X-Men : Sentinel Project
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 Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]

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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Sam 6 Juil 2013 - 2:50

Il y a des matins où on se réveille, parfaitement reposé, mais sans l’envie de quitter le lit. Ce matin, c’était le cas d’Erïka. Elle posa la tête sur le torse de son petit ami afin de sentir son cœur battre. Il y avait beaucoup de défauts à son ouïe super développée. Elle entendait bien souvent des choses qu’elle aurait souhaité ne jamais entendre. Cependant, il y avait également des bons côtés. Entendre chacun des battements du cœur de celui qu’elle aimait telle une douce mélodie en faisait partie. La jeune femme ferma les yeux. Si elle aurait été en mesure de se rendormir elle l’aurait fait.

Chaque minute qui s’écoulait la rapprochait peu à peu de la séparation. Pourquoi avait-elle accepté ce déjeuner avec sa demi-sœur ? Et dire qu’elle aurait pu passer la matinée dans les bras de Bobby. La jeune femme quitta le lit, à contrecœur, puis chercha ses vêtements. Elle retrouva son soutien-gorge sur la lampe de chevet. Que faisait-il là ? Parfois, il valait mieux ne pas poser de questions. Elle l’enfila, puis fouilla la commode à la recherche de vêtements. Elle avait tendance à laisser ses affaires un peu partout dans la chambre de Bobby. C’était sûr et certain qu’elle avait d’autres sous-vêtements quelque part.

Une fois totalement vêtue afin d’affronter les chaudes températures d’été qui n’allaient pas épargner cette magnifique journée – un court short noir ainsi qu’un débardeur bleu suffisaient – elle fila à la salle de bain. Erïka brossa sa tignasse blonde en vitesse, puis attrapa son sac. Si elle n’était pas devant le portail de l’institut dans deux minutes, sa sœur allait l’appeler pour lui rappeler qu’elle n’avait pas toute la journée, qu’elle avait faim, qu’elle voulait aller chez la manucure et blablabla. Après avoir échangé un long et langoureux baiser avec celui qu’elle aimait, Erïka quitta la chambre.

Une fois à l’extérieur, elle aperçue la voiture de luxe d’Eleonnora se garer devant le portail. La jeune femme vint la rejoindre. Elles se saluèrent, puis la voiture démarra. Alors qu’elles avaient rejoint la ville, Erïka questionnait sa sœur sur le restaurant où elles allaient aller déjeuner. Cette fois, c’était elle qui choisissait l’endroit et elle avait une très bonne idée en tête. Pas question de payer des repas à un coût astronomique. Elles allaient se rendre dans un endroit sympathique, peu coûteux et tout aussi délicieux.

Alors qu’elles étaient arrêtées à un feu de circulation, Eleonnora réalisa finalement que sa petite sœur n’était pas vêtue convenable pour une sortie en sa compagnie. Erïka soupira. Les robes courtes ce n’était pas son truc. En fait, elle n’aimait pas vraiment les robes, en général. Il en était de même pour les talons aiguilles et les décolletés plongeant. Une séance de magasinage s’imposait. Erïka n’était pas d’accord. Eleonnora insistait. Et puis, il y avait une nouvelle collection qui venait tout juste de sortir à la boutique de lingerie. Pas question. La jeune femme aimait peut-être cet endroit, mais elle y était allée tellement souvent lors des dernières semaines qu’elle ne souhaitait plus y mettre les pieds avant un moment. Sa grande sœur lui avait acheté tellement de tenues sexy qu’elle n’avait pas encore eut l’occasion de toutes les montrer à Bobby.


-« De toute façon, j’y suis déjà allée. » Fit Eleonnora en attrapant un sac posé derrière son siège. « C’est pour toi. Interdiction de refuser ce cadeau. Je t’ai acheté de nouveaux bikinis. Je me disais que l’on pourrait faire une petite virée à Cuba ou même à Miami cet été. »

Soudainement, un simple appel vint changer le cours de la journée. Eleonnora devait se rendre au boulot. Elle n’avait pas d’autre choix, elle ne pouvait pas se permettre de prendre tout son temps. Ce n’était pas la première fois que cela arrivait en présence d’Erïka. À chaque fois que cette dernière posait des questions, elle avait toujours droit à la même réponse.

-« Ne pose pas de question, je ne peux pas en parler. Tu le sais bien. »
-« Tu me dis toujours ça. De toute façon, je n’ai pas besoin d’une réponse pour deviner.  FBI ou CIA ? »
-« Bien mieux que ça. Maintenant, arrête de poser des questions. »
-« Un jour je finirais par connaitre la vérité. J’obtiens toujours la vérité. Alors, à moins que tu ais un job trop honteux pour que ton petit orgueil de miss Perfection t’autorise à le révéler au grand jour, tu fais partie d’une agence secrète. »
-« Évite d’en parler. Tu en sais déjà trop. Ce n’est pas comme si je n’avais pas essayé de te le cacher. »
-« Je sais tenir ma langue. »

Plutôt que de ramener Erïka à l’institut, Eleonnora la déposa chez elle et lui confia son double de la clé. Avant que sa sœur ne quitte la voiture, elle lui tendit un sac à remettre à Evelynn si jamais elle la croisait. Sur ce, la jeune femme démarra. Erïka pouvait profiter du loft de sa sœur ou retourner chez elle. Elle avait le choix. Comme l’envie de se taper le chemin en taxi ne lui plaisait pas, elle décida d’attendre un peu et de rejoindre le loft. Une fois à l’intérieur, elle referma la porte derrière elle, puis la verrouilla. Elle déposa les sacs, dont le sien, sur la table de la cuisine, ainsi que la clé. Il ne semblait pas y avoir quelqu’un. Tant mieux.

Erïka prit bien son temps pour se faire un bol de céréales. Il y avait même sa sorte favorite. Ce n’était certainement pas Eleonnora qui mangeait ça, c’était bourré de calories et de sucre. La jeune femme vida le peu qui restait de la pinte de lait dans son bol puis s’installa sur le canapé. Ce qui était bien avec la richesse de sa sœur était qu’elle ne se privait de rien. Sa télévision était gigantesque et pratiquement toutes les chaines, même les plus… réservées aux adultes s’y trouvaient. Erïka parcouru celles qu’elle connaissait avant de tomber sur un épisode de Dexter. Elle s’installa confortablement sur le canapé, retirant ses chaussures afin d’être plus à l’aise, puis se laissa absorbée par sa série favorite. Ça ne valait pas une matinée avec son petit ami, mais c’était mieux que de se faire trainer de force dans les boutiques.


Dernière édition par Erïka M. Davidoff le Jeu 15 Aoû 2013 - 1:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Lun 8 Juil 2013 - 18:47

Il était rare qu’Evelynn ne profite de ses nuits au complet, et celle-ci ne faisait pas exception à la règle.

Plusieurs choses pouvaient interrompre sa nuit de sommeil. Il y avait principalement le fait qu’elle avait de la difficulté à s’endormir, surtout lorsque Nora n’était pas près d’elle. Elle lui manquait, et elle lui manquait trop souvent. Elle savait bien que sa douce amie faisait tout ce qui était en son pouvoir pour passer le plus de temps à la maison, mais ce n’était pas toujours possible justement.

En second venait un problème directement lié à Nora aussi : lorsqu’elle était à la maison, le temps qu’ils passaient au lit n’était pas tout à fait reposant. Soit, elle s’endormait rapidement lorsque sa douce, épuisée, se laissait enfin retomber sur les couvertures, mais ces périodes de jeux nocturnes pouvaient durer fort longtemps. Encore une chose qui coupait ses nuits de plus.

Finalement, il y avait son inspiration et ses envies de dessiner ou de peindre. Souvent, elle éprouvait le syndrome de la page blanche, ou de la toile blanche, peu importe, et donc, lorsqu’elle avait une idée, elle s’y mettait, peu importe l’heure du jour ou de la nuit. C’était ce qui s’était passé la nuit dernière, enfin ça et Nora, qui l’avaient empêché de dormir toute la nuit. Une nouvelle toile, représentant sa bien-aimée dans un lac, avec de l’eau jusqu’aux genoux, les bras serrés contre elle se croisant sur son ventre. Elle était vêtue d’un bikini bleuté, sa tête était tournée et penchée sur le côté, ses cheveux blonds et bouclés voletant dans le vent. Elle avait bien hâte de montrer la toile à sa compagne, mais pas dans la nuit. C’est pour cela que, bien après que sa compagne se soit éclipsée, Evelynn était toujours dans les bras de Morphée.

Le bruit d’une émission qu’elle connaissait quelque peu la réveillèrent. Alors qu’elle se levait, enfilant un déshabillé blanc et violet (toujours un cadeau de Nora), elle se dirigea vers le salon, dans l’intention de surprendre sa douce moitié. À peine réveillée, lorsqu’elle aperçut une tignasse blonde sur le canapé, elle ne se douta pas un instant que ce n’était pas Eleonnora qui était dans sa maison, mais une autre Davidoff.


-Alors beauté tu te lèves aussi tôt ? Tu n’étais pas assez épuisée par la nuit dernière c’est ça ?

Ses pas l’amenèrent près du sofa ou elle se pencha pour l’embrasser… avant de réaliser que ce n’était pas Nora. Un cri de surprise s’échappa de ses lèvres et elle eut un mouvement de recul, tombant sur les fesses en même temps. Son visage devint aussitôt rouge pivoine, une couleur qui semblait bien courante sur le visage de la jeune femme. De ses mains elle tentait de cacher son corps peu vêtu, mais cela n’avait sans doute pas échappé à Erika. D’ailleurs qu’est-ce qu’elle faisait là et surtout… Qui était-elle ?

-Qui… qui êtes-vous et… et pourquoi vous… vous êtes chez moi ?


Dernière édition par Evelynn Jones le Jeu 25 Juil 2013 - 2:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Mar 16 Juil 2013 - 16:01

Erïka pouvait dire ce qu’elle voulait sur sa demi-soeur, mais une chose était claire: elle ne passerait pas autant de temps avec elle si elle ne l’appréciait pas, ne serait-ce qu’un minimum. On pouvait donc en conclure que les jeunes femmes avaient appris à s’apprivoiser et à s’entendre, malgré les petites disputes qu’elles avaient fréquemment. Encore aujourd’hui, il s’agissait de l’une de ces journées où les deux sœurs prenaient un peu de temps pour sortir et partager un peu de temps ensemble. Cependant, ce moment fut rapidement écourté par un simple appel sur le téléphone d’Eleonnora. Elle n’avait pas d’autre choix que de déposer sa petite sœur chez elle avait de filer rapidement.

Erïka avait déjà l’habitude du confort et du luxe. Il n’y avait qu’à voir l’endroit où elle vivait depuis quelques années. Elle ne manquait de rien à l’institut Xavier. Certes, elle pourrait tout de même trouver un boulot afin d’acquérir de l’expérience ou bien… pour une raison quelconque comme le faisait sa sœur qui ne s’assoyait pas sur sa grande fortune. Cependant, après mûres réflexions, elle avait décidé qu’il n’y aurait rien de plus chiant que de trouver un travail dans cette ville. Déjà, elle n’aimait pas socialiser avec les inconnus. Côtoyer des clients à longueur de journée, elle en serait incapable. Elle frapperait le premier qui la ferait chier sans se priver. Avec ses dons, elle pouvait être certaine de terminer chaque journée avec une migraine effroyable. Tout cela pour quoi ? Un petit salaire qui ne l’aidera probablement pas à se payer des voyages à l’autre bout du monde. La jeune femme avait décidé de passer plus de temps à étudier, de prendre des cours supplémentaire et d’avancer plus rapidement dans son parcours scolaire. Elle avait déjà pris pas mal de retard, qu’elle avait fini par rattraper, quelques années plus tôt. Alexïs avait compléter sa première année d’université. C’était à son tour, maintenant, d’entreprendre ses études supérieures.

Installée confortablement sur le canapé, regardant avec attention l’une de ses séries favorites, Erïka se laissait tout simplement absorbée par chaque son et images diffusés par la télévision. Elle mangeait machinalement les céréales flottant dans la flaque de lait contenue dans son bol, trop occupée pour fournir davantage d’attention à cette simple tâche. Elle ne prêtait pas attention aux autres bruits qui l’entouraient. Lorsqu’une voix inconnue à sa série s’éleva dans la pièce, la jeune femme se demanda de qui il pouvait s’agir. Ce fut un moment où elle sentit quelqu’un se pencher vers elle qu’elle sursauta et se déplaça vivement vers l’accoudoir du canapé contre lequel son dos s’appuya, l’empêchant ainsi de reculer davantage. Erïka vit rapidement la jeune femme qui avait amorcé ce mouvement tomber au sol, tentant de cacher sa tenue. Elle, elle devait être Evelynn.


-« Je suis la demi-sœur de ce qui te sert de compagne. Elle est partie sauver le monde, une connerie du genre, en me larguant ici comme une merde. Maintenant, évite de me confondre avec elle, tu veux ? »

Elle déposa son bol de céréales sur la table basse avant d’attraper un peignoir trainant au sol. Si elle se fiait aux autres vêtements qui y reposaient également, sa sœur s’était fait le plaisir de se dévêtir au milieu de cette pièce. Erïka lança le vêtement à la pauvre Evelynn afin qu’elle se couvre un peu. Visiblement, elle portait le même genre de vêtements qu’elle. C’était sans doute parce qu’il s’agissait d’un cadeau d’Eleonnora. Cette dernière avait beaucoup parlé de sa compagne, mais la jeune femme n’avait jamais eu l’occasion de réellement lui adresser la parole.

-« Jolie tenue, Nora m’a acheté la même. À croire qu’un t-shirt n’est pas assez confortable pour dormir, à ses yeux. » Fit-elle d’une voix neutre.

Une fois la surprise et le choc passé, Erïka se réinstalla sur le canapé afin d’être confortable, Elle vint pour prendre son bol de céréales avant de constater qu’il n’y en avait plus à l’intérieur. Dommage. Puisqu’elle n’aura plus la possibilité de regarder tranquillement sa série, l’adolescente comptait quitter l’appartement. Elle n’avait plus qu’à trouver un taxi pour la ramener à l’institut. Erïka se leva, amenant son bol de céréales avec elle afin de le déposer dans l’évier. Elle attrapa son sac et le sac que sa sœur lui avait offert un peu plus tôt.


-« Ma sœur t’a laissé un sac de lingerie avant de partir. Je crois que ce sont des bikinis, en fait. Enfin, je te laisse te démerder avec ça, je vais essayer de trouver comment ranger ces trucs dans ma commode sans qu’elle n’explose. »
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Mar 16 Juil 2013 - 19:08

Des cheveux blonds sur le sofa de son propre appartement. Qu’est-ce qui aurait pu indiquer à Evelynn que celle qui était chez elle n’était pas sa compagne, mais bien sa… belle demi-sœur ? Enfin, rien du tout, et ce fut tout un choc lorsqu’elle se pencha dans l’évidente intention de l’embrasser. Au moins ne fut-elle pas la seule surprise : Erïka recula d’un seul coup, s’adossant à l’accoudoir par la même occasion. Evelynn quant à elle était au sol, tentant de couvrir de ses mains le peu de vêtements qu’elle portait. C’était la faute à Nora aussi, qui ne l’autorisait pas à porter autre chose que des tenues sexy et des déshabillés pour dormir ! Au moins pouvait-elle se permettre de prendre un gros chandail lorsqu’elle avait froid… et que Nora n’était pas là. Toujours est-il que la situation entre elle et Erïka commençait fort bien…

-« Je suis la demi-sœur de ce qui te sert de compagne. Elle est partie sauver le monde, une connerie du genre, en me larguant ici comme une merde. Maintenant, évite de me confondre avec elle, tu veux ? »

-Je… oui je euh… je te demande pardon ce euh… c’est un malentendu…

Sauver le monde ? Larguer comme une merde ? Bon soit elle comprenait assez bien ce qui s’était passé, mais est-ce que Erïka avait vu juste du premier coup ou connaissait-elle le métier secret de sa demi-sœur ? C’était un sujet qu’Evy décida d’éviter autant que possible. Elle détestait mentir, et n’importe qui avec un minimum de jugeote s’en rendait aussitôt compte. Eleonnora ne lui avait demandé qu’une chose, c’était de cacher son vrai métier, et elle allait s’y tenir… l’espérait elle.

Saisissant donc rapidement le peignoir que lui lançait la petite peste blonde, elle se dépêcha de le vêtir, refermant la ceinture d’un triple nœud pour la forme. Erïka en avait bien assez vu comme ça, il n’était pas nécessaire qu’elle en voit d’avantage. Sentait-elle son malaise ? Peut-être, puisque celle-ci enchaîna aussitôt avec :

-« Jolie tenue, Nora m’a acheté la même. À croire qu’un t-shirt n’est pas assez confortable pour dormir, à ses yeux. »

Un sourire timide apparut sur les lèvres d’Evy. Effectivement, Nora ne supportait pas le simple confort, préférant la beauté et la grâce à une pauvre paire de joggings moche.

-Effectivement… elle… elle a un sens particulier de… hum… la façon idéal… de euh… de s’habiller, répondit-elle simplement. Une pensée traverça son esprit, aussi ajouta-t-elle : Je crois que de toi et Nora… Je… euh… et bien toi et moi on… euh… se ressemble plus… Mais ce n’est pas pour t’insulter je… euh ne le prends pas mal ce… euh… non en fait tu es bien plus euh… et moi je suis plus… euh… laisse tomber…

Découragement. Elle avait simplement tenté de dire ce qu’elle pensait et s’était mélangé les pinceaux. Elle ne voulait pas dire que la jeune femme blonde, sure d’elle et même… un peu chiante qui se tenait devant elle ressemblait à la timide brunette peureuse, mais simplement qu’elle comprenait ce qu’elle ressentait vis-à-vis la grande et élégante Eleonnora Davidoff. Si elles parvenaient à se connaître un peu et à passer outre la timidité toujours envahissante d’Evy, elles s’entendraient sans doute à merveille. Encore fallait-il que leur personnalité soit compatible, et ça elle en doutait un peu.

-« Ma sœur t’a laissé un sac de lingerie avant de partir. Je crois que ce sont des bikinis, en fait. Enfin, je te laisse te démerder avec ça, je vais essayer de trouver comment ranger ces trucs dans ma commode sans qu’elle n’explose. »

Quittant la lune, la jeune femme revint dans le monde réel. N’avait-elle pas pensé à quelque chose lorsque Nora lui avait parlé de sa jeune demi-sœur ? Quelque chose à voir avec son copain… punk… aux cheveux bleus… qui faisait de la moto… euh… Ah oui ! L’illumination apparut alors qu’Erïka se dirigeait vers la sortie. Faisant quelques pas pour la rattraper, elle posa sa main sur la sienne, interrompant son geste.

-Attends ! Je euh… hésita-t-elle en retirant sa main doucement, je euh… ta hum… demi-sœur m’a parlé de toi beaucoup et… euh elle m’a appris que ton copain faisait de la moto et euh… moi aussi j’en fais. Nora m’en a acheté une nouvelle il y a quelques mois de cela, et je… je ne sais toujours pas quoi faire de mon ancienne. Si tu veux… euh… on pourrait euh… aller la voir ? Si tu l’aimes, tu pourrais repartir avec… ça… euh… me ferait plaisir euh… Erïka c’est bien ça ?

Ce n’était pas une manœuvre stratégique comme certains auraient pu le penser de l’extérieur. Evy désirait simplement bien s’entendre avec sa belle-famille, et Erïka en faisait partie. Elle n’avait eu aucun mal à discuter avec Alexïs, lui qui était aussi doux qu’un lapin, mais sa belle-sœur serait un défi plus grand, bien plus grand. Au moins elles avaient un point en commun : les deux femmes faisaient de la moto… et aimaient dormir avec un t-shirt.


Dernière édition par Evelynn Jones le Jeu 25 Juil 2013 - 2:10, édité 2 fois
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Ven 19 Juil 2013 - 19:06

Erïka avait cette façon de s’adresser aux gens. Elle semblait toujours distante, désagréable et pas très sociable. Il fallait savoir que cela était une façade, en fait. Elle la conservait tant et aussi longtemps qu’elle n’avait pas assez confiance en les gens qui l’entourait. En ce moment même, elle faisait la connaissance d’Evelynn, la petite amie de sa sœur… qui était passée à deux doigts de l’embrasser. Sur le coup de la surprise, Erïka s’était immédiatement déplacée, regagnant un coin du canapé, dévisageant la femme qui s’était approchée d’elle à pas de loup. Ce genre de malentendu ne lui plaisait pas vraiment. Elle répondait avec un peu plus de fermeté et de sévérité lorsqu’elle s’adressait à la jeune femme. Elle était méfiante et elle restait braquée, comme si elle avait peur de se retrouver face à face avec un clone de sa demi-sœur. Heureusement pour elle, Evelynn était tout son inverse…

Erïka lança un peignoir à la jeune femme afin qu’elle puisse dissimuler la tenue qu’elle portait. Cela ne dérangeait pas vraiment l’adolescente. Sa sœur lui achetait le même genre de vêtements. Elle n’avait même pas montré toutes ses tenues à son petit ami tant elle en avait. Elle avait tenté de convaincre Eleonnora de ne plus lui acheter de lingerie, mais tout ce qu’elle disait semblait entrer par une oreille pour tout simplement sortir par l’autre. C’était peine perdue.

Le simple commentaire de la jeune femme sembla calmer Evelynn ou, du moins, la rendre un peu plus à l’aise dans cette étrange situation. Erïka ne lui voulait pas de mal. Elle ne la connaissait même pas. Elle ne s’attendait pas à rencontrer qui que ce soit dans le loft et encore moins une femme à demi vêtue. Jamais Eleonnora ne pourra comprendre les côtés pratiques de dormir avec un t-shirt et un jogging confortable. En plus d’être léger et agréable à porter, cela permettait d’éviter les situations gênantes de ce genre lorsqu’on se retrouvait face à face avec une inconnue dans sa propre demeure.


-« C’est vrai, elle pense que porter des robes de pétasse c’est la classe. Parfois, je dis bien parfois, il lui arrive d’avoir des goûts censés… Mais ne lui répète pas sinon elle va prendre la grosse tête et se dire qu’elle a plus de goût que la terre entière. »

Evelynn s’était emmêlée les pinceaux en voulant dire quelque chose au sujet de leur point commun côté vestimentaire. Enfin, l’adolescente supposait que c’était cela. Elle n’avait pas trop compris, en fait. Cette femme avait le don de se perdre dans ses explications et de tenter de se justifier pour ne pas dire quelque chose de travers. En fait, cela lui faisait un peu penser à Alexïs. Il faisait exactement la même chose lorsqu’il était nerveux. Erïka poussa un petit soupire découragé.

-« Ça va, ça va. J’ai compris où tu voulais en venir. Il en faut plus que ça pour m’insulter. »

Erïka se leva et se dirigea vers la cuisine afin de déposer son bol de céréales dans l’évier. Eleonnora n’aura qu’à s’en occuper, ce n’était pas son problème. La jeune femme attrapa ses sacs, prête à quitter le loft. Elle n’avait plus rien à faire ici. Il ne lui restait plus qu’à appeler un taxi en espérant pouvoir retrouver rapidement l’institut. Au moins, elle pourra passer la matinée avec Bobby, comme elle l’aurait souhaité.

Cependant, Evelynn n’allait pas la laisser quitter l’appartement si rapidement. Alors que la main de l’adolescente se posait sur la poignée de la porte, la jeune femme y posa la sienne. Elle voulait l’empêcher de partir, pour l’instant. Doucement, Erïka dégagea sa main. Elle prêta toute son attention à Evelynn afin de comprendre ce qu’elle voulait dire. Elle bégayait énormément et ne cessait de bafouiller des trucs, de se confondre en excuse… Comment Eleonnora avait fait pour sortir avec une fille de ce genre ? Leurs personnalités étaient tellement différentes…

Donc, si elle comprenait bien, Eleonnora avait parlé d’elle à sa copine. Elle avait également parlé de Bobby. Oh merde… Qu’est-ce qu’elle avait pu dire à ce sujet ? Elle ne l’avait pas encore rencontré qu’elle pensait déjà qu’il était punk. C’était terrible… Au moins, sa sœur ne semblait pas dire que des conneries. Elle avait parlé du fait que la jeune femme faisait de la moto. Voilà un point commun avec Evelynn. Puisque cette dernière lui proposait d’aller voir son ancienne moto, Erïka décida de rester un peu plus longtemps. Peut-être tombera-t-elle sur un véritable petit bijou ? Elle pensait depuis un bon moment à acheter sa propre moto plutôt que de toujours emprunter celle de Bobby. C’était le moment ou jamais de jeter un œil et de saisir l’occasion de s’acheter un nouveau véhicule. Et puis, si elle repartait avec, elle prendra bien moins de temps à rentrer à l’institut. Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme alors qu’elle s’éloigna pour déposer ses sacs sur le canapé.


-« Pitié, j’espère qu’elle ne t’a pas dit que mon copain est punk ? Ce qu’elle peut être chiante… » Erïka poussa un soupire de découragement. « Montre-moi cette moto. Tu me diras ton prix. Tu devrais peut-être te changer avant, par contre…»

Vu la tenue d’Evelynn, cette dernière allait probablement enfiler autre chose avant de descendre au garage. Après tout, un peignoir dissimulant une petite tenue n’avait rien de bien confortable lorsqu’on quittait son logement. C’était plutôt encombrant et difficile à dissimuler aux yeux pervers. Quoi qu’il en soit, la jeune femme attendit qu’Evelynn soit prête. Elle en profita pour mettre ses chaussures. Elle avait bien hâte de voir à quoi ressemblait cette fameuse moto.

-« Elle est bien entretenue, ta moto, j’espère ? »
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Lun 22 Juil 2013 - 19:28

-« C’est vrai, elle pense que porter des robes de pétasse c’est la classe. Parfois, je dis bien parfois, il lui arrive d’avoir des goûts censés… Mais ne lui répète pas sinon elle va prendre la grosse tête et se dire qu’elle a plus de goût que la terre entière. »

Evelynn se mit à sourire. Définitivement, les deux jeunes femmes parlaient de la même personne. Pourtant, plus elle réfléchissait au peu d’information qu’elle connaissait sur Erïka, plus elle était certaine que Nora en mettait sans doute beaucoup trop. On voyait bien dans ses paroles qu’elle n’avait pas la langue dans sa poche, et que cela devait faire quelques années qu’elle n’avait pas entendue parler de « retenue », mais elle semblait au mieux honnête, au pire directe, et ce n’était pas forcément un défaut. Contrairement à Evelynn qui réfléchissait à chaque paroles et qui parvenait tout de même à s’emmêler dans ses mots, Erïka ne semblait pas manquer de confiance en elle, et c’était certainement une très belle qualité… qu’Evy aurait voulu avoir elle aussi.


-Tu euh… tu ne penses pas qu’elle a déjà la grosse tête ? demanda-t-elle avec un timide sourire.

S’emmêlant ensuite les pinceaux, elle tenta simplement de dire que les deux femmes avaient sans doute plusieurs points en commun, surtout concernant Nora, mais elle ne parvint qu’à insulter sa belle-sœur. Elle manquait cruellement de confiance en elle, et la patience d’Erïka semblait avoir déjà été effritée par la façon dont elle avait tenté de… et bien de… de l’embrasser quoi. Confuse, elle tenta de balbutier quelques excuses, mais son interlocutrice l’interrompit rapidement.

-« Ça va, ça va. J’ai compris où tu voulais en venir. Il en faut plus que ça pour m’insulter. »

-C’est… hum… bon à savoir…


Essayer d’en dire le moins possible. Ce serait sans doute une technique gagnante pour s’attirer les bonnes grâces d’Erïka. Evelynn marchait sur des œufs pour le moment : elle tentait d’en faire le moins possible, mais elle tenait tout de même à connaître un peu mieux sa belle-famille. Réussir cet exploit, et vaincre sa timidité par la même occasion, était très difficile voire impossible. Alexïs avait représenté un défi beaucoup plus à sa hauteur : tout en douceur, elle se demandait honnêtement si le jeune homme n’était pas tout simplement un maître des relations humaines. Même lorsqu’elle l’avait invité à… prendre sa douche, il avait compris ce qu’elle voulait dire et n’était pas revenu sur les bégaiements d’Evy. Et dire qu’il était le frère jumeau d’Erïka… Sans dire qu’Alexïs se faisait marcher dessus, la jeune femme blonde semblait avoir beaucoup plus d’autorité et de caractère que lui

Arrêtant le mouvement de celle-ci, elle lui fit ensuite une proposition : son ancienne moto prenait la poussière et il serait bien que quelqu’un la conduise. Lorsque Nora lui avait parlé de sa demi-sœur et de son copain punk motard (car oui, c’était ses mots à elle), Evy avait tout de suite pensé qu’elle aimerait peut-être le suivre dans ses balades. Tant qu’elle n’utilisait pas sa moto pour faire du grabuge… Un doute parcourut son esprit une seconde avant qu’elle ne secoue la tête. Elle devait lui faire confiance même si elle ne la connaissait pas beaucoup.

-« Pitié, j’espère qu’elle ne t’a pas dit que mon copain est punk ? Ce qu’elle peut être chiante…  Montre-moi cette moto. Tu me diras ton prix. Tu devrais peut-être te changer avant, par contre…»

-Euh… non non elle… euh… ne m’a pas dit ça du tout…


C’était un mensonge évidemment, mais elle ne voulait pas blesser Erïka. Eleonnora lui avait mentionné que le petit copain de sa demi-sœur était un punk aux cheveux bleus et qu’elle donnerait cher pour avoir une telle teinture. Evelynn avait trouvé cela très drôle, mais la jumelle ne semblait pas du même avis. Baissant les yeux sur sa tenue pour le moins… indécente, elle hocha la tête, mentionnant un simple :

-Effectivement… je reviens.

Avant de s’éclipser direction la chambre de Nora. Euh non sa chambre… Euh… Il fallait vraiment qu’elle se fasse à l’idée qu’elle habitait avec Nora comme sa femme. Les vieilles habitudes avaient du mal à partir, et elle considérait souvent la chambre d’invitée comme la sienne. Peut-être était-ce à cause des absences trop nombreuses de sa conjointe.

Peu importe, elle enfila son pantalon de cuir, se disant que sa belle-sœur aurait peut-être envie d’essayer la moto avant de partir avec. Elle lui avait mentionné un prix, mais Evelynn ne voulait pas d’argent : elle avait déjà tant de difficulté à accepter celui de Nora, alors celui sa belle-sœur… hors de question. Retirant le déshabillé qu’elle portait, elle enfila un soutien-gorge, prit un chandail blanc sans motif un peu serré qui ne la gênerait pas pour conduire, puis ouvrit la penderie. Sa veste, cadeau de Nora, bien posé sur un cintre, l’attendait. Elle l’enfila rapidement, attendant d’être à l’extérieur avant de remonter la fermeture éclair. Sur une étagère plus haute, elle saisit deux casques et une veste supplémentaire avant de sortir de sa chambre.

-« Elle est bien entretenue, ta moto, j’espère ? »


-Euh… si on oublie le fait que… et bien que je ne m’en suis pas servi depuis un petit moment, oui elle est en euh… en très bon état. Ta euh… ta demi-sœur insistait souvent pour que je m’en occupe elle euh… tenait à ce que je revienne vivante la voir tu sais… elle euh… elle payait même l’entretien au garage… contre mon gré… J’imagine que tu veux l’essayer non ?

Elle lui tendit le casque et la veste qu’elle avait pris de plus afin qu’Erïka soit en mesure d’essayer sa moto. Evelynn sortit de l’appartement avant de fermer la porte à clé, puis se dirigea vers les escaliers, évitant l’ascenseur. Elle avait pris cette habitude avec sa dulcinée, et maintenant c’était tout naturel pour elle, malgré les quelques étages qu’elle devait monter et descendre chaque jour.

Elle se rendit enfin devant les deux motos, garées dans le parking de l’immeuble. Elles étaient l’une à côté de l’autre, sauvant ainsi un espace de stationnement. Même si le cadeau de Nora, par sa couleur et son éclat, attirait sans doute le regard de Riri, l’ancienne moto noire d’Evelynn n’avait pas l’air d’un déchet non plus. Elle avait eu du style et elle avait amené sa conductrice à destination pendant deux ans déjà.

-Voilà… Tu euh… tu veux faire un tour ?

Avait-elle déjà posé la question plus tôt ? Peut-être…
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Mar 23 Juil 2013 - 20:33

Erïka avait sa propre opinion de sa sœur. Au fil du temps, ce qu’elle pensait d’elle avait évolué, changé. Bon, elle pensait toujours qu’elle avait des gènes de pétasse, mais elle avait appris à l’apprécier. Les choses devaient continuer d’aller à leur rythme, les deux jeunes femmes allaient toujours continuer à se chamailler et s’embêter. Les prises de tête étaient moins présentes. Malgré tout, l’une ne pouvait s’empêcher de trouver des défauts à l’autre et de lui reprocher ceci ou cela. D’ailleurs, Erïka trouvait bien souvent que sa sœur avait la grosse tête.

-« Je suis encore étonnée qu’elle arrive à passer les portes. » Elle sourit à Evelynn.

Il était maintenant temps pour Erïka de partir. Elle se disait que c’était le mieux puisqu’elle n’était pas chez elle. Cependant, Evelynn lui proposait de rester. Elle pourrait lui montrer sa moto. Elle ne s’en servait plus et cherchait à la donner à quelqu’un. Sa belle-sœur était la personne parfaite. Et puis, cela leur permettra de discuter un peu. La jeune femme avouait qu’Eleonnora lui avait parlé d’elle, de ses goûts, de son copain… Bien évidemment elle avait précisé qu’il était punk. Déjà, elle le disait tout le temps. Ensuite, Evelynn mentait en disant que ce n’était pas le cas. Erïka était découragée. Sa demi-sœur n’arrêtera-t-elle jamais de croire que Bobby était punk ? Qu’est-ce que cela sera lorsqu’elle le rencontrera finalement ?

Avant qu’Evelynn ne s’éloigne afin de mettre une tenue plus appropriée à une balade en moto, Erïka la rattrapa par le bras. Sa poigne n’était pas trop forte, juste assez pour empêcher la jeune femme de faire un pas de plus. S’il fallait que les choses fonctionnent entre elles, il fallait mettre au clair un certain point.


-« Attend. Il y a une chose qui doit être mise au clair tout de suite : ne me ment pas. J’ai toujours préféré l’honnêteté, même si c’est blessant. En passant, mon copain n’est pas punk. Il a simplement les cheveux bleus. »

Sur ce, elle lâcha le bras d’Evelynn. Elle la laissa regagner sa chambre afin de se changer. Pendant ce temps, Erïka faisait le tour de la pièce principale. Elle n’avait rien de plus intéressant à faire. La pièce était décorée avec style et élégance. Visiblement, Eleonnora souhaitait que tout soit à son goût, même les tableaux accrochés au mur. Le plus gros la représentait, bien évidemment. Un jour, elle lui avait expliqué qu’Evelynn avait peint ce portrait d’elle. Il était magnifique. On pouvait dire que la jeune femme avait beaucoup de talent. Erïka n’hésitera pas à le dire à Evelynn, lorsqu’elle quittera sa chambre. Avant tout, elle lui demanda si sa moto était bien entretenue, ce qu’elle répondit par l’affirmative.

-« Profites-en pendant qu’elle paie. Ce n’est pas donné ce genre de chose. Mon copain est pareil. Il prend grand soin de sa moto et veut être certain que je n’ai pas d’accident avec sur la route. Je veux essayer ta moto, je jetterais un coup d’œil pour voir si tout est en état, au passage. On ne sait jamais. Si tu voyais le casque qu’il m’a offert… Il est magnifique.»

Elle prit le casque et la veste que lui tendait Evelynn. Il valait mieux se protéger lorsque l’on conduisait ce genre de véhicule. On ne pouvait jamais savoir sur quel genre de fous on pouvait tomber sur la route. Elle enfila la veste sans pour autant la refermer. Il faisait chaud à l’intérieur. Calant le casque sous son bras, elle jeta un dernier coup d’œil à la toile avant de s’approcher de son sac. Elle rangea son portefeuille dans la poche intérieure de la veste, au cas où on lui demanderait son permis de conduite.

-« Il est très joli le tableau que tu as fait de ma sœur. Elle en est très fière. Tu vends des toiles de ce genre ou ce n’est qu’un passe-temps ? »

Peu de temps après, elles quittèrent le loft afin de rejoindre le garage, quelques étages plus bas. Erïka suivit la jeune femme dans les escaliers. Elle avait l’habitude de les emprunter, Eleonnora n’aimait pas prendre l’ascenseur. Pourquoi ? L’adolescente l’ignorait. Elle se contentait simplement d’emprunter les escaliers. Une fois dans le garage, elle repéra sans peine la moto qu’Evelynn n’utilisait plus. Eleonnora lui avait tellement cassé les pieds avec le cadeau qu’elle avait offert à sa douce qu’elle le reconnaissait sans mal. C’était une très jolie moto. Cependant, cela n’enlevait rien à celle qui était garée juste à côté. Elle était noire, une couleur qu’adorait Erïka. Elle allait s’accorder sans mal à celle de Bobby qui était d’un magnifique bleu.

L’adolescente s’approcha de la moto noire et s’accroupit afin de l’observer davantage. Elle vérifia quelques petits détails. Elle n’était pas une mécanicienne et avait peu de connaissances en la matière, mais son petit ami lui avait appris suffisamment de choses pour qu’elle arrive à savoir si le véhicule était en état ou non. Tout semblait parfait. Elle enfourcha la moto et tendit la main à Evelynn afin qu’elle lui confie la clé.


-« Bien sûr que je veux faire un tour. J’ai hâte de voir ce qu’elle sait faire. Tu me suis ? Je vais faire un tour du quartier en passant par l’une des grosses artères de la ville. »

Sur ce, la jeune fille démarra le véhicule et quitta l’espace de stationnement. Elle prit de la distance avec la moto d’Evelynn et rejoignit la route. Jusqu’à présent, tout allait bien. Elle suivit la route selon ses envies en tentant de passer par les grosses artères, là où les véhicules roulaient plus rapidement. En regagnant les routes plutôt résidentielles, l’adolescente se dirigeait vers une intersection. Elle ne se souciait pas vraiment de ce qui pouvait arriver à sa gauche ou à sa droite puisque les automobilistes étaient censés s’arrêter à l’intersection en question, tandis qu’elle non. C’était sans compter un taxi qui pensait avoir le temps de passer devant elle. En le voyant, Erïka freina brusquement et tourna le guidon, cherchant à l’éviter. La moto dérapa et se stoppa tout prêt du taxi qui continua son chemin. L’adolescente se remis à respirer. Elle avait eu peur. Au moins, la moto freinait comme il se devait. Jurant, l’adolescente remis le véhicule en fonction. Elle était stoppée, en partie dans l’intersection, sa moto bloquant la voie dans laquelle roulait Evelynn.

-« Putain d’enfoiré de taxi ! Il a osé se barrer, en plus, le salaud. Il a de la chance que je ne lui fasse pas regretter d’être aussi con. Raaah ! »

En colère, l’adolescente se remit en route et regagna l’espace de stationnement destiné aux résidents de l’immeuble d’Eleonnora. L’adolescente coupa le contact et descendit de la moto avant de retirer son casque. Elle passa une main dans sa chevelure avant de souffler un bon coup. Au moins, elle n’avait rien de cassé. Evelynn non plus. Lorsque cette dernière eut retiré son casque, Erïka lui adressa la parole.

-« Je peux te confirmer que ta moto est en excellent état. Je vais peut-être faire vérifier les pneus, par contre. »
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Mer 24 Juil 2013 - 19:01

-« Je suis encore étonnée qu’elle arrive à passer les portes. »

Evelynn trouvait tout cela assez drôle au final. La demi-sœur de sa compagne et elle avaient une opinion assez ressemblante lorsqu’il s’agissait de Nora. La brunette n’allait pas jusqu’à être aussi cru que l’adolescente, mais elle pensait sensiblement la même chose. Lorsqu’Erïka lui demanda si elle croyait qu’elle sortait avec un punk, elle répondit naturellement que non. Évidemment qu’elle mentait, elle n’avait comme source d’information que sa chérie, et c’est ce qu’elle lui avait dit. En même temps, les cheveux bleus, ça ne couraient pas les rues. Mais alors qu’elle parlait pour la première fois à sa belle-sœur, l’insulter n’était pas forcément une bonne idée. Elle n’avait aucune idée en fait qu’en lui mentant ainsi, elle lui faisait encore plus de mal.

Alors qu’elle allait se changer pour revêtir quelque chose de plus approprié pour une balade en moto, Erïka la retint d’une main, la forçant à se retourner. Evelynn, ne la connaissant pas du tout, eut un petit mouvement de recul, se demandant ce qui passait par la tête de la Russe, mais elle se contenta de dire, l’air neutre :

-« Attend. Il y a une chose qui doit être mise au clair tout de suite : ne me ment pas. J’ai toujours préféré l’honnêteté, même si c’est blessant. En passant, mon copain n’est pas punk. Il a simplement les cheveux bleus. »

Au moins relâcha-t-elle son bras par la suite. Evelynn resta planté là quelques secondes, à se demander ce qui venait de se passer. Qu’elle ait vu son mensonge ne la surprenait pas, elle n’avait jamais été bonne menteuse, mais que devait-elle faire ? Elle se connaissait assez bien pour savoir qu’elle ne serait jamais capable de dire du mal de quelqu’un, à moins bien sûr de se perdre dans ses pinceaux. Autant Evy appréciait elle aussi l’honnêteté, autant elle ne se voyait pas insulter quelqu’un en étant honnête. Elle préférait mentir plutôt que de blesser quelqu’un. Un mensonge blanc, en quelque sorte.

-Je… euh… ne peux rien te promettre… je… je ne voulais simplement pas te blesser… mais… euh… je… vais essayer…

Ça au moins c’était vrai. Elle savait pertinemment qu’elle serait incapable de blesser quelqu’un par ses mots, mais si sa belle-sœur le lui demandait, elle ferait son maximum… pour détourner les conversations. S’éclipsant, elle se changea rapidement, ramenant aussi une veste et un casque supplémentaire pour Erïka. Au moins allait-elle pouvoir essayer son ancienne moto. Alors qu’elle revenait, l’étudiante s’intéressa à l’entretien qui avait été fait dessus. Evelynn se montra tout à fait honnête, lui apprenant que Nora avait souvent insisté pour payer ce genre de « luxe ». 

-« Profites-en pendant qu’elle paie. Ce n’est pas donné ce genre de chose. Mon copain est pareil. Il prend grand soin de sa moto et veut être certain que je n’ai pas d’accident avec sur la route. Je veux essayer ta moto, je jetterais un coup d’œil pour voir si tout est en état, au passage. On ne sait jamais. Si tu voyais le casque qu’il m’a offert… Il est magnifique.»

-Ton copain doit être la Nora de ton couple alors ! Euh… non pas qu’il soit féminin non pas que… juste qu’il euh… fasse attention à toi je veux dire… pas qu’on se ressemble non plus aussi je… euh… on est très différente et euh… merde…

Ce fut le dernier mot qui quitta sa bouche, alors qu’elle venait à nouveau de se perdre dans ses mots. Si elle avait eu la chance que quelqu’un lui donne un dollar chaque fois qu’elle se perdait ainsi dans ses mots, elle serait multimilliardaire et la fortune de la famille Davidoff n’aurait l’air que d’une montagne de détritus. Malheureusement ce n’était pas le cas, et elle croyait avoir de nouveau insulté son interlocutrice. Par chance, elles changèrent de sujet, et Erïka évoqua le tableau qu’Evelynn avait peinte quelques mois plus tôt.  

-« Il est très joli le tableau que tu as fait de ma sœur. Elle en est très fière. Tu vends des toiles de ce genre ou ce n’est qu’un passe-temps ? »

-Qu’un… qu’un passe-temps pour le moment… je… je n’ai pas le talent pour faire des vernissages ou présenter tout ça devant un public… ça ou… le… l’énergie pour le faire… non pas l’énergie juste… euh… il me manque… euh… ce que tu as en fait… plus de euh… de confiance…

Contrairement à Erïka qui semblait n’avoir aucun problème de confiance en soi, Evelynn était une épave à ce niveau. On lui disait parfois qu’elle avait assez de talent pour faire compétition à tous ceux qui présentaient lors de vernissage, mais elle doutait beaucoup trop d’elle-même pour rendre cela possible. Déjà, que Nora ait laissé cette toile bien à la vue de tous, mais après plusieurs mois, continuait de la gêner, alors l’idée de laisser des œuvres à la vue de tous pendant des semaines… elle en était incapable.

Elles finirent par descendre et se rendirent près des deux motos. Autant Evelynn avait confiance en Erïka, autant elle ne vit aucun problème à ce qu’elle l’inspecte. En fait, elle pensait que c’était mieux ainsi : elle ne voulait pas que sa belle-sœur n’ait un accident causé par un mauvais fonctionnement de l’appareil. Elle remonta la fermeture éclair de sa propre veste pendant ce temps, avant qu’Erïka ne finisse par répondre à sa proposition :

-« Bien sûr que je veux faire un tour. J’ai hâte de voir ce qu’elle sait faire. Tu me suis ? Je vais faire un tour du quartier en passant par l’une des grosses artères de la ville. »

-Bien sûr que je te suis ! Prends les devants.

Elle lui tendit la clé avant de s’installer sur sa propre moto. Alors qu’elle entendait Erïka faire vrombir le moteur de son engin, Evy démarra tout en douceur. Elle constata que la jeune adolescente devant elle n’eut pas besoin de beaucoup de temps d’adaptation : elle semblait naturelle et fluide, ses mouvements rapides mais toujours précis. Evelynn espérait qu’elle apprécierait la balade, car si c’était le cas, la moto était pour elle, un point c’est tout.

Tout se passait pour le mieux lorsque l’altercation survint entre Erïka et un taxi visiblement idiot. Freinant elle aussi brusquement, elle parvint tout de même à ne pas déraper. Elle eut de la chance que la distance qui la séparait de la jeune fille était assez grande pour un tel freinage. Par contre, cela ne l’avait pas empêché d’avoir peur… peur pour la vie d’Erïka. Et qui dit peur pour Evelynn dit problème…

Car dans ces yeux, ce n’était pas un simple taxi qui venait de passer près de la frapper, mais une montagne de muscles sanguinolents et rougeâtres, qui devait mesurer plus de quinze mètres de haut. Alors que l’aura noire d’Evelynn apparaissait au travers de sa veste, elle avait les yeux rivés sur ce monstre qui, d’un mouvement lent, venait de s’arrêter à quelques centimètres d’une Erïka en colère, mais sanglante, blessée, au point qu’Evelynn se demandait encore comment elle tenait debout. Elle avait beau savoir que sa malédiction lui jouait des tours, elle ne pouvait s’empêcher de regarder ce qui se passait jusqu’à ce que la voix d’Erïka, un peu étouffé par son casque, lui parvienne aux oreilles.

-« Putain d’enfoiré de taxi ! Il a osé se barrer, en plus, le salaud. Il a de la chance que je ne lui fasse pas regretter d’être aussi con. Raaah ! »

L’aura noire d’Evelynn commença à disparaître doucement alors que la voix de sa belle-sœur la ramenait à la réalité. Elle mit toute sa volonté là-dessus, fermant même les yeux quelques secondes pour oublier la vision cauchemardesque qui était devant ses yeux. Puis lorsqu’elle les rouvrit, elle constata que la ville avait repris son apparence normale. Le monstre était parti, Erïka, en colère, redémarrait son engin pour retourner au loft. Voulant éviter le plus possible son regard, elle ne la rejoignit pas tout de suite, préférant qu’ils aient pris un peu de vitesse avant de la suivre. Au moins avait-elle le temps de se changer un peu les idées avant qu’elles ne parviennent à l’appartement de Nora.

-« Je peux te confirmer que ta moto est en excellent état. Je vais peut-être faire vérifier les pneus, par contre. »


-Euh… oui oui bien sûr c’est euh… sans doute dû au fait que… je ne m’en suis pas servi depuis… euh… un moment… est-ce que tu euh… veux monter prendre un… euh… un café avant de… euh… repartir ? À moins que je ne te euh… dérange…
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Mer 24 Juil 2013 - 23:08

Erïka insistait beaucoup sur l’honnêteté. Elle détestait le mensonge et s’arrangeait toujours pour mettre les choses au clair avec les personnes qu’elle côtoyait. C’était tout naturel pour elle de prévenir Evelynn de ne plus lui mentir. Elle se fichait bien des conséquences de la vérité sur elle. Au moins, elle la connaissait. C’était toujours moins douloureux que le mensonge, à ses yeux. Elle espérait que la jeune femme puisse faire preuve de franchise. Cela ne semblait pas être sa force, mais Erïka apprécierait ses efforts de ne pas raconter n’importe quoi pour lui faire plaisir. Cependant, dans un flot de bégayement, la jeune femme ne pouvait lui promettre de respecter sa demande. Elle pouvait essayer, mais elle ne souhaitait pas blesser non plus. Erïka lui offrit un mince sourire afin de la rassurer.

-«  N’aie pas peur de me blesser. À mes yeux, la vérité fait moins mal que le mensonge. »

Sur ce, la jeune femme la laissa regagner sa chambre afin de se changer. Pendant ce temps, Erïka regardait la grande toile affichée dans la pièce principale. Elle était très jolie. Cela donnait une petite idée en voyant cela, d’ailleurs. Cependant, avant d’en parler à Evelynn, elle allait y réfléchir encore un peu.

D’ailleurs, lorsque cette dernière quitta sa chambre, Erïka lui demanda si la moto était bien entretenue. Cela lui importait beaucoup. Heureusement, Eleonnora s’était toujours chargée des réparations et entretiens de la moto afin d’être certaine qu’Evelynn revienne vivante de chaque balade. Erïka savait ce que c’était. Bobby était très attaché à sa moto, mais il se préoccupait davantage d’elle. Elle avait eu un accident d’où elle s’était sorti indemne, mais suite à cela il avait fait changer les pneus de la moto en plus de se charger de faire disparaitre les égratignures. Bien évidemment, elle avait tenu à l’aider et même à payer, mais ce ne fut pas si simple de gagner cette petite bataille. Evelynn tenta une amusante comparaison en affirmant que Bobby était un peu comme la Nora du couple. Si son but était de faire rire, même alors qu’elle s’emmêlait les pinceaux, cela fonctionnait. Erïka ne pouvait s’empêcher de s’esclaffer, sur le coup, avant de poser sa main devant sa bouche. Elle ne voyait aucun point commun entre Bobby et Eleonnora. Ils étaient bien trop différents l’un de l’autre. Après s’être calmée, quelques secondes plus tard, la jeune femme pris la parole.


-« Ah ah ! Bobby ? La Nora du couple ? Il est peut-être protecteur, comme elle, mais ils n’ont rien d’autre en commun. Il est plutôt calme, le genre garçon de bonne famille. Et il est loin d’être aussi pervers qu’elle ! »

Une fois ce fou rire passé, Erïka complimenta la jeune femme sur ses talents de peintre. Sa toile était magnifique. La beauté de l’œuvre n’avait d’égal que le narcissisme d’Eleonnora. Est-ce qu’Evelynn en faisait un métier ? Le talent de ce genre ne devait pas être gâché, bien qu’il était très difficile d’en faire une vie. En vivant avec sa sœur, qui souhaitait toujours tout payer, aucun doute qu’elle pourrait passer ses journées devant ses toiles à laisser aller son imagination.

-« Tu n’as pas le talent ? Je t’assure que tu es talentueuse. La confiance vient avec le temps. Si tu arrives à faire disparaitre tes bégayements ce sera un bon début. »

Il était maintenant temps de prendre la route. Erïka enfila la veste que lui prêta la jeune femme avant de quitter le loft. Elle était impatiente de faire une balade en moto. Lorsqu’elle eut terminé de faire les vérifications de base sur le véhicule, elle l’enfourcha, prête à démarrer. Elle s’élança sur la route lorsqu’elle fut certaine qu’Evelynn la suivait. La balade se passa à merveille… ou presque. Malheureusement, la jeune femme passa près de se faire frapper par un taxi qui décida de ne pas lui laisser sa priorité. Heureusement, Erïka avait de bon réflexe et freina brusquement, faisant en sorte que la moto fasse un quart de tour sur elle-même avant de se stopper. Une fois le choc passé, la jeune femme injuria le chauffeur, déjà parti au loin. Il faisait bien de s’éloigner parce qu’elle lui aurait bien collé une raclée monumentale. Furieuse, l’adolescente démarra et se dirigea vers le loft d’Eleonnora où elle gara le véhicule dans l’espace de stationnement. Coupant le moteur, elle descendit de la moto et retira son casque. Evelynn venait de se garer à ses côtés.

Erïka trouvait que la moto était en parfait état. Elle allait demander l’avis de Bobby afin d’être certaine que tout était en ordre. Il s’y connaissait bien mieux qu’elle en la matière. Par contre, la jeune femme songeait tout de même à faire changer les pneus. Ils étaient peut-être usés, elle n’en était pas certaine. Quoi qu’il en soit, cela pouvait attendre. Evelynn lui proposait de monter boire un café, si elle ne dérangeait pas l’adolescente. Décidemment, Eleonnora devait lui apprendre à avoir plus confiance en elle. La jeune femme secoua légèrement la tête, souriant à Evelynn.


-« On est chez toi. Si quelqu’un dérange, c’est moi. Je ne bois pas vraiment de café, mais je ne suis pas contre le fait de rester un peu. Il va falloir que tu m’expliques comment une fille avec ton tempérament est en couple avec ce qui me sert de sœur. »

La jeune femme suivit Evelynn dans l’immeuble. Elles montaient les escaliers en direction du loft. Une fois à l’intérieur, Erïka déposa son casque sur le canapé puis retira sa veste. Elle attrapa son portefeuille, qu’elle avait rangé dans l’une de ses poches, puis le jeta dans son sac. Lorsqu’elle leva les yeux, elle vit de nouveau la toile accrochée au mur. La jeune femme attrapa son téléphone portable puis s’approcha d’Evelynn.

-« Ça t’arrive de faire des toiles pour d’autres personnes qu’Eleonnora ? En fait, j’ai une idée et j’aimerais ton avis. »

Elle sélectionna une photo sur son téléphone. Il s’agissait du fond d’écran de son appareil. Elle avait été prise il y a plusieurs mois de cela, vers la fin de l’été dernier. Erïka était agenouillée derrière Bobby, ses bras autour de son cou, sa tête posée près de la sienne. Bobby était installé devant elle, assis dans l’herbe, regardant l’objectif. Tous deux souriaient. Ils semblaient vraiment heureux ensemble. Erïka montra la photographie à Evelynn, lui tendant son téléphone portable.

-« Tu crois pouvoir faire une toile, quelque chose de joli mais de pas trop gros avec cette photo ? J’aimerais l’offrir à mon copain pour son anniversaire. Je pensais que ce serais bien d’avoir quelque chose qui nous représente. C’est ma photo préférée, tu pourrais t’en inspirer ou bien la représenter sur toile, comme ça te plait. Bien sûr, je vais te payer, ne t’en fais pas. Alors, tu en penses quoi ?»
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Jeu 25 Juil 2013 - 2:09

-«  N’aie pas peur de me blesser. À mes yeux, la vérité fait moins mal que le mensonge. »

-À tes yeux...

Ce qui était le contraire de beaucoup de gens. La plupart des personnes qu'elle considéreait comme de simples connaissances aimaient beaucoup mieux un mensonge soigneusement fignolé qu'une vérité abrupte et directe. Mais elle lui avait dit qu'elle essaierait, à l'avenir, d'être honnête et de ne pas lui mentir, quitte à la blesser. Combien de temps pourrait-elle tenir une promesse de ce genre ? Aucune idée, mais Erïka, même si elle la connaissait depuis peu, comptait plus que les gens qu'elle cotoyait tous les jours. C'était sa belle-soeur après tout, et elle voulait qu'elle ait une bonne opinion de l'artiste. Retournant dans sa chambre afin de vêtir quelque chose de plus approprié, elle rejoignit rapidement Erïka, avec un casque et une veste, pour lui permettre de faire une balade en moto.

Trouvant que Nora et Bobby se ressemblaient quelque peu, qu'ils étaient attentionnés pour leur partenaire respectifs, elle le mentionna maladroitement à sa belle-soeur, qui se mit à... rire ? C'était la première fois qu'elle l'entendait rire en fait, et de ce qu'elle avait vu plus tôt, elle semblait plus sérieuse que rieuse. Ne connaissant pas Bobby elle-même, il lui était impossible de comprendre à quel point sa ressemblance était erronée. Elle sourit alors que son interlocutrice éclatait de rire, ne voulant pas être rabat-joie non plus.


-« Ah ah ! Bobby ? La Nora du couple ? Il est peut-être protecteur, comme elle, mais ils n’ont rien d’autre en commun. Il est plutôt calme, le genre garçon de bonne famille. Et il est loin d’être aussi pervers qu’elle ! »

-Pervers ?! Mais comment tu sais ce qu'on fait au lit toi ? Oh euh... oh tu veux parler des habits... euh... oui euh... bon... je me tais je crois...

Elle avait compris, une seconde plus tard, que sa belle-soeur devait faire référence aux nombreux habits sexy que Nora leur procurait chacun. Rougissant à son propre commentaire, elle prefera passer au sujet suivant qui, sans lui faire plaisir, lui était bien préférable à parler de leur vie sexuelle: l'art d'Evelynn. Erïka commença par commenter la toile qui ornait le salon. Evelynn était très gênée d'entendre de tels commentaires, surtout que, quelques jours plus tôt, Alexïs avait dit, à quelques mots près, la même chose. Mais de ce qu'elle savait désormais, l'adolescente ne disait pas ça simplement par politesse. Elle le pensait, sinon elle se serait simplement retenu, pas vrai ? Jalousant quelque peu la confiance qu'elle... et que toute sa famille au final affichait (Nora et Alexïs), Erïka se montra de nouveau honnête et... directe.

-« Tu n’as pas le talent ? Je t’assure que tu es talentueuse. La confiance vient avec le temps. Si tu arrives à faire disparaitre tes bégayements ce sera un bon début. »

-Je... je crois que ce n'est pas... demain que j'y arriverai... mais merci beaucoup...

Prenant ensuite la route, chacune sur leur moto respective, elles firent un petit bout de chemin ensemble. Evelynn restait à l'arrière, n'étant pas du genre à prendre les devants. Erïka manqua frapper un chauffard, ce qui provoqua une apparition rapide du don, ou de la malédiction, d'Evelynn, mais heureusement ça ne dura que quelques instants, et Erïka ne sembla pas avoir aperçu l'aura noirâtre qui l'entourait. Soupirant, elle suivit la jeune femme jusqu'à ce qu'elles rentrent au loft, laissant un peu plus d'espace entre Erïka et elle. Finalement, après quelques minutes, ils furent de retour et garaient les motos. Au moins, la jeune femme semblait apprécier l'ancien engin de l'artiste, ce qui lui faisait plaisir. Il ne lui vint jamais à l'esprit qu'elle était riche, car dans sa tête, elle cherchait aussi à lui faire sauver un peu d'argent. L'invitant à partager un café, elle souhait passer un peu plus de temps avec elle. La journée était encore jeune, alors pourquoi écourter ces bons moments ?

-« On est chez toi. Si quelqu’un dérange, c’est moi. Je ne bois pas vraiment de café, mais je ne suis pas contre le fait de rester un peu. Il va falloir que tu m’expliques comment une fille avec ton tempérament est en couple avec ce qui me sert de sœur. »

-Et bien... euh... il n'y a pas d'explications... je veux dire euh... que fais tu avec un punk ? Non pas un punk un... euh... avec ton homme ? Vous ne devez pas être pareil, vous devez aussi avoir vos préférences... et si tu l'aimes, tu ne dois voir que le bien non ?

C'était simple, un peu perdu dans ses mots, mais expliquer ce qui l'unissait à Eleonnora était impossible. Leur "lien" existait, et cela depuis qu'elles s'étaient rencontrées plusieurs années plus tôt, et ce lien avait toujours grandi avec eux. C'était aussi simple et aussi complexe que ça. Elles montèrent en haut et s'installèrent dans le salon. Erïka fit ensuite une demande qui surprit l'artise amateur:

-« Ça t’arrive de faire des toiles pour d’autres personnes qu’Eleonnora ? En fait, j’ai une idée et j’aimerais ton avis. »

-Euh... ça ne m'est pas vraiment arrivé... qu'ils étaient au courant... mais j'ai déjà dessiné d'autres personnes... vas-y explique moi ton idée je vais t'aider au mieux.

Elle pencha la tête de côté pour voir ce qu'Erïka tentait de lui montrer sur son téléphone. L'image était très belle, mais aussi très petite. Elle ne put s'empêcher de sourire lorsqu'elle aperçut pour la première fois son copain. Il était vrai que, si on lui ajoutait quelques tatouages, avec ses cheveux bleus, il aurait effectivement l'air d'un punk.

-« Tu crois pouvoir faire une toile, quelque chose de joli mais de pas trop gros avec cette photo ? J’aimerais l’offrir à mon copain pour son anniversaire. Je pensais que ce serais bien d’avoir quelque chose qui nous représente. C’est ma photo préférée, tu pourrais t’en inspirer ou bien la représenter sur toile, comme ça te plait. Bien sûr, je vais te payer, ne t’en fais pas. Alors, tu en penses quoi ?»

-Hum...

Evelynn regarda l'image longuement, prenant son temps. Elle voulait faire plaisir à sa belle-soeur, mais lui donner de faux espoir n'était pas non plus possible. Si elle lui disait pouvoir le faire, elle voulait en être certaine. Ce qu'elle lui demandait n'était pas compliqué en fait, mais l'agrandir dans sa tête, et s'arranger pour que l'image ait l'air un minimum réaliste et représentative... ce n'était pas gagné. Se levant, elle fit les cent pas pendant quelques secondes... puis finit par répondre:

-Je peux le faire, mais j'ai une condition: Si je veux que... que le tout soit réaliste, en fait j'aurais besoin d'autres photos. Ce serait suffisant, mais pas parfait. C'est pour ça que... que je préfererais... si tu es d'accord bien entendu... le rencontrer ? Un café... ou enfin un jus d'orange, et voilà. Si tu veux lui faire une surprise je garderai les lèvres closes à ce sujet, mais j'aimerais mieux le voir pour me faire une meilleure idée.
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Jeu 25 Juil 2013 - 6:18

Erïka restait sérieuse, la majorité du temps. C’était une habitude de ne pas montrer ce qu’elle pensait ou ressentait aux autres. Cependant, elle ne pouvait s’empêcher de s’esclaffer aux paroles d’Evelynn. Cette dernière venait de faire une drôle de comparaison en affirmant que Bobby était un peu comme la Nora du couple. Pourtant, si la jeune femme le rencontrerait, elle verrait qu’il n’avait rien en commun avec Eleonnora. Elle était totalement différente de lui. Par exemple, elle était une salle perverse qui se mêlait de la vie sexuelle des autres alors que lui… il était un homme. Sur le coup, Evelynn semblait craindre que sa belle-sœur soit au courant de sa vie privée. Elle se rassura bien vite en réalisant qu’Erïka ne parlait pas de cela.

-« Ne t’en fais pas, ta vie sexuelle ne m’intéresse pas du tout. Ma sœur à la manie de vouloir des détails sur la mienne, par contre. Comme si elle allait savoir ce qui se passe dans mon lit… Ça me suffit amplement qu’elle renouvelle ma garde-robe de lingerie et, encore là, je pourrais m’en passer. »

Pour l’instant, l’adolescente n’allait pas se priver de dire ce qu’elle pensait. De toute façon, elle le faisait toujours. Elle ne se gênait pas pour dire à Evelynn ce qu’elle pensait de ses talents d’artiste. Elle était douée, elle devait l’admettre. Cependant, elle était loin d’avoir une once de narcissisme ou de quoi que ce soit de ce genre dans le corps. Elle semblait avoir du mal à accepter les compliments. Pourtant, Erïka ne faisait que dire la vérité. Il fallait savoir l’accepter.

Ce n’était pas difficile de voir qu’Evelynn n’avait pas confiance en elle. Selon Erïka, ce genre de chose allait venir avec le temps. Elle parlait par expérience. Après avoir été totalement détruire, ravagée de l’intérieur, elle s’était reconstruite peu à peu. Ça prend du temps à regagner confiance en soi et encore plus en les autres. L’adolescente s’ouvrait peu à peu avec le temps. Si elle avait des doutes sur la personne qui lui tenait compagnie, elle se refermait et devenait plus sauvage. C’était son mécanisme de défense. Evelynn était loin d’être une personne menaçante ou effrayante. L’adolescente lui laissait donc une chance de lui prouver qu’elles pourront bien s’entendre. Elles faisaient partie de la même famille, elles allaient donc se côtoyer à de nombreuses reprises. Autant commencer à faire connaissance dès maintenant.


-« Tu finiras par y arriver. Pour l’instant, mets-toi dans la tête que pour sortir avec une fille narcissique qui se trouve absolument fabuleuse comme Eleonnora, il faut être plus qu’exceptionnelle à ses yeux. Je ne la connais peut-être pas depuis aussi longtemps que toi, mais j’ai cerné qu’elle genre de femme elle était. »

Après une balade où Erïka pu tester l’ancienne moto d’Evelynn, les deux femmes revinrent au loft afin de boire un café. L’adolescente décida d’accepter l’invitation. Cela lui donnait ainsi l’occasion de connaitre un peu mieux sa belle-sœur. D’ailleurs, une question lui brûlait les lèvres. Qu’est-ce qu’elle faisait avec une femme comme Eleonnora ? Elle se posait la question depuis un petit moment, maintenant. Les deux femmes étaient bien différentes l’une de l’autre. Qu’est-ce qui les unissait ? La réponse d’Evelynn n’était pas très claire. Ce n’était pas quelque chose de définissable. Elles s’aimaient, rien de plus. Maladroitement, elle vint à demander à Erïka ce qu’elle faisait avec un punk. Blasée, l’adolescente se tourna vers elle puis la toisa, haussant les sourcils. Elle n’allait pas si mettre, elle aussi ?

-« Bobby n’est pas punk. » Fit-elle en détachant chacun de ses mots. « Ce n’est pas sa faute s’il a les cheveux bleus, pourquoi tout le monde le traite de punk ? » Elle laissa échapper un petit soupire agacé avant de se reprendre. Elle avait parlé un peu trop vite et avait dit certaines choses qu’il aurait mieux valu taire. « Au moins tu as raison sur un point. C’est vrai que je ne vois que ses bons côtés. Et puis, je doute qu’il puisse en avoir de mauvais, de toute façon. Tu vas me dire que tu ne vois que les bons côtés de ma sœur, c’est ça ? »

Une fois dans le loft, Erïka s’installa à son aise dans le salon. Elle en profita pour faire part à Evelynn de l’idée qu’elle avait eue. Elle souhaitait qu’elle peigne un tableau la représentant, Bobby et elle. C’était beaucoup plus significatif qu’une simple photographie posée dans un cadre. Il s’agissait de quelque chose de bien plus personnel. L’adolescente montra une photo d’elle et son petit ami à l’artiste, lui expliquant grosso modo ce qu’elle souhaitait. Il ne restait plus qu’à savoir si c’était réalisable.

Après un long moment de réflexion, Evelynn lui expliqua qu’elle ne pouvait pas faire grand-chose avec une simple photographie provenant d’un téléphone. Elle aurait besoin de quelques images supplémentaires afin d’être certaine de bien représenter le jeune couple. Erïka, qui l’observait faire les cents pas dans la pièce, pouvait remédier à ce problème et lui montrer autant de photographies qu’elle le désirait. Elle n’en avait pas beaucoup, mais probablement assez pour que cela lui convienne. Cependant, Evelynn avait une meilleure idée. Elle proposait de le rencontrer. Cependant, comment lui présenter sa belle-sœur sans que cela soit louche ? Il faudrait au moins qu’Eleonnora soit présente afin que tout soit plus normal et que cela n’éveille pas les soupçons de Bobby sur la surprise qu’elle souhaitait lui faire.


-« Ça pourrait peut-être se faire. Pour ne pas qu’il se doute de quelque chose, on pourrait inviter Eleonnora… Tu imagines le truc, en fait ? Si ça se trouve, elle le traumatiser à vie. Elle est tellement… je manque de mot pour la décrire, en fait. N’empêche, ça va bientôt faire un an que je suis avec lui et il n’a pas vraiment eu l’occasion de rencontrer ma famille. »

Pendant que l’adolescente méditait là-dessus, elle se leva et se dirigea à la cuisine afin de se servir à boire. Elle attrapa la pinte de jus d’orange et s’en servit un verre avant de la ranger à sa place. Verre en main, elle en prit quelques gorgées tout en allant retrouver Evelynn là où elle l’avait laissée.

-« J’ai une idée. Pour l’instant, je n’ai que des photos à te proposer. Si tu en veux quelques-unes, on peut faire un tour chez ma grand-mère. Elle n’a que ça dans ses albums. Je crois que mon frère jumeau y passait la journée, également. Tu pourras en profiter pour le rencontrer. »
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Jeu 25 Juil 2013 - 18:56

-« Ne t’en fais pas, ta vie sexuelle ne m’intéresse pas du tout. Ma sœur à la manie de vouloir des détails sur la mienne, par contre. Comme si elle allait savoir ce qui se passe dans mon lit… Ça me suffit amplement qu’elle renouvelle ma garde-robe de lingerie et, encore là, je pourrais m’en passer. »

-Elle est ainsi… elle refait ma garde-robe aussi, bien contre mon gré. Comme preuve, je n’ai même plus le droit de… de d’avoir de simples souliers de course ! Je… je suis obligée de me promener en talon haut… ou en ballerines… mais elle le fait parce qu’elle sait que… au fond… ça nous fait plaisir tu ne penses pas ?

C’était du moins l’avis de l’artiste. Elle n’aimait pas profiter d’autrui, et même si Eleonnora était sa compagne, elle ne souhaitait pas profiter de son argent. Pourtant, celle-ci ne s’empêchait pas de dépenser des fortunes pour la brunette. Elle voulait qu’Evelynn soit ravissante, ce qui était un peu égoïste, mais elle croyait sans doute lui donner confiance un peu plus ainsi, ce dont Evy manquait cruellement. Elle ne voyait aucune malice chez sa bonne amie, et même si ses actions la mettaient souvent mal à l’aise, avec le recul, elle appréciait beaucoup ce qu’elle faisait pour elle.

Sur le sujet de la confiance, Erïka était difficile à battre. Parlant des toiles d’Evelynn, celle-ci remercia son interlocutrice vaguement, mais c’était la gêne qui l’empêchait de vraiment profiter de ses compliments. Pourtant l’adolescente ne les disait pas par politesse, elle les disait car elle les pensait.

-« Tu finiras par y arriver. Pour l’instant, mets-toi dans la tête que pour sortir avec une fille narcissique qui se trouve absolument fabuleuse comme Eleonnora, il faut être plus qu’exceptionnelle à ses yeux. Je ne la connais peut-être pas depuis aussi longtemps que toi, mais j’ai cerné qu’elle genre de femme elle était. »

-Il faut beaucoup de temps pour la cerner… donne lui une chance de plus… pour moi sans elle… je ne serais tout simplement plus là.

Laissant sa phrase en plan, elle se contenta de descendre pour faire un tour de moto avec Erïka. Il ne leur fallut pas beaucoup de temps pour revenir, et hormis un chauffard, tout se passa bien. Ils revinrent donc au loft et l’adolescente exposa son idée à Evelynn. Celle-ci mentionna, par erreur, que son copain était un punk, mais c’était l’habitude d’entendre ses mots de la part de sa compagne qui lui avait fait dire une telle chose. Elle n’aurait jamais voulu insulter Erïka, et celle-ci semblait irritable sur le sujet.

-« Bobby n’est pas punk. Ce n’est pas sa faute s’il a les cheveux bleus, pourquoi tout le monde le traite de punk ? Au moins tu as raison sur un point. C’est vrai que je ne vois que ses bons côtés. Et puis, je doute qu’il puisse en avoir de mauvais, de toute façon. Tu vas me dire que tu ne vois que les bons côtés de ma sœur, c’est ça ? »

cc]]-Je ne vois plus ses petites manies du même œil, c’est certain. Ses défauts, je ne les vois plus depuis longtemps, je ne vois que les miens lorsque je suis avec elle. Je ne voulais pas insulter ton copain, pardonne moi c’est… c’est juste que c’est ce que Nora m’a dit. Mais euh… je… il a les cheveux bleus… naturels ? Comment ça se fait ? J’ignorais que ça existait…

Elle était honnête lorsqu’elle disait ne pas avoir voulu l’insulter, mais aussi lorsqu’elle lui fit part de son ignorance. Comment une telle couleur de cheveux était possible naturellement ? Si Erïka le lui disait, elle ne remettrait pas en doute ses paroles. Cela restait tout de même surprenant. Réfléchissant plus longuement au plan de sa belle-sœur, elle lui énonça enfin sa condition. Ce n’était pas vraiment une condition en fait, c’était surtout pour elle une façon de connaître un peu mieux sa belle-famille. Son copain, malgré sa tête colorée, n’avait pas l’air bien méchant.

[b]-« Ça pourrait peut-être se faire. Pour ne pas qu’il se doute de quelque chose, on pourrait inviter Eleonnora… Tu imagines le truc, en fait ? Si ça se trouve, elle le traumatiser à vie. Elle est tellement… je manque de mot pour la décrire, en fait. N’empêche, ça va bientôt faire un an que je suis avec lui et il n’a pas vraiment eu l’occasion de rencontrer ma famille. »

-Oui bien sûr, on pourrait inviter Nora ! Si ton copain est avec toi, il ne doit pas être facilement traumatisé. Pas que je veux dire que tu traumatises les gens juste que non en fait je… en fait je veux rien dire… Pas que… oh laisse tomber…

Le mieux était de se taire lorsqu’elle commençait à patiner ainsi. Rougissant de honte, elle fut heureuse lorsqu’elle vit Erïka se diriger vers la cuisine pour se servir un verre de jus d’orange. Elle jeta un coup d’œil supplémentaire sur la photo du téléphone laissé sur la table. Ils avaient vraiment l’air mignon ensemble. Elle espérait vraiment pouvoir rendre justice aux sentiments qui les unissaient. Alors que sa belle-sœur revenait avec son verre, elle eut une nouvelle idée :

-« J’ai une idée. Pour l’instant, je n’ai que des photos à te proposer. Si tu en veux quelques-unes, on peut faire un tour chez ma grand-mère. Elle n’a que ça dans ses albums. Je crois que mon frère jumeau y passait la journée, également. Tu pourras en profiter pour le rencontrer. »

-Euh… c’est… c’est Alexïs ? Oui je… euh… je le connais déjà depuis peu… Il est très gentil, je me suis bien entendu avec lui. Ça ne me dérangerait pas du tout de le revoir. Si tu veux, on peut prendre les motos pour y aller, et comme ça après tu n’auras qu’à retourner chez toi avec.
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Sam 27 Juil 2013 - 5:39

Erïka se demandait comment Evelynn arrivait à supporter sa sœur, parfois. Eleonnora en faisait bien souvent trop et le monde semblait tourner autour d’elle. Elle avait cette manie de se mêler de ce qui ne la concernait pas, surtout lorsqu’il s’agissait de sexe. Elle était plutôt obsédée et l’adolescente se demandait souvent pourquoi. Ce n’était certainement pas à cause d’Evelynn. Cette dernière était tout son inverse. Elle ressemblait à Erïka sur plusieurs points, dont celui de ne pas vouloir profiter de l’argent d’Eleonnora.

-« C’est sa façon de montrer son affection. Si tu veux un conseil, montre lui une belle paire de baskets à un prix faramineux et qui a une marque connue. Elle va te les acheter. Elle a voulu se débarrasser de mes vieilles chaussures de skate et tu vois, je les ai toujours dans les pieds. Ça ne l’a pas empêché de m’acheter une autre paire, mais au moins j’ai quelque chose de confortable à me mettre dans les pieds. »

Eleonnora n’était pas aussi facile à cerner que ce qu’Erïka pouvait croire. Elle avait beaucoup de secret et gardait une certaine aura de mystère autour d’elle. Elle ne parlait jamais du boulot qu’elle faisait et lorsqu’elle répondait à certaines questions sur le sujet, elle mentait. Elle était fière d’être en couple avec la belle Evelynn, mais voulait à tout prix éviter d’aborder le sujet avec son père. Le plus intriguant était le fait qu’elle refusait toujours de prendre les ascenseurs, quitte à monter de multiples étages à pied. Comme le disait bien sa compagne, il fallait apprendre à la connaitre. Elle jouait beaucoup sur les apparences. Elle semblait être ce qu’elle n’était pas, en réalité.
Erïka se demandait ce que sa sœur avait pu faire pour qu’Evelynn affirme qu’elle avait fait en sorte qu’elle soit là, aujourd’hui. Lui avait-elle donné un toit ? Lui avait-elle sauvée la vie. Elle n’en savait rien. Elle tenta sa chance en posant la question à la jeune femme.


-« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? »

Le temps n’était plus aux bavardages. Il était temps de faire de la moto. Suite à leur balade, où Erïka passa près de se faire happer par un taxi, les deux femmes se garèrent dans l’espace de stationnement au pied du grand immeuble où vivait Evelynn. Les deux femmes étaient prêtes à rentrer à l’intérieur, échangeant quelques mots sur le sujet. C’était jusqu’à ce que la brunette ne fasse un commentaire de trop en qualifiant Bobby de punk. Erïka était découragée. Il n’était pas punk. Elle en avait marre de le répéter et, exaspérée, parla un peu trop vite. Maintenant, elle devait expliquer comment c’était possible d’avoir les cheveux bleus au naturel.

-« La génétique fait de belles choses, parfois. Écoute, il faut que t’arrête de croire les conneries de ma sœur. Elle a tendance à trop se fier sur les apparences. Si tu le verrais, tu ne dirais pas qu’il est punk. »

Une fois à l’intérieur, Erïka confia à sa belle-sœur une idée qui lui avait traversé l’esprit. Elle se demandait si Evelynn pourrait lui faire une toile, la représentant en compagnie de son petit ami. Elle avait quelques photographies sur son téléphone, mais rien qui pourrait véritablement l’aider à avoir une bonne idée de ce qu’elle pourrait peindre. Elle aimerait bien rencontrer Bobby et voir le couple ensemble afin de mieux les représenter. Cela était possible, il fallait seulement arranger le coup. Erïka craignait seulement qu’Eleonnora fasse… comme d’habitude. Elle était du genre indiscrète et ne se gênait pas pour parler de tout et n’importe quoi, même des sujets tabous. Il en fallait probablement beaucoup pour le traumatiser. Et puis, s’il sortait avec Erïka, il ne devait pas être si traumatisant que cela. Bien évidemment, Evelynn s’était encore empêtrée dans ses propos en disant cela.

-« Si tu connaissais ma réputation, tu ne dirais pas ça. Je préfère passer pour une fille violente plutôt que pour une perverse comme ma sœur.»

Erïka eut une idée. Ce qui était mieux qu’une rencontre, pour l’instant, était de voir des photographies. Sa grand-mère en avait des albums et des albums. Elle pourra en montrer plusieurs à Evelynn. Elle proposait donc de se rendre chez elle. Et puis, ainsi elle pourra présenter à sa belle-sœur son frère jumeau. Cependant, ces derniers se connaissaient déjà.

-« Si tu le connais, tant mieux. Vous devez bien vous entendre, je suppose ? Il est rare de ne pas arriver à apprécier mon frère. »

Déposant son verre vide dans l’évier, la jeune femme alla chercher son sac. Elle le glissa en bandoulière. Elle attrapa son téléphone et le glissa dans son sac avant d’attraper le casque de moto. Lorsqu’Evelynn fut prête, elles retrouvèrent les véhicules et démarrèrent. Erïka montrait le chemin. Sa grand-mère n’habitait pas si loin de là. Elle se gara, une dizaine de minutes plus tard, devant l’immeuble où elle vivait. Une fois qu’Evelynn fut stoppée, la jeune femme retira son casque. Elle lui fit signe de la suivre et monta jusqu’à l’appartement d’Anieta. Elle cogna contre la porte. Cependant, ce ne fut pas sa grand-mère qui répondit, mais bien Alexïs. Erïka le serra dans ses bras.

-« Contente de te voir. Grand-mère est là ? »
-« Elle est sortie promener Rosy. Elle ne devrait pas tarder à revenir. »

Erïka entra dans l’appartement et laissa passer Evelynn avant de refermer la porte. Alexïs sourit en la voyant.

-« Quel plaisir de te voir, Evelynn ! Comment te portes-tu ? »

Pendant ce temps, Erïka déposa ses affaires sur le fauteuil. Elle se dirigea vers la bibliothèque de sa grand-mère où étaient déposés tous les albums photos en ordre chronologique. Elle attrapa le plus récent et s’installa sur le canapé afin de le feuilleter. Elle fit signe à Evelynn de venir la rejoindre, comptant lui montrer que son petit ami n’était pas si punk qu’il en avait l’air.  
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Lun 29 Juil 2013 - 22:09

-« C’est sa façon de montrer son affection. Si tu veux un conseil, montre lui une belle paire de baskets à un prix faramineux et qui a une marque connue. Elle va te les acheter. Elle a voulu se débarrasser de mes vieilles chaussures de skate et tu vois, je les ai toujours dans les pieds. Ça ne l’a pas empêché de m’acheter une autre paire, mais au moins j’ai quelque chose de confortable à me mettre dans les pieds. »

-Je… euh… oui c’est hum… peut-être une bonne idée… J’y penserai… la prochaine fois que je voudrai avoir autre chose que des talons… talons-haut. Mais je ne lui dirai pas que ça vient de toi, ne t’inquiète pas ! ajouta-t-elle rapidement avec un sourire, l’air espiègle.

Elle ne le ferait sans doute jamais, mais c’était assez drôle d’imaginer qu’Erïka puisse mener Eleonnora en bateau aussi facilement. Son envie d’acheter des vêtements de marques avait ses défauts, et sa petite peste de demi-sœur semblait avoir mis le doigt dessus. Un jour sans doute Evy finirait par gagner la bataille et sa compagne accepterait qu’elle puisse porter une paire de joggings ou un chandail de laine gros et laid, mais ce jour était loin d’arriver. Lorsqu’Evelynn commença à parler du cœur immense de sa compagne, elle mentionna rapidement le fait que sans elle, la brunette ne serait pas là aujourd’hui. Cela sembla attirer l’attention d’Erïka qui n’hésita pas poser une question :

-« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? »

-Pour faire simple… je serais sans doute morte… ou dans la prostitution, dépendamment de ce que… que quelques gentils messieurs auraient fait de moi…

C’était une histoire triste mais romantique à la fois, et sans cette mésaventure, elle n’aurait jamais rencontré la belle blonde qui partageait maintenant sa vie… et son lit. Mais, ne voulant pas en parler davantage, elle opta pour la porte de sortie que représentait le tour de moto. Après tout, elle avait bien hâte de voir ce que sa belle-sœur valait sur un tel engin. Son ancien véhicule n’était pas des plus récents, mais il y avait tout de même de la puissance dans le moteur, et réagissait au moindre quart de tour.

La balade sembla plaire à l’adolescente en tout cas, et rapidement ils remontèrent en haut pour discuter plus longuement. Elles parlèrent du copain d’Erïka, et le fait qu’il avait l’air d’un punk, selon Nora, n’avait pas échappé à Evy. Sans le vouloir elle insulta sa belle-sœur, mais au moins celle-ci ne se fâcha pas, se contentant de s’indigner contre ce que la Russe avait pu dire. Elle en dit même un peu plus, ce qui amena un questionnement à l’esprit de l’artiste. Naître avec les cheveux bleus ? Surprenant…

-« La génétique fait de belles choses, parfois. Écoute, il faut que t’arrête de croire les conneries de ma sœur. Elle a tendance à trop se fier sur les apparences. Si tu le verrais, tu ne dirais pas qu’il est punk. »

-Tu as tort… si elle se fierait uniquement aux apparences… tu crois qu’on serait… ensemble elle et moi ?

C’était difficile à expliquer, mais n’importe qui remarquant quels étaient les intérêts d’Eleonnora aurait pu comprendre qu’Evelynn lui était différente en énormément de point. N’importe qui se serait imaginé la belle blonde sortant avec une femme pleine de confiance et de charme, avec une poitrine défiant la gravité. Pourtant elle sortait avec Evy, beaucoup plus discrète et timide. La belle Russe avait vu chez l’artiste quelque chose qu’elle-même avait de la difficulté à voir, et c’était pour cela qu’elles étaient ensemble. Autant la brunette pouvait laisser passer certaines choses que disait Erïka, autant elle ne pouvait pas la laisser penser n’importe quoi. Sans doute ses paroles ne changeraient pas la perception de l’adolescente, mais cela aiderait peut-être.

Discutant cette fois de l’idée de la jeune adolescente, Evelynn lui fit part de son désir de le rencontrer pour avoir un portrait plus réaliste. Il y avait toujours une limite à ce que les photos pouvaient dégager, mais en le rencontrant en personne, elle serait en mesure de faire une toile bien plus à la hauteur de son talent. Déjà qu’elle trouvait manquer cruellement de talent, si en plus son modèle était partiel… des plans pour qu’elle déchire la toile avant même de la finir. Acceptant avec plaisir que Nora participe à un tel évènement, elle mentionna que Bobby devait être courageux pour sortir avec une telle femme. Évidemment, elle ne voulait pas l’insulter, et c’est ce qu’elle crut faire, mais Erïka la rassura aussitôt, mentionnant même quelques détails qui intéressaient l’artiste :

-« Si tu connaissais ma réputation, tu ne dirais pas ça. Je préfère passer pour une fille violente plutôt que pour une perverse comme ma sœur.»

-Une fille violente ? Je… je ne suis pas d’accord… directe, oui, mais violente… quoique je ne tiens pas à le découvrir si ta réputation est… est… est… euh… fondée…

Acceptant l’idée d’une balade à moto jusqu’à la grand-mère des jumeaux, elle mentionna à son interlocutrice qu’elle connaissait déjà Alexïs. L’adolescente ne sembla pas surprise, et assuma d’ailleurs qu’ils s’entendaient déjà bien.

-« Si tu le connais, tant mieux. Vous devez bien vous entendre, je suppose ? Il est rare de ne pas arriver à apprécier mon frère. »

-Effectivement… ton frère est quelqu’un de très poli et de très gentil… même s’il vit sur le café… Il a tout de même sauvé ma cafetière…

Préparant rapidement ses effets personnels, elle suivit sa belle-sœur et prit sa belle moto bleue pour suivre l’adolescente au travers des rues de New-York. Elles avaient de la chance, le chemin n’était pas très long, et bientôt elles purent se garer devant la maison de la grand-mère des jumeaux. Laissant Erïka passer la première évidemment, elle attendit de voir le visage de mère grand… et fut accueilli par le visage plus jeune d’Alexïs.

-« Contente de te voir. Grand-mère est là ? »
-« Elle est sortie promener Rosy. Elle ne devrait pas tarder à revenir. »

Evelynn entra tout de suite après sa belle-sœur et salua à son tour Alexïs

-« Quel plaisir de te voir, Evelynn ! Comment te portes-tu ? »

-Euh… bien bien je suis content de te revoir euh… Je ne veux pas m’incruster, Erïka m’a invité… elle veut me montrer des photos…

Elle se justifiait presque d’être entrée, mais suivit tout de même sa belle-sœur jusqu’à l’album photo. Sa gêne s’exprimait à nouveau, surtout dans un environnement qui lui était inconnu. Elle avait l’impression de déranger, elle cherchait à ne pas renverser de vase ou quoique ce soit de fragile. Son casque sous le bras, elle le déposa par terre, devant ses pieds, et s’installa près de Riri pour regarder les photos. Il était vrai que son copain n’avait pas l’air d’un punk au final… juste un individu légèrement excentrique.

-Euh… dis… pourquoi le rouquin là… attends… le rouquin c’est Will !

Elle regarda la photo de plus près, et malgré la statue de glace sur sa tête et le fait qu’il était enfermé dans une piscine de glace, c’était bien le rouquin. Qu’est-ce qu’il faisait là ? Ils se connaissaient ?

-Pourquoi il y a une statue de glace sur sa tête ?
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Mar 30 Juil 2013 - 23:04

Erïka et Evelynn avaient plusieurs points à commun. Elles ne pourraient nier le fait qu’elles étaient gâtées l’une comme l’autre par Eleonnora. Cependant, avec le temps, l’adolescente avait développé certains trucs pour épargner ses vieilles chaussures ou bien des vêtements pas très au gout de sa sœur qu’elle portait toujours. Elle fit part de son truc à Evelynn. Cette dernière lui promis de ne rien dire à sa compagne. Cela pouvait toujours être utile. Elles en faisaient donc leur petit secret.

Evelynn était le genre de femme timide qui n’osait probablement abusé de la gentillesse de sa compagne. Elle devait également avoir du mal à dire non. Ce ne devait pas être simple à tous les jours d’être si effacées. Cela pouvait même lui nuire. Erïka ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire quand elle disait qu’Eleonnora avait fait en sorte qu’elle soit présente, ici et maintenant. Elle lui avait sauvé la vie ? C’était ce qu’elle supposait.

-« Je sais ce que c’est. C’est pour ça que je me bats. Pour savoir me défendre contre les enfoirés qui me voudraient du mal. Tu devrais demander à ma sœur de t’apprendre à te défendre. »

Les jeunes femmes eurent la balade en moto pour se changer les idées et penser à autre chose. À leur arrivée au loft, elles purent se remettre à discuter. Cependant, involontairement, elle embêta Erïka en faisant de nouveau référence à son copain punk. Justement, il ne l’était pas. La jeune femme en avait assez que sa sœur dise des conneries et, qu’en plus de cela, d’autres personnes se mettent à penser que c’était la vérité. Elle expliqua à sa belle-sœur que Bobby était loin d’être punk. Il n’avait pas choisi la couleur de ses cheveux. C’était un effet secondaire de son pouvoir. Cela ne faisait pas de lui un punk pour autant. Et puis, il était très beau avec les cheveux bleus !

Eleonnora se fiait un peu trop aux apparences, selon Erïka. Cependant, en bonne compagne, Evelynn la défendait contre de telles allégations. Si la jeune femme serait si portée sur les apparences, sortirait-elle avec elle ? Selon elle, non. Pourtant, Erïka n’était pas de cet avis. Evelynn était une très belle femme, elle ne pouvait le nier. Et puis, ce n’était pas les vêtements de marques révélateurs et moulants qui définissaient la beauté. Chaque personne avait son style.

-« Je crois que si. Elle a toujours eu un faible pour les brunes. C’est sûr et certain que c’est également une question de sentiments, mais pour être attirée par toi, elle doit te trouver de son goût. »

Parfois, certaines choses étaient inexplicables. Pourquoi Bobby, lui qui était si calme et posé, sortait avec une fille aussi violente qu’Erïka ? Il y avait autre chose, derrière les apparences, qu’il avait su aimer chez elle. La jeune femme pouvait confirmer le fait qu’elle s’était très adoucie avec le temps. Elle était bien plus patiente et savait maintenant contrôler sa rage. Elle avait appris à canaliser sa colère, ses émotions. Cependant, cela ne l’empêchait pas de perdre les pédales, parfois. Evelynn ne la voyait peut-être pas comme quelqu’un de violent, ou préférait ne pas y croire, mais c’était la vérité. La jeune femme pouvait faire preuve d’une violence sans nom si on provoquait sa colère.

-« Tu ne tiens pas à le découvrir. Elle l’est. Bien des gens ont eu la malchance de le découvrir. »

Elle était tout l’inverse de son frère jumeau. Ce dernier était plutôt calme, malgré les litres de café qu’il pouvait consommer. Il adorait ce genre de boisson. On pourrait croire qu’il ne buvait que cela… En fait, c’était peut-être le cas.

-« Difficile de croire que c’est mon frère jumeau. Il est tellement calme… Il passe son temps à boire du café, mais on dirait qu’il n’en ressent pas les effets. Il se drogue au café et après il ose me reprocher de fumer. »

Evelynn allait avoir l’occasion de revoir son demi-frère. Il était actuellement chez sa grand-mère, là où les femmes allaient le rejoindre. Lorsqu’elles arrivèrent sur place, il les accueillit. Il salua sa sœur, puis Evelynn. Cette dernière craignait de s’incruster alors que ce n’était pas son but. Il la rassura. Elle était la bienvenue en tout temps. Après tout, elle était de la famille.

-« Tu ne t’incruste pas. Je suis ravi de te voir. »

Erïka fit comme chez elle avant d’inviter sa belle-sœur à la rejoindre sur le canapé. La jeune femme avait un album photo sur les genoux. Elle tournait quelques pages, regardant ces photographies qui ne faisaient que lui rappeler de bons souvenirs. Cependant, elle avait tendance à oublier que certaines images n’étaient pas à montrer à des humains. Elle faisait partie d’une famille de mutants. Elle vivait dans un institut de mutants. Pour elle, c’était quelque chose de naturel. Insouciante, elle tournait simplement les pages de l’album. Au bout d’un petit moment, Evelynn pointa une photo de William. Elle le connaissait forcément puisqu’il était le meilleur pote d’Eleonnora. Cependant, il fallait maintenant lui expliquer pourquoi il était coincé dans une piscine de glace, coiffé de façon ridicule.

Erïka leva les yeux vers son frère. Que répondre à cela ? La jeune femme avait totalement oublié que dans cet album, il y avait certaines photographies témoignant de leurs pouvoirs mutants. Des photographies qui devaient être cachées aux humains. L’adolescente hésitait. Elle ne savait quoi répondre. Elle fixait Alexïs, le questionnant du regard. Que devait-elle dire ? Devait-elle mentir ? Cela commençait à être nécessaire…

-« Ne t’en fais pas, Rika. Elle est des nôtre. »

-« Tu n’aurais pas pu me prévenir ? » Elle poussa un soupir de soulagement, puis se tourna vers Evelynn, le sourire aux lèvres. « Bobby crée et maitrise la glace. Une fois, Will m’a attrapée et m’a jetée dans la piscine. Pour me venger, avant qu’il n’en sorte, il a complétement gelé la piscine. Les cheveux bleus, c’est également un effet de son pouvoir. »

Elle montra quelques photos supplémentaires à Evelynn. Sur bon nombre d’entre elles, on y voyait William. Il faisait partie de la famille, après tout. Sur une autre partie d’entre elle, la jeune femme apparaissait aux côtés de son petit ami ou de sa demi-sœur. D’ailleurs, Eleonnora apparaissait surtout vers la moitié de l’album. Lorsqu’elle arriva aux dernières photographies, Erïka ferma l’album et pointa celles qui étaient encadrées sur le mur à sa belle-sœur. Anieta avait pour habitude d’accrocher ses photos favorites sur les murs du salon.

-« Alors, c’est quoi ton pouvoir ? »
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Mer 31 Juil 2013 - 18:43

-« Je sais ce que c’est. C’est pour ça que je me bats. Pour savoir me défendre contre les enfoirés qui me voudraient du mal. Tu devrais demander à ma sœur de t’apprendre à te défendre. »

Evelynn préfera ne pas répondre. Ces mauvais souvenirs étaient, l’espérait-elle, que des souvenirs, et elle n’aurait jamais besoin d’apprendre à se battre. Elle ignorait évidemment à quel point elle avait tout faux. Heureusement la balade mit fin à cette discussion embarrassante et, une fois de retour au loft, ils purent discuter de choses et d’autres, notamment de Nora. Alors que sa belle-sœur croyait dur comme fer que Nora se fiait uniquement aux apparences, la brunette objectait, lui expliquant assez rapidement que si elle se fiait seulement à ça, elle ne sortirait pas avec Evelynn. Pour elle, c’était une évidence. Pourtant, Erïka la surprit encore, refusant toujours de croire que Nora pouvait avoir un côté… plus vrai et moins superficiel.

-« Je crois que si. Elle a toujours eu un faible pour les brunes. C’est sûr et certain que c’est également une question de sentiments, mais pour être attirée par toi, elle doit te trouver de son goût. »

-Oui… oui bien sûr je dois être… dans ses choix mais… je l’ai déjà vu avec d’autres femmes, beaucoup plus belles et sensuels que moi sans que ces relations ne durent plus de quelques jours, ou peut-être quelques semaines au mieux. Je ne suis certainement pas la plus… sexy des brunettes, alors pourquoi ne pas avoir développé des sentiments pour quelqu’un me ressemblait ? Parce que ça ne se choisit pas… elle a vu… en moi plus que personne n’a vu. Je… euh… ne lui ressemble en rien, pourtant… elle m’aime et je l’aime plus que tout.

Jamais elle ne laisserait Riri en paix avec cet avis. Evelynn n’était pas du genre à se défendre elle-même, désirant avant tout avoir la paix, mais ce que pensait sa belle-sœur était faux, et concernait Eleonnora. Elle ne voulait pas que sa belle-sœur ait de telles idées, puisqu’elles étaient fausses. Parlant ensuite un peu plus de son interlocutrice, elle apprit que celle-ci avait un passé un peu violent, et qu’il pouvait lui arriver d’entrer dans des colères noires. Evy ne souhaitait pas voir un tel éclat de rage, comme n’importe qui sain d’esprit en fait, alors elle préféra ne pas trop en ajouter, se considérant sur un terrain glissant.

-« Tu ne tiens pas à le découvrir. Elle l’est. Bien des gens ont eu la malchance de le découvrir. »

-Je… euh… n’ai pas besoin d’en savoir plus…

Parlant un peu de son projet, Evelynn apprit à Erïka qu’elle connaissait déjà son jumeau. Au niveau physique la ressemblance y était, mais au niveau du caractère… absolument aucun lien, selon l’artiste. Erïka confirma d’ailleurs bien rapidement que les jumeaux n’avaient pas du tout la même personnalité.


-« Difficile de croire que c’est mon frère jumeau. Il est tellement calme… Il passe son temps à boire du café, mais on dirait qu’il n’en ressent pas les effets. Il se drogue au café et après il ose me reprocher de fumer. »


-Il… euh boit effectivement beaucoup de café… mais il est gentil comme tout. Tu as… de la chance d’avoir un frère comme lui. Ma famille est loin et… je ne parle pas souvent à Alex… euh mon frère avec qui je m’entends bien je veux dire… alors que l’autre c’est un crétin. Il a déjà essayé de draguer Nora…

Suivant Erïka, la jeune femme se rendit donc chez la grand-mère de toute cette famille de blonds. Un peu hésitante, elle dit bonjour à Alexïs et longea les murs, ne voulant pas faire de gaffe. Son beau-frère comprit aussitôt sa « stratégie », puis qu’il lui dit aussitôt :

-« Tu ne t’incruste pas. Je suis ravi de te voir. »


-Mer… merci alors.


Ce n’était pas avec quelques mots que la gêne d’Evelynn allait disparaître, mais la présence du gentil Alexïs n’allait certainement pas nuire à la cause. S’installant à côté d’Erïka pour voir les photos, elle tenta de trouver quelques bons clichés qui pouvaient faire un bon modèle. Après tout, si elle voyait toutes ces photos, c’était bien pour réaliser la demande de sa belle-sœur : lui faire un tableau d’elle et de son copain. En regardant les photos, elle finit par sortir de son sac à main un petit carnet à croquis pour dessiner quelques traits, représentant le visage du mutant de glace. D’ailleurs, il ne lui fallut pas beaucoup de temps avant de tomber sur une photo faisant étalage de son pouvoir. Elle ne pouvait pas savoir qu’il était mutant, après tout elle ne s’était pas dit non plus : « Alexïs est mutant, Erïka l’est aussi ! ». Son innocente question sembla rendre nerveuse sa belle-sœur. Au moins, le poli mutant rattrapa aussitôt le coup :


-« Ne t’en fais pas, Rika. Elle est des nôtre. »

-« Tu n’aurais pas pu me prévenir ? Bobby crée et maitrise la glace. Une fois, Will m’a attrapée et m’a jetée dans la piscine. Pour me venger, avant qu’il n’en sorte, il a complétement gelé la piscine. Les cheveux bleus, c’est également un effet de son pouvoir. »

-Ah ! Atten… Attendez, vous êtes tous des mutants dans votre coin ? Est-ce que c’est dans toute la famille qu’il y a un don comme ça ? Un don pour chacun ? Et ça… explique un peu mieux la photo et la couleur de cheveux… La génétique hein ?

C’était bien ce qu’Erïka lui avait dit, que la génétique faisait des trucs assez impressionnants parfois. Elle voulait parler d’une mutation ! Evelynn n’avait compris que la partie : « Bah il a les cheveux bleus », mais ça cachait quelque chose de bien plus impressionnant. Manipuler un tel élément… c’était tout de même impressionnant. Continuant son croquis, elle regarda toutes les photos que sa belle-sœur lui montrait, remarquant que la petite tâche rousse était présente sur bon nombre de photos, et rarement avait-il l’air dans un bon état. Bon dieu, est-ce que sa famille s’amusait à le torturer ? Plus loin, elle voyait une photo de Will écrasé sous une statue d’Erïka, sans doute un cadeau de son petit copain évidemment. Pauvre rouquin…


-« Alors, c’est quoi ton pouvoir ? »


-C’est… euh…

Personne ne le connaissait. Pas même Alexïs, pas même Nora, personne. Seul Scum en avait eu un aperçu, et pas de son plein gré, la jeune femme avait simplement tenté de se défendre et de s’enfuir d’un reptile de deux mètres de haut. En parler ici était hors de question… mais Evelynn n’était pas le genre de femme à imposer sa volonté, même sur ses propres secrets. Soupirant, elle regarda ailleurs, incapable d’affronter le regard d’Erïka.


-Ce… euh… n’est pas… un don… c’est une ma… malédiction plutôt…

Elle se contenta de ces quelques mots, espérant qu’Erïka ou Alexïs n’insisteraient pas plus. Elle n’avait aucune envie d’en parler, tout comme elle n’avait aucune envie de posséder un tel don.
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Mar 13 Aoû 2013 - 0:20

Chacun ses goûts. Erïka aimait les homes, Evelynn préférait les femmes. Cependant, cela ne les empêchait pas d’avoir certains points communs. Elles étaient toutes les deux amoureuses d’une personne absolument formidable à leurs yeux. Si, au tout début de sa relation avec Bobby, Erïka avait eu des doutes et quelques problèmes de jalousie et de confiance en elle, ce n’était plus le cas maintenant. Sa belle-sœur semblait son contraire. Elle était effacée et toujours en proie à des doutes et des questionnements. Elle ne devait pas tenter de comprendre pourquoi Eleonnora l’aimait. Elle l’aimait, c’est tout. Parfois, il était bien inutile de chercher une raison à l’inexplicable.

-« La confiance, c’est pas ton truc, n’est-ce pas ? Arrête de te poser des questions inutiles. Ma sœur t’aime, c’est l’important. »

Eleonnora avait connu beaucoup de relations avant de sortir avec Evelynn. Cet amour qu’elle lui portait était sincère et personne ne pourrait en douter. La jeune femme ne voyait personne d’autre que sa compagne. Elle ne parlait que d’elle. Les autres femmes, bien qu’elles pouvaient être jolies, ne trouvaient grâce à ses yeux. Il n’y avait qu’Evelynn. Elle était la seule. Les hommes ? Inutile d’en parler. Eleonnora s’en fichait royalement. Visiblement, si on en croyait sa compagne, son frère avait vainement tenté de la draguer. Il était clair que cela n’avait pas fonctionné. La jeune femme avait dû prendre un malin plaisir à le rendre complétement fou.

-« Il l’a draguée ? Je suppose qu’elle s’est amusée avant de lui dire qu’elle sortait avec toi ? Ce serait bien son genre. Tu n’as que des frères ? Si ta famille vit loin, je suppose que tu n’es pas originaire d’ici.»

Parlant de famille, Evelynn connaissait-elle celle d’Eleonnora ? Comme cela ne semblait pas vraiment être le cas, il était temps de remédier à la situation. Comme elle souhaitait montrer quelques photos à sa belle-sœur, Erïka lui proposa de se rendre chez sa grand-mère. Sur place, ils y rencontrèrent Alexïs. Heureusement qu’il était là. Evelynn le connaissait déjà et semblait bien s’entendre avec lui. Il avait un tempérament doux et savait se montrer rassurant. Sûrement que ces qualités pouvaient aider la jeune femme à être plus calme. Elle semblait constamment nerveuse, comme si elle avait peur de faire un pas de trop ou de dire quelque chose qui ne fallait pas.

Cependant, en montrant quelques photographies à sa belle-sœur, Erïka se retrouva dans une situation plutôt délicate. Comment expliquer qu’elle était mutante, tout comme son frère, tout comme son copain et comme sa sœur ? Il n’y avait aucune façon de se sortir de cette situation. Enfin, presque. Alexïs avait la solution : avouer à sa sœur jumelle qu’Evelynn était également une mutante. Voilà un détail intéressant que la jeune femme aurait aimé connaitre plus tôt. Au moins, maintenant, elle pouvait dire la vérité. Elle était mutante. Elle ne révéla pas son pouvoir pour autant. Au moins, Evelynn comprenait maintenant certains mystères de la génétique que l’adolescente avait évoquée plus tôt.  Ils étaient tous mutants, sauf leur grand-mère. Cependant, la jeune femme semblait ignorer tout cela. Eleonnora ne lui avait jamais parlé de son pouvoir ? Erïka aurait peut-être dû faire attention à ses paroles en s’exprimant. En parlant trop vite, elle avait peut-être révélé un secret qui n’aurait jamais dû être dévoilé. Sa demi-sœur peut-être devoir discuter avec sa compagne.


-« Nous sommes tous mutants dans la famille. Hormis notre grand-mère. Apparemment que le gène mutant vient du père. Comme notre père est mutant… voilà ce que ça a donné. »

Désireuse de savoir quel était le pouvoir d’Evelynn, l’adolescente lui posa directement la question. Cependant, cette dernière semblait nerveuse et ne répondait rien. Enfin, rien de bien précis et de compréhensible. Après quelque bégayement, elle répondit finalement qu’il s’agissait plutôt d’une malédiction. Erïka ne voyait rien qui ressemblait à cela. Elle se demandait quel pouvait être le don de sa belle-sœur.

-« Une malédiction ? J’en connais qui sont bleus et poilus et qui ne voient pas les choses de ce point de vue pour autant. Qu’est-ce que c’est pour être si terrible ? »

Erïka était curieuse. Elle voulait en savoir davantage et insistait. Même si le malaise d’Evelynn était visible, l’adolescente ne se gênait pas. Si elle ne voulait pas en parler, elle n’avait qu’à lui dire, voilà. Alexïs ne voyait pas les choses de la même façon, par contre. Il était plus attentif et préférait mettre sa belle-sœur à l’aise. Il ne voulait pas lui soutirer des informations qu’elle ne souhaitait pas dévoiler.

-« Si tu ne veux pas en parler, c’est ton droit, tu sais. Peu importe ton don, nous t’acceptons. Tu fais partie de la famille. »

Erïka referma l’album photo et le rangea. Elle se dirigea vers la cuisine et se servit un verre de jus avant de revenir dans la pièce. C’est à ce moment-là que sa grand-mère entra dans l’appartement, suivit de Rosy. Le petit chien portait une jolie boucle rose sur son collier. C’était très joli et cela allait à merveille avec son pelage blanc. Anieta détacha la laisse afin que le petit chien puisse se balader librement dans le logement. Il alla rejoindre l’adolescente qui se pencha afin de le caresser.

-« Salut toi ! » Fit-elle d’une voix douce.

Anieta remarqua la présence d’Evelynn dans l’appartement. Qui était cette jeune femme ? Une amie de ses petits enfants ? En fait, non. Il s’agissait de la compagne d’Eleonnora. Cette dernière se gardait bien de partager ce petit secret avec ses parents. Par contre, elle n’avait pas eu de mal à se confier à Anieta, exprimant également ses craintes quant à la réaction de son père s’il apprenait la nouvelle. La vieille femme avait su la rassurer, mais elle sentait bien que sa petite fille n’acceptera jamais bien facilement de dire la vérité à ses géniteurs. Plus elle attendait, mieux s’était.


-« Bonjour grand-mère. Tu connais Evelynn, la compagne d’Eleonnora ? » Fit Alexïs.
-« Eleonnora m’en a beaucoup parlé, mais je n’ai jamais eu l’occasion de la rencontrer. » La vielle femme s’approcha d’Evelynn et lui fit la bise en guise de salutation. « Je suis ravie de te rencontrer, Evelynn. J’ai entendu beaucoup de bien à ton sujet. »

Elle lui offrit un sourire chaleureux alors que Rosy gambadait joyeusement jusqu’aux pieds de la jeune femme. Le petit chien posa ses pattes sur les jambes d’Evelynn, souhaitant connaitre cette nouvelle venue. Il était toujours comme cela lorsque quelqu’un entrait dans l’appartement. Il se laissait facilement apprivoiser et adorait aller vers les gens. Erïka déposa son verre de jus, maintenant vide, dans l’évier, avant de regagner le salon.

-« On est que de passage. Je cherchais quelques photos dans tes albums. Vu l’heure je ne vais pas tarder à rentrer à l’institut. » Fit la jeune femme en regardant l’horloge du salon.
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Mar 13 Aoû 2013 - 19:03

-« La confiance, c’est pas ton truc, n’est-ce pas ? Arrête de te poser des questions inutiles. Ma sœur t’aime, c’est l’important. »

-Elle ne m’aime pas pour le physique… enfin pas que pour ça… c’est tout ce que je veux dire. Elle n’est pas aussi superficielle qu’elle ne le laisse paraître.

Evelynn n’était déjà pas capable de dire du mal de son pire ennemi, alors en dire d’Eleonnora était completement impossible, et ce pour deux raisons : premièrement, elle ne reprochait rien à Nora, la considérant comme la femme parfaite, et deuxièmement, elle la connaissait bien plus intimement que quiconque. L’artiste aurait menti si elle avait tenté de faire croire à sa belle-sœur que sa compagne n’aimait pas vraiment les vêtements de luxe et les bons restaurants, mais il n’y avait pas que cela. Il y avait bien plus dans le cœur de cette femme splendide que ce qu’Erïka semblait percevoir.

Évoquant ensuite rapidement l’incident de son propre frère qui s’était amusé à faire du charme à une Nora complètement insensible aux hommes, Erïka sembla trouver la situation amusante. Stephen s’était pris l’un des pires râteaux de sa vie lors de cette soirée où l’artiste avait avoué à ses parents aimer la gent féminine bien plus que les hommes.


-« Il l’a draguée ? Je suppose qu’elle s’est amusée avant de lui dire qu’elle sortait avec toi ? Ce serait bien son genre. Tu n’as que des frères ? Si ta famille vit loin, je suppose que tu n’es pas originaire d’ici.»

-Elle s’est… hum… bien amusée oui mais… elle ne lui a pas tout de suite dit qu’elle était avec moi. C’était la soirée où… euh… je devais l’apprendre à ma famille tu vois et euh… j’étais… nerveuse… enfin… je sais que de ma bouche le terme « nervosité » prend un sens bien différent, mais j’étais beaucoup plus nerveuse que je ne le suis en général…

D’ailleurs, cette pensée lui rappelait qu’elle n’avait toujours pas rencontré ses beaux-parents. Lorsqu’elle abordait le sujet, Nora se montrait évasive, disant simplement que c’était très compliqué de voir son père pour une raison bien simple : ils n’habitaient pas dans le même pays. Evelynn n’insistait pas, laissant tout son temps à sa dulcinée pour qu’elle aborde le sujet comme elle le voulait. De toute façon, l’artiste n’était pas du genre à pousser quelqu’un a faire quelque chose contre son gré. C’était plutôt elle qui se retrouvait dans des situations ou son malaise apparaissait comme par magie. La grande blonde la poussait souvent à faire des choses qu’elle se refusait normalement, mais Evelynn, même si elle protestait, finissait souvent avec une bonne histoire ou du moins un bon moment.

Maintenant chez Anieta, les deux jeunes femmes regardaient les photos ensemble avec Alexis qui apprit rapidement à sa jumelle qu’Evelynn était une mutante. Cela rassura l’adolescente qui avait sans le vouloir montrer des photos fort explicites sur les pouvoirs de Ice notamment. Cependant, même si l’artiste comprenait fort bien ce que sa belle-sœur avait dit plus tôt au sujet de la génétique, ses paroles la laissèrent de marbre pendant une seconde.


-« Nous sommes tous mutants dans la famille. Hormis notre grand-mère. Apparemment que le gène mutant vient du père. Comme notre père est mutant… voilà ce que ça a donné. »

-Tous mutants…

D’accord, Evelynn n’était pas une as en matière de déduction. D’accord, même les évidences étaient souvent pour elle surprenante, et elle comprenait beaucoup de choses en retard, notamment les messages subtils. Cependant, elle était capable de faire un plus un dans sa tête, et quand sa belle-sœur lui dit simplement : « le gêne mutant vient du père » et « tous mutants dans la famille », une question apparut aussitôt dans son esprit : Nora était-elle mutante ? Savait-elle qu’un pouvoir étrange l’habitait ? L’avait-elle développé sa mutation ? Beaucoup de questions qui pullulaient dans son esprit, mais la principale était assez évidente : pourquoi ne lui en avait-elle jamais parlé ? Nora connaissait le pouvoir d’Evelynn, elle savait ce qu’il pouvait faire et ce qu’il provoquait chez l’artiste. Les deux femmes ne parlaient pas de ce sujet évidemment douloureux pour la brunette, mais tout de même, savoir que sa compagne vivait avec le même genre de… de pouvoir l’aurait peut-être aidé non ?

Erïka ne lui laissa pas beaucoup de temps pour y réfléchir, demandant aussitôt ce qu’était le pouvoir de l’artiste. Cherchant à éviter cet épineux sujet, elle se contenta de répondre qu’il s’agissait en fait d’une malédiction, enfin de son point de vue, et probablement de tous ceux qui y avaient goûtés. Avoir peur de quelque chose était tout à fait normal, mais être obligé de l’affronter était quelque chose de bien plus effrayant, surtout quand la vision cauchemardesque ne peut être vaincu hormis lorsqu’un certain temps est passé.


-« Une malédiction ? J’en connais qui sont bleus et poilus et qui ne voient pas les choses de ce point de vue pour autant. Qu’est-ce que c’est pour être si terrible ? »

-C’est… c’est… je euh…

-« Si tu ne veux pas en parler, c’est ton droit, tu sais. Peu importe ton don, nous t’acceptons. Tu fais partie de la famille. »

Oh Alexis… superbe intervention ! Evelynn lui sourit. En fait, si elle ne se serait pas retenu, sans doute l’aurait-elle embrassé… ou enfin se serait-elle approchée de lui gauchement jusqu’à déposer un timide baiser sur sa joue. Il avait compris exactement les sentiments de l’artiste, elle qui avait peur d’affronter son ombre, et lui avait offert une échappatoire aux questions de la curieuse adolescente. Voyant celle-ci refermer l’album photo, elle se demanda si l’intervention de son jumeau de l’avait pas offensée, mais elle ne semblait pas en colère, et Evy décida donc de simplement ne rien ajouter.

L’artiste n’eut pas à attendre longtemps le retour d’Erïka, puisqu’elle entendit aussitôt la porte s’ouvrir pour se refermer, suivi de bruits de pas fort rapide et fort discret. Elle vit rapidement une petite queue pleine de poils passer dans le couloir avant de voir la grand-mère des jumeaux entrer là où ils se trouvaient.


-« Bonjour grand-mère. Tu connais Evelynn, la compagne d’Eleonnora ? »

-« Eleonnora m’en a beaucoup parlé, mais je n’ai jamais eu l’occasion de la rencontrer. Je suis ravie de te rencontrer, Evelynn. J’ai entendu beaucoup de bien à ton sujet. »

-C’est… euh… et bien boujour... Eleonnora m’a glissé quelques… mots à votre sujet… en bien évidemment ! C’est… très beau chez vous…

La jeune femme était honnête, mais gênée, et elle ne voulait pas insulter son hôtesse par ses bégaiements, mais c’était très difficile de parler fluidement et sans hésitation. Elle rendit la bise à Anieta avant d’avoir la sensation d’un poids léger et poilu qui s’était appuyé sur ses jambes. Baissant les yeux, elle constata qu’il s’agissait en fait de la boule de poils qu’elle avait aperçue quelques instants plus tôt. Evelynn présenta aussitôt sa main, laissant au bichon se familiariser avec son odeur, avant de le gratter doucement sous le cou. Rosy sembla apprécier, alors elle continua jusqu’au retour d’Erïka dans la pièce.

-« On est que de passage. Je cherchais quelques photos dans tes albums. Vu l’heure je ne vais pas tarder à rentrer à l’institut. »

-J’ai… j’ai vu assez de photos je crois pour te faire quelque chose de très ressemblant Erïka… si tu pars je vais quitter aussi je… je j’ai des courses à faire et comme Nora n’est plus là…

Au moins, la facture d’épicerie serait beaucoup moins élevée sans la grande blonde… Se tournant vers Erïka, elle lui demanda simplement :

-Tu gardes la moto j’espère ?
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Jeu 15 Aoû 2013 - 0:59

Les apparences étaient bien souvent trompeuses. Eleonnora adorait jouer de cela, d’ailleurs. Elle avait toujours un avantage considérable sur d’autres, ainsi. Personne ne se doutait de ce qu’elle était réellement. Enfin, presque personne. Il y avait bien une seule femme dans ce monde qui connaissait ce qu’elle était réellement. Evelynn. Jusque dans l’intimité, elle savait tout de la jeune femme. Elle savait parfaitement quels étaient ses défauts tout autant que ses qualités. Elle connaissait chaque facette d’elle et savait prévoir ses réactions, son comportement dans n’importe quelle situation.
Elle savait donc comment la jeune femme était auprès de la gente masculine. Eleonnora n’avait jamais vraiment aimé les hommes. Elle s’en faisait des amis, des ennemis, mais jamais des amants. Elle se jouait d’eux et les manipulait grâce à son physique avantageux et son charme. D’ailleurs, elle semblait avoir fait le coup au frère d’Evelynn qui avait cherché à la draguer. Il avait dû déchanter bien rapidement en apprenant la vérité.


-« Parce que tu peux être encore plus nerveuse ? Prends des médocs, fais quelque chose parce que ça devient grave ton truc. Enfin, j’espère que tes parents ont accepté la nouvelle. Qui ne souhaiterait pas que sa fille soit traitée comme une princesse, que ce soit par un homme ou par une femme ? »

Chaque famille était différente. Celle d’Erïka n’était pas la meilleure du monde. Cependant, avec le temps, elle s’était bâti sa propre famille. Une famille en qui elle pouvait avoir confiance. Ils étaient tous mutants. Ce n’était pas nécessaire de cacher leur véritable nature. Ils s’acceptaient tous tel qu’ils étaient. Ils étaient solidaires et prenaient soin les uns des autres. C’était ce qu’avait toujours souhaité l’adolescente. Au fil du temps, cette famille grandissait. Eleonnora était arrivée, puis Evelynn. Elle était un peu comme un membre de la famille, non ? C’était ainsi qu’elle était accueillie chez Anieta. C’était ainsi que les jumeaux la traitaient. Elle était une mutante, tout comme eux. Elle ne devait pas avoir peur d’utiliser son don ou d’en parler. Pourtant, c’était visiblement le cas. Alexïs ne l’obligeait pas à révéler la nature de son pouvoir, malgré que sa sœur jumelle mourrait d’envie de le connaitre. Erïka fit une petite moue déçue alors que sa belle-sœur décidait de rester silencieuse sur le sujet. L’adolescente espérait tout de même connaitre la réponse à sa question, un jour ou l’autre.

Quelques minutes plus tard, Anieta pénétra dans l’appartement. Elle venait de terminer la balade de Rosy. D’ailleurs, le petit chien eu bien vite droit à toute l’attention d’Erïka. Elle adorait les animaux et ne se privait pas de donner une bonne dose d’affection à la petite bête. Pendant ce temps, la vieille femme salua chaleureusement Evelynn. Elle était heureuse de faire finalement sa connaissance après en avoir entendu beaucoup de bien. Un peu gênée, la jeune femme tenta de ne pas trop bafouiller, répondant avec politesse à Anieta. Elle complimenta également la décoration intérieure de l’appartement.


-« Merci. »

Erïka revint dans la pièce peu de temps après. Elle annonça qu’elle comptait retourner à l’institut sous peu. Les deux femmes n’étaient que de passage. Puisque l’adolescente était prête à quitter l’appartement, Evelynn comptait l’imiter. Elle avait des courses à faire. Puisqu’Eleonnora n’était pas là et que quelqu’un devait faire l’épicerie, elle n’avait pas trop le choix de se mettre à la tâche.

-« Elle est encore en voyage d’affaire ? »
-« Il semblerait que si. Super morue a un monde à sauver ! »
-« Si elle t’entendrait, elle te fusillerait sur place. »
-« C’est justement parce qu’elle déteste ça que je continue. »
-« Tu es décourageante, parfois, Mira. N'est-elle pas à Washington, cette semaine ? C'est ce que j'ai cru comprendre. »
-« Qui sait ? Elle ne me dit jamais rien sur son travail. »

Sur ce, Erïka attrapa ses affaires. Elle fit signe à Evelynn de la suivre jusqu’à la porte de l’entrée. Cette dernière lui demanda si elle comptait conserver la moto. La question ne se posait même pas. Erïka l’adorait et souhaitait la conduire. C’était beaucoup mieux qu’un véhicule venant d’un magasin. C’était un cadeau qui lui faisait extrêmement plaisir, faisant naitre un magnifique sourire sur ses lèvres. Elle était ravie.

-« Tu plaisantes ? Bien sûr que je la garde ! Merci ! »

Sur ce, Erïka salua sa grand-mère et son frère avant de quitter l’appartement. Elle regagna la moto, ayant encore du mal à croire qu’elle possédait le véhicule, à présent. Après l’avoir enfourchée, prête à démarrer, elle se tourna une dernière fois vers sa belle-sœur.

-« Je suppose que nous nous reverrons un de ses jours, belle-sœur. »

Quelques secondes plus tard, elle démarrait le véhicule, savourant le magnifique bruit émanant du moteur. Elle fila sur la route, bien heureuse de cette journée qui fut loin de ce à quoi elle se serait attendue. Parfois, l’avenir sait réserver de belles surprises.
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MessageSujet: Re: Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones]   Les belles-soeurs [PV Evelynn Jones] Icon_minitime1Ven 23 Aoû 2013 - 18:57

-« Parce que tu peux être encore plus nerveuse ? Prends des médocs, fais quelque chose parce que ça devient grave ton truc. Enfin, j’espère que tes parents ont accepté la nouvelle. Qui ne souhaiterait pas que sa fille soit traitée comme une princesse, que ce soit par un homme ou par une femme ? »

-Bah… Mon père l’a plus ou moins accepté… mais ma mère l’a convaincu alors… on peut dire que tout a fonctionné au mieux. Tu… tu n’es pas la première à me parler de médocs, ne t’en fais pas…

On lui avait conseillé assez souvent en fait, mais finalement, c’était surtout l’herbe qui la calmait un peu. Elle ne faisait pas confiance aux médicaments qui rendaient dépendant… elle préférait décider au moins des substances auxquels elle voulait être accrochés. N’empêche, sa famille avait accepté sa nouvelle situation assez bien malgré tout. Son père, plus réticent, avait tout de même hésité quelque peu, ne sachant pas trop quoi dire, mais il n’avait pas renié sa fille, c’était toujours ça. Selon Evelynn, il allait toujours ressentir un léger malaise lorsqu’il les verrait toutes les deux ensemble, mais il n’en parlerait pas. Et c’était parfait ainsi.

Anieta fit son entrée quelques instants plus tard avec une petite boule de poils énergique. Evelynn se montra polie, mais gênée, comme à l’habitude évidemment, et caressa le petit chien avant de complimenter l’hôtesse sur les lieux. La grand-mère des jumeaux semblait simple et gentille, ou du moins l’artiste ne sentait aucune malice chez elle. C’était tant mieux.

-« Merci. »

La belle-sœur de l’invitée revint quelques temps après pour annoncer son imminent départ. Évidemment qu’Evelynn allait partir au même moment. Elle ne désirait pas rester plus longtemps dans une maison qu’elle ne connaissait pas ou peu, malgré la présence rassurante d’Alexïs. Ce n’était pas par peur, mais par gêne qu’elle leur dit elle aussi avoir des choses à faire avec le départ de Nora.

-« Elle est encore en voyage d’affaire ? »
-« Il semblerait que si. Super morue a un monde à sauver ! »
-« Si elle t’entendrait, elle te fusillerait sur place. »
-« C’est justement parce qu’elle déteste ça que je continue. »
-« Tu es décourageante, parfois, Mira. N'est-elle pas à Washington, cette semaine ? C'est ce que j'ai cru comprendre. »
-« Qui sait ? Elle ne me dit jamais rien sur son travail. »

Pendant ce court moment, Evelynn tenta de s’enfoncer dans le fauteuil et de disparaître. Elle n’aimait pas du tout la discussion, car elle savait trop bien quel était le dangereux métier de sa compagne, et Nora lui avait fait promettre de ne jamais en parler. Une chance que les deux jumeaux ne lui posèrent pas de questions, car elle aurait littéralement viré au rouge tomate avant de s’enfuir en courant. Au moins elle n’attira pas l’attention et se contenta de suivre Erïka alors qu’elle reprenait ses choses.

-Oui… euh… et bien… au revoir à vous, ajouta-t-elle simplement, en saluant de la main Alexïs et Anieta.

Une fois dehors, elle se sentit déjà plus à l’aise. Se demandant toujours quelle était le choix finale de sa belle-sœur au sujet de la moto, elle lui demanda simplement si elle acceptait de la garder. Evelynn n’en avait plus besoin, et elle était encore en très bon état, alors qu’Erïka accepte de la prendre lui faisait plaisir. Elle n’avait évidemment jamais pensé que sa belle-sœur était aussi riche que Nora, et qu’elle pouvait sans doute obtenir un modèle de luxe de l’année en parfait état.


-« Tu plaisantes ? Bien sûr que je la garde ! Merci ! »

Heureuse, Evelynn se dirigea vers sa propre moto en enfilant son casque. Ce fut seulement lorsqu’elle fut prête a démarrer le moteur qu’elle entendit les derniers mots d’Erika :

-« Je suppose que nous nous reverrons un de ses jours, belle-sœur. »

-Bien… bien sur… Erika. Ça m’a fait plaisir de te rencontrer, belle-sœur !

Et elle quitta l’endroit sur sa propre moto, contente des évènements. Au final, la demi-sœur chiante et difficile de Nora ne l’était pas tant que ça. Elle était simplement directe, et la notion de « tact » lui manquait peut-être, mais sans plus. Ravie, l’artiste rentra chez elle, calme, et se rendit dans la chambre d’invité, celle qui lui servait de salle d’art, et se mit à dessiner et à peindre ce qui lui venait à l’esprit, tout simplement.
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