’institut, par contre elle arrivait à oublier cette histoire d’emprunt de véhicule. Parfois, il ne fallait pas chercher à la comprendre. Même si cet individu qu’elle avait qualifié de voleur souhaitait se faire oublier, elle ne le pouvait pas. Elle avait une véritable mémoire d’éléphant lorsqu’il était question de noms et de visages.

-« Ne compte pas là-dessus, je n’oublie jamais un visage. »

Profitant pleinement de la cigarette que venait de lui offrir l’adolescent – ce que ça lui avait manqué ! – elle lui demanda de répondre à quelques questions afin de satisfaire sa curiosité. Elle n’aurait pas été étonnée d’entendre un tissu de mensonge, mais ce ne fut pas le cas, à son plus grand plaisir. Elle avait toujours souhaité n’entendre que la vérité, même si cela pouvait faire mal. Avec le temps, alors que son don se développait d’avantage, elle comprit à quel point il était bien plus utile de laisser certaines personnes se perdre dans leurs mensonges et de les piéger au moment opportun. C’était mesquin, mais lorsqu’il le fallait Erïka était prête à faire des coups bas.

N’ayant pas besoin d’en rajouter à cette situation, puisque le jeune homme lui disait la vérité, Erïka se détendit légèrement. Elle devait se fier aux faits : il avait ramené la moto en bon état. Il voulait se balader librement et probablement il n’avait pas son propre véhicule pour le faire. Ce n’était pas tous les résidents qui avaient l’opportunité de se payer un véhicule.


-« Je dois te l’accorder, tu as été honnête et c’est quelque chose que j’apprécie. Par contre… »

Cigarette à la main, la jeune femme tendit l’autre afin de récupérer le double de clé. Hors de question de lui laisser. De plus, cela allait lui donner l’opportunité de regarder comment le travail avait été fait. Il aurait pu utiliser d’autres façons de partir avec la moto, mais ne l’avait pas fait. Il devait donc avoir un moyen de faire facilement des doubles de clés. C’était intelligent, elle devait le reconnaitre. Il pouvait ainsi partir avec le véhicule dès qu’il en avait envie. D’ailleurs, Erïka se questionna. À combien de reprise leurs motos avaient-elles étaient empruntées ? Si pour la sienne cela semblait être une première, ce n’était probablement pas le cas de la moto de Bobby. Ça devait être d’autant plus simple lorsqu’ils quittaient l’institut pour quelques temps. Comme elle n’avait jamais entendu parler de problèmes avec leur véhicule à leur retour de voyage, elle supposait que dans l’éventualité où une personne non autorisée l’empruntait, elle la ramenait exactement dans le même état.

Puisque le jeune homme souhaitait connaitre son identité, Erïka répondit à son interrogation. Par contre, hors de question de se faire appeler par son nom, comme il semblait le faire avec n’importe qui. Elle détestait ça. Elle passait suffisamment de temps dans une journée à se faire appeler « Mademoiselle » ou bien « Madame Davidoff ». Elle préférait qu’on s’adresse à elle par son prénom.


-« Erïka Davidoff… Drake. T’as vraiment emprunté à la mauvaise nana. » Un petit sourire mi amusé étira ses lèvres. « Appelle-moi Erïka, c’est déjà plus respectueux que d’utiliser mon nom, comme tu le fais avec tous les autres. Maintenant, j’aimerais connaitre l’identité de celui qui semble avoir un faible pour les motos des autres. »

Bien qu’elle ne portait pas encore le nom de Drake – putain de paperasse qui mettait du temps à être complétée – elle décida tout de même de préciser de cette façon son lien avec Bobby. Elle voulait simplement faire comprendre au jeune homme qu’emprunter à l’un revenait pratiquement à emprunter l’autre. De plus, il leur serait facile de déterminer si une tierce personne touchait encore à leurs affaires. De toute façon, après avoir été pris sur le fait, cela ne signifiait pas que l’adolescent allait recommencer de nouveau, bien qu’Erïka ne comptait pas trop là-dessus.

-« Comme je te l’ai promis, je vais oublier toute cette histoire. T’es pas le premier à partir avec les trucs des autres, je l’ai fait quelques fois, il y a des années. Alors, faisons quelque chose de stupide, d’accord ? » Elle lui lança son trousseau de clé. « Je te vois l’observer depuis un bon moment. Comme je serais surprise et très impressionnée que t’arrives à déjouer le système d’alarme sophistiqué que j’y ai fait poser, autant te faire profiter de ma voiture avec ma permission, cette fois. Qu’est-ce que t’en pense ? »

Puisque les portes n’étaient pas verrouillées, elle fit le tour de son véhicule et ouvrit la portière passagère. Qu’il accepte ou non, elle devait tout de même y récupérer son sac à main, posé sur le siège. La décision finale revenait au jeune homme. Erïka n’était pas du genre à faire ce genre de proposition à la légère. Elle devait avouer qu’elle était assez impressionnée qu’il ait ainsi fabriqué une nouvelle clé à partir de celle de Bobby sans même que ce dernier ne le réalise. Il avait un certain potentiel, mais la jeune femme ne pouvait rien dire de plus avant d’apprendre à le connaitre davantage. Elle-même, pendant sa première année à l’institut, se faisait engueuler pour tout et n’importe quoi. Emma Frost fut la seule à lui accorder quelque chose dont elle avait envie, à l’époque, c’est-à-dire découvrir la salle des dangers. Erïka avait échoué à la simulation, nullement dangereuse, mais qui avait permis à son professeur de la comprendre davantage. D’ailleurs, cette dernière s’était méritée des réprimandes qu’elle avait probablement balayées d’un geste de la main. Grâce à elle, en grande partie, Erïka se trouvait à avoir une vie en apparence parfaite, en mesure de réaliser ses rêves et d’aider les autres. Enfin, on n’aidait pas grand monde assis dans un bureau à remplir de la paperasse. C’est dans ce genre de moment qu’elle réalisait qu’elle souhaitait plus que tout devenir professeur. Pour ça, elle allait devoir finir par faire un choix, que cela lui plaise ou non.
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Mer 29 Juil 2015 - 11:42



Toute une belle pièce.
Farrel ne demandait pas à se faire oublier, car de toute façon cela n'avait aucun importance. Il pensait à tout ce que les adultes de cette stupide académie de mutants tentaient de lui faire comprendre, que tout ce qui était donné ici, que ce soit comme cours ou conseils étaient bénéfiques pour le jeune homme. Mais lui, ça lui passait dix pieds par dessus la tête, c'était de simples conneries ! Il finit sa cigarette, la jeta par terre puis l'écrasa avec son pied.

Comme j'ai dis c'est ton choix, ma chère. Tu te souviens ou tu oublies, moi j'en ai rien à foutre de qui se souvient ou non de moi.

Puis elle lui dit qu'elle le trouvait honnête. Lui ? Recevoir un compliment ? D'une femme ? Qui n'est pas relié à son physique ? Toute une première. Les filles lui disent qu'il était beau ou sexy juste à cause de son regard ténébreux, sinon si ce n'était pas aussi de son allure rebelle mais jamais personne ne lui avait dit qu'il était honnête. Wow.

Content que tu apprécies., dit-il sur un ton complètement détaché.

Puis il la vit tendre la main pour récupérer ses clés, ça aussi il l'avait vu venir. Il lui remit sans broncher. De toute façon cette virée l'avait remis sur pied et si c'était sa dernière virée avec cette charmante moto alors elle avait été tout à faire remarquable ! Et enfin, elle répondit au questionnement que se posait Farrel, de qui était cette femme.

Oh donc c'est toi la copine de Drake. Je me mêle pas de la vie des autres alors savoir qui est avec qui c'est pas mon truc en fait., il marqua une pause. En fait... j'm'en fiche pas mal, le monde fait ce qu'il veut et j'm'en mèle pas, point.

L'appeler par son prénom ? Si elle lui demandait, il allait le faire mais jamais il appelait une personne peu commune de son entourage par son prénom... Donc si vous comprenez, Farrel appelle tout le monde par son nom de famille. Sauf Logan, car il adore le taquiner ce grand bonhomme.

Alors enchanté, Érïka. Et pour mon identité à moi, je suis Farrel Jenkins, Farrel Andrew Jenkins sur mes permis mais sinon appelle moi Blaze., lui répondit-il simplement en finissant sa phrase avec une petit sourire narquois au bord des lèvres.

Farrel l'écouta parler. Point positif c'est qu'elle n'allait pas porter plainte contre lui. C'est bien car Farrel en avait marre des visites de Logan pour le réprimander à tout coup. Puis elle parlait d'elle dans le passé, le jeune homme ne put s'empêcher de penser :

"Ah ! Une rebelle qui a su se placer dans la société..."

Attendez ! Quelque chose de stupide ? Pourquoi pas. Elle lui lança son trousseau de clé. Sérieusement, après avoir volé sa bécane, elle le laissait conduire sa voiture top de luxe ? Il y avait une arnaque quelque part c'était certain... Puis elle parla de son système d'alarme sophistiqué. Ah voilà ! Lui fallait attendre et on lui plantait l'arnaque sous le pied. Puis, il la vit monter dans la voiture, alors Farrel comprit qu'elle n'était pas encore armée de son système de sécurité. Alors bon, profitons en.

Si bien proposé pourquoi refuser, dit-il en allant vers le coté conducteur.

De toute façon, il se dit que si Drake le voyait ici avec sa nana il allait vouloir avoir des explications, alors pourquoi attendre les ennuis inutiles ? De toute façon, sans mauvais jeu de mots, Drake fondrait sous la chaleur du combat. Alors, décision prise, Farrel s'assit dans la voiture aux cotés de la jeune femme puis partie la voiture, son bruit était l'un des plus beau qu'il avait entendu.

Peut-être qu'un jour je vais te surprendre et t'impressionner ! Qui sait !

Farrel alluma la radio pour mettre de la musique, mit les voiles pour se promener avec cette fameuse Lamborghini, par contre, par politesse de ne pas toucher à tout, il n'ouvrit pas le toit ouvrant, seulement les fenêtres. Certes, il empruntait les choses des autres, mais il ramenait le tout intact et n’exagérait jamais sur ses actions durant ses petites escales. Farrel prit une des sorties pour se promener sur des routes longues et sinueuses menant jusqu'en ville.

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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Ven 31 Juil 2015 - 5:21

Si Erïka détestait que l'on emprunte ses affaires sans sa permission, elle supportait encore moins que l'on se mêle de sa vie privée. Heureusement pour elle, il existait encore certaines personnes dans ce monde qui n’avaient pas besoin de tout savoir à propos de tout le monde, ce qui lui permettait d’être un peu tranquille. Déjà, elle ne s’affichait pas tant que ça avec Bobby lorsqu’ils étaient en public, étant loin d’être du genre à démontrer leur affection aux yeux de tous. Pour bien des gens au sein de l’institut, ils avaient l’air davantage des meilleurs amis du monde plutôt que d’un mari et sa femme. Ils partageaient une certaine complicité, quelque chose de spécial, et à moins de les surprendre en train d’échanger un baiser, il était dur de croire qu’ils formaient un couple. De par sa nature et son pouvoir, Bobby avait toujours l’air froid en apparence. Erïka, connue pour son sale caractère, son impulsivité et ses anciennes tendances à céder aisément à la violence, ne semblait pas être le genre de femme à entretenir une relation amoureuse stable.

-« Oui, c’est moi. C’est si difficile à croire ? » Demanda-t-elle à voix plus basse sans même chercher à obtenir de réponse. « Ça tombe bien, je ne supporte pas que les gens se mêlent de ma vie. Tant que tu ne me fais pas chier, je te fiche la paix. »

À son tour, Erïka pu découvrir l’identité de son interlocuteur. Farrel. Elle n’avait jamais entendu parler de lui. Étant donné sa récente absence prolongée de l’institut c’était parfaitement normale qu’elle n’ait pas eu l’occasion de faire la connaissance des nouvelles têtes.

-« Blaze... Sympa le pseudo. »

La conversation pourrait se terminer ainsi. Erïka pouvait très bien retrouver sa chambre, au sein du manoir, afin de se reposer un peu. Maintenant qu’elle avait le double de la clé qu’avait fait Farrel, qu’est-ce qui l’en empêchait ? L’envie de faire quelque chose d’impulsif, de totalement fou et stupide. Elle avait toujours adoré faire des folies. La vie monotone qu’elle menait depuis un moment était en train de la rendre complètement folle. Erïka avait besoin de se sentir en vie, de laisser tomber son rôle de femme froide et sérieuse qui tentait tant bien que mal d’améliorer le sort de cette société totalement contrôlée par les hommes politiques ainsi que les médias. En se créant le rôle d’une figure modèle, elle aura peut-être le pouvoir de se faire entendre lorsque ce sera le bon moment. Qui sera là pour parler en faveur des mutants lorsque leur secret sera révélé au grand jour ? Trop peu de personnes. C’est pourquoi elle devait gagner le pouvoir et la notoriété nécessaire pour être en mesure d’influencer la population lorsque viendra le temps. Provenant d’une famille de mutants, elle savait bien qu’elle ne sera pas épargnée une fois que la population connaitra la vérité. À la différence de bien d’autre, elle savait encaisser beaucoup. Elle n’avait pas peur pour sa sécurité et se fichait bien de ce que l’on pourra dire sur elle. Tout ce qu’elle souhaitait était d’être là pour ceux et celles qui auront besoin de soutient une fois le moment venu.

Pour l’instant, ce futur semblait encore lointain, bien que la crainte d’être ainsi exposé au monde entier devenait de plus en plus forte chez certains groupes de mutants. Erïka avait besoin de se changer les idées et de laisser de côté tous les tracas de la vie quotidienne. C’est pourquoi elle lança ses clés à Farrel, lui proposant ainsi de faire un tour à bord de sa voiture. C’était le moment d’en profiter, car la jeune femme ne faisait pas ce genre de proposition à tous les jours. De plus, elle devait avouer qu’elle n’avait pas très envie que Farrel ne tente, par défi, de déjouer son système de sécurité. Il y avait de forte chance que l’automobile en soit abîmée, au final. Erïka elle-même savait à peine comment désactiver l’alarme. Si quelqu’un d’autre arrivait à le faire, elle devait bien admettre qu’elle serait très impressionnée.


-« Peut-être qu'un jour je vais te surprendre et t'impressionner ! Qui sait ! »

-« J’aimerais bien voir ça. Si t’as été assez malin pour faire un double de clé en peu de temps sans que personne ne s’en aperçoive, t’as le potentiel de faire bien plus. Pourquoi t’as pas ta propre voiture ? Celles des autres semblent toujours mieux ? »

Confortablement assise dans la voiture, Erïka laissait Farrel démarrer la voiture et quitter l’institut. Elle n’allait pas lui dire quoi faire, ni où allait. Elle lui laissait le choix de décider du chemin qu’il avait envie de parcourir. En retour, elle pouvait profiter de la balade. Lorsqu’il alluma la radio, elle ne broncha pas, lui laissant écouter ce qu’il désirait.

-« Putain, ce qu’il fait chaud. » Souffla-t-elle avant d’activer l’air climatisé.

Baisser les fenêtres n’était pas suffisant pour Erïka. Pourtant, l’habitacle ne pouvait pas avoir eu le temps de se réchauffer autant, et ce malgré la température extérieure. Erïka avait coupé le moteur il y a plus ou moins trente minutes, le temps de partir à la recherche de sa moto, puis de faire connaissance avec celui qui lui avait emprunté. Tentant d’oublier la température pendant un petit instant, la jeune femme décida d’engager un peu la conversation afin que la balade ne tourne pas à l’ennui pour elle. Si Farrel n’avait pas envie de parler, alors elle allait lui foutre la paix.


-« Ça fait longtemps que t’es à l’institut ? »
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Sam 1 Aoû 2015 - 7:49



Un peu de vitesse.
Le  grondement de la voiture résonnait dans les oreilles de Farrel. Pas que Drake ait une copine était pas difficile à croire mais le jeune homme n'aurais jamais penser volé ou plutôt emprunter dans le cas présent, la bécane de la meuf de quelqu'un d'ici. Au départ, il pensait dure comme fer que cette bécane était à Drake. Erïka trouva son pseudonyme sympathique.

C'est pas que celle des autres me convienne mieux c'est simplement que je n'ai plus ma bécane. Oui, j'avais une moto avant mais elle m'as été confisquer. Disons qu'une moto volé c'est pas subtil ! Je n'ai pas eu la rapidité de tout la camouffler avec les papier, peinture et tout le tralala mais bon, les flic sont plus rapide que l'ont croit., répondit-il avec un sourire moqueur.

Les routes sinueuses faisait vibrer cette belle voiture, une voiture complètement modifier avec beaucoup de potentiel. Farrel roula 10km/h en dessous de la limite permise, car il y avait quelque personne sur la route. Lorsque la route fût totalement libre, totalement vierge, il augmenta un peu la cadence montant à 20km/h au dessus de la limite permise. La vitesse, il adorait ! Farrel écouta ce que Erïka lui disait d'un coté et la musique de l'autre. Puis, la jeune femme s'exclama qu'il faisait vraiment chaud et alluma l'air climatisé. Certes, Farrel savait très bien cela était dût pas quoi ou même par qui.

Faut le dire quand c'est trop chaud parce que je ne le ressent pas. Mon pouvoir n'est pas assez contrôle pour que je puisse contrôlé ma chaleur corporel encore. En tout cas, moi j'm'en fiche !

Effectivement, les capacité de Farrel était limité mais puissante. Puis elle lui demanda cela faisait combien de temps qu'il était à l'institut. Très bonne question en fait. Un ans, sept mois ? Pour le savoir exactement, il faudrait compter le nombre de barre inscrite sur son mur de chambre à l'intérieur de l'Institut Charles Xavier.

Un an. Plus ou moins. Je sais pas. Je compte pas, en fait je compte plus. Je suis pas dans cette école pour les cours mais pour ne plus me promener de famille en famille alors j'ai arrêter de me faire chier à compter les jours, les nuits et les matin que je suis là-bas.

Farrel fît un dérapage contrôler dans une courbe lisse et sans flics pour le gêner. Il continua de rouler, il monta les routes d'une montagne. Farrel connaissait un endroit, un endroit rare et où il adorait aller pour se changer les idées. Effectivement, Farrel n'allait pas juste voir les danseuses, truc qu'il faisait rarement par contre, ou dans les bars pour se changer les idées.

Comme tu ne m'as pas prit la tête avec l'emprunt de ta bécane et que tu me laisse conduire ta Lamborghini, je vais être tout de même polie contrairement à mon caractère habituel. Alors, toi cela fait combien de temps es-tu ici ? Qu'est-qui t'as amener ici, en fait ?

Farrel continua sa route jusqu'à son petit coin de paradis. Il conduisait la voiture et se sentait totalement libre de mouvement.
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Dim 2 Aoû 2015 - 2:47


"I need big move
I need a sharp knife
I need to cut these scars
right out of my life"


Dans la vie, il y avait des coups de chance ainsi que de petits malheurs. Il y avait des moments dramatiques, mais aussi de petits événements parsemés de bonheur. On pouvait voir la vie tout en blanc, ou bien complètement noire. Pour Erïka, sa vision des choses était grisonnante. Elle était toujours sur ses gardes, sachant que le mal trainait un peu partout. Par contre, il existait toujours de bonnes personnes à travers le monde et il ne fallait surtout pas l’oublier, bien qu’elles se fassent de plus en plus rares. Erïka n’était pas toute blanche, elle avait commis son lot de petits crimes, allant du vol, d’achat et de possession d’armes à feu illégales au meurtre par légitime défense. Dans tous les cas, elle n’avait jamais été coincée pour que ce soit. Malgré que… elle s’était faite arrêtée par les autorités pour avoir troublé l’ordre public en se battant au beau milieu de Central Park avec une recrue de la Confrérie. Depuis longtemps ce petit incident avait disparu du système et la jeune femme semblait tout à fait innocente. Impossible pour elle de juger Farrel sur un simple vol de moto. Il s’était fait coincer, mais il semblait avoir appris la leçon puisque maintenant il rendait tout ce qu’il empruntait aux gens… afin, en matière d’automobile.

-« Moi qui croyait que tu ne faisais qu’emprunter… » Le taquina-t-elle.

Jamais Erïka n’avait été un grand fan de vitesse. Les risques d’accident, les routes mal construites, elle avait toujours une raison de se limiter, à quelque part. Enfin, c’était surtout le cas lorsqu’elle conduisait sa moto. Par contre, cette fois-ci, elle allait laisser Farrel décider de la vitesse par lui-même. Elle ne comptait pas le brimer dans ses envies. C’était peut-être ce dont il avait besoin, après tout. À moins que la situation ne l’exige, elle le laissera conduire à sa façon. De toute façon, il n’y avait personne sur ces routes, surtout à cette heure-ci.

Activant l’air climatisée, Erïka ne put s’empêcher de se plaindre de la chaleur ambiante du véhicule, et ce, malgré les fenêtres baissées. Il se trouvait que la cause n’était pas la température élevée de l’été, mais bien Farrel. Ayant toujours été sensible aux grandes chaleurs, et ce depuis sa jeunesse, elle faisait toujours attention à ne pas attraper de vilains coup de chaleur. Passer son temps à sa baigner, ou à se terrer à l’air climatisée, telles étaient ses plus grandes occupations lors de canicules.


-« Faut le dire quand c'est trop chaud parce que je ne le ressent pas. Mon pouvoir n'est pas assez contrôlé pour que je puisse contrôler ma chaleur corporelle encore. En tout cas, moi j'm'en fiche ! »
-« Eh bien, moi, je m’en fiche pas. Il fait déjà assez chaud comme ça ces temps-ci… »

Par curiosité, Erïka questionna Farrel sur son temps passé à l’institut. Il s’avérait qu’il avait rejoint le manoir il y a un an, à l’époque où elle-même avait décidé de s’envoler à Londres. Parfois, elle avait l’impression d’avoir manqué tout un tas de choses à l’institut pendant son absence. Par contre, elle avait tellement vécu d’aventures folles, connue des personnes incroyable, qu’elle ne regrettait pas du tout le voyage. Et puis, maintenant qu’elle était de retour, elle pouvait en profiter pour connaitre les nouvelles têtes. Par contre, celle à laquelle elle s’adressait ne semblait pas très réjouis à l’idée de résider à l’institut. Elle avait presque l’impression qu’il restait là par dépit que par envie.

-« Alors, c’est quoi, tu vis ta vie au jour le jour en espérant qu’elle cesse d’être pourrie ? L’institut à sauver la vie de bien des gens en les accueillants sans aucune condition. Les cours c’est bien beau, mais il y a tellement plus à apprendre ici que de l’algèbre ou la capitale de la Russie. Reste à savoir si tu crois que c’est véritablement ta place. Ce n’est pas une prison, tu ne dois pas te sentir comme ça là-bas. N’y a-t-il pas quelque chose qui te plait, ne serait-ce qu’un peu ? »

Bien sûr, ce genre de question pouvait clairement se retourner contre elle. Erïka n’avait pas de problème à parler de son passé avant l’institut, car elle l’avait soigneusement modifié afin de dissimuler la terrible vérité. De toute façon, elle n’avait pas à lui raconter sa vie, seulement lui répondre en évitant trop de détails. Ceux qui connaissaient bien Erïka savaient qu’elle ne supportait pas les mensonges, mais elle-même dissimulait une multitude de secrets. Ce n’était pas simple de changer totalement de vie car le passé pouvait toujours revenir en force. C’est pourquoi elle fit tout pour s’en dissocier et le faire disparaitre à jamais.

-« Comme je te l’ai dit un peu plus tôt, l’institut a permis de sauver bien des gens. Ça fait un peu plus de cinq ans que je vis ici. Je ne suis pas du genre à m’étaler sur ma vie alors tu auras droit à la version courte : j’étais une ado à problèmes, avec un père inconnu, une mère décédée. Je passais mon temps à me battre avec la première personne qui osait me chercher. Ma mutation s’est développée, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. C’est le professeur Xavier qui m’a appris ma nature de mutante. Il m’a offert de venir à l’institut et j’ai accepté dans le but de fuir ma vie de merde. J’allais en cours pour me changer les idées, sinon je passais mon temps seule lorsque je ne me battais pas avec un autre résident. J’étais loin d’être un cadeau pour les profs et les surveillants. Ça m’a pris des années à comprendre pourquoi ils ne m’avaient jamais foutue à la porte : chaque mutant qui rejoint l’institut est là pour une raison et bien souvent c’est pour obtenir de l’aide, même s’il n’aura jamais la force de le dire. Tout ce que je veux dire c’est que tu as toujours le choix. Je suis partie de rien et maintenant je regarde la ville depuis l’un des plus grands édifices de Wall Street. J’ai décidé de changer les choses à ma façon, d’aider ceux qui sont dans la même situation que moi, cinq ans plus tôt. Mais ça, ce n’est que moi. Toi, qu’est-ce que tu veux réellement faire de ta peau ? Ça peut être aussi simple que de conduire les bagnoles des autres ou aussi ambitieux que de vouloir devenir le prochain président des États-Unis. »

Elle tourna la tête en direction de Farrel. Ce genre de question pouvait être délicat et elle le savait. C’était son choix de ne pas lui répondre, bien qu’elle aimerait satisfaire sa curiosité. Il lui était toujours possible de forcer la vérité, mais à quoi bon ? Le rendre méfiant à son égard ? Erïka n’utilisait plus son don, à moins de nécessité. À quoi bon forcer la vérité ? Parfois, il y avait certaines choses qu’il valait mieux taire pour le bien de tous, mais surtout de soi-même.

-« Où est-ce qu’on va, comme ça ? »

Regardant le paysage défilant par la fenêtre, la jeune femme était bien curieuse quant à leur destination. Y en avait-il une ? Elle finira par le découvrir à un moment ou à un autre. Coupant l’air climatisé puisqu’il n’était pas suffisamment puissant à son goût, Erïka attendit le moment parfait où la voiture ralentissait à la venue d’une courbe pour actionner l’ouverture automatique du toit. C’était du solide, elle savait qu’il n’allait pas se détruire en cours de route, et ce malgré le vent et la vitesse. Afin de ne pas avoir ses cheveux dans le visage, elle les attacha simplement derrière sa tête grâce à un élastique autour de son poignet. Elle pouvait bien se plaindre contre la chaleur, mais la soirée clémente et le paysage montagneux aidait à rendre cette soirée plus agréable qu’elle ne l’aurait cru. Elle ne regrettait pas cette balade en compagnie de Farrel, loin de là.
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Dim 2 Aoû 2015 - 23:36



Un superbe paysage.
Farrel commença à ralentir la cadence vue la hauteur où ils étaient rendus. La clim' commençait vraiment à le déranger mais il pouvait comprendre que cette jeune femme en avait de besoin. Erïka avait raison la chaleur de l’habitacle devait être relativement chaud et de plus la température était vraiment chaude depuis un certains temps. Vivement la pluie et le temps humide. Il continua sa route et elle continua de discuter avec lui. Pas que cela lui dérangeait mais il en était pas habituer car jamais il ne cherchait l'attention des autres. Ou même de l'affection.

Puis la jeune femme, commença à lui parler de l'institut et de ce qui ce passa à l'intérieur. Il l'écouta parler mais ne répondit nullement à ses questions. Parce que honnêtement, pas comme il se sentait en prison, mais... il voulait s'intégrer sauf que maintenant n'était pas le bon moment. Cela n'as jamais été le bon moment. Depuis le début, Farrel était là pour fuir sa mère mais jamais il ne s'était poser la question de ce qu'il allait véritablement faire ici. Vivre au jours le jours, ça oui. Ensuite, elle parla de sa vie à elle. Voulait-il vraiment en entendre parler mais il l'a laissa parler sans broncher. Plus elle parlait, plus Farrel se rendit compte qu'il avait des points communs tout les deux.

J'ai pas de bût précis dans l'instant présent. Tout ce que je veux c'est être libre et ne plus me trimbaler de familles en familles.

Il prit un virement et arriva près du sommet. Bon certes, cela n'était pas le sommet complet de cette montagne mais nous ne pouvions pas monter plus haut avec un véhicule. Il fallait absolument continuer le chemin à pied.

Un endroit où j'aime bien aller. Et où le paysage fait rêvé.

Il arriva, après dix minutes, au stationnement, entourer d'arbre, d'une forêt. Il ferma les fenêtres de la voiture, ferma le toit ouvrant, arrêta le moteur et invita Erïka à sortir. Il était sur le belvedere¹  de la montagne. La hauteur était grande, si l'on regardait direct en dessous de la barrière on pouvait voir une immense forêt de feuillu et de conifère mélangés. Sinon au loin nous pouvions entrevoir le centre-ville et leur lumière en cette belle soirée. Le ciel était splendide aucun nuage à cette hauteur nous pouvions même voir les étoiles parfaitement.

C'est peut-être pas un paradis, ou un spa nordique mais c'est mon petit coin de paradis à moi.

Farrel l'invita à le suivre jusqu'au bord pour admirer la vue que cette endroit pouvait leur procurer.


_______
¹ Un belvedere est un endroit où on peu se reposé une montagne. (L'image est le belvedere du Mont Royal à Montréal)
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Lun 3 Aoû 2015 - 5:17

Parfois, il n’y avait rien de tel que de filer sur les routes et d’échapper à la routine quotidienne afin de se remettre les idées en place. L’air frais, la vitesse et le paysage défilant rapidement avaient tout pour aider Erïka à oublier ses problèmes. Elle avait accepté des responsabilités bien plus énormes qu’elle ne l’aurait cru. Elle était coincée entre la vie qu’elle souhaitait mener ainsi que celle qu’elle croyait apprécier. Pendant longtemps elle s’était questionnée sur ce qu’elle allait faire de sa vie, quel sentier emprunter. C’est en regardant Farrel prendre plaisir à conduire sa Lamborghini qu’elle réalisa que son adolescence lui manquait parfois. Elle voulait revenir à cette période où elle découvrait l’amour et vivait une existence parsemée de joies et de déception. Elle souhaitait retrouver ces matins où elle devait décider si elle avait véritablement envie de se rendre en cours ou si elle sortait faire un tour en ville avec des amis. Elle aimerait bien être cette personne qui cherchait simplement à bien faire, à aider les autres à sa façon et en se rebellant contre l’autorité. Son admission à l’institut était l’une des meilleures choses lui étant arrivée dans sa vie.

La liberté était quelque chose qui avait une valeur inestimable. Elle comprenait Farrel de vouloir en profiter au maximum. Au moins, il semblait rester fidèle à lui-même et vivre à sa façon. Peut-être changera-t-il un jour, qui sait ? La décision lui appartenait toujours. Personne n’allait le forcer à quitter l’institut, ni même à y étudier. Par contre, le manoir pouvait devenir sa véritable maison, s’il le désirait.


-« Personne ne t’obligera à vivre ça de nouveau. Si quelqu’un veut te faire quitter l’institut contre ton gré pour te renvoyer on-ne-sait-où, sache qu’il y aura toujours des gens de ton côté qui feront tout pour empêcher ça. Tu en as probablement marre d’entendre parler de familles, mais c’est ce qu’on forme, au manoir : une belle grande, et parfois dysfonctionnelle, famille.»

Curieuse à propos de leur destination, Erïka décida de questionner l’adolescent à ce sujet. Au moins, il sera peut-être plus enclin à parler de cela plutôt que de lui-même. Rien qu’à voir le paysage époustouflant se dessinant peu à peu autour d’eux, elle n’avait aucun mal à imaginer pourquoi Farrel la conduisait jusqu’ici. Décidant de rester silencieuse et de simplement profiter de la balade, Erïka s’enfonça confortablement dans son siège et laissa son regard se perdre sur la verdure défilant à grande allure.

Lorsque la voiture ralentit finalement, la jeune femme se redressa afin d’observer davantage leur destination finale. Farrel prit la peine de remonter le toit ouvrant de la décapotable avant de couper complètement le moteur et quitter le véhicule. Il apprenait vite, mine de rien. Les voitures ne devaient pas avoir beaucoup de secrets pour lui. Erïka ne tarda pas à le suivre. Elle laissa ses affaires personnelles dans la voiture avant de la quitter. Au passage, elle retira l’élastique qui gardait sa chevelure ensemble et l’empêchait de l’avoir dans le visage tout au long de la balade.

Rejoignant le belvédère, Erïka suivit Farrel sans quitter le paysage des yeux. Jamais elle n’était venue ici auparavant. Elle devait avouer que c’était tout simplement magnifique. Au loin, il lui était possible d’observer la ville.


-« C’est magnifique. Je ne savais pas qu’un tel endroit existait dans les environs. Parmi tous les endroits existant dans les alentours de la ville, tu as choisis celui-là. Qu’est-ce qui le rend aussi spécial ? »

Erïka s’agrippa à la balustrade de bois avant de l’enjamber. Elle s’assit, tout simplement, puis croisa les jambes. Elle n’avait pas vraiment peur de tomber d’un côté comme de l’autre, sachant très bien conserver son équilibre. Ainsi installée, elle pouvait profiter davantage du paysage, mais également du ciel étoilé. C’était si rare de pouvoir l’observer ainsi, dégagé et brillant de par ses milles et unes étoiles.

-« Tu vas finir par trouver que je parle trop, hein ? C’est contradictoire car je n’ai jamais eu pour habitude d’être très bavarde, surtout à propos de moi-même. Je crois qu’on se ressemble un peu sur ce point. » Elle sourit. « Bien qu’on vient tout juste de faire connaissance, sache que je ne serais jamais là pour te juger, contrairement à d’autre. Tu peux me demander ce que tu veux, te confier – bien que je doute que ce ne soit pas ton genre, ce que je comprends tout à fait – ou on peut juste se taire et regarder les étoiles. Parfois le silence est plus agréable que n’importe quelle conversation. »

Pourquoi parlait-elle autant ? C’était tout ce qu’Erïka se demandait. Peu à peu elle venait à réaliser qu’il y a longtemps qu’elle n’avait pas eu l’occasion d’avoir une véritable discussion avec quelqu’un d’autre que son fiancé. Sa routine était toujours la même, tout comme les conversations qu’elle entretenait avec les personnes qu’elle croisait. L’école, le travail, l’actualité… ça lui faisait le plus grand bien de mettre tout cela de côté, pour une fois. Malheureusement pour Farrel, il était devenu, en quelque sorte, sa victime. C’était pourquoi Erïka ne serait nullement offusquée s’il advenait qu’il en avait assez d’elle et de ses questions pour mieux le connaitre. Après tout, chaque personne avait droit à son intimité, son jardin secret. Il s’agissait d’un droit qu’elle ne voulait surtout pas brimer. Et donc, s’il en avait assez de sa compagnie, il savait comment retourner à l’institut sans problème.
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Mer 30 Sep 2015 - 22:40



Un petit coin de paradis.
Farrel laissa le vent caresser son visage, laissant ses cheveux virevolté doucement grâce au vent. Il regarda Erika, elle semblait apprécier l'endroit. C'est à ce moment qu'il oublia tout de sa vie qu'il vivait dans ce moment présent. Farrel ne semblait même pas remarquer qu'elle n'arrêtait pas de parler. Il la regarda s'asseoir sur le rebord du belvédère. Une chose était sur c'est qu'elle n'avait pas froid au yeux. Puis il repensa a ce qu'elle avait dit durant leur trajet, que ce manoir formait une grande famille. Une grande et dysfonctionnelle famille, hein ? Mais pour lui une famille n'existait pas dans cette vie.

Cet endroit est différent car ici, j'oublie tout. Au loin, je vois la ville. La ville de problème. Mais ici, c'est comme un paradis où ma loi est la seul présente. Peu de gens connaissait cet endroit car c'est peu entretenu, peu éclairer et peu surveiller. Mais aussi car il y a des rongeurs qui aime déranger les pauvres âmes.

Farrel profita du vent qui soufflait sur son visage et dans ses cheveux pour contempler la ville éluminé au loin. Le paysage était sublime. Un endroit parfait pour apporter la personne de sa vie mais lui ne voulait pas partager sa vie avec quelqu'un.

Me faire juger n'est pas ce qui me dérange le plus. Comme tu l'as dit ce n'est pas mon style de parler avec les gens, même s'il me ressemble. Je suis un solitaire. En fait, tu es la première personne à qui je parle véritablement. Dans le sens de vrai conversation même si je ne parle pas vraiment. Parce que mes discutions avec Xavier et Logan compte pas vraiment...

Farrel s'adossa au rebord du belvédère et prit un cigarette, il l'alluma avec son briquet. Jamais il ne montra quelle était son pouvoir ou en parlait vraiment...

T'en veux une ?, demanda Farrel à Erïka en lui proposant une cigarette. Je sais pas si tu l'as dit avant mais.. Si tu es à l'institut c'est que t'as un pouvoir. Et c'est quoi le tien ?



¯¯¯¯¯¯
HRP : Désolé pour la petite réponse. Mais bonne nouvelle je reviens peu à peu mwahaha !
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Jeu 1 Oct 2015 - 2:55

Les arbres dansaient au rythme d’une silencieuse mélodie menée par le vent au travers de cette vaste forêt qui bordait l’institut Xavier. Il y avait des kilomètres de verdure entre le manoir et la ville, ce qui offrait un sentiment de sécurité à la plupart des résidents, tout particulièrement ceux dont l’apparence physique divergeait grandement de la population humaine. En s’aventurant dans la forêt, on n’y rencontrait aucunement des individus de la ville, mais plutôt des animaux sauvages, certains apeurés, d’autres plus agressifs. Il y avait également des endroits peu connus comme ce belvédère, endroit de calme et de sérénité que Farrel appréciait énormément. Et avec raison. La vue était époustouflante et valait mille fois celles que l’on pouvait avoir depuis la ville.

― Cet endroit est différent car ici, j'oublie tout. Au loin, je vois la ville. La ville de problème. Mais ici, c'est comme un paradis où ma loi est la seule présente. Peu de gens connaissait cet endroit car c'est peu entretenu, peu éclairer et peu surveiller. Mais aussi car il y a des rongeurs qui aime déranger les pauvres âmes.

-« Je te le confirme, la ville est un nid à bullshit. Et à emmerdeurs. Les rongeurs peuvent venir me faire chier, j’en ai rien à foutre. Au moins, si je leur balance de la nourriture à la gueule je suis sûre d’avoir la paix. Je te comprends d’aimer cet endroit. »

C’était plaisant de pouvoir lâcher autant de mots grossiers et de parler sans crainte d’offenser qui que ce soit. Faire attention à son apparence, à son vocabulaire, à ses manières, à force de faire tout cela Erïka avait l’impression de ne plus être totalement elle-même et de s’obliger à changer des traits de sa personnalité pour plaire aux autres. Plus elle parlait, plus elle réalisait que son adolescence lui manquait. Enfin, la partie joyeuse concernant ses études à l’institut surtout. Il s’agissait de l’époque où elle faisait ce qu’elle avait envie sans demander l’envie de qui que ce soit. Elle en avait fait des conneries et, heureusement, ne s’était pas toujours fait attrapée par les professeurs de l’institut. Elle avait fait de belles connaissances et créé de précieuses amitiés. Elle n’avait pas eu à se soucier de quoi que ce soit, sauf peut-être de compléter et remettre ses travaux d’économie pour les cours d’Emma Frost avant que cette dernière ne lui reprocher encore son manque de discipline.

Auparavant, le regard des autres ne comptait pas aux yeux d’Erïka. Maintenant, les choses n’avaient pas tant changé, l’opinion des gens lui passant à des pieds par-dessus la tête. Peut-être qu’en fait il s’agissait de sa propre vision d’elle-même qui avait évolué avec le temps. Elle souhaitait revenir à l’époque où les choses n’étaient pas aussi complexe. Elle aimerait ignorer le monde l’entourant et vivre à sa façon sans se soucier de qui que ce soit, comme semblait le faire Farrel. Il était un solitaire et si cela lui plaisait, pourquoi l’en empêcher ? Le jour où il souhaitera s’intégrer de lui-même aux autres les choses se feront d’elles-mêmes.


― Me faire juger n'est pas ce qui me dérange le plus. Comme tu l'as dit ce n'est pas mon style de parler avec les gens, même s'il me ressemble. Je suis un solitaire. En fait, tu es la première personne à qui je parle véritablement. Dans le sens de vrai conversation même si je ne parle pas vraiment. Parce que mes discutions avec Xavier et Logan compte pas vraiment...

-« Dans le cas de Logan on ne peut même pas appeler ça une discussion. Parler avec lui, c’est comme réciter un monologue où il daigne répondre par un monosyllabe quand ça lui chante. Et solitaire ou pas, parfois ça fait du bien de parler à quelqu’un, même si c’est seulement pour échanger des banalités. Tout le monde a besoin de s’exprimer de temps à autre. »

Farrel s’alluma une cigarette et en proposa une à Erïka. Cette dernière hésita, puis refusa d’un signe de la main. Elle se devait d’être raisonnable, parfois. Elle répondit plutôt au jeune homme, qui lui demandait quel était son don. Il allait être déçu, elle ne faisait rien de bien épique. Malgré que… son pouvoir était très utile lorsque venait le temps de renouveler son contrat de téléphone portable. Avec elle, les arnaques étaient quasi impossibles.

-« Prépare toi à te marrer… mon pouvoir n’a rien de fabuleux contrairement à mon mec qui pourrait geler la ville entière si l’envie lui prenait. Je peux distinguer la vérité du mensonge dans les paroles des gens. Et toi, tu veux me parler un peu de ton pouvoir ? Mis à part le fait que je peux attraper des coups de chaleur si je reste trop près de toi, qu’est-ce que tu sais faire ? »

Erïka aurait pu lui poser cette question beaucoup plus tôt, alors qu’ils étaient encore dans la voiture, mais elle ne l’avait pas fait. Ce n’était pas tout le monde qui était à l’aise de parler ouvertement à d’autres personnes, bien qu’elles soient mutantes également, de leurs capacités. Pour certains, il s’agissait d’un handicap ou bien d’une malédiction. Chacun avait son propre point de vue de la chose.

Afin de mettre un peu d’action dans la soirée, Erïka se décida à faire une proposition à Farrel. Quelque chose de fou. Quelque chose de stupide. Quelque chose qui allait être marrant, mais probablement écœurer certains préposés à l’entretien. Elle pouvait mettre la fatigue de côté et oublier sa journée de merde. Quand l’occasion de passer à l’action et de réellement se sentir comme une adolescente se présentait, il fallait la saisir et oublier un peu sa vie monotone et routinière. La vie d’adulte était trop ennuyante pour ne pas se permettre de briser quelques règles et s’amuser à fond.


-« Tu sais ce qui serait sympa ? Laser tag. Ou même paintball. Et je connais l’endroit parfait pour ça. Un contre un, personne pour nous faire chier ou nous dire quoi faire. Et personne pour nous interdire de repeindre les murs, en prime. T’es partant ? »
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Mer 7 Oct 2015 - 3:24



Une pluie d'étoile.
Farrel resta là, à regarder le paysage et écouté ce que Erïka avait à dire. Plus elle parlait plus ses paroles étaient grossière mais qui était Farrel pour la juger. Ce jeune délinquant, fumait, pariait, allait où il n'avait pas le droit et plein d'autres trucs illégal au yeux des autorités. Le jeune homme glissa la cigarette entre ses lèvres et en prit une bouffer. Puis souffla la boucane vers le vide devant lui. Lorsqu'elle refusa l'offre d'une cigarette, Farrel rangea ceux-ci dans ses poches arrière de pantalon. Puis arriva le temps de dévoiler chaque leur pouvoir. Erïka répondit à Farrel qu'elle pouvait détecter les mensonges. Ah ouais ? Bah avec Farrel, ce pouvoir était inutile. Pour l'instant en tout cas, car il disait tout ce qu'il pensait que ce soit méchant ou raisonnable. Oui, oui raisonnable car la gentillesse... il ne connaissait pas super bien. Et voilà. Le pouvoir de Farrel avait été mis sur la table. Comme Erïka avait été très sympathique avec lui malgré le fait qu'il avait emprunter sans permission sa moto, il allait répondre. Il prit une autre bouffé de cigarette avant de répondre.

Contrairement à ton mec comme tu le dit moi je peux brulé la ville toute entière s'il m'en prendrait l’envie. Et comme je ne contrôle pas mon pouvoir, juste assez pour l'utiliser, c'est pour sa que tu manque de prendre des coups de chaleur. Ma température corporel est plus haute que la normal. Moi je le vie très bien mais pas les autres.

Fallais dire que Farrel n'avait jamais de personne près de lui. Le monde préférait l'éviter dans les couloirs. Bon faut dire que d'avoir enfermer le petit con qui pensait tout savoir dans sa case l'avait aider à se faire des "amis". La popularité c'est bien l'un des trucs que Farrel se foutait royalement.

Tout ce que je peux dire c'est que ce pouvoir est très utiles pour se défendre. Même si je préfère me défendre au corps à corps. On m'as souvent traiter de monstre mais jamais sa m'as affecter. Je suis différent tout simplement.

Farrel regarda Erïka un moment, elle l'écoutait parler. Bien une première. Quelqu'un qui l'écoutait parler et qui ne courrait pas par peur de ce voir en flamme. Comme si Farrel n'avait aucun savoir sur son pouvoir parce qu'il n'allait pas au stupide cours de l'Institut. Enfin bref... Puis la jeune femme lui proposa du Laser Tag ou du Paintball. Il savait ce que c'était mais n'en avait jamais fait en vrai. Pourquoi pas ? Il alla vers la voiture et alla vers la porte du passager.

Cette fois-ci c'est toi qui conduis. De toute façon, y'a pas le feu, ni de couvre-feu ridicule alors j'ai toute la nuit pour faire le con. Donc c'est OK pour moi !

Il lança les clefs de la voiture à Erïka puis regarda le ciel avant d'entrer dans la voiture. Les étoiles étaient si éclatante en haut que le paysage du ciel ainsi que de la ville étaient magnifique. Finalement il s'assit dans la décapotable, laissant la porte ouverte car sa chaleur allait réchauffer trop vite l'habitacle de la voiture.
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Jeu 8 Oct 2015 - 19:33

Erïka n’avait qu’une seule personne qui avait le don de manipuler le feu. De nature rebelle, John Allerdyce – ou comme il aimait se faire nommer, Pyro – n’avait jamais été quelqu’un de bien méchant. Enfin, c’était avant qu’il trahisse ses amis et décide de rejoindre un groupe de mutant dangereux. Impossible de savoir si son don avait influencé, quelque peu sa personnalité. Les flammes étaient sauvages et n’obéissaient à personne. Dévastatrice, elles n’épargnaient personne sur leur passage. C’était ce que John était, maintenant; un fouteur de trouble sans pitié qui avait pour but, un jour, de retrouver celui qui était auparavant son meilleur ami et de lui prouver que son pouvoir était plus fort que le tien. Il ne s’imposait pas de limites, il utilisait son don pour faire bien plus de mal que de bien.

Il y avait-il une chance que Farrel devienne ainsi ? Il s’agissait d’un destin qu’elle ne lui souhaitait pas. Erïka refusait de voir un autre jeune quitter l’institut, poussé par les ambitions d’un homme dont le seul but était d’asseoir sa supériorité sur les humains. Pour le moment, il était impossible de savoir ce que la vie réservait à Farrel. Bien qu’elle détestait profondément les membres de l’organisation Brotherhood, elle ne pourra jamais empêcher qui que ce soit de s’y joindre. Elle devait se contenter de les garder à distance de l’institut autant que possible.


-« J’ai connu quelqu’un qui avait un don, semblable au tien. Maintenant, à chaque fois qu’un incendie suspect se déclenche dans la ville, je ne peux pas m’empêcher de me demander s’il en est responsable. Je ne t’en voudrais jamais parce que tu ne contrôle pas ta chaleur corporelle, ce n’est pas facile de toujours garder le contrôle. Mais de ce que j’en sais, les flammes parfois sont aussi rebelles et ravageuses que la personne qui les contrôle. C’est ce genre de personne que des groupes de mutants extrémistes cherchent à recruter. Je ne vais pas chercher à te déballer un tas de conseils de prévention et te faire la morale sur ce à quoi ton pouvoir devrait servir. T’as assez de jugeote pour prendre tes propres décisions. Rappel toi seulement qu’il y aura toujours des gens, aussitôt qu’ils connaitront tes capacités, te tourneront autour comme des vautours. »

Les événements ne pouvaient pas toujours tourner en la faveur d’Erïka. Elle devait se faire à l’idée que tout le monde prenait ses propres décisions et qu’elle ne pouvait pas toujours avoir son mot à dire. Bien qu’elle avait quelques connaissances au sein des Brotherhood, Erïka n’arrivait toujours pas à comprendre leur volonté de cautionner leurs actions comme étant nécessaires. Certains membres voulaient avant tout survivre, mais d’autres, plus extrêmes, ne souhaitaient que démontrer leur supériorité et répandre le chaos.

Au moins, ce qui rassurait Erïka, c’était d’entendre Farrell affirmer qu’il ne se servait de son don que pour se défendre. Il le pouvait, alors il devait profiter de cet atout, surtout si cela pouvait lui sauver la vie. Parfois, les techniques de combat au corps à corps n’étaient pas suffisantes. C’est pour cela qu’Erïka était toujours armée. Elle avait passé trop d’années à vivre dans la peur et elle voulait être prête à se défendre, peu importe la situation.

-« On est tous différent. Malheureusement, il faut encore rentrer dans la tête de certains cons que la différence n’est pas quelque chose de mal ou de négative. À défaut de pouvoir y arriver par les paroles, parfois un coup de poing dans la gueule ça fait le plus grand bien. » Elle regretta un peu d’avoir dit ça, mais elle le pensait. Elle avait tendance à venir rapidement aux mains dans certaines situations. « Tu pratiques un sport de combat ? »

Parfois, certaines discussions devaient prendre fin, pour le mieux. Farrel n’était pas du genre à entretenir de longues conversations, il l’avait dit lui-même. Erïka allait le laisser tranquille un moment, le temps d’une balade en voiture. Elle lui proposait de faire du paintball, l’activité parfaite pour à la fois se détendre et se défouler. Posant les pieds au sol, sur le belvédère, Erïka attrapa au vol les clés de sa voiture, lancées par l’adolescent.

-« Quand je suis arrivée à l’institut, on avait un couvre-feu à la con, mais tout le monde trouvait le moyen de ne jamais le respecter. Sérieusement, qui veut vraiment perdre sa nuit à faire chier les résidents encore debout, de toute façon ? »

Erïka s’installa au volant de sa voiture et démarra le moteur. Elle ouvrit le toit ouvrant pour avoir accès à un vent frais et ainsi permettre à Farrel de fermer sa portière sans craindre de transformer le véhicule en fournaise. Une fois lancée sur la route, la jeune femme parcouru le chemin emprunté un peu plus tôt, en sens inverse, mais se dirigea vers la ville plutôt que l’institut. À l’heure actuelle, impossible de rester coincé dans des embouteillages où que ce soit, ce qui facilitait le trajet.

Le quartier des affaires était bien plus paisible qu’en journée, où des hommes en veston-cravate marchaient d’un pas pressé et des femmes en tenue propre tentaient de se faufiler à travers la foule sans renverser leur café du matin. Puisqu’il y avait peu de voitures garées sur le bord de la rue, Erïka ne prirent pas la peine de rejoindre le stationnement intérieur de sa compagnie. Elle se gara directement devant l’imposante tour à bureau de la S.M.I.T.E. Industries.

Coupant le moteur, Erïka sortit de sa voiture et attendit que Farrel en fasse de même avant de verrouiller les portes à distance. Puis, elle se dirigea vers le bâtiment. À cette heure-ci, pour éviter un maximum d’intrusions, les portes étaient verrouillées et les employés devaient utiliser leur carte d’accès pour pénétrer dans le bâtiment. Sortant la sienne de son sac à main, la jeune femme la passa devant le lecteur de cartes qui valida aussitôt son accès et ouvrit les portes coulissantes devant elle. Elle fit signe à Farrel d’entrer, puis le suivit.


-« L’avantage d’être la patronne est qu’on peut faire absolument n’importe quoi. Le professeur Xavier n’aimait pas que je garde mes armes de paintball au manoir, pas depuis qu’avec des potes on a repeint une partie de la cours arrière. Alors je les ai déplacées dans mon bureau. »

Erïka se dirigea vers les ascenseurs et appuya sur l’un des boutons pour en faire venir un à eux. En quelques secondes, deux portes s’ouvrirent pour les laisser entrer dans le petit habitacle.

-« À cette heure-ci il n’y a personne et les garde de sécurité ne montent jamais jusqu’au dernier étage alors on va avoir la paix. Au fait, je ne t’ai pas demandé, tu sais te servir d’une arme ? Ou du moins un fusil de paintball ? »
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Sam 16 Jan 2016 - 5:27



Peu bavard...
La jeune femme fit la conversation. Pas trop le choix car Farrel n'était pas un très grand bavard. Elle commença sa conversation en parlant d'un mutant avec le même genre de pouvoir que lui. Farrel n'était pas étonner de cette découverte, il se doutait que plusieurs personne pourrait être doté du même pouvoir mais il ne le contrôlait pas et ne s'en servait pas de la même façon, cela était bien certain. Garder le contrôle de ses pouvoirs, ça il avait bien de la difficulté surtout que ses pouvoir était étroitement relier à ses sentiments pour l'instant. Comme il ne voulait rien savoir des cours de l'institut cela allait rester ainsi. Des groupes de mutants extrémis ? Il en avait ? Ça Farrel n'en avait aucune idée mais maintenant qu'il savait, le jeune homme pouvait mieux se protéger. Il ne parlait déjà à personne mais il devait rester prudent surtout si le monde découvre sa force dans son pouvoir, et que Farrel la trouve aussi. Si le monde commence à lui tourner au tout comme des vautours, Farrel ne saurait pas s'il serait capable, honnêtement, de le supporter sans péter un câble. Au début cela serait facile à géré mais ensuite... Il ne fallait pas y penser. C'est tout.

« [...] À défaut de pouvoir y arriver par les paroles, parfois un coup de poing dans la gueule ça fait le plus grand bien.»

Simplement ses paroles restait en tête à Farrel. Effectivement, un bon coup de poing bien placer et boum. On se frotte les mains et le problème ce règle. Certes, une bonne discussion peu être de mise mais était-ce le genre du jeune homme peu orthodoxe ? Non. Et cela paraissait simplement dans sa voix, son style vestimentaire ou bien ses actions. Farrel retourna son attention sur Erïka. Un sport de combat ? Officiellement non mais...

Je ne pratique pas de sport de combat. Je sais me battre, je fais du combat de rue principalement. Pas toujours parce que je le souhaite mais je sais me défendre sans mes pouvoir. Mais aucun sport officiel comme la boxe, le judo ou bien le taekwondo.

Farrel était dans la voiture, il s'était mit très relaxe. Pourquoi ne pas être relaxe en bonne compagnie. Erïka était-elle une bonne compagnie ou bien une compagnie totalement neutre ? L'avenir nous le dira. Une fois que la jeune femme était entrer dans la voiture et que l'automobile avait démarrer, il referma sa portière.  Farrel ne parla pas durant le trajet, au lieu de cela, il profitait du paysage qu'il ne pouvait jamais regarder car il était toujours  à l'endroit du conducteur qui devait être concentrer sur la route. Surtout lui car il aimait bien faire de la vitesse. Il admira le paysage silencieusement. Rendu en ville, Farrel remarqua qu'il était rendu dans les quartier des affaires. Un quartier bien riche pour un gars comme lui, et de plus c'était le quartier que Farrel évitait la plus part du temps aussi. Erïka stationna sa voiture dans un stationnement intérieur d'une énorme bâtisse comme des genre de bureaux ou locaux qui lui était inconnu. Les entreprises c'était pas sa tasse de thé, disons qu'il s'en foutait vraiment beaucoup. Il suivait la jeune femme sans dire un mot puis elle prit parole. Son bureau ? Ah ! Donc c'était son emplois ici. Pas banal pour quelqu'un qui réside toujours à l'institut. Elle travaillait dans de splendide locaux et Farrel était garagiste chez Old Prestige. Tous à sa vocation. Puis Farrel remémora la phrase que Erïka avait dit au début.

« L’avantage d’être la patronne [...] »

Sérieusement ? Patronne. Haha ! Sans aucune méchanceté, elle ne semblait pas du tout à une femme qui pouvait diriger ce genre d'endroit. Mais bon qui était-il pour juger.

J'ai fais la guerre avec Rogers, j’espère que je sais tenir une arme, dit-il en mettant sa main comme pour faire le salut de l'armé sur sa tempe et la descendre par la suite, tout en affichant un sourire moqueur. Blague à part, oui je sais tenir une arme et non je n'ai jamais eu la chance de faire du paintball. Disons le, j'ai pas eu la meilleur enfance donc les soirée en gars à se taper dessus j'ai jamais vécu ça.

Farrel mis ses mains dans ses poches. Maintenant, comme il était dans un terrain inconnu, il allait attendre sans bouger car ici Erïka avait un fort avantage sur lui.
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Dim 17 Jan 2016 - 8:01

Erïka était connue pour être une véritable fouteuse de troubles à l’institut. Même si elle s’était calmée durant les deux dernières années, elle avait tout de même su conserver sa réputation. Il semblerait que certaines personnes n’avaient jamais oublié les conneries commises dans le simple but de s’amuser… et parfois de faire chier le personnel de l’école.
Le bon côté d’avoir de l’argent et des ressources était qu’elle avait maintenant la possibilité de faire des bêtises à l’extérieur du manoir. Et puis, si elle décidait de mettre le bazar à l’un de ces deux endroits, elle pouvait se permettre de payer le personnel nécessaire pour nettoyer derrière elle.

Dans l’optique de repeindre ses murs – une équipe était censée passer repeindre et réaménager l’étage où se trouvait son bureau d’ici quelques jours – Erïka avait proposé à Farrel de faire une petite partie de paintball. Rien de tel pour se tenir éveillé et se défouler un peu. Si elle était parfaitement à l’aise avec une arme dans les mains, impossible de dire si c’était le cas pour le jeune homme. Alors qu’elle entrait dans le grand bâtiment abritant les bureaux administratifs de la S.M.I.T.E. Industries, Erïka lui demanda s’il savait comment se servir d’une arme à feu. Farrel se laissa aller à une petite plaisanterie avant de lui répondre plus sérieusement. La femme d’affaire ne put s’empêcher d’esquisser un sourire malgré tout; s’il se permettait de faire des blagues, cela signifiait probablement qu’il se sentait suffisamment à l’aise pour se lâcher un peu.


-« Blague à part, oui je sais tenir une arme et non je n'ai jamais eu la chance de faire du paintball. Disons-le, j'ai pas eu la meilleure enfance donc les soirées en gars à se taper dessus j'ai jamais vécu ça. »
-« Ce n’est pas parce que tu n’en a pas vécues étant enfant que tu ne peux pas t’y mettre maintenant. Déjà, t’initier au paintball sera un bon début. Et ne te gêne surtout pas pour repeindre les murs, je suis censée refaire la déco de toute façon. »

Une fois au dernier étage de la tour, Erïka s’avança jusqu’à une grande pièce dissimulée derrière une paire de portes. Elle déverrouilla son bureau et invita Farrel à y entrer. Au centre de la pièce, trônait un large bureau de bois massif sur lequel reposait un ordinateur à deux écrans ainsi qu’une pile de dossier attendant d’être lus et approuvés. Au fond de la pièce se trouvait une énorme baie vitrée offrant une vue imprenable sur la ville endormie. Il était difficile de se concentrer sur quoi que ce soit lorsqu’on avait l’occasion d’observer ainsi New-York. Il ne fallait pas avoir le vertige, par contre.

Dans un coin de la pièce se trouvait un confortable canapé. Le long de l’un des murs, on pouvait y retrouver deux larges bibliothèques contenant un bon nombre d’ouvrages qu’Erïka n’avait jamais ouvert depuis qu’elle s’était installée dans le bureau. Ces derniers temps, tout ce qui l’intéressait était de donner sa touche personnelle à son espace de travail afin qu’il colle davantage à ses goûts et non à ceux de son père. À la gauche d’Erïka, quelques crochets posés au mur lui permettaient de suspendre son sac à main. Plus loin, en longeant le mur, se trouvait une armoire contenant tout son matériel de paintball. Elle attrapa un fusil qu’elle lança à Farrel.


-« Attrape ça. Tu viendras te chercher un masque et une veste pare-balles aussi. » Erïka attacha ses cheveux en chignon avant d’enfiler une veste par-dessus ses vêtements. « Quand tu seras prêt, je te montrerais comment charger les balles. »

C’est ce qu’elle fit, après avoir chargé sa propre arme. Ce n’était pas très sorcier de déposer les balles de peinture dans le chargeur prévu à cet effet. Avec ce qu’ils avaient, ils allaient pouvoir jouer un petit moment. Après avoir attrapé son masque, Erïka quitta son bureau et incita Farrel à le suivre. Elle referma la porte derrière lui. L’étage sur lequel ils se trouvaient était assez grand pour qu’ils puissent s’y cacher. Il y avait deux salles de réunion, une salle de bain, un espace à bureau aménager pour y accueillir une secrétaire - ce qu’Erïka n’avait pas – ainsi qu’une petite cuisine. L’endroit était aéré et certaines pièces se trouvaient à distance les unes des autres. Il fallait donc prendre garde lorsqu’on se baladait.

-« Les règles sont simples : on reste sur l’étage, il est interdit d’entrer dans mon bureau et, surtout, tu ne tires pas sur mes chaussures. No way que je me tape un autre voyage à Londres pour m’en faire concevoir une nouvelle paire. Des questions ? »

Erïka abaissa son masque sur son visage et s’éloigna de Farrel de se trouver une cachette dans la salle de réunion. La pièce était pratiquement vide, il manquait plusieurs meubles. La table centrale était toujours présente. Patiente, la jeune femme attendait de voir sa future victime faire une erreur pour l’attaquer. Malgré tout, elle allait se montrer gentille et ne pas trop le bombarder. Après tout, il méritait une chance de montrer son potentiel au tir.
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Mar 1 Mar 2016 - 5:09



Début d'une guerre
Farrel écouta la jeune femme attentivement, il n'avait pas envie de foutre le bordel et ce faire attraper par la police. Ah ça il n'en avait nullement de besoin dans l'immédiat. C'était un bon début de savoir qu'elle était là propriétaire des lieux, cela voulait dire que si elle disait qu'il pouvait peinturer la salle alors il le fera ! L'enfance du jeune homme n'était pas de tout repos et n'était pas bien joyeuse... cela lui couta même une enfance jeter un poubelle mais aujourd'hui, il pouvait bien ce permettre de remédier à ce problème de jeunesse. Il fût tout de même impressionner de voir que c'est une fille qui l'invita à faire ce genre de choses. Pas que les femmes ne savaient pas s'amuser mais c'est bien plus les hommes qui font les connard sans cervelle, bien souvent.

Ils montèrent jusqu'au dernière étage. Elle n'était pas petite cette entreprise... Farrel compris bien assez vite que la pièce dans laquelle ils venaient de pénétrer était le grand bureau d'Erïka. Farrel s'avança vers la grande vitres derrière son bureau. New-York dans toute sa splendeur. Éclairer et endormis, quelque chose d’impressionnant et mystérieux à la fois. Farrel entendit une porte ouvrir et se retourna juste à temps pour rattraper le fusil que la jeune femme lui avait lancé. Il s'approcha d'elle et fit ce qu'elle dit. Farrel resta des plus silencieux, ce n'était pas un grand parleur. Il mit le gilet par balle et prit un masque. S'il avait un gilet par balle, le jeune homme compris assez vite que les petites balles de peintures n'allait pas être agréables sur la peau. Donc pas touche au visage et autres régions sensibles... Comme protéger ses attributs masculins allait être une de ses priorités ! Une balle perdu c'est fatal... Puis, il chargea son fusil de la même façon qu'Erïka. Assez simple comme principe. Ce combat allait lui être difficile car c'est un combattant corps-à-corps alors coté fusil... il se débrouillait moyen disons. Farrel laissa son manteau de cuire dans le bureau, pas question de le tâcher ! Enfin prêt tout les deux, ils quittèrent le bureau qui se referma derrière Farrel. L'étage était très grand alors c'était comme un grand terrain de jeu pour eux deux. Farrel se retourna vers Erïka qui lui dicta les règles.

Rester sur l'étage, aucun accès à ton bureau et pas touche à tes chaussures ! Règle simple et éfficace ! Sa me vas.

Erïka abaissa son masque et partie d'un coté, Farrel abaissa son masqua à son tour et partie du côté opposé de son "ennemie". Bon où se cacher ? Son adversaire allait avoir un grand avantage sur lui et il prévoyait qu'elle reste gentille avec lui vue son avantage. Il fallait trouver un endroit simple et pas trop grand, une place où il pourrait la voir arriver mais qu'il pourrait partir n'importe quand sans rester coincé entre elle et un mur... Hum... Les salles de bain ? C'est petit mais.. aucune porte de sortie. Les salles de réunions ? Peut-être trop grand et peu de cachette. Peut-être la cafétéria ? Trop simple ! Puis il passa à coté  d'une pièce, petite mais intéressante. Cela ressemblait à un bureau. Il y avait une grande vitre mais une cachette dans son angle mort. Il pourrait s'y installer pour ensuite attaquer.

J'attends qu'elle arrive ou j'attaque en premier ?, ce demanda-t-il à voix basse.

Attaquer en premier allait lui donner un désavantage. L'attendre serait risquer mais il aurait un avantage de plus car Erïka serait à découvert. Il savait qu'elle savait ce battre alors la sous-estimer, ça il ne voulait pas.

Ici c'est parfait.

Il était cacher debout derrière un demi-mur, personne ne pouvait le voir de derrière mis a par si on ouvrait les rideaux mais ils étaient fermer, une chance pour lui. Donc, le voir était presque impossible, mais lui avait un champs de vision parfait pour attaquer et de plus s'il la voyait, il pouvait filer en douce rapidement. Farrel n'était pas le meilleur tireur mais un des meilleurs coureur qu'il pouvait connaître.

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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Mar 15 Mar 2016 - 4:12

Clac… Clac… Clac…

Il s’agissait du son d’une paire de talons aiguilles avançant lentement sur un plancher de bois de qualité, prête à détaler comme une fusée au moindre mouvement suspect. Comment pouvait-il être possible de courir avec ce genre de chaussure ? Il semblerait que ce talent soit réservé à certains membres de la gente féminine, sachant bien se tenir en équilibre et maitrisant parfaitement bien l’art de la fuite. Dans certains cas, elles savaient également maitriser celui du combat. En temps de guerre, il fallait faire avec ce que l’on pouvait trouver sous la main. On ne pouvait jamais prévoir à quel moment l’ennemi pouvait surgir.

Cachée derrière un mur, Erïka se sentait comme si elle se trouvait sur un champ de bataille. Enfin, elle imaginait que si elle devait se trouver sur un champ de bataille, elle se sentirait comme dans l’instant présent. Avec la peur de mourir en prime. Alerte, méfiante, tenant fermement son arme, le doigt près de la gâchette, elle prenait ce jeu beaucoup trop au sérieux. Ce n’était pas la guerre, seulement le paintball. Un jeu innocent, quoi que très salissant, rien de bien menaçant. Et pourtant, comme un automatisme, Erïka se mettait en position de combat, comme si elle se trouvait en simulation ou dans une véritable situation à risque. Peut-être devrait-elle se détendre…

Un jeu. Ce n’était qu’un jeu. Elle ne devait prendre rien de tout cela au sérieux, bien qu’il serait difficile pour son orgueil d’accepter une défaite face à un petit niveau sur le terrain. En temps normal, Erïka serait restée dans sa cachette à attendre le moment opportun pour sortir et surprendre l’ennemi. Cela pouvait prendre quelques minutes, peut-être une heure, mais elle avait la patience pour cela. L’endroit où elle se trouvait faisait partie des recoins stratégiques de cet étage. Ce serait stupide de quitter sa cachette. Mais ça, ce serait si sa vie était sur la ligne. Dans la situation actuelle, rester ainsi cacher était ennuyeux. Très ennuyeux. C’est pourquoi Erïka quittait à pas lent la salle de conférence dans laquelle elle était cachée depuis quelques minutes. Il était temps de trouver Farrel.

Longeant le mur avec précaution, Erïka prenait bien soin de tendre l’oreille et de regarder ce qui se passait autour d’elle. Personne. Était-ce de la triche d’utiliser son ouïe pour repérer son adversaire ? Peut-être bien. Elle n’avait qu’à se taire sur le sujet, alors. Elle avait un avantage bien trop précieux pour ne pas l’utiliser.

Avant de tourner un coin, Erïka se stoppa. Elle passa rapidement la tête de l’autre côté du mur pour voir si Farrel se trouvait dans les parages. Personne. Elle resta tout de même cachée pendant une longue minute avant de se décider à tourner le coin et avancer dans la cuisine. Personne. La pièce était vide. La vaisselle était rangée dans des armoires de bois. Et heureusement ! Il valait mieux éviter le verre brisé au sol. Poursuivant son chemin, Erïka traversa la pièce et s’arrêta sur le bord de l’encadrement. Recommençant le même manège, elle s’assura que la voie était libre avant d’avancer en faisant le moins de bruit possible. Se retrouvant bientôt à un autre coin de mur, elle dû prendre une décision. Il n’y avait pas des tonnes de pièces à cet étage-ci. Elle pouvait toujours tenter la salle de bain, mais ce serait une mauvaise idée. C’était l’endroit parfait pour tendre un piège… et se faire piège au passage.

Farrel semblait avoir opté pour la même stratégie qu’elle : se cacher et attendre. S’ils continuaient tous les deux comme ça, ce petit jeu allait bien vite devenir ennuyant. Jetant un œil de l’autre côté du mur, Erïka repéra l’un des bureaux inutilisés de l’étage. Celui-ci avait auparavant été celui d’un associé de son père, ayant pris sa retraite il y a bien longtemps. Depuis, le bureau n’avait plus servit. Il serait peut-être bien de le reconvertir, non ? Erïka traversa le couloir dans lequel elle se trouvait afin de s’adosser au mur longeant le bureau. Elle avança lentement, gardant un œil sur la porte entrouverte de la pièce. Était-il caché derrière ? Il était temps de le savoir.

Erïka fit feu la première. Elle tira sur la porte. Elle ne s’attendait pas à voir Farrel sortir de la pièce, ne sachant même pas s’il se trouvait à l’intérieur. Pour ce qu’elle en savait, il pouvait bien être derrière elle et l’observer depuis tout ce temps. Elle n’allait connaitre la réponse que lorsqu’elle le verra se battre. Ou s’enfuir…
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Mar 15 Mar 2016 - 7:20



Guerre sans rancune
Farrel était caché depuis quelques minutes, il attendait que sa proie soit à porter de tire. Sa proie, était-ce ce genre de vocabulaire à prendre en compte dans l'instant présent ? Probablement mais de le dire d'une personne, une fille qu'il venait tout juste de rencontrer était peut-être un peu trop vulgaire selon lui. C'était tout de même un être humain pas une forme de gibier. Il s'était accroupie attendant le bon moment. Le jeune homme avait visualisé un peu les pièces qu'il y avait au tour de lui, quelques petits repères mais rien d'extra. La jeune femme avait bien plus d'avantage que lui dans l'instant présent, elle connaissait bien ses propres locaux. Farrel ne trouvera jamais une cachette qu'elle n'aurait pas le secret. Le jeune se dit que sa perte allait faire parti du futur de cette guerre mais Farrel se ressaisi en se rappelant qu'il était un battant et que ce n'était pas une femme qui allait le battre dans une partie de guerre. Si elle gagne, elle allait devoir le mérité mais il n'allait pas se rendre, ça non !

Farrel se releva un peu, pour ce dégourdir les jambes, rester caché était un bon plan pour la faire sortir de sa cachette mais cela n'allait pas suffire à faire de cette partit une vrai guerre. Il fallait une astuce, un plan d'attaque, un de défense ainsi qu'un plan d'évasion. Vraiment ? Farrel allait-il trop loin ? Ce n'était qu'un jeu après tout. Peu importe, son adversaire lui était encore totalement inconnue pour l'instant alors pourquoi ne pas prendre toute les précautions possible ! Pistolet remplis, ok. Munition prête, ok. Gilet par balle, ok. Respiration, ok. Si dans les dix minutes qui arrivent, il n'avait aucun bruit prêt de lui, Farrel allait s'avancer un peu plus près de son ennemis et sortir de sa cachette.

Clac… Clac… Clac…

Le jeune homme toujours caché tendit l'oreille. Une paire de talon haut et à cette heure personne dans le bâtiment sauf les deux rivaux. Aucun doute, c'était Erïka qui s'approchait. Les pas était encore loin. La stratégie c'était maintenant ou jamais. Le jeune homme avait une opportunité de dévier son ennemis.

Clac… Clac… Clac…

Peu de temps pour accomplir sa stratégie mais cela valait le coup, simplement pour le faire une fois dans sa vie. Comme un film d'action, un vrai film typique des États-Unis d'Amérique. C'était l'instant ou jamais. Farrel passa à l'acte.

Clac… Clac… Clac…

Soudain, la porte s'ouvrit et un éclat de peinture parcouru la pièce jusqu'au fond de la salle. Farrel n'y était plus. Enfin c'était faux. Il n'était plus visible dans la pièce mais le jeune homme y était encore. Sa cachette. Simplement lever les yeux et vous verrez. Voyant par les fente que sa rivale était vigilante, il attendit le bon moment et... voilà ! MAINTENANT ! Le jeune homme défonça la grille de ventilation au plafond et sortit la tête à l'envers et tira en direction d'Erïka qui venait de traversé pour aller vers l'autre coté de la porte, probablement voir s'il y était cacher. L'avait-il atteint, il en savait rien. Le jeune homme retomba sur ses pieds en faisant un "flip". Effectivement, il ne prit pas le temps de replacer la grille et quitta la pièce pour aller vers la gauche.

Je l'ai eu, mais elle me rattrapera ou vas me tirer dans le dos., dit-il en courant.

Il devais trouver un autre moyen de faire un deuxième points contre la jeune femme. Fuir n'allait pas être si facile dans ce corridor. Il alla vers les cuisines. Ceci était un grand terrain pour faire un champ de bataille. Mais quoi que... Il s'arrêta et entra dans la salle de bain des filles. Il se dit que c'était simple pour faire une embuscade. Il était très rapide et les embuscades cela le connaissait bien. Pourquoi avait-il choisit la toilette des femmes ? Simple, deux options s'offrent à lui. Premièrement, soit qu'Erïka le pense tout de même respectueux et pense qu'il soit aller dans la toilette des hommes. Sinon elle pensera qu'il n'a aucun scrupule et elle vérifiera les toilettes des filles en premier. Peu importe son choix, Farrel l'attendait de pas ferme. Il se mit sur le bord, cacher de toute vue lorsque nous entrons et invisible dans les miroirs. Un belle angle mort tout simple pour lui. Il avait disposer des balles de peinture sur le rebord de la porte, lorsqu'elle entrera cela lui tombera dessus et il pourra mettre son plan à exécution. Oh et certes, il avait entre ouverte les deux portes des deux salles de bains, juste afin de semer le doute dans l'esprit de sa rivale.
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Mer 16 Mar 2016 - 1:25

Erika savait parfaitement bien qu'il y avait un risque a se jeter dans la gueule du loup et déclarer les hostilités. Cependant, elle se serait attendu à tout de la part de Farrel sauf à une attaque étonnamment bien planifiée comme celle qu'il venait d'exécuter. Cela venait à se demander, que savait-elle de lui ? Peu de choses. Elle s'attendait à des attaques de front ou bien des tentatives ratées d'imiter les grands acteurs de films d'action cultes. N'avait-il pas dit qu'il ne pratiquait pas de sport de combat, bien qu'il savait comment se débrouiller lorsque la situation l'exigeait ? Il semblerait qu'elle se soit fait avoir. Elle avait misé sur le fait qu'il n'avait jamais jouer au paintball et ne possédait pas les caractéristiques d'un combattant expérimenté pour considérer que cet affrontement serait gagné d'avance. Elle avait négligé une qualité importante que Farrel possédait assurément : la débrouillardise.

Sorti tout droit de la conduite de ventilation du plafond, le jeune homme avait parfaitement réussis à piger Erika. Elle ne l'avait jamais vu venir. Maintenant que son méfait était accompli, il pouvait profiter du fait que son adversaire était désorienté pour fuir. Pendant quelques secondes, Erika resta plantée debout à analyser la situation, constatant la tâche de peinture décorant maintenant son plastron. Par contre, elle devait lui donner un point: il avait réussis à l'impressionner. Elle avait jeté un œil pratiquement partout dans la pièce et jamais elle n'avait pensé à lever les yeux au plafond. C'était son erreur. Elle allait assurément être plus vigilante. Elle n'allait pas le laisser s'en tirer comme ça.


-« That sonofabitch !  » Jura-t-elle, tout en fixant la direction par laquelle Farrel était parti.

Pas question de le laisser la piéger à nouveau. Erika avait une petite idée en tête. Elle partie dans la direction opposée à Farrel dans le but de le prendre par surprise. Marchant rapidement en tentant de contrôler le bruit causé par ses chaussures à talons, elle se retrouva bientôt à traverser de nouveau la salle de réunion, puis la cuisine. Pas de traces de Farrel. Cette fois-ci, elle allait utiliser son don. Après tout, s'il pouvait la repérer à chacun de ses pas, elle pouvait bien faire de même en sa fiant au battement de son cœur ou au frottement de son arme contre son gilet. Accroupie dans un coin de la cuisine, Erika avait pris le temps de fermer les yeux et d'inspirer un gros coup. Elle ignorait le tic tac incessant de l'horloge murale, la chute infinie d'un mince filet d'eau dans l' évier, tout cela pour se concentrer pleinement sur Farrel. Il se cachait un peu plus loin. Elle pouvait calculer mentalement la distance à laquelle il se trouvait et ainsi déterminer dans quelle pièce il se trouvait. Si elle jouait bien ses cartes, cette fois, elle pourra le piéger.

Après s'être levée, Erika se dirigea vers les deux salles de bain, un peu plus loin dans le couloir. Celle destinée aux hommes avait toutes les caractéristiques d'une salle de toilettes simple. Celle pour les femmes étaient un peu plus grande, offrant deux cabines dans lesquelles il était possible de se cacher. Où se cachait Farrel ? Autant fouiller les deux pièces pour le savoir. Les portes étaient entrouvertes, ce qui était plutôt suspicieux. Commençant par celle des hommes, Erïka leva son arme, prête à tirer, puis donna un puissant coup de pied avant contre la porte qui s'ouvrit d'un seul coup. Elle entra dans la pièce, la parcouru des yeux. Derrière la porte ? Personne. Dans la ventilation ? Il n'allait pas user une seconde fois la même stratégie. Malgré tout, elle vérifia tout en pointant son arme vers le plafond. Elle ne voyait personne à travers la grille. En fait, elle doutait même que Farrel puisse passer dans l'ouverture qu'offrait la ventilation.

Erïka sortit de la pièce avec précaution, marchant très lentement afin de ne faire quasiment pas de bruit. Elle s'approcha de la porte des toilettes pour femmes et, encore une fois, enfonça la porte d'un puissant coup de pied. La porte s'ouvrit à la volée, laissant s'écraser des balles de peinture contre le sol. Voilà. Un piège. Il était malin, pour un adolescent rebel. Elle n'aurait jamais cru qu'il multiplierait les pièges ainsi. Elle ne devait plus le sous-estimer.

Erïka s'apprêta à entrer, puis, s'arrêta. Rapidement, elle se replier contre le mur, près de la porte. Elle glissa le long du mur jusqu'à la porte des toilettes pour hommes et recula dans l'encadrement. Peut-être que Farrel l'attendait à l'intérieur de la salle de bain des femmes. Peut-être qu'il n'y était pas et cherchait à la distraire depuis le début. Elle devait prendre garde. Fuir ou rester ? Quel dilemme. Elle avait envie d'entrer dans la pièce et de tirer n'importe où. Par contre, sa conscience lui conseillait de reculer et d'attendre. Après de longues secondes de réflexion, elle décida de fuir. Elle retira ses chaussures et se sauva rapidement vers la cuisine. Traversant la pièce à grand pas, elle rejoint la salle de réunion. Des rideaux sobres couvraient à moitié les grandes fenêtres. Erïka déposa ses chaussures derrière. Farrel pensera probablement qu'elle se cachait là, lorsqu'il verra les chaussures. Les rideaux étaient suffisamment long pour les cacher à moitié et ainsi donner l'illusion qu'elle se trouvait là. Pendant ce temps, Erïka se cacha derrière une haute pile de boites. Coincée dans un coin de mur, dissimulée par les boites ainsi qu'un meuble de bois, elle n'aura qu'une infime possibilité de fuir sans se faire toucher. Mais cela en valait la peine. Un genou au sol, elle se préparait à sa future attaque. Farrel allait vite comprendre qu'elle aussi pouvait piéger ses adversaires. ­­
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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Sam 30 Avr 2016 - 0:53



Farrel attendant tranquillement voir si son plan avait fonctionner. Sa première tentative avait réussi et il avait espéré toucher sa cible. Il avait entre-vue Erïka alors qu'il quittait la salle et pensait avoir vue sur son gilet une balle de peinture de la couleur de ceux qu'avait Farrel. Il sourit juste à cette penser. Le jeune homme n'était pas un professionnelle dans l'âme lorsque le sujet portait sur les armes à feu mais il adorait voir qu'il pouvait réussir des choses qui était mise en scène dans les scénario de films Hollywoodien. Il respira lentement tout en restant sur ses gardes. Sa respiration coupait quelque fois car il avait couru trop vite d'une seule fois. Farrel était en forme mais cela allait l'achevez s'il ne faisait pas attention à lui.

Puis la porte s'ouvrit avec un grand fraca que Farrel se retenu pour ne pas sursauter. Un long silence s'en suivit, était-elle partie ? Ou l'attendait-elle juste derrière la porte ? Le jeune homme ferma les yeux tranquillement. Aucun bruit de pas. Silence radio le plus complet qu'il n'ait jamais entendu. Erïka était en train de le faire flipper complètement. Le jeune homme, se ressaisit et décida de sortir. Le silence lui était insuportable et insoutenable.

Personne. Personne dans l'embrasure de la porte. Personne dans la salle de bain de homme. Personne dans le couloir. Silence tout aussi complet. Maintenant il ne restait qu'à savoir par ou son ennemie était reparti. Il ne la croyait pas assez bête pour aller dans la direction d'où Farrel était arriver. Il avait eu le temps de bien voir cette partie de l'établissement. S'il croyait bien avoir compris Erïka, il savait qu'elle serait partir de la direction oposé. Il prit son arme et marcha silencieusement. Une pièce, porte ouvert. Un piège ? Non personne à l'intérieur. Deuxième pièces ? Non plus. Puis il avança prudemment. Troisième pièce ? Il regarda prudement à l'intérieur et vit une silouhette. Des pieds ? Derrière le rideau ? Ah, les femmes et leur soulier. Farrel s'avança prudament mais ne compris pas que cette stratégie était un piège lui était destiner. Pourquoi Farrel n'était pas si prudent dans l'instant présent ? Aucune idée. La curiosité de savoir si elle était véritablement derrière ? La fierté d'avoir toucher sa cible une fois alors que c'était lui le novice ? Tout cela était des éléments qui le faisait douté sur sa stratégie.

Enfin le rideau. Il allait avoir sa réponse. Savoir s'il avait était complètement aveugler ou tout simplement un génie. Il prit le rideau de la main gauche, mis son arme dans sa main droite puis tira le rideau de toute ses forces...

Hé merde...

______
HRP: Désolé pour cette petite réponse. Mais j'ai réussi à trouver tu temps pour toi~

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MessageSujet: Re: Begin Again [Farrel A. Jenkins]   Begin Again [Farrel A. Jenkins] Icon_minitime1Sam 11 Juin 2016 - 21:11

La théorie était la base de tout. C’était ce qui permet de comprendre les bases fondamentales d’un sujet et d’étudier plusieurs facettes de celui-ci. Bien comprendre et maitriser les concepts d’un domaine ou d’une discipline permettait de maitriser davantage sa phase pratique. Erïka n’excellait pas dans une variété de discipline pour rien. Elle avait durement travaillé pour cela. Elle aimait apprendre, ce qui rendait la tâche plus aisée lorsque venait le temps de se plonger dans d’énormes bouquins qui en avait sûrement rebuté plusieurs avant elle. Bien que les sports et techniques de combat étaient davantage des disciplines s’apprenant à travers les leçons pratiques, il fallait en comprendre les bases expliquées par la théorie. Lorsqu’on cherchait à piéger une personne, il ne fallait pas simplement s’en remettre au hasard et à la chance. Il fallait réfléchir et calculer chaque étape. Pour commencer, il fallait connaitre son adversaire. Dans le cas d’Erïka, elle devait déterminer si Farrel était suffisamment imprudent pour prendre certaines décisions lui guidant vers le piège qu’elle lui tendait. Il fallait qu’elle détermine s’il avait les réflexes nécessaires pour répondre instinctivement à une attaque de sa part. Surtout, il fallait qu’elle analyse sa façon de se servir d’une arme de paintball pour éviter les balles pouvant fuser en sa direction. Tenir une arme, puis appuyer sur la gâchette. Cela semblait si facile. Pourtant, ce n’était pas le cas. Pour toucher un adversaire, il fallait penser à la façon de tenir l’arme, à la distance entre cette dernière et la cible, à la stabilité de la personne tenant l’arme, et à l’endroit que l’on souhaitait atteindre chez la cible. Cette capacité de réflexion et de jugement, Erïka la possédait. Elle connaissait son équipement. Elle avait de l’expérience. Dans le cas d’une véritable arme à feu, elle saurait que faire si cette dernière venait à s’enrailler. Elle avait encore beaucoup à apprendre, certes, mais elle en savait suffisamment pour faire face à plusieurs situations.

Si on revenait à la situation actuelle, on y retrouvait Erïka, cachée derrière une pile de cartons, qui attendait le bon moment pour attaquer Farrel. Ce dernier était à sa recherche, après que son plan se soit révélé être un échec. On ne pouvait lui reprocher d’avoir essayé avec brio. Il était malin, débrouillard, et imprévisible. Il s’agissait de qualités qu’Erïka lui accordait sans hésiter. Par contre, ce qu’il ne possédait pas était l’expérience. Il n’avait jamais joué au paintball auparavant. Bien qu’il le lui ait avoué il y a bien une heure de cela, elle aurait pu le deviner sans même connaitre cette information. C’était plaisant de le voir prendre part à ce jeu et de s’y investir à fond. C’était encore mieux de pouvoir profiter de l’absence de règles concernant le mobilier ainsi que l’environnement dans lequel ils se trouvaient. Il était possible de tenter n’importe quoi et de ne pas s’embêter avec l’autorisation de pouvoir faire telle ou telle chose.

Ses chaussures bien mal dissimulées derrière un rideau sombre, rien de tel pour attirer un adversaire peu alerte. À quelque part, Erïka souhaitait que Farrel ne soit pas assez stupide pour tomber dans son piège. Jusqu’à présent, il l’avait surprise à de multiples repris, se révélant très intelligent malgré l’allure de cancre qu’il se donnait. Elle serait un peu embêtée qu’il ne dépasse pas ses attentes, cette fois encore.

Farrel pénétra dans la salle de réunion. Erïka tendit l’oreille pour tenter d’imaginer où il se dirigeait à travers la pièce et tenter de prévoir certaines de ses actions. Elle devait, quant à elle, retenir son souffle et être plus que discrète. Ce n’était pas le moment de faire une erreur pouvant lui couter cher.
Lorsque Farrel tira finalement le rideau d’un coup sec, Erïka eut sa réponse. Elle obtint également le signal qui lui disait de sortir de sa cachette. Se redressant d’un coup, la jeune femme tira à maintes reprises en direction de l’adolescent. Puis, elle se jeta sur le côté, roulant sur les lourdes boites soigneusement empilées, pour se retrouver en partie dissimulées derrière elle. Elle put bombarder Farrel avant de se replier hors de la pièce. Maintenant, elle devait penser à un nouveau plan. Et vite. Afin de ne pas perdre de temps, Erïka alla sa réfugier dans le bureau où elle s’était fait attaquée, au début de la partie. Elle se dissimula derrière un gros bureau, là où elle pouvait s’accorder quelques secondes de répit. Elle devait être maligne, cette fois-ci, car une fois qu’elle aurait épuisée toute ses munitions, cela signifiera la fin de la partie. Ça, c’était si Farrel ne décidait pas de vider son chargeur sur elle malgré tout…

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