Nouvelle saison, nouvelle mission, nouvelle ville. On dirait que l'Intendant a eu dans l'idée de me changer les idées en me faisant travailler. Pour ma part, je reste persuadé que m'envoyer à Washington reste une mauvaise idée. Je ne me suis pas encore perdu, mais ce n'est pas le cas du peu d'assurance qu'il me restait après mon dernier fait d'arme, qui a préféré rester à New-York. Pourtant, j'en aurai bien besoin si je veux réussir à convaincre cette fille de rejoindre le groupe. Même si, à mon avis, l'Intendant ne s'attend pas à grand chose, il doit surtout essayer de tenter de me relever en faisant rencontrer une jeune femme mutante comme celle que j'ai soi disant sauvé, alors que mon rôle s'est limité à égorger un homme à terre...

Non, malgré les bonnes volontés, ce début de printemps ne me réussit vraiment pas. Néanmoins, je vais tenter de réaliser cette mission du mieux que je peux, en commençant par trouver ce maudit appartement.
Après des heures à errer dans la capitale, j'arrive enfin à l'immeuble dans lequel se situe l'appartement de la jeune femme. Marléna Ross, d'après les informations que l'on m'a donné. 23 ans, née aux Etats-Unis de parents venus d'Argentine, yeux noirs, cheveux bruns, une myopie, pas de lentille donc des lunettes, elle vit seule, travaille comme stagiaire dans un cabinet d'avocat. Elle aurait pu avoir une vie réussie sans son don. Devenir un danger pour tout ce qu'elle touche dès que quelqu'un la menace ne doit pas l'aider à soigner ses phobies pour sûr.
La réponse à l'interphone est hésitante.

- O...Oui ?
- Je m'appelle Adam Diskent, je suis ici pour tenter de vous aider. Pour votre heu... particularité.
- ...
- heu... mademoiselle Ross ?

Une sorte de "clik" et le silence qui suit me fait clairement comprendre qu'elle n'a pas été tellement heureuse d'entendre ça.
* Bien joué Adam... et maintenant ? *

Un soupir, un regard dans la rue déserte, et le soleil commence à se coucher, un bon moment pour redevenir un voleur. Je m'écarte de l'entrée pour me diriger jusqu'à une ruelle afin de n'être vue de personne, puis je me fais invisible. Entrer par effraction ne sera sûrement pas la meilleur façon d'entamer la discussion mais mon choix est limité.
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Le russe quitta son coin tranquille pour rejoindre la capitale des États-Unis. Washington, l'une des grandes villes les plus populaires au monde et certainement le centre névralgique des mutants. Une grande partie de cette farce naissante dans notre univers voit sans doute le jour dans cette ville. Edgard fut envoyé par le projet pour retrouver une femme mutante incapable de tenir son pouvoir. Mais le projet ne cherchait pas à prendre le contrôle, voir faire une arme de cette mutante, bien malchanceuse, alors que le don quelle possédait pourrait être très utile pour Sentinel. Le russe avait pour ordre de mettre fin aux agissements et à l'existence même de cette mutante. La tuer et ne laisser aucun trace.

Déjà deux jours d'enquête, à la recherche de Marléna Ross. Cette jeune femme avait un don puissant, car son toucher s’avère mortel pour tout ceux qui lui porte atteinte. Edgard se délectait de voir un homme en train de prendre le sac d'une vieille dans une ruelle sombre, le crime était l'une de ses passions et la torture son hobby. Une fois le vol réussi, le russe courut après le voleur et le stoppa dans une rue adjacente, chopa le voyou par le col, le leva du sol et d'un sourire pervers, sans dire un mot, lui décrocha une mandale digne d'un torrent du Niagara. Le voleur s’effondra au sol, Edgard prit le sac et le ramena à la pauvre vieille. Il détestait les gens, mais voir quelqu'un faire le mal à une dame âgé l'emmerder au plus haut point.

Une fois le court travail terminé, il retourna sur son enquête. Par chance il se trouvait à proximité de la rue et de l'appartement de Marléna. L'immeuble se trouvait sur une vingtaine d'étages et par un heureux hasard, la victime vivait au dixième étage. Le russe arriva devant la porte battante de l'immeuble, un interphone sur la droite et les portes closes. Ne pouvant ouvrir, le mercenaire chercha un moyen de pénétrer, il ne pouvait pas appuyer sur l'interphone et demander l'ouverture. Après tout pourquoi pas? De son index, il appuya sur le premier bouton et une voix féminine demanda:

C'est pour quoi?

Autoritaire, la voix était lourde. Edgard se jura, s'il peut entrer, de mettre une bonne fessée à la concierge. Un bruit sourd se fit alors entendre sur le côté du bâtiment, le son de quelque chose que l'on fait tomber. Le russe fit demi-tour et se dirigea vers l'impasse. Un homme se trouvait sur les issues de secours, faisant descendre une échelle pour monter vers les étages. Que venait-il faire ici? Edgard était-il le seul à chercher la mutante? Pour en savoir davantage, il se planqua derrière un conteneur et attendit la suite.
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Washington. La grande capitale des États-Unis. L’agent Weaver a été envoyé pour des circonstances assez bizarre. Il y a trois hommes qui sont arrivés à l’hôpital, trois semaines plutôt. Ils avaient été irradiés par des matières radioactives. Le Shield avait directement envoyé Charles, vu qu’aucun de ses trois hommes ne travaillaient dans une usine nucléaire. Il avait simplement commencé par aller interroger les trois gars. Résultat : nul. Ils n’étaient pas en état de vraiment dire ce qui s’était passé. La seule chose qu’il pouvait dire était qu’une femme leur avait fait ça. Ça aidait pas Charles dans son enquête. Il décida de retourner sur les pas des victimes. Le lieu de l’accident était tout simplement une ruelle. Il vérifia chaque coin, mais rien. En plus il n’y avait aucune caméra. Donc il avait passé ces trois semaines à interroger les commerçants de la rue. Un jour un homme lui apprit qu’il avait quelque chose de suspect. Il avait vu une fille qui courait dans le rue. Il la connaissait, c’était une cliente régulière. Sauf qu’il avait juste pu lui dire son nom. C’était Marléna Ross. En fouillant dans son dossier, il ne trouva rien de particulier. Américaine moyenne qui vivait sa vie. Il trouva vite son appartement. Elle s’y était enfermée depuis les évènements. Il arriva, appuya sur le bouton et n’eut aucune réponse. Il refit le même cycle jusqu’à ce qu’il entende la voix au bout de l’interphone lui direde partir. Ça allait être plus dur que prévu. Il prit son communicateur et dit :

-Ici agent Weaver, j’ai besoin d’un mandat de perquisition pour entrer dans l’appartement de la mutante.

- Ça va prendre un peu de temps en trouver un. Il va falloir que je demande à la police de te donner un mandat, ce qui devrait être un peu dur. Tu l’aurais peut-être dans deux heures, avait répondu la voix au bout du communicateur.

-J’ai le temps d’attendre moi.

-Va te prendre un bon resto et reviens, tu auras le mandat.

L’idée de son collègue n’était pas trop mauvaise. Il partit pour se trouver un restaurant, mais entendit un bruit. On dirait un métal qui tombe sur de l’asphalte. Il finit par voir que dans la ruelle, l’échelle était tombée. Sauf qu’il y a trente seconde, elle était accrochée. Mais personne. C’était un peu trop suspect. Il se mit en vision thermique et vit une silhouette escalader. C’était un mutant et surement un voleur. En plus, il y avait une autre personne cachée derrière un conteneur. Son complice probablement. Il vérifia que le rue était déserte et sortit son arme. Il tira une balle qui frôla la tête de l’homme invisible. Il ne voulait pas le tuer, mais juste attirer son attention. Il finit par dire :

-Je t’ai vu toi, donc tu descends tout de suite. Je te conseille aussi de te rendre visible. Essaie pas de faire le malin, car la prochaine balle va t’avoir. Ça vaut aussi pour toi derrière le conteneur.
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Les erreurs de débutants, c'est une chose qui vous poursuit même lorsque vous commencez à acquérir suffisamment d'expérience pour exécuter une tâche presque les yeux fermés. Évidemment, je ne suis pas encore capable de pénétrer dans l’enceinte d'un bâtiment par effraction les yeux fermés, mais l'idée est bien de dire que j'ai déjà une certaine pratique de l'activité. Cela ne m'a pas empêché de commettre plusieurs erreurs, la première étant de vouloir utiliser l'escalier de secours, qui est un véritable traquenard. L'échelle fait du bruit, quand on grimpe on fait du bruit, et même quand on ne fait rien, on fait du bruit ! Et avant que je ne puisse changer d'avis quant à mon itinéraire, on me tirait dessus.

- Je t’ai vu toi, donc tu descends tout de suite. Je te conseille aussi de te rendre visible. Essaie pas de faire le malin, car la prochaine balle va t’avoir. Ça vaut aussi pour toi derrière le conteneur.

Un appareil permettant de me voir, une arme à feu, et il n'est même pas étonné de croiser un homme invisible. Aucun doute à avoir, c'est un homme du Shield, et du prompt à sortir son arme. Cela dit, je n'ai pas la moindre envie d'avoir à faire à l'un d'entre eux, encore moins si une autre personne se cache dans les parages.

La vision thermique est une espèce de fléau pour moi. Néanmoins, même si elle permet de distinguer ma silhouette, il est impossible d’identifier un visage avec, ce qui m'offre la possibilité de me sortir de cette situation. Puisqu'il a un autre chat à fouetter je décide de prendre le large. Si ce type est assez cinglé pour me descendre sur la simple base que je suis invisible, et bien... je suppose que je ne serais plus là pour m'en soucier de toute les façons. Je fonce en direction du toit de l'immeuble, une fois en haut, on pourra aviser quant à la marche à suivre.
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Avant de se planquer derrière le conteneur, le russe avait repéré un homme cherchant à grimper par les échelles de derrière l'immeuble. Quand, aussi rapidement, plus personne, seulement le grincement métallique des marches et le cliquetis des barres accrochées sur les murs. Edgard jura de mettre la main sur le bonhomme, un mutant pour ne rien arranger. Il devait en tuer une, aujourd'hui il en fera le double. L'invisible et cette femelle bien enfermée dans son appartement. Malheureusement, il n'eut pas le temps de voir un autre homme venir dans la ruelle. Un agent du SHIELD. L'agence de défense internationale. Que faisait un agent de cette agence ici, sans doute pour enquêter sur les crimes de trois personnes dont tout le monde se moque.

Le mercenaire à genou derrière sa cachette regardait le vide des échelles. Lorsque le nouveau beugla en direction de la zone vide.

- Je t’ai vu toi, donc tu descends tout de suite. Je te conseille aussi de te rendre visible. Essaie pas de faire le malin, car la prochaine balle va t’avoir. Ça vaut aussi pour toi derrière le conteneur.

Comment avait-il réussi à voir le russe derrière le conteneur, impossible sans avoir un matériel adéquat. Sans hésitation le mercenaire abandonna la planque pour se rendre visible. L'agent était fier, un brave gaillard, avec des jumelles capables de voir n'importe quoi dans n'importe quel lieu. Normal de se faire repérer. Edgard siffla les mains de côté. Lunettes bien posées sur le sommet de son nez, un large sourie sur le visage blanchâtre du bonhomme. Il se foutait royalement de l'invisible et de ce gars du SHIELD. Une bonne bagarre dans cette rue, lui dérouillera les jointures des mains. Il leva la tête et annonça au nouveau venu:

Toujours impressionné par les agents du SHIElD bravo. Vous êtes reconnaissables entre mille, j'admire également votre bravoure.

Le russe se mit à rire, un son machiavélique s'échappa de sa gorge. Plongeant la rue dans une ambiance macabre. Puis, il tourna la tête pour voir l'invisible, mais rien quel dommage!
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Charles n’avait nullement l'idée de tuer le mutant invisible. Son but était plutôt de l’intimider et de l’obliger à descendre. S’il essayait de s’échapper, il lui tirerait deux ou trois balles tranquillisantes. Il voyait le mutant installé dans une partie de l’escalier et d’un coup, il se mit à courir pour monter plus haut. Trop tard pour l’agent pour changer de chargeur, l’autre gars vient de sortir de sa couverture. Il siffla à Charles et lui dit :

-Toujours impressionné par les agents du SHIElD bravo. Vous êtes reconnaissables entre mille, j'admire également votre bravoure.

Il se mit à rire. Ce son était le plus désagréable aux yeux de Charles. Il mit sa vision mutante pour savoir qui était son adversaire. Première nouvelle, il était humain. Ça ne faisait pas de lui un ennemi facile juste parce qu’il est humain. La seule chose que ça changeait c’est qu’il n’allait pas lui tirer un rayon d’énergie ou quelque chose du genre. Il se remit en vison naturelle pour mieux l’observer. Il était assez grand et musclé. Sa peau assez bronzée et aucune idée sur ses yeux vu qu’il portait des lunettes de soleil. Il le garda en visuel avec son arme et se mit à le contourner. Charles lui dit :

-Je te conseille de partir et je te jure qu’il risque de ne rien t’arriver. Je suis pas venu me battre, mais si tu me cherches je te jure que tu vas me trouver.

Il était à côté du conteneur et donna un coup de poing dessus. Lorsqu’il enleva son poing, une partie du conteneur était enfoncé. Il tentait une autre technique d’intimidation. Il espérait que cela allait marcher.
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[Dsl si le rp est court, panne d’inspiration.]

Je n'ai pas la moindre idée de la situation dans la rue, entre l'agent du Shield et l'autre personne, mais au moins il semble que cela occupe assez le premier des deux pour qu'il ne pense pas à me tirer dessus. J’atteins donc le toit de l'immeuble sans encombre. Je me dirige vers la porte qui permet généralement aux habitants de se rendre sur le toit, ou des gens venus réparer quelque chose qui s'y trouve, ce qui, évidemment, conduit au fait qu'elle est fermée de l'autre coté, donc du mien. Je suis plus ou moins capable de forcer n'importe quelle serrure, mais il y en a certaine qui sont bien plus pénibles que d'autres, et ce genre de porte n'est totalement pas construite pour être forcée. Le verrou est à peine nécessaire en réalité, ce qui conduit paradoxalement les fabricants à le faire bien plus efficace que les autres.

Je me met au travail, bientôt interrompu par de gros bruit venant du plancher des vaches. Visiblement, quelqu'un venait de frapper le contenaire avec force, ou avec une grosse pierre, ou avec le corps de quelqu'un d'autre. Enfin, cela me confirme que les deux personnes sont encore dans la rue et n'ont pas l'intention immédiate de me suivre sur le toit, ce qui joue en ma faveur.

Après plusieurs pénibles minutes, et la perte de mes instruments désormais inutilisables, je parviens à entrer dans l'immeuble. Je n'ai plus qu'à trouver dans quel appartement réside la mutante. Une fois que cela sera fait, j'aviserais, ce qui me conduira très probablement à crocheter sa serrure et à faire face à une jeune femme apeurée autant par sa nature que par l'homme qui vient lui en parler, sans parler que l'une de mes premières nouvelles sera "un agent surentraîné est venu vous interroger sur ce que vous avez fait il y a peu, et il a sûrement l'intention de vous faire enfermer. " Elle sera certainement bien plus en condition de ne me parler après ça...

Je me mets donc au travail, examinant le nom inscrit devant chaque appartement.
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