X-Men : Sentinel Project
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 Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%

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MessageSujet: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Dim 28 Oct 2012 - 3:00


Yoshitoki Sugiura



♣ • Identité • ♣

•Nom :Yoshitoki

•Prénom :Sugiura

•Pseudonyme/Surnom :Shiro (littéralement Blanc) ou plus communément Yoshi.

•Sexe : Masculin

•Race :Homo Superior

•Age : Théoriquement, 822 ans. En réalité, il n'a vécu que 24 ans.

•Date de Naissance :3 Mai 1190

•Famille :Le clan Hojo, et les habitants de Kamakura.

•Nationalité :Japonais

•Métier :Samouraï

•Groupe :Mutants libres (futur intégration de l'Institut ?)


♦ • Pouvoir et Capacités de combat • ♦

•Pouvoir :Manipulation du temps

•Description :Le pouvoir de Shiro est relativement puissant, et si son concept est aisé à expliquer il est important d'en cerner la puissance et ce qu'il en découd. La manipulation de l'espace temps engendre plusieurs possibilités :

- La projection dans le temps, pour faire simple, le voyage dans le temps, qui permet à Shiro de projeter son être, de le reconstituer cellules par cellules pour ainsi dire, à l'endroit où il était, mais des années en avant ou en arrière.

- La fluctuation du temps. Ce deuxième aspect est en réalité un aspect atténué de la projection dans le temps. Il peut ainsi ralentir sur l'instant présent le cours du temps autour de lui, ou au contraire, l'accélérer. Cependant, ce pouvoir ne se concentre que dans une certaine zone d'influence autour de lui. De même, il peut aussi figer le temps. A un niveau de maîtrise élevé, il peut focaliser son pouvoir sur d'autres personnes/objets que lui.


•Maitrise :Au stade initial, Shiro est incapable de fluctuer le temps selon sa volonté. Il peut à peine avancer le temps de quelques minutes tout au plus, ce qui le fascine déjà. Il lui faut une grande concentration et il doit se plonger dans un état de méditation pour parvenir à ces "miracles". Cependant, comme tout pouvoir puissant et en développement, il est instable. Quand Shiro subit un choc émotionnel, un grand désespoir, une grande colère ou même une joie soudaine, son pouvoir peut se déclencher aléatoirement, sans aucun contrôle et causant d'atroces migraines au mutant.

•Maitrise supérieur :Avec de l'entraînement, Shiro peut aisément avancer ou reculer le temps d'une demi-heure, et le ralentir faiblement. Cependant, l'utilisation de son pouvoir est extrêmement fatiguant et le plonge dans des états de fatigue extrême après chaque utilisation, presque comateux.

•Maitrise talentueuse :Shiro est désormais capable d'accélérer le temps pendant quelques secondes, ou de le figer dans la pièce où il se trouve pendant une demi dizaine de minutes tout au plus. Il peut voyager plus loin dans le temps, mais l'utilisation de son pouvoir est toujours extrêmement fatiguant.

•Maitrise suprême :Shiro maîtrise parfaitement le voyage dans le temps grâce à un état de méditation très poussé, presque une transe, nécessitant un état d'apaisement total dans un lieu fermé à tout bruit, agitation ou moindre chose perturbante. L'utilisation de son pouvoir ne semble pas devenir moins fatiguant au contraire, il en ressent toujours l'énorme contre-coup, même après une utilisation brève.

•Art Martial :Shiro maîtrise les arts du Kobudo, les arts martiaux antiques japonais qui étaient instruits aux jeunes samouraï. Ils incluent le maniement du sabre, ainsi que l'aïkido ou encore le jujitsu. Son arme de prédilection est bien entendu le katana bien qu'il ait été versé au maniement de la lance (lame courbe comme droite), ou encore le "bâton" (bo)

•Équipement :
Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Oni-ma10
Kimono de Samouraï, son katana Oni-maru, les épaulières de son armure, une pièce de son masque de samouraï.



♠ • Apparence • ♠

•Description Physique :

Le chant de l'eau le tira de sa torpeur au lever du soleil. Les oiseaux gazouillaient, la campagne s'égayait. Baillant, il se tourna sur son flanc, posant sa main sur la joue de la jeune femme allongée en face de lui. Il caressa sa peau sucrée en l'admirant, profitant de son sommeil qui touchait à sa fin. Rapidement, sa dulcinée ouvrit ses yeux bleus, qui scintillaient déjà. Il lui sourit doucement. Ils avaient dormis là, l'un contre l'autre, jeunes et imprudents. Couchés sur rien d'autre que de la paille, avec leurs seuls corps comme couverture, là, tout près du bassin. C'était là qu'ils se retrouvaient, adolescents, pour échanger leurs premiers et timides baisers. C'est ici qu'il lui avait demandé sa main, avant de la demander à son père. C'est ici qu'ils avaient partagé leur première nuit.

Se levant et quittant les bras chaud de sa douce qui s'étirait tranquillement, il se redressa de tout son être, faisant craquer ses articulations. Dévoilant son corps nu à la nature environnante, il poussa un bref soupir de contentement. Il n'était pas bien grand, et c'était certainement son plus grand complexe, ses quelques 175cm le taraudaient particulièrement. Les autres guerriers du village étaient presque tous bien plus grands, et il n'appréciait guère cela. Son corps était robuste, endurcit par sa vie et par la nature froide des pieds du mont Fuji qui l'avait vu grandir. Ses muscles étaient fins mais puissants, secs, visibles : bien dessinés sur sa silhouette tout sauf chétive. Habillé, l'on pourrait le croire maigre, mais il n'en est rien : le fait est qu'il a des petits os. Du moins, c'est ce qu'il rétorque à son mentor qui le traite de maigrichon. Malgré son jeune âge, il arbore déjà des souvenirs douloureux, dont une légère cicatrice sur son torse, proche de son sein droit, souvenir de l'entraînement drastique qu'il avait subi.

Il revêtit sa tunique en silence avant de marcher vers le bassin pour s'y pencher, découvrant une bande de poissons d'un rouge flamboyant qui se dispersèrent à sa vue. Recueillant dans sa main de l'eau pour se rincer le visage, il observa son reflet. De fines mèches brunes tombaient sur son visage tout aussi fin. A son oreille droite pendaient plusieurs anneaux noirs. C'était les Emishis qui lui avaient offerts. Les autres trouvaient cela vulgaire, lui appréciait. Il palpa sa peau blanche. Elle n'était pas pâle mais presque, et lui valait son surnom, Shiro, "Blanc". Son nez, fin et long surplombait des lèvres fines, bien que sa lèvre inférieure lui avait toujours parue étrangement grande. Ses yeux fins, surplombés de ses sourcils noirs étaient habités par deux orbes d'un azur éclatant, aussi clair que l'eau du bassin si ce n'est plus pur encore.

Soudain, entendant qu'on l'appelait, il se recula vivement de l'eau douce, cherchant du regard son interlocuteur. Les buissons remuèrent et s'en extirpèrent deux hommes, de forte statures et vêtus de deux brillantes armures pourpres et noirs. Ils arboraient fièrement deux masques aux traits dignes d'un Oni, tandis qu'à leur ceinturon pendaient deux katanas. Des samouraï. Il reconnu à leur silhouette trapue et leurs yeux scintillants deux de ses compagnons, Toji et Shinji, les deux frères jumeaux.


- Le shogun veut te voir.
- J'arrive, dit-il calmement, regagnant le porche du temple où Sakura se cachait derrière la paille.

Les deux hommes le suivirent du regard avant de repartir sans un mot. L'autel était situé sur une petite colline, au bord du sentier qui menait au village. La végétation avait poussé partout autour si bien que personne n'y venait plus hormis Shiro et sa compagne, ce qui était connu de tous les habitants du coin depuis que le père de Sakura avait surpris les deux amants en train de s'étreindre, il y avait déjà 10 ans de cela. Il enfila son kimono noir et l'attacha en quelques gestes rapides, et, remettant son ceinturon et son katana à celui-ci, il embrassa une dernière fois sa femme.


•Signe Particulier :ICI


♣ • Mental • ♣

•Psychologie :

- On a attrapé ce mécréant hier soir. Il rôdait encore près de la grand route. Nous attentions ton retour pour clore cette affaire.

Sugiura baissa son regard sur l'homme assit par terre, poings liés. Autour d'eux, le brouhaha des villageois régnait tandis qu'ils s'attroupaient autour de la place au milieu de laquelle se tenait le Shogun et ses sept samouraï. A leurs pieds, un des bandits qui sévissaient dans la région. Le menton posé sur une vulgaire souche de bois, il demeurait silencieux. Sous son regard, un panier. Lui comme Shiro savait ce qui allait bientôt l'emplir.

Soupirant, Sugiura tira son katana tandis que les autres samouraï s'écartaient, permettant à la plèbe une meilleure vision du spectacle que leur offrait leur shogun. Shiro fit abstraction du bruit ambiant. La paix régnait dans son âme. Il allait rendre jugement à un criminel. Ce n'était pas un meurtre. C'était justice.

*SLAM*

La lame s'abattit durement, tranchant d'un coup sec la chair, les os, toute cette masse impure et corrompue sans compromis avant de se ficher dans le bois. Et la tête roula doucement jusqu'au panier. Le bruit revint. La foule acclamait. Il essuya son sabre dans un mouchoir et le rengaina, quittant la place tandis que les autres faisaient ce qu'ils avaient à faire du corps. Il en avait toujours été ainsi. Shiro était celui qui exécutait. Sans état d'âme. Impassible. Il rendait justice. Il avait été élevé pour ça. C'était un homme droit, conformément au Bushido. Sa lame était son âme, elle était pure. Il avait été élevé selon le code des samouraï et agissait en tant que tel. Quand il n'était pas avec sa compagne ou dans sa demeure, il demeurait soumis à son code. Honneur, courage, fierté. Cet ordre était immuable, immortel. Aucun sentiment ne devait venir la paix de son âme : la discorde était chassée de son être. La peur en était bannie.

Shiro vouait une foi aveugle dans la voie du Bushido et ne s'en détournera jamais : elle régit sa vie, son passé, son avenir, régira sa mort et tout ce qui s'en suit, il en est intimement convaincu.

C'est un homme d'une nature calme, qui voit la violence comme un moyen et non une fin en soit. Elle n'est pour lui qu'un instrument pour se rendre digne et protéger son honneur, et fait partie de son quotidien, ayant été habitué à voir le sang couler dès son enfance. La notion d'honneur lui tient particulièrement à coeur, et il tient en haute estime les gens qui partagent ce même credo.

Serein et peu bavard au premier abord bien qu'amical, Shiro est un homme aimant. Il aime avoir ses proches autour de lui, les protéger, les rendre heureux. Un sourire lui suffit comme récompense pour des semaines de labeur. Le travail ne l'effraie pas. Sa détermination est sans faille, il en est même assez borné. Malgré tout, il a conservé quelques aspects enfantin, surement des séquelles d'avoir grandis trop vite : il a une certaine tendance à bouder quand il est contrarié ou encore s'émerveiller d'un rien, étant doté d'une curiosité immense. Il ne supporte pas la lâcheté et la plupart des vices qui ne vont à l'encontre du code samouraï : l'hypocrisie, le mensonge, la corruption... Ce sont ses rêves et sa foi qui l'anime et lui permette de ne jamais perdre espoir. Ne jamais baisser les bras quelque soit l'échéance est une de ses règles d'or. Même quand tout paraît destiné à disparaître, quand la lune disparaît pour ne jamais reparaître, ne baisse pas les bras. Embrassez vos rêves. Quoi qu'il arrive : protégez votre honneur.

Il a en réalité une vision du monde assez manichéenne et naïve, ayant vécu à une époque où la société était bien moins complexe qu'aujourd'hui, ce qui le rend encore plus soumis à ses instincts de survie : il ne comprend pas le monde moderne et en est effrayé. Son seul refuge est comme souvent la méditation et la pensée.

C'est de ces mêmes pensées qu'il s'extirpa pour admirer les roseaux qui poussaient au bord du chemin. Bordé d'un petit cours d'eau, c'était l'une des plus agréables ballade qu'il connaissait. Les cerisiers étaient déjà en fleurs et répandaient leurs pétales partout, inondant jusque l'âme de Shiro d'un sentiment de paix. La nature était si belle...


♦ • Histoire • ♦

•Capacités :ICI

•Situation :ICI

•Passé :
[ Thème 1: Childhood]

Childhood.
Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Childh10

Portant son enfant à bout de bras, la voix rauque de Kenji s'éleva une dernière fois à l'attention de son jeune fils. Il avait à peine 4 ans et ne semblait pas comprendre le moindre des mots de son père. Pourtant, il semblait les boire, tandis que son petit coeur, qui devinait l'issu funeste du départ de son paternel se déchirait.

« La vie... est dure. L'homme... naît et meurt dans la violence du sang. L'enfant est tiré des entrailles de sa mère. Le guerrier... meurt au combat. Le sage... meurt rongé par la vieillesse et la maladie. La femme... meurt d'espérance. Le samouraï meurt avec honneur. »

Approchant son enfant, il baisa son front une dernière fois, les yeux brillants et la gorge nouée. L'enfant avait la bouche tordue de chagrin et ses petits yeux bleus étaient noyés sous des larmes montantes. Pourtant, aucun cri ne daignait encore sortir de sa gorge. Kenji baissa ses bras aux muscles noueux pour déposer son fils sur le sol, et l'homme qui se tenait sur le seuil de la maison derrière eux posa sa main sur la tête de Sugiura, qui tendait les bras vers son père. Ce dernier recula, et, ne quittant pas son fils des yeux ramassa son masque et le posa sur son visage, apportant la pièce maîtresse de l'armure de samouraï qui recouvrait son corps. Il regarda l'homme, et celui-ci lui fit un signe de la tête. Il pouvait partir sans remords. Son fils était entre de bonnes mains.

Kenji fit volte-face et s'éloigna. Il ne se retournerai plus. Le petit bout d'homme s'écria soudainement le nom de son père, son désespoir enfin libéré de sa bouche muette, et il éclata en sanglots hystérique tandis que l'homme en kimono noir le prenait dans ses bras. Son père se hissa sur sa monture et fit signe à ses compagnons de se mettre en mouvement. La guerre les attendait.


**

L'homme au kimono noir fut la seule figure paternelle dont Shiro bénéficia tout au long du reste de sa vie. Hojo Chigiru, maître du koryu de Kamakura. Frère ainé du Shogun, et son mentor.

Ce dernier n'a jamais caché l'identité de son père à Shiro. Kenji Yoshitoki était un ronin du nord de l'archipel, un samouraï sans clan. Il avait passé sa vie à voyager, multipliant les aventures avec les femmes de village, amenant la discorde sur lui. Elle était incarnée par ce fils que lui avait donné une femme du Sud, et duquel il n'avait pas pu détaché son regard tendre et protecteur 4 ans durant, avant de le céder au clan Hojo, pour lequel il allait partir combattre les mongols qui ravageaient les côtes. Shiro recouvrirait l'honneur de son père en devenant le hatamoto, le vassal du shogun. C'était son destin. Il était lié à un pacte, scellé par le sang. Sa mort se ferait dans l'honneur.

Rapidement, Sugiura fut plongé dans le monde des samouraï. Leur éducation commençait dès leurs premiers mots, leurs premiers pas. Il n'y avait guère de place pour la tendresse maternelle : aucune femme ne vivait parmi eux à l'académie. Les instincts tendres de l'enfant étaient réprimés, bannis de son comportement. La joie se devait être mesurée et le confort personnel proscrit, sauf en cas de maladie. Le bonheur se trouvait seulement dans la camaraderie partagée avec ses compagnons. Ils étaient élevés ensemble et combattraient ensemble. Leurs loisirs n'était guère des jeux mais les exercices physiques qui leur étaient imposés.

Dès ses premiers mots, le devoir devint le seul fil conducteur de son existence. La maîtrise de ses sentiments, de son âme était impérative. Il devait se plier au bushido, sans aucun ressentis. Pas de remords. Pas de craintes. Pas de pitié. Rien que le devoir, l'honneur et la justice. Ces valeurs étaient les clés de la spiritualité, de leurs âmes mais aussi de leurs corps. La souffrance ? Inexistante. La mort ? Sans importance. Une étape, sans aucune conséquence individuelle.

L'entraînement physique n'était qu'une facette de l'éducation complexe qui leur était donnée. Il leur était enseigné à demeurer impassible en toute circonstance en dehors de l'intimité de leur maison. Pour cela, diverses épreuves leurs étaient imposées. Avant même d'avoir atteint une décennie d'âge, ils devaient assister à des exécutions, et s'habituer à la vue du sang. Pour s'assurer qu'ils ne cachaient aucun dégout de celui-ci, on les nourrissait de grands bols de riz teints rouge sang par l'adjonction d'un jus de prunes salé. Si cela ne suffisait pas, il leur fallait se rendre à minuit, guidés par la seule lune qui dominait le ciel, sur le lieu des exécutions, et ramener d'un pique la tête d'un des condamnés, pour prouver leur courage. Toutes ces épreuves, Shiro les endura, sans jamais perdre de vue l'idée de redorer le blason de sa famille. Celui de son père.
On lui apprit tous les arts dont il devait savoir se servir : Kenjutsu, jujutsu, Bajutsu, Kyujutsu respectivement art du sabre, lutte, art équestre et tir à l'arc.

Mais ils n'étaient pas que des machines à combattre. On leur apprit très tôt la méditation, l'apaisement des sens et du coeur. Le kyoru de Kamakura étant de la doctrine dite Hyoho Niten Ichi Ryu, ils furent orientés vers une philosophie bouddhique, presque déiste, dont la thèse invite à vénérer chaque dieux, mais ne pas attendre d'eux qu'ils vous amènent la victoire. Seul votre force et votre détermination peut vous permettre de l'acquérir, et pour cela il faut se soumettre au Bushido. Ainsi grandit Sugiura, bercé par les mythes nippons et cet environnement candide propre à la société féodale japonaise, refermée sur elle-même et resplendissante de son innocente dureté. Comme ses camarades, Shiro était d'une extrême pureté d'esprit, aveuglé par sa foi. Mais son destin lui échapperait malgré lui.


[Thème 2: Seven]
Seven.
Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Seven10

Ils furent sept à devenir compagnons. Yoshitoki Sugiura, Nakamura Genji, les jumeaux Shoji et Shinji Miyamoto, Horohuto Kakashi, Shinaji Chomei et Niruho Yamato. Tous issus de la même génération, tous fils de samouraï. Tous suivant le voie du Bushido. Désormais, ils étaient frères, et ils serviraient les Hojo.

Yamato, le plus sage des sept se démarqua rapidement comme un leader incontesté. Il était très en vogue auprès du shogun et des nobles de Kamakura. Il avait toujours été meilleur sabreur que les autres et était proche de leur ancien maître, Chigiru. Néanmoins, il ne partageait pas la même relation avec ce dernier que Sugiura. En effet, Shiro était certainement celui le plus proche d'être considéré comme son fils par le vieux guerrier. Une autre chose le liait à son mentor : sa fille. Sakura. Une beauté froide, brune et captivante, comme si les dieux l'avait faite à sa mesure même. Il aimait tout chez elle, de son regard aux pupilles étonnamment foncées jusqu'à la moindre parcelle de sa peau rosée. Et le destin avait fait cet amour réciproque.

Dès qu'on commença à donner plus de liberté aux jeunes samouraï, Shiro quitta l'académie pour venir vivre chez Chigiru, rencontrant la jeune fille d'un an plus jeune que lui. S'il la trouva au premier abord négligée, distante et stupide, il apprit vite à ne jamais rester sur son premier jugement. Elle était douce, aimante et d'une intelligence vive, héritée de son père. Ce dernier ne tarda pas à remarquer les échanges de regards malicieux des deux jeunes gens, et, malgré tous ses efforts, une complicité naquit entre les deux adolescents.

Les sourires devinrent rapidement des attentions tendre et dissimulées, et Chirigu abandonna rapidement, comprenant que le sort avait lié ces deux-là. Il fit mine de ne rien voir, attendant avec malice l'heure où Shiro porterait devant lui le souhait de faire de sa fille sa compagne.

Sugiura fut le premier des Sept à se marier. Il avait alors 17 ans, et était selon les moeurs de l'époque déjà un homme, et un talentueux guerrier. La nouvelle se fêta dans l'auberge du village, autour de plusieurs bouteilles de saké généreusement offertes par les jumeaux. Chirigu, à la plus grande surprise des sept guerriers se joignit même à eux, exprimant sa gratitude envers Shiro. Il avait toujours craint que sa fille, au faible caractère, ne soit contrainte de se marier à un vieux garçon du village issu du milieu noble. Les samouraï jouissaient alors d'un grand prestige, en effet, ils régnèrent sur le shogunat jusqu'en 1869. Leur statut social était alors très élevé, et les familles de samouraï étaient très influentes, c'est pourquoi les Hojo se réjouissaient d'en avoir à leur service, et qui s'agrandissaient, de plus.

Mais l'euphorie du mariage serait de courte durée, car la guerre appelait les hommes, loin du Mont Fuji...


[Thème 3: War]
War.
Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% War10

L'aube se levait, rouge. Le sang avait coulé à flot cette nuit, et ce n'était que le début de plusieurs jours de combats. Les sept samouraï du clan Hojo menaient une violente campagne de pacification d'une région gangrénée par la révolte d'un seigneur local. Ce dernier a levé une petite armée de conscrit, formée de paysans, et accompagnée d'une poignée de samouraï. Le shogun de Kamakura avait répondu violemment à cette tentative de renverser son bakufu : levant une partie de ses conscrits suivis de volontaire ainsi que d'une poignée de soldats professionnels, il envoya cette troupe aguerrie à l'assaut même du fief insurgé, mené par ses samouraï.

- Shiro. Approche, beugla Yamato avant de tirer une bouffée de fumée sur sa longue pipe à opium.

Sugiura, qui attendait à l'entrée de la tente en poussa la porte, une simple draperie, pour rejoindre son ami qui observait une carte, à l'image d'un stratège. Un fin sourire se dessina sur les lèvres de Shiro. Les combats qui se livreraient dans quelques heures ne seraient que des escarmouches mineures et tous savaient qu'ils allaient écraser la force minime qu'avaient mobilisés les dissidents. Pourtant, Yamato agissait comme si cette bataille était d'une importance cruciale.

- Qu'en dis-tu ? dit-il fièrement, montrant d'un geste théâtral la disposition des troupes décrite sur la carte par des morceaux de bois difformes.

Shiro désigna du doigt les pions qui ressemblaient vaguement à des chevaux.

- C'est nous ça ? La cavalerie ?

- Oui.

- Pourquoi nous placer si en retrait par rapport aux fantassins ? Je pensais que nous menions la charge.

- Non. Nous contournerons la charge pour les prendre à revers et faire une percée dans leur arrière-garde. Ils seront pris en étau.

- Est-ce réellement nécessaire ? Nous avons les avantages numériques et techniques. Nous avons des soldats de carrière tandis qu'ils n'ont qu'une poignée de samouraï et des paysans sous équipés, avec la peur au ventre rien qu'à l'idée de se battre.

- Nous éviterons des pertes inutiles, et augmenteront les leurs.

- Hm... D'après les éclaireurs... - Shiro déplaça quelques morceaux de bois représentant les ennemis, les regroupant autour d'une pièce - ils vont agir de concorde avec leur corps de samouraï.
- Oui.

- Notre charge va les acculer contre le nid de la rivière, ici. - il désigna un point sur la carte - Une fois au pied du mur, les plus lâches se jetteront à l'eau, fuyant ou mourant selon la profondeur de ce cours d'eau. Il y en aura qui se battront comme des forcenés. Les samouraï. Les autres se rendront. Il est inutile de les massacrer, ce ne sont que des paysans qui ont été envoyés ici, à la mort, contre leur gré.

- Shiro. Fais ce que je te dis de faire.

Sugiura le fixa longuement, silencieux.

- Tu as raison, mon frère, mon ami. C'est toi qui mène la danse.

Ils s'étreignirent et Shiro quitta la tente, allant s'équiper pour ce qui allait être une longue journée...

**

Son cheval poussa un hennissement tandis qu'il s'arrêtait, en haut de la légère butte qui dominait le grand champ qui s'étendait jusqu'à la rivière au bord du village. Un peu plus loin se massait une minuscule armée, déjà bien affaiblie par les escarmouches de la veille. Le champ avait été nettoyé des corps durant la nuit, mais des traces des combats étaient encore présentes. Des armes, abandonnées, des armures ébréchées, du sang sec sur un rocher... Shiro savait qu'en réalité, si la bataille était gagnée d'avance, elle n'en serais pas plus facile. Au coeur de cette foule de paysans en arme se trouvait cinq samouraï qui avaient fait serment de mourir plutôt que d'abandonner. Ils se battraient comme des lions, jusqu'au dernier, tandis que leur maître préparait déjà sa fuite ou son Hara-kiri. Lentement, Sugiura porta la main à son katana et le sortir de son fourreau tandis que guerriers à ses côtés bandaient leurs arcs. Le samouraï passa plusieurs fois devant leur rang, les inspectant brièvement au travers des deux fentes du masque de son armure noire. Il l'avait nettoyé des années durant rien que pour cet événement. Elle luisait sous le soleil matinal. Le pays du soleil levant n'avait jamais aussi bien porté son nom. Il jeta un coup d'oeil à Yamato, un peu plus loin, qui levait son sabre vers le ciel. Avant de l'abattre dans le vide.

Sugiura poussa un cri puissant et grave, levant son sabre et l'abattant presque aussitôt, avant que sa voix ne soit étouffée par le bruit massif des cordes qui claquent, et des flèches qui fusent. Une véritable nuée de fer s'abattit sur la plaine, et à peine le dernier projectile eut-il atteint le sol que sept cris distincts s'élevèrent. Sept destriers s'élancèrent en avant, brandissant katana ou bien lance, tandis que derrière eux les suivaient à la charge l'armée des Hojo.

Le coeur de Shiro battait si vite qu'on aurait pu croire qu'il battait en cadence avec le galop de son cheval. Il tentait de rester serein, mais l'adrénaline montait en lui, se propageant dans ses veines. Il ressera son étreinte sur le pommeau de son sabre, et tandis qu'il distinguait maintenant les visages de ses adversaires, il se le brandit. Il était temps de donner justice.

Le choc fut terrible et déstabilisa la ligne adverse, leurs piquiers, des paysans inexpérimentés, reculant soudainement, fragilisant leur position. Shiro donnait de large coup d'estoc, pénétrant dans la masse en renversant nombre de guerriers sous le poids de sa monture. Il tranchait dans la masse de paysans sans réfléchir, ils n'étaient pour la plupart pas ou peu protégés, et des crânes se fendaient, des têtes volaient dans un immonde carnage. Soudain, une lance s'enfonça dans le flanc de son cheval qui se cabra. Tant bien que mal, Shiro tenta de s'agripper aux rennes avant d'être projeté en arrière. Tombant lourdement dans la boue, son esprit s'embruma un court instant avant que la douleur ne le ramène à la raison. Il se redressa, désormais à genou, pour parer un coup vicieux, déviant l'épée de bonne facture d'un gueux avant de l'empaler. Se redressant de toute sa stature, il extirpa son sabre du corps encore chaud qu'il projeta au sol d'un coup de pied. Il poussa un cri de rage, tellement insignifiant au milieu du fracas du fer qu'il ne revigora que sa propre foi. Pataugeant dans la boue, il remarqua alors seulement que la pluie s'abattait sur eux avec violence. Mais il n'avait pas le temps de s'attarder sur son environnement, la guerre et la discorde étaient partout autour de lui. Saisissant un guerrier par l'épaule en arrivant dans son dos, il le mit à terre avant de lui asséner un violent coup de talon lui brisant le nez. Il recula alors, esquivant de justesse un coup d'estoc qui frotta son plastron avant qu'il ne dévie la lame grâce à la protection de son avant-bras. Profitant de la brèche crée dans la défense de son adversaire, il leva son sabre,s'apprêtant à lui donner le coup de grâce, mais un katana vint bloquer son coup. Un samouraï à l'armure pourpre se glissa entre les deux guerriers tandis que son adversaire initial se voyait pris dans un duel contre un des guerriers du clan Hojo.

Shiro se recula, reformant sa garde en enfonçant ses pieds dans la boue, assurant ses appuis. Sous son masque, il sourit légèrement. Il était temps de voir ce que valait ces traîtres.

Alors qu'il s'apprêtait à lancer les hostilités, son adversaire poussa un cri cassé mais déterminé avant de s'élancer vers le jeune samouraï. Shiro jura, surprit par la rapidité de l'homme malgré son armure, et para son premier coup de justesse, avant de bloquer fermement une tentative de coup à la cuisse, entre deux plaques de son armure. Brisant la garde de son adversaire, il passa à l'offensive, frappant sans relâche son adversaire qui semblait tout parer avec une aisance déconcertante.

Il n'abandonna pas pour autant, commençant à faire reculer son adversaire tant il mettait de force dans ses coups, se fatiguant lentement mais surement. Il devait trouver une solution rapidement, car son adversaire commençait déjà à répliquer. Soudain, il trouva une brèche dans la garde du samouraï. Sa main droite semblait plus faible, moins adroite. Il semblait perdre de la force à mesure qu'il parait. Il attendit que son adversaire change de garde pour briser sa défense d'un violent coup droit, abattant sa lame de haut en bas. Malheureusement, il avait mal calculé son coup. L'ennemi se redressa, dans un ultime effort, brandissant son épée malgré un poignet brisé. Shiro n'était pas prêt à contrer, il était essoufflé, à court d'idées. Sa lame était en suspend sur son flanc. Il n'aurait pas le temps de parer le coup. Non... Il ne pouvait pas mourir maintenant ! Sa Il n'y avait aucun honneur à périr contre un ennemi plus faible que soit ! La haine enveloppa le coeur de Shiro et il poussa un hurlement bestial. Soudain, une sensation étrange l'envahit, inconnue, inouïe. Une sensation de puissance extrême, et tout se mit à tourner autour de lui. Tout devint flou, brouillé, irréel... sauf son adversaire. Figé, la lame brandie, ses yeux semblaient vitreux, vides de vie. Son bras recommença à bouger lentement tandis qu'un sifflement intense emplissait le crâne de Shiro. Non. D'un coup rapide, sa lame s'enfonça dans la gorge dénudée de son ennemi. Et tout sembla reprendre vie. L'ennemi s'effondra, libérant la lame de Shiro de lui-même. A bout de souffle, il fit quelques pas en arrière. Son armure pesait terriblement sur ses épaules et il se sentit presque défaillir. Manquant d'air, il retira son casque et le jeta, faisant de même de son masque avant de prendre une grande bouffée d'air, regardant autour de lui. La bataille touchait à sa fin. Comme l'avait prédit Yamato, la charge de cavalerie des jumeaux avait anéantie le flanc ennemi et pris en étau, ils n'avaient pas fais long feu. Une main se posa sur son épaule et Shiro leva la tête vers Shinji, qui lui souriait, une balafre lui déchirant la lèvre.


- Ca va ? demanda-t-il en se relevant.

L'homme aux épaules larges hocha la tête, n'osant pas bouger ses lèvres, de peur de raviver la douleur.
Ensemble, ils enjambèrent les cadavres, contournant les dernières zones de combat où les troupes des Hojo écrasaient les poches de résistance, avant de rejoindre Yamato autour duquel se regroupaient les Sept. La plupart n'avaient rien hormis quelques égratignures ou plaies superficielles. Shiro était vidé et haletait, se tenant les côtes tout en écoutant un discours de leur chef. Alors qu'ils s'apprêtaient à revenir à leur campement pour préparer l'offensive finale sur le quartier général de la rébellion, Yamamoto le prit à partie.


- Shiro, je veux que tu rentres à Kamakura.

Sugiura fut interloqué un instant et s'arrêta de marcher.


- Qu... Quoi ? Pourquoi ? Je n'ai pas été à la hauteur ?
- Si... Tu as été exemplaire. L'homme que tu as tué en duel était le chef du koryu adverse. Cet exploit te suivras même après ta mort. Nos femmes chanteront cette bataille à notre retour. Ce n'est pas la question. Je veux que tu ailles avertir le shogun de notre réussite. Nous avons beaucoup trop de prisonniers... Je ne sais pas quoi en faire. Mon aide de camp va t'accompagner avec une poignée de soldat, vous emenerez une partie des prisonniers à Kamakura. Les autres seront pendus pour l'exemple.

Shiro hocha la tête positivement.


- Bien. Je pars dans l'heure. Nous camperons en route.

Yamato l'étreignit avant de le quitter.

- Bonne chance, mon ami.

[Thème 4: Meditation]
Meditation.
Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Medita10

Après son retour à Kamakura, Shiro passa la plupart de son temps au sein du temple de moines de la ville. Il désirait se plonger dans la méditation, à la recherche de cette force qui l'avait gagnée sur le champ de bataille. Il passa une semaine de jeun à la recherche de ses réponses spirituelles, épaulé par un des moines du temple qui guidait sa démarche. Mais les heures et des heures de voyage au sein même de son esprit ne lui permirent pas de trouver la clé qu'il cherchait. Il devait se replonger dans un état semblable à celui dans lequel il avait été sur le champ de bataille.

Il était obnubilé par cette idée, en permanence tracassé, si bien qu'il se faisait taciturne avec sa femme, ce qui inquiétait cette dernière. Elle avait peur de le perdre, tout comme il avait peur de s'égarer. Il devait explorer sa haine, sa peur, son désespoir, alors que son credo lui imposait l'absence de ces sentiments.

Pour avancer vers son but, il du se priver des conseils du moine, trop influencé par la religion. Il avancerait seul, en attendant le retour de ses compagnons. Les Sept sauraient le guider.

Il se rendit à l'autel, près du bassin. C'était le lieu le plus paisible qu'il connaissait. Là, il s'assit, près d'un vieux cerisier au tronc massif. Ses pétales tapissaient le sol et une brise fraîche venait rafraichir le visage de Shiro. Les jours passèrent sans que Sugiura ne trouve la source de ce pouvoir si enivrant. Bientôt, ses frères d'armes revinrent du Nord, porteurs de sombres nouvelles. Yamato avait le visage lacéré, il était méconnaissable. L'on craignait que ses plaies ne s'infectent. Shinji était mort en défendant son chef tombé au sol.

Le poing de Shiro s'écrasa lourdement sur la table, qu'il fixait honteusement.


- Sh... Shinji...

- Shiro. Calme-toi. Rappelle-toi de notre enseignement... dit doucement Chomei et étreignant son compagnon. Lui-même retenait ses larmes.

Le code du Bushido était ce qu'il était. Mais Shiro ne pouvait contenir des émotions aussi violentes. S'il avait eu le courage de tenir tête à Yamato, il aurait pu les sauver, tous les deux. Il avait été lâche. S'extirpant de l'étreinte de son ami, il quitta la maison des Miyamoto, endeuillée. Son coeur s'emballait. Yamato était défiguré, et le duo si chaleureux des deux jumeaux Miyamoto brisé. Une maison de Kamakura était en deuil. Toutes les familles du bourg amenaient des offrandes et priaient pour le fils qu'ils venaient de perdre. Shiro n'avait même pas la force de prier pour le frère qu'il venait de perdre, lui. Une haine immense l'envahit, envers lui-même, envers cette rébellion. Envers le shogun, Yamato, Shinji... Il ne comprenait plus. A quoi bon se vouer au bien et aux dieux si au final, l'on vous retire tout ?

Soudain, il arrêta de marcher. Sa vision se brouillait, et son crâne le faisait souffrir, ses tempes battant à toute allure. Il tourna sur lui-même avec difficulté. Tout semblait se mouvoir, même les maisons. Leurs contours se balançaient avec vigueur, lui donnant la nausée. Le décor devenait flou, indistinct. Seuls demeuraient les gens, dans la rue. Mais ils étaient tous figés, comme de marbre. Soudain, ils s'animèrent et reprirent vie. Mais ce n'était pas normal. C'était surnaturel. Ils s'affairaient à une vitesse ahurissante, la nuit et le jour se succédaient en quelques minutes. Shiro sentit le sol se dérober sous ses pieds, alors qu'il était pris de vertige. Il poussa un cri avant de heurter le sol.


We have to go back in time.
Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Time10

Le monde semblait enveloppé d'un voile pourpre, Shiro n'en distinguait que cette couleur. Le ciel semblait s'être teint en sang après avoir noyé le monde des hommes. Plongé au coeur de cet océan de rouge, Shiro demeurait immobile, allongé sur le sol qu'il ne pouvait distinguer de l'horizon. Ses yeux étaient clos, et pourtant il voyait. Seul la lune demeurait réelle dans ce monde sans formes. Elle allait et venait, sans fin. Bientôt, de la brume apparut, dissimulant la lune. Le rouge devint de plus en clair, virant au gris. De longues formes apparurent dans les cieux tandis que le sol devenait plus distinct. Les formes s'avérèrent être des silhouettes. Une sensation dérangeante vint chatoyer le dos de Shiro, mais il lui était impossible de se mouvoir ni même de se lever pour voir de quoi il s'agissait.

Le silence disparut bientôt, laissant place à d'insupportable murmures. Tout devint noir, subitement. Il ne voyait plus.


**

Anata se penchait avec curiosité sur l'inconnu, palpant ses joues du bout de ses doigts chétifs. Elle pouvait se permettre de le toucher, après tout, il venait d'anéantir son bol de riz et ceux de toute sa famille, ainsi que la table. Hiro, son frère, était toujours derrière sa mère, tétanisé, tandis que son père la tirait vivement par le bras.

- R... Recule Anata !

Kakashi tira vivement sa fille vers lui, l'emmenant auprès de sa mère qui fit sortir les enfants du salon. Il n'en revenait pas lui-même. Il se saisit du katana qui trônait au-dessus de la télé et se servit du fourreau pour donner de légers coups dans les côtes de l'homme qui venait littéralement d'apparaître en pleins milieu de leur repas.
Il se décida à s'approcher lentement, approchant sa main du kimono noir de l'inconnu, bien décider à le virer de sa table à manger. Soudain, les yeux de l'inconnu s'ouvrirent en grand, et il bondit en arrière, poussant un grand cri de surprise.

Les deux pupilles bleus de Shiro restèrent longuement fixe. Son crâne le faisait atrocement souffrir et tout semblait tourner autour de lui. Quand sa vision revint à peu près, il entreprit de se relever, sentant quelque chose d'étrangement gênant dans son dos.


- Uh ?

Passant sa main dans son dos, il en extirpa des bouts de porcelaine et des pâtes froides. Les jetant avec dégout il essaya de se relever, et remarquer qu'il était sur une table. Assis dans un repas.

Il leva lentement son regard, observant l'environnement autour de lui. La maison était banale, avec ses pans de murs pouvant être déplacés et un mobilier en bois assez rustique mais... Il y avait une grande boite noire en face de la table, reliée par d'étranges racines à tout un attiral de boites. Shiro commença à reculer lentement, avant de poser son regard sur un homme dans un coin dans la pièce. Il était vêtu étrangement, d'un kimino très court et d'un pantalon. Il avait une longue bande de tissu autour du cou, rouge, ainsi qu'un linge blanc sous son kimono ouvert. Ses pieds arboraient d'étranges bottes luisantes. Son expression était... tout aussi étrange. Il semblait complètement effrayé. Shiro avait fait quelque chose de mal ? Il se leva doucement et fit un pas vers l'homme, qui s'accabla dans son coin.


- N... n'approchez pas ! dit-il, ramassant vivement le katana qui traînait par terre.

Sugiura fronça les sourcils. Il avait encore terriblement mal au crâne et ne serait pas en état de se battre, même contre ce qui lui paraîssait être un fou, pour être vétu ainsi. Mais tout l'endroit semblait tiré d'un rêve. Il y avait au mur d'étrange peinture, si précises qu'on aurait dit que des hommes étaient en réalité enfermés dans des cadres. Et un cadre rond armés de deux pics qui tournaient en rond dans un cliquetis stressant.

Shiro recula en soupirant et s'assit sur la table en se massant le crâne. Il devait retrouver ses esprits. Où pouvait-il être ? Il se souvenait être tombé en pleins milieu de la rue principale alors qu'il voulait rejoindre sa maison. Mais quel était cet homme ? Et cet endroit ? Etait-il mort ? Il releva les yeux vers l'homme qui semblait s'être détendu et avait même fais un pas en avant, ne lâchant pas pour autant son arme qu'il tenait d'une main tremblante.


- Suis-je mort ?
- Co... comment ?
- Où sommes-nous ?
- Euh... à Kamakura... J... Japon...

Shiro se redressa subitement.


- Tu mens. Tu n'es pas de Kamakura, je ne t'ai jamais vu auparavant... Qu'est-ce que je fais ici ? C'est le shogun qui t'as chargé de me soigner ?

- Le shogun ? M.. mais de quoi vous parlez enfin... Le shogunat ça date d'avant l'époque Edo, vous êtes cinglé !
- Edo ?

Décidément, cet homme n'était pas net. Shiro soupira et vérifia son apparât. Il était toujours vêtu de son kimono noir et avait son katana à la ceinture. Tout allait bien.


- Bon, eh bien je m'en vais, dit Shiro tout en avançant vers une porte qui lui semblait être la sortie.

Mais l'homme lui barra la route en gesticulant, avant de beugler :

- Ha ça non alors ! Pour qui vous vous prenez ? Vous.. vous... atterrissez en pleins milieu de notre repas comme ça et vous partez comme si de rien n'était ! Mais vous êtes un cinglé ma parole ! J'appelle la police, restez là !

- Po... lice ?

Sans lui en dire d'avantage, l'homme ouvrit la porte et la claqua derrière lui violemment. Un petit cliquetis s'échappa de la porte quelques instants plus tard et Shiro tentant de l'ouvrir comprit qu'elle était verrouillée. Il n'avait plus qu'à attendre.

Il entendait des bruits sourds derrière la porte, des éclats de voix. Visiblement, l'homme s'entretenait avec beaucoup de gens. Shiro prenant son mal en patience s'assit dans un fauteuil en cuir noir, se mettant à l'aise en attendant que le clown ne revienne.

Et l'attente fut assez longue. Au bout d'un certains temps, un bruit strident attira son attention. Il se redressa tandis que ce chant affreux s'arrêtait et qu'il entendait qu'on ouvrait à quelqu'un. Il y eut de nouveaux éclats de voix... Plus graves et pressés cette fois-ci. La porte se rouvrit, mais ce fut d'autres hommes plus étranges encore qui en franchirent le pas. Vêtus d'étranges linges bleus et coiffés de chapeaux étranges, ils s'approchèrent en silence.


- C'est lui ? demandèrent-t-ils à l'attention de l'homme qui restait derrière eux.
- Oui... méfiez-vous, il est étrange !
- Il a pas l'air si terrible... Allez, lève-toi mon grand, on t'emmène au poste.

Shiro se leva silencieux, mais porta la main à son arme, ne comprend pas ce que lui racontait ces deux individus. Il les toisa du regard, puis dévisagea l'homme de tout à l'heure.


- Désolé. Je refuse de vous suivre. Je suis Sugiura Yoshitoki, hatamoto du clan Hojo. Vous n'avez aucune autorité sur moi.

Les deux policiers se regardèrent un instant, l'un d'eux sourit légèrement tandis que l'autre poussa un long soupir, avant de s'avancer vers Shiro qui recula instinctivement. Le flic était bien plus grand que lui.

- Okay écoute... Sugiura... Nous allons t'emmener voir le shogun, d'accord ?
- Vous mentez.

Etait-il en enfer ? Etait-ce là des Onis qui tentaient de le piéger ? Il devait partir, et vite. Son mal de crâne revenait, plus persistant encore. Il devait partir. L'homme en face de lui semblait s'agacer, tandis que l'autre portait la main à une matraque discrètement. Shiro fronça les sourcils. Son instinct lui hurlait de fuir, de courir et de ne jamais s'arrêter. Il était perdu. Il devait partir. Il dégaina son katana et bondit, sans réfléchir, enfonçant la lame de son sabre profondément dans le torse du premier policier. L'homme en costard hurla de peur et déguerpit rapidement tandis que l'autre policier, paniquant, n'eut guère le temps de faire grand chose avant de recevoir un violent coup de genou dans les valseuses. Shiro le mit définitivement hors d'état de nuir en lui éclatant un vase sur le crâne avant de retirer son sabre de l'agent de police qui agonisait sur le sol.
Désorienté, il se rua vers la porte, l'ouvrant avec fougue, découvrant derrière celle-ci une femme qui tentait de cacher derrière elle une petite fille. L'homme se dressa entre elle et Shiro, les yeux rouges. Il tremblait.


- P... pas ma femme...

Sugiura le dévisagea avant de faire volte-face, rengainant son katan et se ruant vers la porte d'entrée laissée ouverte par les policiers. Il se mit alors à courir, comme il n'avait jamais couru. Il courait à en perdre haleine, observant avec horreur le monde autour de lui. Le sol était noir et dur, de grands murs délimitaient d'étranges enclos. D'immenses tours s'élevaient à l'horizon et l'air était âcre. Il emplissait ses poumons de dégout, et la bouche entrouverte il déambulait ainsi dans les ruelles de Kamakura, ne reconnaissant plus ce royaume qui avait été le sien. Celui de ses pères, de ses frères, et qui auraient du être celui de ses fils.

Dans le ciel, les nuages avaient été remplacé par une brume sale et stagnante. Il s'arrêta enfin, en haut d'une butte qui dominait la ville et ses grattes-ciels, la fourmilière humaines et ses vices nouveaux. Il s'agenouilla, en pleur. Les dieux l'avaient envoyés en enfer pour le punir de son manque d'honneur. Ils l'avaient envoyé dans la dimension où son combat serait éternel. Mais il ne laisserait pas tomber. Comme il l'avait fait pour son père, il regagnerait son honneur... Il se batterait, puisqu'il ne connaissait que ça.

A l'horizon se dressait le mont Fuji. Etait-ce l'enfer ou la fin des temps ? Les gens étaient vêtus étrangement, se déplaçaient dans des boites en fer. Le flot de ces âmes perdues arpentaient sans but les rues des métropoles, sous le regard triste d'un soleil pâle. Le samouraï avait perdu son ardeur. Son coeur était fatigué, asséché. De ses yeux coulaient des rivières de larmes, mais en son âme une chose était sûre. C'était des rivières de sang qui couleraient de ce monde.




♠ • Vous • ♠

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Dernière édition par Yoshitoki Sugiura le Ven 2 Nov 2012 - 18:42, édité 24 fois
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Dim 28 Oct 2012 - 4:49

Salut beau goss Cool
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Emma Frost

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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Dim 28 Oct 2012 - 4:54

T'es grave xD
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Dim 28 Oct 2012 - 5:01

Rebienvenu V !
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Dim 28 Oct 2012 - 5:04

Merci beaucoup Very Happy
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Dim 28 Oct 2012 - 6:09

J'ai une question, la muselière c'est parce qu'il mord ou parce que son haleine laisse à désirer ?{Nan c'est pour éviter de postillonner} Je vois pas en quoi c'est moins crade...{J'ai pas dit que ça l'était} Gna gna, tu te crois malin dans ta tête.{Dans la tienne en l'occurence} Retenez-moi !
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Dim 28 Oct 2012 - 11:08

Re bienvenue Wink J'attends que tu ais terminé avant de me lancer dans la lecture x)
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Cassandra Farrell

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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Dim 28 Oct 2012 - 11:12

    J'dirais juste... ZAAAAACK ♥♥
    Et rebienvenue aussi.
    *s'en va 8D*
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Dim 28 Oct 2012 - 13:27

J'l'attendais celle là de la part de Cass xD

Re-bienvenue V ~
#lorgne sur le BG qu'il a fait ♥#
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Dim 28 Oct 2012 - 14:49

Merci tout le monde *3* Vous aime.
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Ven 2 Nov 2012 - 18:41

Fiche terminée !
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Sam 3 Nov 2012 - 3:23

Ca a été long à lire, entre des parties, durant les chargements, ça m'a prit toute la soirée ( diantre ! ).
Bon, il y a des fautes, mais au milieu de tout cet amas de lettre, il vaut mieux ne pas aller les chercher.
Ton personnage possède l'un des pouvoirs tant redouté : le voyage dans le temps. Afin de s'épargner les complications d'usages, je voudrais être sûr qu'il "avance" bien sur la même temporel ( autrement dit, le monde ne se modifie pas ou peu selon ses sauts, et cela ne crée, au grand dieu, pas de monde alternatif alambiqué qui me foutrait en rogne. ).

Mis à part ça, je compte sur ton auto-modération pour ne pas geler le temps à chaque mauvais moment dans la vie du bonhomme ^^
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Sam 3 Nov 2012 - 8:23

Par contre si tu viens juste de te taper un méchant orgasme, m'est avis qu'une petite remontée dans le temps serait kiffante, et une autre, et encore une, puis on recommence pour être sûr, et...enfin jusqu'à ce que tu aies vécu ce moment tant de fois qu'il te dégoûte.

'Fin moi c'est ce que je ferais.
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Sam 3 Nov 2012 - 11:36

Promis, pas de monde parallèle Adam ! Ca ne m'avait même pas effleuré l'esprit Razz
Très bonne idée Wade, je prends note... xD Et ne t'en fais pas pour l'auto-modération, je suis fair-play hein x]


Désolé pour la longueur ceci dit, et oui il y a de nombreuses fautes et moi-même n'ai pas le courage de les corriger.. J'ai du oublier pas mal de lettres et faire des fautes stupides à cause de la fatigue mais bon x]
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Sam 3 Nov 2012 - 15:09

    Ouiiiii, ça veut dire que t'es validé...heiiin ? Diiis, diiiiiiis ? *o*
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Sam 3 Nov 2012 - 15:23

Techniquement, pas encore :B
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Sam 3 Nov 2012 - 16:49

Je traduis ce qu'Ange vient de dire : "I want your Sex".
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Sam 3 Nov 2012 - 16:56

J'ai pas dis ça Wade D8
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Sam 3 Nov 2012 - 17:04

Mmdésolé, parfois j'ai l'impression d'avoir des dons de télépathe et entendre ce que les gens pensent avec obsession. J'ai dû me brancher sur le mauvais canal...Rolling Eyes

Sinon pour éviter d'être lapidé par le staff, je te le redis Yoshitoqué, Belle longue fiche, bien trop longue même puisque personne ne l'a lue, nan je plaisante, moi je l'ai lue avec Adam, et Ange aussi vu comme elle te désire. Very Happy
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Sam 3 Nov 2012 - 19:15

Bon, je valide.
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MessageSujet: Re: Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%   Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100% Icon_minitime1Dim 4 Nov 2012 - 0:45

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii #va pouvoir arrêter de flooder xD#
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Yoshitoki Sugiura, amertume du passé ~ 100%

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