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 |  Sujet: Z-Girl  Sam 17 Nov 2012 - 17:01 | |
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♣ • Identité • ♣
•Nom : Curtis, mais elle préfère l'oublier.
•Prénom : Zoey
•Pseudonyme/Surnom : Z-Girl, Zed
•Sexe : Féminin
•Race : Homo Superior.
•Age : 16 ans
•Date de Naissance : 26 Juillet
•Famille : Elle préfère oublier cela également.
•Nationalité : Américaine
•Métier : Aucun
•Groupe : Ancienne Morlok, maintenant élève à l'Institut Xavier
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♦ • Pouvoir et Capacités de combat • ♦
•Pouvoir : Entité Ectoplasmique Gravitationnelle
•Description : Ce pouvoir est en réalité plutôt simple à visualiser, bien que relativement ardu à décrire. Il convient pour cela d'expliciter les trois termes individuellement, pour commencer.
Entité. Comme ce terme le laisse supposer, cette mutation est avant tout un état, une forme acquise par le biais du gène-x, et non réversible. Une forme qui ne peux pas vraiment être appelée "humain", même en incluant le sous genre "Superior", plus monstrueuse et plus mystérieuse à la fois. Quelque chose de différent de la grande majorité de ce qui est connu, ou du moins une version profondément aliénée de ce qui existe.
Ectoplasmique. A la fois au sens mystique du terme, de par l'intangibilité et l'invisibilité de l'entité -du moins en tant que telle- mais également au sens biologique du terme. Au sens d’enveloppe, de zone externe de la cellule. Car oui, cette entité est une enveloppe invisible qui englobe quelque chose. Un corps. A la fois de manière figurée, comme en tant qu' objet solide "interne", et de manière propre, en tant que cadavre. Pour revenir a l'exemple de sciences naturelles, cette entité est a la fois un ectoplasme, un cytoplasme, et des organites -bien qu'il s'agisse ici avant tout d'organes-
Gravitationnelle. C'est la composante qui explique la cohésion du tout. L'entité produit (est?) un champ gravitationnel -qui joue le rôle du fameux cytoplasme évoqué plus haut- maintenant les différents tissus ensemble, et leur permettant de se mouvoir. La composante gravitationnelle n'as pas que ce seul rôle, d’ailleurs, et n'est pas unique. Mais nous en reparlerons après ce petit schéma explicatif.
- Spoiler:
C'est toujours plus clair avec un schéma, n'est il pas? Bien, reprenons. Comme je le disais, la force de gravitation intrinsèque de cette entité n'est pas la seule présente, bien qu'elle soit la plus forte et la plus constante. Il existe également une force gravitationnelle émise vers l’extérieur de l'ectoplasme. Une sorte de force de répulsion. Comme sur le croquis qui suit.
Il est à noter que ce schéma est, par définition, très schématique. La force interne a beau être forte, son rôle principal est la cohésion des organes entres eux, et elle ne les écrase pas, ni ne les fait imploser, car les points d'encrage des vecteurs sont disposés de manière savante.
Maintenant que nous avons vu la théorie, on peux passer à la pratique ! On à déjà vu quel était le rôle de la force gravitationnelle intrinsèque : L’amalgame des parties. Mais elle produit également d'autre effet assez inattendus. L'exemple suivra avec le paragraphe suivant.
Passons donc au rôle de la seconde : Le premier rôle, ou du moins le premier effet, est de repousser l'eau, l'air, et les micros organismes. Ce qui empêche la putréfaction du cadavre. Le second effet est de créer une sorte de zone de sécurité entre les objets inanimés -en dehors de ceux présent sur la forme ectoplasmique- et le corps. Il convient donc de réprimer cette émission pour pouvoir saisir un objet sans qu'il ne soit repoussé, chose à peu prêt aussi aisée que d’arrêter de respirer pour un homo sapiens -de moins en moins facile a mesure que l’arrêt se prolonge-. Et le dernier, qui conduira à l'exemple promis précédemment est le ralentissement des objets (ou coups) chargés en énergie cinétique, ralentissement d'autant plus important que l'objet est lourd. Ainsi, un coup de poing verra sa vitesse diminuer, et donc son impact se réduire, avant de rester coincé dans l’éventuelle plaie qu'il a provoqué, étant emprisonné par la force gravitationnelle interne, plus forte et puissante que l'externe.
Derniers points important : Le cadavre présent à l’intérieur de l'entité est facultatif, il ne lui est pas nécessaire pour survivre, et d'ailleurs ce corps ne ressent plus aucune douleur ni besoin vital, étant mort. Cependant il est utile à l'entité pour communiquer avec autrui. Elle peut éventuellement replacer les morceaux manquant à l’intérieur de enveloppe si ils en ont été extrait par la force -ou par une faiblesse gravitationnelle temporaire- voir même les remplacer par d'autre matériaux ou morceaux. Avec le temps et les forces interne et externes ils finiront par se modeler, se distendre, et ressembler au membres d'origine.
•Maitrise : Au premier stade, la force interne est maitrisée, bien que les mouvements du corps puissent être un peu gauche, et que de temps à autres les vecteurs se relâchent, laissant choir un ou deux membres. L'émission quand a elle est permanente, involontaire et très difficilement contrôlable.
•Maitrise supérieure : Au fur et à mesures que l'utilisateur apprend à manier son pouvoir, son contrôle se raffermit. Il n'y a plus de perte d’intégrité du champ intérieur, et l'autre devient plus malléable à la volonté de l'entité, capable de l'interrompre ou de le renforcer en modifiant légèrement la paroi ectoplasmique -sur une dizaine de centimètres tout au plus-.
•Maitrise talentueuse : Les deux champs gravitationnels sont maitrisés de manière quasi-parfaite. L'ectoplasme devient malléable et peut même s'extruder à quelques mètres du corps, agissant sur des objets inanimés en dehors de la forme initiale de l’enveloppe. Des peluches ou des cadavres peuvent se mouvoir, des meubles léviter et être projetés, tant qu'ils restent dans la zone d'effet. Arrivé à ce stade, son nom de code pourra éventuellement passer de Z-Girl à Poltergeist.
•Maitrise suprême : La zone sur laquelle l'entité peut se déformer s’étend jusqu’à plusieurs dizaines de mètres, voir centaines de mètres, et la puissance des champs s'intensifie encore. Toute créature ou objet dans la zone de contrôle peut éventuellement être manipulée de force, de manière plus ou moins brutale, pouvant aller jusqu'au démembrement. Elle peut aussi être écrasé par la démultiplication de son propre poids, implosant sous la pression.
Ce pouvoir présente néanmoins une énorme tare. Plus l'enveloppe se distend et s'éloigne de sa forme originale, plus l'entité perd en humanité, aliénant complétement les forces en œuvres, les rendant plus entropiques que rationnelles, et ressemblant de plus en plus à un déchainement cruel et sadiques de puissance. Le processus à beau être réversible, Zoey craint -à juste titre sans doute- qu'une fois une certaine limite franchie, ce qu'elle sera devenu ne veuille plus redevenir elle même.
Il présente un autre défaut notoire : l'entité étant essentiellement psychique, elle est immunisée aux coups et pouvoirs physiques, mais les pouvoirs mentaux font des ravages sur elle, ignorant ses défenses et frappant directement dans sa substance même.
L'entité n'as besoin ni de manger, ni de respirer, ni de dormir. Tant qu'elle est a portée d'un champ magnétique, ou d'une source d’énergie quelconque -rayonnement solaire, vent cosmique..- elle est parfaitement autonome, et il est probable que sa durée de vie soit excessivement longue. Isolé de toute forme d’énergie, son métabolisme se ralentit, et fini par s’arrêter, les champs gravitationnels se condensant en un seul point, formant un trou noir miniature, flottant à la dérive, jusqu’à ce qu'il puisse absorber de nouveau une quantité suffisante d’énergie, et reprendre une forme pensante. Quand a savoir si cette forme possède toujours les souvenirs et la personnalité préalable... C'est une autre histoire.
•Art Martial : Le CBS : Comatose baby style. Disons le clairement, elle ne sait pas se battre, et forcée à le faire, son style est gauche, inélégant, et relativement inefficace.
•Équipement : Une solide -bien qu'abimée- paire de Rangers en cuir noir, un T-Shirt trop grand maculé de terre et de sang, et un sous vêtement Petit Bateau à rayures blanches et bleues. Et c'est tout.
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♠ • Apparence • ♠
•Description Physique : Zoey est une charmante entité invisible et intangible, composée de vecteurs de force et de champs d'interactions et d'attractions. Sa description est donc assez rapide à faire. Cela dit, comme pour interagir socialement (car pour parler, il faut des cordes vocales...), elle manipule son propre cadavre, on peut donc au moins parler de celui-ci.
Une petite silhouette, frêle, dégingandée et gauche. Voila comment apparait Zoey. Une petite silhouette à l'air perdu, désordonnée, trainant ses gambettes d'un pas lent et mal assuré. Les cheveux, mi-longs, sont en bataille, le haut de travers, et les rangers non lacées, le tout donnant une forte impression de négligence, de saut de lit, et même de délabrement.
Oui de délabrement, ou plutôt de déliquescence. Sa chevelure noire, délavée, peine à cacher une horrible plaie, béante, la ou aurait du se trouver l’œil droit. Sa peau, pâle, parcheminée, est constellée de coupures et de blessures, autant de stigmates relevant de calibres d'armes à feu variées, certains suturés, d'autre laissant apparaitre l'os sous la chaire, lui donnant une allure de zombie.
Son visage est celui d'une jeune fille de treize ans environ, aux traits fins et agréables, figés dans l’éternité. Bien que les balafres rendent son apparence un peu morbide, elle à des airs de Ball Jointed Doll : Un joli ovale, un nez imperceptiblement en trompette, des lèvres à peine dessinée d'un rose suave, l'œil valide couleur de jade encastré dans un écrin de cernes sombres, ressortant sur la peau pâle.
•Signe Particulier : Cadavérique. Au vrai sens du terme.
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♣ • Mental • ♣
•Psychologie : Zoey semble à première vue être une jeune fille réservée et timide. Timide, elle l'est en effet, car, comme la majorité des adolescents, elle ne sais pas trop ou mettre son corps -aussi bien spatialement que métaphysiquement en ce qui la concerne-, et en a plutôt honte. Mais réservée... c'est une autre histoire. Elle est en fait un véritable moulin à paroles, une fois abordée -approche plus évidente par écrans interposés-
Son corps est son sujet de préoccupation principal, et ce qui la complexe le plus. Elle essaye de dédramatiser tout cela à ses propres yeux en débitant des blagues de mauvais gouts à tour de bras, sur les zombies, sur les cadavres... Aussi bien des petites blagounettes d'humour noir qui prêtent a sourire, que des farces plus morbides, utilisant son pouvoir pour illustrer ses propos en disloquant son propre corps. Ainsi, en devançant les réactions des autres, elle ménage un peu son amour propre, et en dévoilant ses complexes sans complexes, elle espère pouvoir être appréciée pour ce qu'elle est.... Ou plutôt être Aimée pour ce qu'elle est. Avec un grand A.
Car sous ses airs de perverse déjantée fan de hentai et de créatures tentaculaires se cache un petit cœur, qui, même si il ne bat plus, espère le prince charmant... Même si elle sais que, a priori, les délices de la chaires lui sont à jamais interdit -en dehors d'un pouvoir particulier d'un mutant, peut être ?- elle espère trouver une personne qui sache la faire s'aimer elle même, et qu'elle puisse aimer en retour, et se remémore, nostalgique, l’époque ou elle pouvait encore ressentir les choses de manière physique.
Dans ses relations de tous les jours, elle est plutôt enjouée -bien que cela ne se voit pas-, et portée sur l'empathie. Elle n’apprécie pas voir les autre souffrir, ni les injustices criantes, et elle fait tout son possible pour les réparer, faisant preuve d'un grand altruisme. Apôtre de la tolérance et l'ouverture d'esprit, elle ne supporte pas la mentalité de la Confrérie, ne se considérant pas supérieure aux humains "normaux", et encore moins les procès en bestialité qui peuvent leur être fait, et elle peut devenir relativement violente pour défendre ses idées -faisant preuve d'un manque de tolérance assez antinomique-
Enfin, sa plus grand peur est de perdre le contrôle de son pouvoir, et de détruire des vies innocentes.
N'aime pas :
- Le sport. Activité partiellement inutile pour elle, puisqu'elle ne peut pas se muscler, et en plus relativement hasardeuse, les mouvements trop complexes ayant une chance de lui faire perdre des morceaux sur la piste. Elle se force quand même, se disant que c'est un moyen comme un autre pour maitriser ses facultés, mais, définitivement, elle n'aime pas ça.
- Les personnes trop superficielles, ne jurant que par la beauté, toujours bien propre sur eux, un air de condescendance peint sur le visage. Elle ne les supporte pas parce que pour elle la beauté est avant tout intérieure, mais aussi parce qu’elle est un peu jalouse de leur peau chaude, de leur bonne mine, et de leurs facultés tactiles dont ils usent et abusent.
- Le chocolat. Parce qu’elle se souvient de son gout, et qu'elle adorait ça.
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♦ • Histoire • ♦
•Capacités : Zoey ne connait que l'anglais, et des bases de japonais apprises grâce aux mangas et aux eroges, activité qu'elle affectionne particulièrement depuis qu'elle a récupéré dans les égouts un vieux laptop d'otaku encore vaguement fonctionnel et plein de données. Elle apprécie notamment la visual novel Saya no Uta. Poe et Lovecraft font aussi partie de son univers, et ses connaissances littéraires sont plutôt vaste pour son âge. D'ailleurs, elle essaye de les utiliser en écrivant des fan-fics et des poèmes d'un gout assez douteux, et sans grand talent -bien que cela ce laisse lire-. La musique à beau ne pas être indispensable pour elle, elle aime quelques groupes de Métal -surtout Symphonique ou Trash- et la musique expérimentale, comme celle de Cage. Enfin, elle bidouille en informatique, mais est loin d'avoir un niveau professionnel.
•Situation : Avant de rejoindre l'Institut, elle vivait dans les égouts parmi les Morloks. Elle ne possède rien d'autre que ses vêtements et un vieil ordinateur portable rafistolé, et de toute façon ne cherche pas particulièrement à avoir plus.
•Passé :
Childhood.
New York City. Voila ou je suis née et ou j'ai grandi. Cette saloperie de grosse pomme gangrénée par la pollution et l'activité humaine, emplie de gaz d'échappements délétères et de lumières tapageuses. Avec une telle mise en bouche, vous pourriez penser que je suis une activiste écologique un peu timbrée, et que j'ai eu une enfance terrible, opprimée par la grisaille et le béton. Mais il n'en est rien. En fait, aussi loin que je me souvienne, du moins avant... l'incident.. j'ai eu une enfance heureuse. Très heureuse même, le genre d'enfance dont rêvent certains gosses, grandir à la ville, pouvoir aller au cinéma avec ses parents quand bon nous semble, être à proximité des magasins, des boutiques, des fast food, tout ça... Profiter de la vie citadine trépidante, visiter Central Park tous les week-ends -a peine à dix minutes à pied de l'immeuble ou nous habitions-, aller au cirque, avoir le câble. Une petites accumulation de joies simples, qui, misent bout à bout, offraient quelque chose qui ressemblait à s'y méprendre au bonheur. Mais, en y repensant, j’étais dans l'erreur. Je pensais que ces moments si intimes que je passais avec mes parents étaient pour eux comme pour moi joyeux. Qu'ils m'aimaient pour ce que j’étais, comme je les aimais. Grossière méprise...
Mutate ! ...
Car ce qui devait arriver arriva. Quelque chose que vous avez tous connu, ici, je suppose, à divers degrés. La première manifestation, accompagnée de son lot de cruelles désillusions. Saloperie de pouvoir. Enfin, au moins, ça m'aura permis de voir a quel point mes soi-disant parents m’appréciaient... Donc, oui, comme je le disais, la première manifestation de ce gène-x se produisit. Et ce ne fut pas indolore, croyez moi. Je ressens encore la douleur dans les tréfonds de mon âme... Si un zombie à une âme, évidement. Une douleur m'avait envahi la veille, une sorte de court-batture généralisée, matinée d'une fièvre de chien. Et une douleur à la tête digne d'une sinusite chronique doublée d'une gueule de bois d'enfer. Les tempes en feu, avec un martellement lancinant. Bom, bom, bom. Les sinus qui donnent l'impression qu'ils vont éclater, surtout le droit, au point qu'on rêverait presque de pouvoir les déboucher avec une perceuse électrique. Les yeux rougis, endoloris. Le crâne comme pris dans un étau. Les tripes retournées. Bref, un calvaire.
Mais le pire était à venir... Le soir venu, mes parents si aimant m'ont envoyé au lit avec un cacheton d'aspirine et un sac de glaçon sur le front, pensant que ça ferait bien l'affaire. Ha, ha... Si seulement ça avait pu ! Enfin... La nuit fut longue et douloureuse, et le sommeil ne vint pas. Au petit matin, groguie, les cheveux en pétards, j'enfilais en vitesse une culotte sous ma chemise de nuit, glissais mes pieds dans mes rangers, et descendais cahin-caha les escaliers. Les céphalées s’étaient accentuée toute la nuit, et je tenais à peine debout, me cognant aux murs, trébuchant et me trainant vers la cuisine, ou se trouvait déjà mon père, costard bien mis, un bol de céréales trônant devant lui. Je me tenait l’œil, l'impression qu'il allait sortir de son orbite, tout en m'asseyant. Il m’accueillit avec son sourire de faux-cul habituel, me demandant si ça allait mieux. Comme si ça avait l'air d'aller mieux...
Tandis que je m’apprêtais a lui répondre, la douleur devint insupportable, et je tombais sur le coté, entrainant la chaise avec moi. Mon corps entier était parcouru de spasmes, et une chaleur infernale me brûlait de l’intérieur... J'essayais tant bien que mal de me relever, de me contrôler, mais je pus tout au plus me mettre à genoux, la tête levée vers le plafond. Et tout explosa. Mon œil jaillit de son orbite, dans une gerbe de sang, et moi même suivit son chemin. Je m'extrayais de mon corps, et de ses douleurs, et je me retrouvais flottant au dessus... Je me vis m'avachir, déversant le liquide rougeâtre de la vie sur le carrelage de la cuisine, et mon père crier, horrifié. J’étais donc morte ?... Ma tête tournait.. ou du moins mes sens se vrillaient.. et tout devins noir. Je perdis connaissance.
...Or Die.
Lorsque je me réveillais -si l'on peux dire- la première chose que je ressentis, que j'entendis, ce fut le son des sirènes. J’étais toujours au même endroit, mais le décor avait changé. Il ressemblait désormais a une de ses scènes de séries policières, ou des hommes en tenue spéciale photographient tout, accroupis. Une foutue scène de série policière oui. Je devinais mon cadavre sous une bâche argentée, quelques personnes penchés dessus. Mes parents étaient dans les bras l'un de l'autre, en larmes, a l’écart. Les voir dans cet état de désespoir apparent, de tristesse, cela me fit énormément de peine -sur le moment-.. Je m'approchais d'eux, j’essayai de leur parler. Il fallait qu'ils sachent que j'étais encore la, juste à coté d'eux. Mais aucun son ne sortait de ma bouche fantomatique. Je hurlais, j'essayais de les toucher, de les secouer. Rien n'y faisait. Je passais à travers eux sans même qu'ils ne me ressente. Je m’égosillais vers leurs tympans sans qu'ils ne m'entendent...J'aurais su ce que je sais maintenant, je ne me serais pas donné cette peine.. Mais j’étais encore bien naïve.
Pendant ce temps, la police scientifique finissait de s'affairer sur mon corps -mort suspecte oblige- et s’apprêtait à l'emporter hors de la maison. Les policiers prirent la housse, et la transportèrent dans la camion de la morgue, quelques étages plus bas, suivis par mes parents, et moi même, flottant comme je pouvais à leur suite. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai suivi ce sinistre cortège, je dois dire, mais c'est pourtant ce que je fis. Peut être était-ce pour ne pas rester seule dans l'appartement, peut être était-ce pour être avec mes parents, ou peut être n'arrivais-je pas a me résigner à abandonner mon corps comme ça, sans essayer de le refaire mien. Ou un mélange indistinct des trois...
Nous finîmes par arriver à la morgue, et après quelques minutes de recueillement et de larmes, mes parents repartirent, me laissant aux mains des légistes, qui ne s'attardèrent pas trop. La pause déjeuner, c'est sacré, pour sûr. Je me retrouvais donc seule avec mon cadavre, des idées morbides et des questions métaphysiques plein la tête. Étais je morte ? Étais-je un fantôme ? Condamnée à errer sans but pour l’éternité? Tout le monde finissait il comme ça ? Était-ce ce fameux purgatoire auquel je n'avais jamais cru? Ce Dieu dont je me riais existait il, en fin de compte, et se vengeait il?.. J'en doutais en fait. Parce que j'avais perdu connaissance.. Et une âme ne peut pas perdre connaissance, n'est-ce pas ? Mais j’étais mise au pied du mur, il faut bien le dire. Quelle autre explication pouvais-je bien trouver à mon état ?
Pendant que je me retournais la cervelle -spectrale- dans tous les sens, me vint petit à petit une idée. Une idée saugrenue, certes, mais une idée quand même. Et dans l’état qui était le mien, je sautais sur l'occasion. Cette idée, elle me venait de certains livres d'horreur que j'avais lu, qui disaient que les morts pouvaient reprendre possession de leur propre corps, parfois. Que ceux qui reprenaient le contrôle de leur corps propre devenaient des vampires, que ceux qui s’immisçaient dans le corps des autres devenaient des goules, et que leur propre corps s'animait, sans âme, devenant un zombie. Bien sûr, tout ça, c’étaient des foutaises. Mais au moins, cela eu le mérite de me faire rentrer dans mon propre corps, et d'essayer d'en regagner le contrôle, avant d'être ouverte et autopsiée.
Reborn.
Tout d'abord, il ne se passa rien. Mais je ne baissait pas les bras, et persévérait. Je ne voulais pas rester comme ça, sans rien faire. Alors je continuais. Après une bonne heure, enfin, il y eu des résultats. Je parvint a faire se mouvoir mon petit doigt. Un peu comme dans Kill Bill si vous voulez... Bref. Je repris donc contrôle de mon corps petit à petit. D'abord le doigt, puis la main... L'avant bras... Ha?.. Vous vous en foutez? Que je fasse vite ? Bha... D'accord alors, j'abrège. Après deux heures d'efforts, juste avant la fin de la pause de mes chers médecins, j'avais repris le contrôle de mon corps. Ce n’étais pas réellement ce que j'avais imaginé, et je me dirigeais plus comme on dirige une marionnette que comme on se dirige soit même... Mais au moins, j'avais réussi. Je me levais gauchement, je jetais en vitesse la couverture blanche par dessus ma tête, et je me précipitait -autant que je le pouvais, pas encore tout a fait habituée à ma démarche, laissant choir mon corps par moment, avant de retourner dedans et de reprendre ma progression- vers la sortie. Le service était vide, ou presque, et ce fût ma chance. Je rejoins donc le métro, bondé et indifférent, et rentrait chez moi, dissimulée sous ce ligne blanc, me donnant l'air d'une adepte bizarre d'une secte quelconque.
C'est une fois devant mes parents que tout dérapa pour de bon. Je vais vous la faire courte. Ils me virent, furent effrayés, appelèrent la police tout en m'insultant et me lançant des objets divers au visage. Dire que ce n’était pas la réaction à laquelle je m'attendais est peu dire... Devant l'incrédulité des policiers, mon père perdit patience, attrapa le fusil qui trônait sur le mur, l'arma, et déchargea l'arme dans mon mollet, dont une partie explosa sous l'impact. Je ne ressenti aucune douleur, du moins physique, bien que mon cœur, lui, se serra. Mon père m'avait tirer dessus, de sang froid ! Et il s’apprêtait à recommencer. Et lorsque la seconde balle partit, mon esprit se projeta en avant, refusant tout cela.. Ou du moins c'est l'impression que cela me fit sur le moment. La balle explosa en plein vol contre la barrière mentale -et gravitationnelle-, et ses débris vinrent se ficher dans ma peau.
Je devins comme folle, cette volonté qui avait jailli pour me protéger de ce projectile enfla, gonfla. J’étais la spectatrice impuissante d'un déferlement de violence dont je savais pertinemment être l'origine. Les ustensiles qu'ils m'avaient jeter dessus se mirent a léviter, et furent renvoyer à l’expéditeur. Le sol se fissurais, l'arme de mon père implosa, les tableaux tombèrent au sol. Mes parents étaient cette fois ci complètement terrorisés, prostrés, incapables de bouger. Et je sentais que cette violence en moi allait ce déverser sur eux. Et.. je ne le voulais pas. Alors dans un effort surhumain, je parvins à canaliser cette puissance destructrice, puis, en désespoir de cause, me jetais par la fenêtre pour mettre fin à tout cela et ne pas les mettre en danger.
Morloks.
A ma grande surprise j’atterris indemne en bas, après ma chute de plusieurs étage, me posant comme sur un coussin d'air. Je suppose que j'aurais pu comprendre, déjà, que j’étais capable de léviter, même avec mon corps. Mais j’étais un peu trop confuse et effrayée pour cela, je pense. Après m’être relevée, je fuis à toute jambes, trébuchant, vers l'endroit qui me semblait le plus salvateur sur le moment. Une bouche d’égout. Loin de tout, loin de tous, à l'abris des regards. Et c'est la que je vécu pendant deux années. Je ne vais pas m’étendre sur l'épisode outre mesure, et me contenterais de vous dire que je fus trouvée par des Morloks, qu'ils me conduisirent devant leur chef, que je fut acceptée, et que je compris un peu mieux mes pouvoirs, et leur origine.
A whole new world (A new fantastic point of view...)
Cela dit, j'avais peur de perdre de nouveau la maîtrise, et lorsque la rumeur se répandit dans les égout qu'il existait un Institut pour les jeunes mutants qui apprenait à contrôler ses pouvoirs... Je décidais de le rejoindre, non sans appréhensions. Et c'est pour cela que je suis devant vous, aujourd'hui, vous demandant de m'accepter dans votre établissement...
La jeune fille fixait les professeurs de son œil mort, attendant leur verdict avec un peu d'anxiété.
•Thème musical : Dollhouse
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♠ • Vous • ♠
•Code : ~ Validé par la fougère masquée ~
•Un nom ou pseudo :Azur
•Votre age : 25 ans
•Provenance de l'avatar : Un crayon, une feuille de papier, un scanner, gimp, et une tablette graphique.
•Double compte ? : Non !
•Comment avez-vous connu le forum ? : Top-site.
•Le plus : ... BraaaaainZ ?
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Dernière édition par Z-Girl le Ven 23 Nov 2012 - 19:03, édité 46 fois |
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Bon courage !
{On se met à courir à trois ?} Bein on est pas plus.{Suis-je bête}
