(L'ordre des post :
-Hypermusic
-Ayou
-Arizona
-Magneto )


Tout était bien beau dans mon petit monde, la journée avait été belle, l’argent avait coulé à flot grâce à une paie bien grasse, je ne peux que me féliciter d’avoir trouvé ce job. Un petit boulot bien simple pour une mutante avec un don tel que le mien, mais pour les humains, je faisais des miracles et tout et tout. Pourtant, c’est si simple la musique ! Oh, je dois préciser j’imagine, je suis DJ. Hier, tout s’est bien passé, mais je suis totalement crevée. J’ai un peu abusé des bonnes choses après, moi et le barman de la place, un bel homme viril qui m’a fait craquer avec un sourire en coin qui faisait pétiller ses yeux. Oh ! Je ne vais pas vous raconter toute ma vie privée quand même. Le fait est que je suis un peu fatiguée aujourd’hui, je traine les pieds en me rendant au repère de la confrérie. J’ai une tâche un peu inhabituelle aujourd’hui, je vais aider Magneto avec des mutants, les convaincre de se joindre à la cause des mutants.

À la bonne version de la cause des mutants en tout cas, celle qui nous met à notre vraie place, au-dessus des humains. Nous sommes les hommes supérieurs, je ne vois pas pourquoi nous devrions avoir à fuir, à craindre ces gens qui ne sont rien ! Alors aujourd’hui, c’est ma tâche, convaincre des mutants que notre cause est la bonne. Sinon, ils risquent de tomber dans les mains de ces imbéciles de l’Institut Xavier… Des hippies des temps modernes qui prônent l’égalité. Pfeuh ! L’égalité ne va que nous nuire, quand nous serons plus nombreux que ces inutiles sapiens. Jamais je ne m’abaisserai à ramper à coté d’eux dans leur boue ! Je suis Hypermusic, je mérite beaucoup mieux que ça. Je reste humaine, j’ai toujours des sentiments, des envies normales causées par des hormones, par la faim, j’ai toujours des émotions et j’ai un cœur, mais il n’y a pas de place pour les humains à l’intérieur de celui-ci. Les mutants n’ont pas à se mettre sur un pied d’égalité, parce que ces bornés de Sapiens seront toujours jaloux de nous. C’est clair ! En plus, ils ne seront jamais capables de nous comprendre, et l’incompréhension engendre la peur… et la peur, la violence. Ce n’est pas vrai que mon monde va sombrer dans la violence à cause de l’étroitesse d’esprit des humains. Si les mutants ont à provoquer une guerre, je sais qu’elle sera justifiée, comme un anti-virus qui détruit les nuisances, ou un upgrade qui doit détruire l’ancienne version pour pouvoir prendre la place dont elle a besoin. Les mutants sont noirs, blancs, jaunes, rouges, mais ils ont tous le gène…

Je dois me presser, je suis presque en retard. Je dois aller au repère de la Confrérie, rejoindre Magneto dans son bureau et des mutants qui ont été approchés quelques temps avant et qui avaient acceptés de venir pour une petite rencontre. Je me demande pourquoi moi, je ne suis pas une membre particulièrement importante dans tout ce bazar de la Confrérie… Peut-être que big boss veut me donner une chance de prouver ce que j’ai dans le ventre ? J’imagine qu’après l’attaque sur la prison mutante, j’ai un peu remonté dans l’estime des dirigeants de cette organisation.

La route est claire, je marche avec mes écouteurs sur les oreilles qui crachent une chanson d’Egypt Central, White Rabbit. Les portes s’ouvrent, le couloir défile sous mes bottes de cuir montantes, il est temps de faire mes preuves, encore…

Je toque à la porte, est-ce que je suis en retard pour la rencontre ? J’espère que non ! Suis-je la seule arrivée ou quoi ?
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Comme tous les matins, je me réveille tard, vers 10h.En plus, hier j'ai reçu une lettre qui vient de je ne sais où, mais ce que je sais c'est qu'elle est une invitation. La lettre disait :

Bonjour,
Nous vous invitons à venir nous rencontrer demain vers 10h30. Kiara Alarie alias"Hypermusique" sera présente à la rencontre. Elle à une coiffure de couleur mauve et un tatouage de clé de sol avec motifs tribaux derrière l'oreille.Rejoins nous au 15 rue Liberty.




Bon ok, c'est peu de renseignements mais je vais essayé de trouver ce "Repaire de la Confrérie" et cette fille. Puis je remarque qu'il est 10h20 et que je m’exclamai :


Merde ! Plus que 10 minutes avant le début de la rencontre !
Je déjeune en route et je vis une fille identique à la description de la lettre. Cheveux mauves et un tatouage clé de sol. Je l'ai suivi et elle entra dans un immeuble . À l'intérieur, tout est bien placé et c'est propre , mais bon, je la suivis encore où elle cogna à une porte écrit Bureau de Magnéto.La porte s'ouvrit toute seul et elle entra. Je regarde encore l'heure, il est 10h 26. J'arrive à la porte, je cogne et elle s'ouvrit. Je vis l'homme et la fille assis au bureau je m’avançai et m'assis sur l'une des trois chaises disponible. Je me demande quand les autres arriveront.
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Ayou était à tout endroit où une jeune fille de son âge aurait dû être, soit en cours... Enfin presque! Disons que son réveil avait sonné beaucoup trop tard et pour compenser son retard elle avait eu la brillante idée de prendre un raccourci en empruntant un chemin qu'elle n'avait jamais vraiment utilisé... Et par le plus brillant des hasards malchanceux elle se retrouvait complètement perdue et pire encore, en retard ! Mais quelle idiote elle faisait! Perdue en plein centre-ville, déroutée par une simple petite rue! Dans une ville qu'elle arpentait depuis 4 ans! Ce n'était pas comme si elle n'avait pas assez de problèmes en ce moment! Elle dormait peu et ça se voyait, de grosses cernes décoraient le bas de ses yeux violets presque de la même couleur. Elle n'arrêtait pas de penser à l'incident qu'elle avait créé il n'y avait que quelques jours... Un tremblement de terre ! Depuis elle ne se séparait plus de ses brouilleurs d'onde (radio), même au travail... Malgré les interdictions de son patron. Ensuite, il y avait l'équipe de natation qui réclamait du temps, l'école, puis ses examens qui approchaient... Sans oublier ses problèmes familiaux... Puis le pire des pire! Elle était PERDUE !Elle sauta presque au cou d'un passant en complet les nerfs en boule.

-Elle est OÙ le l'université de New-York!!

Cria la jeune fille en proie à ses nerfs et à la fatigue, le passant se retourna surpris et lui cria d'être plus polie avant de prendre un taxi qui passait par là... Pas de chance, il s'était sauvé et les rues du quartier semblait vide de monde, inquiétant... Jamais de chance!... La jeune fille soupira et désespérée s'assit sur le rebord du trottoir, elle se fichait bien de salir son petit uniforme! Ça n'avait plus d'importance maintenant... Elle n'arriverait jamais à temps pour son cours. Bon... Elle pouvait toujours appeler un taxi pour rentrer... La jeune fille sortit son téléphone portable de son sac noir, couvert de dessins et de macarons. Elle composa un numéro et son visage devint encore plus grave... Elle n'avait pas pensé à recharger son téléphone ! Quelle poisse ! Mais quelle POISSE! Elle aurait fulminé, crié, sautillé sur place si un passant n'avait pas attiré son attention. Enfin quelqu'un qui lui dirait où elle était! L'homme encapuchonné accéléra son rythme quand il la vit et alla se cacher dans le bâtiment juste derrière elle... Intriguant... Pourquoi ne pas le suivre, après tout elle était perdue et puis personne ne semblait enclin à lui répondre... Qu'avait elle a perdre? Ça ne pouvait décidément pas être PIRE ! Sur ce, elle se présenta devant les portes métalliques dont la peinture était sérieusement amochée. En jetant un regard le bâtiment n'était pas vraiment en meilleur état, une restauration lui ferait du bien... Bon elle allait vraiment entrer là-dedans? Bon elle pouvait toujours chercher un téléphone si le gars en question ne se révélait pas plus sympathique que l'autre businessman! En admettant que c'était un bâtiment public... Elle entra enfin, elle arpenta donc des couloirs vides, sombres, éclairés et encore vide? Elle tournait en rond!

Quelques bruits et sons parvinrent à son oreille, elle se rapprocha. Deux individus deux garçons, l'un est mince comme un pic et aussi fortement bronzé, l'autre est cinq fois plus gros que lui c'est à se demander comment il passe dans le couloir. Le duo parle probablement de quelque chose, ce n'est pas important, tout ce qu'Ayou voulait, c'était des indications et au pire un téléphone! Pourtant, quand elle passe sa tête au coin du mur, elle voit clairement la main du jeune maigrichon disparaître lentement, puis réapparaître sur l'épaule de l'autre mastodonte qui éclate d'un rire gras. Elle recule apeurer... Où a-t-elle atterri ! Elle... Elle ne devrait pas être là, elle va encore s'attirer des ennuis! Elle recule de quelques pas les yeux ronds, les autres ne la voient pas. Heureusement! Elle vérifie que ses radios sont fonctionnelles. Ouf! Oui, elles le sont! Chargée juste avant de partir, dans la hâte, mais tout de même! Il faut partir et vite! Mais...

-Tu es qu..

En un éclair le maigrichon se retrouve derrière elle! Paniquée elle se retourne, lui assénant un coup de genou dans le ventre, ce qui lui coupe le souffle et un second coup au visage avec son pied ce qui l'envoie valser plus loin inconscient. Elle n'avait pas perdu ses réflexes! Mais! Elle venait de frapper ce garçon! Haaa! Pas le temps de s'expliquer l'autre mutant, l'a vue ! Elle ne peut pas s'expliquer! Si c'était les malades qu'elle fuyait! Ou pas!? Peu importe! Elle ne sait pas où elle est, mais ça ne sent pas bon! Elle doit partir tout de suite!! Tout de suite! Elle court dans les couloirs, espérant retrouver son chemin et prie pour éviter la malchance comme son poursuivant! Ses bottines glissent au tournant, claquent aux lignes droites sur le sol bétonné. Elle distance aisément son poursuivant bedonné, ses activités physiques ont porté fruit! Elle voit maintenant la sortie! Juste devant! Elle se précipite sur les portes métalliques et... BAM! Elle se prend la porte avec plein de grâce en pleine poire! Les portes avaient refusé de s'ouvrir et la petite Haven était maintenant sonnée. Ce qui laissait le temps à l'autre balourd court sur patte de la rattraper et de la ramasser probablement à bout de souffle. Lorsqu'elle rouvre les yeux, elle se trouve inconfortablement soulevée de quelques centimètre du sol et devant une jeune femme aux yeux regard de nuit et à la chevelure d'un violet excentrique... De quoi la réveiller!

-J'lai trouvée, elle! Elle devrait pas être là?! Je m'en occupe?

[Bon désoler si sa commencer un peu en action... mais Ayou n'a pas vraiment de raison de se trouver là donc...]
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Arizona était assis là, devant la table basse de la minuscule pièce qui servait de salon. Ça faisait maintenant plus d'une heure qu'il était là, à fixer l'énigmatique message qu'il avait reçu. Quelques mots parlant de ses pouvoirs, un lieu, une heure... et c'est tout. Comment avaient-ils pu savoir pour son pouvoir? Lui-même s'expliquait encore à peine ses capacités et il n'en avait jamais parlé à personne.

Il n'aimait vraiment pas ça... Mais ce message l'intriguait, surtout qu'il suggérait que des personnes pouvaient l'aider à le contrôler. Qui? C'était bien ça, la question... A l'évidence, il ne devait pas être le seul à avoir des capacités hors norme. Peut-être était-ce un piège? Des scientifiques fous prêts à le découper pour l'étudier ou qui sait quoi encore... Ou d'autres gens hors-normes comme lui? Mais quel était leur but?

Il pianotait nerveusement sur sa table basse, toujours aussi songeur... L'heure du rendez-vous approchait à grand pas et sa tension ne diminuait pas d'un iota, au contraire. Il prit finalement une grande inspiration avant de se lever. Il se rassit aussitôt, poussant un léger grognement.

- Bon sang... Je n'aime pas ça... Mais faut qu'je sache....

Il plissa légèrement les yeux et se releva de plus belle.

- C'est décidé, il faut qu'je sois fixé.

Il jeta un rapide coup d'oeil à l'horloge et vit qu'il serait certainement en retard. Il hâta donc le pas et s'empara de sa veste, d'une carte, ainsi que d'une paire de lunettes de soleil qu'il mit sur son nez. Il descendit hors de l'immeuble et se dirigea vers la station de métro.

Une fois dedans, il sortit la carte de la ville de sa poche et étudia le chemin qu'il avait tracé pour se rendre au point de rendez-vous. Il avait également pris soin d'emmener un couteau avec lui, on est jamais trop prudent. Il inspecta plusieurs fois sa poche afin de vérifier si il était bien là, toujours aussi nerveux.

Une fois son parcours en métro terminé, il sortit enfin à l'air libre, jetant un coup d'oeil au quartier dans lequel il était arrivé. Une chose est sûre, ça ne pouvait pas être pire que celui dans lequel il habitait. Il jeta un nouveau coup d'oeil à sa carte et se dirigea d'un pas rapide en direction du bâtiment.

Finalement, il se trouva face à la porte de l'immeuble en question. Il avait maintenant une bonne quinzaine de minutes de retard. Il hésita l'espace d'un instant, restant comme figé devant la porte. Il se décida malgré tout à sonner et attendit quelques secondes.

Quelqu'un vint lui ouvrir, il plissa d'abord les yeux en apercevant Arizona. Ce dernier lui expliqua qu'il avait reçu un message lui indiquant de venir à un rendez-vous ici. L'homme acquiesça et l'emmena au bureau de Magnéto. Il lui ouvrit la porte et indiqua un siège vide.

Une fois à l'intérieur de la pièce, l'homme referma la porte derrière lui. Il jeta d'abord un oeil à l'homme assis sur la chaise avant de se tourner vers la femme aux cheveux violets. Il pencha la tête légèrement vers le bas afin de pouvoir la voir par-dessus ses lunettes de soleil. Il ne put s'empêcher de sourire légèrement à cette vue et toussota brièvement.

- 'scusez le retard, je suis pas encore très au point avec les transports new yorkais. En tout cas, ravi d'avoir une si jolie vue ! Un clin d'oeil vint achever sa phrase. Moi, c'est Arizona, vous êtes? En plus d'être charmante, j'entends. Un sourire colgate lourdaud agrémenta la fin de sa phrase.

Il se dirigea ensuite vers une chaise vide avant de s'y installer nonchalamment.
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Pas de stress, zéro stress, calme et tout et tout. C’est moi en ce moment, un exemple de tout ça là, de tout ce que je ne suis pas en ce moment en fait. Je ne veux pas l’avouer, mais je crois que devoir convaincre mes semblables de la cause que représente la Confrérie me met une pression que je ne serais pas censée avoir. Du genre, est-ce que je suis à la hauteur ? Est-ce que je suis assez convaincante ? Ne faudrait-il pas que je sois plus puissante, pour montrer la force qui habite cette organisation ? Non, Magneto va bien s’occuper de cette partie, j’en suis certaine. Je crois simplement que je suis un peu mal à l’aise en attendant les premiers mutants.

Oh-OOOH !! Un premier mutant !! Alors, c’est qui lui ? Je le regarde avec un air curieux en dégageant mon tatou de clé de sol derrière l’oreille, c’est censé être un signe qu’il est au bon endroit. Un type bien normal, que je pourrais croiser un peu n’importe où. Des yeux noisettes, des cheveux mi-longs sous une capuche, bien normal. Je me demande ce qu’il est. NOTE À MOI-MÊME : NE PAS FORMULER *MAIS QU’EST-CE QUE TU ES* !!!!. Je me souviens trop bien de la gifle de Magneto quand j’ai posé cette question à Evan. C’est d’ailleurs une raison pour laquelle je stress, j’ai peur de faire un faux-pas devant cet homme qui me semble être impulsif parfois. Mais il est juste, j’en ai souvent eu la preuve. Je fis un sourire bien confiant, du genre *bienvenue, toi qui est comme moi*. Quand je prend la parole par contre, c’est pas comme ça que je formule…

« Bienvenue au repère de la Confrérie, notre chef Magneto devrait arriver bientôt. Je me présente, Hypermusic, je maîtrise les ondes sonores. À qui ai-je l’honneur ? »

Eh oui, je suis capable de bien parler parfois. Quand il faut que mon vocabulaire s’étende à faire des phrases complètes avec des mots et des tournures plus correctes, je suis en mesure de le faire. Ce n’est pas parce que je traîne dans des coins pas toujours corrects que je ne le suis pas. Ce n’est pas parce que je m’exprime souvent comme une fille de la rue que je ne suis pas capable de parler correctement… Non mais oh, c’est quoi ces préjugés ! Je suis une jeune femme extrêmement professionnelle quand il le faut. J’vous jure !

La porte s’ouvre et le deuxième mutant prévu pour aujourd’hui rentre. Rien de spécial de prime abord, un jeune homme aux yeux noisettes qui semble bien pressé de me faire des avances. J’ai l’air d’une fille facile, vraiment ? Je soupire pourtant, un sourire mi-figue mi-raisin, je dois faire attention pour ne pas le froisser en partant. Peut-être que je devrais jouer le jeu pour le convaincre de rentrer dans la Confrérie ? Non, il ne serait pas vraiment là pour la cause, mais pour moi, et moi j’ai pas envie d’avoir un type sur le cul juste pour faire plaisir à big boss. Qui n’est pas encore là, soit dit en passant. Je commence à stresser un peu, je suis seule pour m’occuper de ces deux mutants. Commencer par répondre au deuxième, Arizona, ce serait une idée peut-être ?

« Hypermusic, je fais partie de la Confrérie et je maîtrise les ondes sonores. En plus d’être charmante, j’suis mutante. Toi aussi, au cas où tu ne le savais pas. »

Charmant ou mutant ? Meh, laissons-le croire ce qu’il veut croire. Quand je dis qu’il faut que je me le mette de mon bord, je pense que ça rentre dans la description. Je souris encore, sans trop rentrer dans le flirt. Il est un peu lourd, mais il a les dents blanches et c’est apprécié, ça doit dire qu’il a de l’hygiène. Dans les coins où je traîne, c’est parfois du luxe se brosser les dents. Enfin, je ne sors jamais avec des gens de ces quartiers, c’est trop risqué d’attraper des… trucs. M’enfin, je dis pas que je vais sortir avec mister Colgate, mais qu’il est pas laid. En tout cas, il a l’air déjà un peu plus sympa que l’autre… Non, je ne vais juger personne, c’est pas cool de ma part. Je poussais un soupir discret quand j’entends du bruit dehors, dans le couloir. D’ordinaire, le bruit fait partie intégrante de ce monde, mais aujourd’hui je n’ai pas besoin qu’une bagarre éclate alors qu’on essaie de recruter ! Non mais oh, faut que je m’occupe de ça avant que Magneto revienne. Sinon, ça va barder. J’ai pas envie de passer pour une incompétente, parce que je ne le suis pas ! Ahlàlà, bande d’enfants des fois, c’est n’importe quoi.

Un sourire calme aux lèvres, j’annonce aux deux mutants que je reviens dans un instant et je sors ma tête dans la porte. Vif-argent, un mutant de la Confrérie qui est pas mal un des meilleurs, le genre qui peut courir super vite… Un peu comme le type que j’ai rencontré il y a un temps déjà, un des premiers mutants que j’ai rencontré à New-York. Son nom m’échappe, mais je n’ai pas une bonne mémoire pour les noms de toute façon. Bref, il me dit qu’on a une mutante dans l’établissement, on ne sait pas qui elle est ni ce qu’elle veut, juste que Phénicia vient de la capter. Pour ceux qui ne savent pas c’est qui, c’est elle qui trouve les mutants, son don c’est de percevoir les dons. Je ne pense pas qu’on était censés avoir une troisième personne, mais pourquoi pas ?

Je suis rapidement mon guide, qui me conduit à Blob qui tient une jeune fille dans ses bras. Je me mets devant elle, les mains dans les poches et je hausse les sourcils en regardant le gros qui tient prisonnière la fille.

« Blob, lâche-là. Elle est pas agressive ? »

Pietro ne se prive pas pourtant pour commenter « Non mais elle est folle !! Elle m’a frappé ! »

Je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire. Lui, qui est si rapide et tout, s’est fait frapper ? Tordant. Je me retourne vers lui avec un sourire moqueur. « Speedy, tu t’es laissé frapper ? » Et j’éclate encore de rire avant de faire signe à Blob de la lâcher. Il n’est pas très vif d’esprit, le fait lentement avec un grognement animal. Il reste sur ses gardes, au cas où la jeune serait du genre agressive mais elle n’a pas l’air de vouloir nous faire du mal. Je replace nonchalamment une mèche de cheveux derrière mon oreille et plonge mes yeux noirs dans ses yeux, violets. C’est superbe comme couleur, je prends le temps de l’apprécier un moment. En fait, je suis un peu déstabilisée par ces iris uniques. Bon, je me reprends, je souris un peu, et je lui adresse la parole à peu près en ces termes.

« Moi c’est Hypermusic, je suis une mutante, et tu es dans un repères de mutants. Tu sais que tu en es une aussi ? Bref, si tu veux, suis-moi, je pense que ça pourrait t’intéresser. Plus que de rester dans les pattes de Blob en tout cas. »

J’espère qu’elle ne prend pas mes paroles pour une menace… Même si elles ressemblent fort à cela. Tout ce que je veux, c’est qu’elle entende ce que nous avons à dire, et qu’elle nous juge après. Je me demande c’est quoi son pouvoir… Ah, Kiara, la curiosité est un bien vilain défaut !
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Après que je me sois assis, la jeune fille me dit :

« Bienvenue au repère de la Confrérie, notre chef Magneto devrait arriver bientôt. Je me présente, Hypermusic, je maîtrise les ondes sonores. À qui ai-je l’honneur ? »



J'entendais un petit ton nerveux dans sa voix, mais ça ne me posait aucun problème. Je lui répondis:

Je suis Max, mais appelle moi Nano-Max. Oui, je suis comme vous, un mutant. Je peux transformer mes bras en armes blanches. Je n'enlève JAMAIS mon capuchon par mesures de précaution.

Puis la porte s'ouvrit de nouveau, un autre mutant, un jeune homme aux yeux noisettes. Déjà là, moi je me dis, je ne l'aime pas, mais peu importe.

Juste pour l'effrayer je transformai mon bras droit et le retransformai en normal. Ensuite, la fille eut un petit sourire calme aux lèvres, elle nous annonce qu'elle revient dans un instant.

Dis-moi qui es tu ?
Demandai-je au mutant assis à côté de moi.
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Ayou était encore sonnée par cette maudite porte, qui aurait dû s'ouvrir, elle voyait vaguement la jeune femme à la chevelure violacée et l'autre garçon, qu'elle avait frappé, apparaître et disparaître tout aussi rapidement. Elle n'entend rien, c'est comme si sa tête était plongée sous l'eau, quelques échos lui parviennent, mais sans plus... Les mots commencent à reprendre de la vigueur, le son monte et tout devient plus clair. Pourtant, avant d'être sûre de pouvoir tenir sur ses jambes, l'autre gros la lâche et elle a l'impression de tomber de haut, la jeune fille rassemble ses mains et se rattrape lourdement. Ayou se relève un peu chancelante... Une minute... Elle est encore chez... Chez ces MUTANTS! Il fallait qu'elle parte! Une catastrophe allait arriver... Non... Pas encore!

« Moi c’est Hypermusic, je suis une mutante, et tu es dans un repères de mutants. Tu sais que tu en es une aussi ? Bref, si tu veux, suis-moi, je pense que ça pourrait t’intéresser. Plus que de rester dans les pattes de Blob en tout cas. »

Mutante elle? Si elle le savait? Évidement, après tous les ravages qu'elle avait causé, non loin du centre-ville! Mais minute... Comment savait-elle ça!? Comment! Elle n'avait pas déclenché de catastrophe ici! Elle avait juste assommé un parfait inconnu, par réflexe, et foncer dans une porte! La porte ne pouvait quand même pas être magique! Il fallait qu'elle parte! Elle se retourna et fixa la porte... L'autre boule de graisse bloquait la voie... Pourtant, la jeune femme... Hypermusic? Il semblait que c'était la mode chez les mutants les surnoms... Cette réflexion là fit frissonner, elle se rappelait d'Hadès le mutant qui l'avait retenue captive. Son nom avait un rapport avec son don... C'était peut-être le cas de la jeune femme? Il y avait probablement de la musique dans son don... Mais ça n'était pas très claire... Bref, la mutante ne lui laissait pas le choix, c'était elle ou l'autre balourd qui la regardait avec des yeux méchants, il grognait même... Sauvage! Pas rassurant du tout, pour un repère de mutant... Elle aurait simplement pu pousser la porte et s'enfuir, en espérant qu'elle n'était pas encore bloquée, mais elle n'en avait plus l'énergie puis la fatigue se lisait dans son visage depuis le matin et la rencontre... avec cette porte lui donnait encore le tournis... Elle n'avait pas besoin de parler de l'autre balourd qu'il l'avait presque fait recracher son déjeuner... Avec tout cela il était évident qu'elle ne tiendrait pas la cadence...
Ayou avala sa salive avant de hocher lentement la tête. Elle suivrait la femme, elle ne pouvait que conserver ses forces et essayer de trouver un plan pour sortir d'ici...

-Très bien murmura-t-elle entre ses dents.

Suivant la mutante, Ayou passait maintenant les portes d'un petit local où trônait un unique bureau, tout simple, on aurait dit une salle d'entrevue. Mais le plus intéressant était la fenêtre derrière le bureau... C'était une échappatoire, si jamais cette histoire tournait au vinaigre... Elle ne pouvait tout de même pas être bien haut... La jeune fille ne s'attarda pas trop à la vue de cette fenêtre, trop soucieuse de ne pas laisser paraître ses intentions... Il y avait des mutants ici et ils pouvaient posséder n'importe quel pouvoir... Autant ne pas prendre de chance!
Son regard violet tomba donc sur le reste de la pièce où il y avait trois chaises , dont les deux aux extrêmes opposés, occupés par deux garçons... Il y avait justement le garçon qu'elle avait vu dans la rue! Elle jeta un autre regard à la mutante qu'elle avait suivi, celle-ci lui pointa la chaise libre... Il ne lui restait qu'à s'asseoir... Les deux regards noisette convergèrent en sa direction, sans un mot elle prit place entre les deux inconnus qui avaient cessé de discuter, lorsqu'ils avaient remarqué sa présence...

Un moment s'écoula et pas un mot ne se dit, dans la tête d'Ayou s'était littéralement la troisième guerre mondiale. Elle avait terriblement peur de retourner entre les mains d'un groupe mutant qui ne la laisserait pas partir... Mais comment savoir si ces gens faisaient partie d'un groupe? Puis elle vérifiait assez rapidement si ses radios étaient en place et fonctionnelles, ce qui devait la faire passer pour une névrosée... Peu importe, c'était déjà mieux qu'un autre accident... Puis il y avaient toutes ces questions qui se bousculaient dans sa tête, pourquoi vouloir lui parler? Que voulaient-ils d'elle? Qui étaient-ils? Où était-elle? Il lui fallait des réponses ou le contenu de son crâne allait se déverser sur un des garçons qui la fixaient déjà depuis un moment!

- Donc... Vous pouvez me dire où je suis? Et ce que vous voulez de moi!?

Les mots se faisaient sentir piquants et réclamaient une réponse. La voix d'Ayou aurait probablement été calme et au mieux neutre, si elle n'avait pas été à bout de nerf et en sérieux manque de sommeil.
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[Désoler si c'était un peu long pour répondre, mais j'ai eu une longue semaine de travail]

« Hypermusic, je fais partie de la Confrérie et je maîtrise les ondes sonores. En plus d’être charmante, j’suis mutante. Toi aussi, au cas où tu ne le savais pas. »

Mutante? Elle a bien dit Mutante? Pour Arizona, les seuls mutants qu'il connaissait étaient les tortues ninjas. Il resta là, à la fixer en haussant un sourcil, essayant de comprendre le sens de ce qu'elle venait de dire. Et lui aussi en était un? Pourtant, il n'avait pas d'écaille et n'était pas vert. Non, il était un être humain, pas un monstre de foire. La seule particularité qu'il avait, c'était de pouvoir vivre les sens des autres. Et ça, ça n'avait rien de monstrueux, c'était un don... Pas autre chose, un don.

Je suis Max, mais appelle moi Nano-Max. Oui, je suis comme vous, un mutant. Je peux transformer mes bras en armes blanches. Je n'enlève JAMAIS mon capuchon par mesures de précaution.

Quand il entendit ses mots, il se tourna vers l'autre homme présent dans la pièce. Il ne l'avait pas vraiment calculé avant et il se dit que cette histoire de capuchon était plutôt étrange. Et Nano-max... C'est plutôt particulier comme nom. Sans parler du fait qu'il peut transformer ses bras en... Transformer ses bras en armes blanches!? Cet homme devait plaisanter, personne ne peut faire un truc pareil. Ce doit être une métaphore ou une blague.

Lorsque Nano-Max joignit les actes à la parole et qu'il transforma son bras, Arizona ne put s'empêcher de pousser un petit cri de terreur. Il fit un bond en arrière, se levant de sa chaise par la même occasion.

- Mais bordel de merde, c'est quoi ces conneries!?

A cet instant, il commença à sérieusement flipper. Il se demanda dans quel guêpier il venait de se fourrer. Il tourna la tête et vit Hypermusic qui était déjà en train de disparaître dans une autre pièce. Il était maintenant seul avec l'autre homme dont la main avait repris sa vraie forme. Il observait Arizona, comme s'il le narguait. Il lui posa finalement la question:

Dis-moi qui es tu ?

Il ne put que sourciller légèrement, l'air hagard. Il le fixa un moment avant de reprendre partiellement ses esprits. Il était encore sous le choc de ce qu'il venait de voir. Jamais de sa vie, il n'avait été confronté à de telles... bizarreries. Et ils étaient tous comme ça, ici? Mais alors l'autre aux cheveux violets, qu'avait-elle dit déjà? Elle maîtrise les ondes sonores? Qu'est-ce que ça veut dire? Arizona réalisa finalement que Nano-Max attendait une réponse à sa question. Et il ne préférait pas être en mauvais terme avec lui, Ô non.

Bah... Euh... Moi, c'est Ari... J'suis un simple serveur... dans un fast food... Rien de plus.

Très mal à l'aise, il s'installa à nouveau sur sa chaise et espérait que sa réponse satisferait l'homme. Il jeta un coup d'oeil en direction de la porte par laquelle la femme aux cheveux mauve était partie. C'est à peu près à ce moment là qu'elle revint accompagnée d'une autre demoiselle. Elle n'avait pas l'air très à l'aise et semblait s'être cognée la tête violemment contre quelque chose. Arizona déglutit bruyamment, sentant de plus en plus qu'il n'aurait pas dû venir ici. L'heure n'était plus du tout à la rigolade. Il commença à réfléchir à un plan pour s'échapper d'ici.

- Donc... Vous pouvez me dire où je suis? Et ce que vous voulez de moi!?

Il regarda la nouvelle venue, il fut interpellé par son regard inhabituel. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser que c'était dû à la couleur de ses yeux. Elle aussi devait avoir une particularité... Ils étaient tous là à cause de ça... Mais que voulaient-ils? Il jeta un coup d'oeil autour de lui et décida d'attendre de voir comment les choses allaient évoluer.
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Je sais à peu près ce que je dois faire. Mais pas plus. C’est maintenant que je me rends compte qu’un briefing de quelque sorte aurait été apprécié… Allez, improvise ! Pendant que la mutante inconnue marche derrière moi , je me rends compte qu’elle est angoissée pour mourir. Mais pourquoi ? Elle ne sait pas qu’elle est une mutante ? Comment la mettre en confiance tourne dans ma tête, je me demande ce que je pourrais faire pour rester professionnelle et impressionner le patron. J’essaie de transmettre des ondes positives subtilement, comme si une petite musique planait dans le couloir et qui aiderait à se détendre. Cette ritournelle me suit dans le bureau de Magneto où, ouf, les autres sont encore là. Personne ne s’est enfui !! Yay !! Un point pour moi !!

Bon, je m’assois, la fille aux yeux mauves me prouve qu’elle a la peur de sa vie et patron Magneto arrive. Il fait son petit discours, blablabla –faut pas qu’il sache ce que je pense de ses discours !- et il me fait signe pour que je fasse mon petit show. Eh oh, je ne suis pas une bête de cirque ! Je vais en profiter pour glisser un petit mot sur ce que je pense de tout ça. Peut-être que dans des mots simples de gens simples, ils vont mieux comprendre. Ou juste plus direct, comme j’ai l’habitude de faire. Peut-être pour me racheter un peu aux yeux mauves de la fille qui vient d’arriver, après tout, elle n’est même pas censée être là. Le hasard fait mal les choses des fois… Elle n’a pas choisi d’être ici, j’ai un peu forcé sa main et voilà le résultat.

« On n’attend rien de vous, juste que vous nous écoutiez avec l’esprit ouvert. On est le futur de la race humaine, faut agir comme tel. Si on m’appelle Hypermusic, c’est parce que je peux contrôler les ondes sonores. La musique quoi ! Je vais faire une petite démonstration, flippez pas trop, c’est normal ce que vous allez entendre et ressentir... »

Doucement, Kiara, DOUCEMENT ! Une petite ritournelle, bien inoffensive, tourne et virevolte dans l’air. C’est poétique, c’est mignon, ça fait des boucles dans les oreilles et ça s’infiltre dans la tête. Au début, je ne fais que faire jouer de la musique, mais peu à peu, je mets une intention derrière. Ce n’est pas la même chose que quand c’est de la musique extérieure, c’est loin d’être aussi efficace, mais c’est déjà un petit plus. J’essaie de mettre une légèreté, une confiance insouciante, comme un soleil léger. Quand je vois qu’ils commencent à se détendre un peu, je l’intensifie et la rend plus lourde, comme une musique de guerre qui pompe le sang et vous amène dans une sphère de conscience au-dessus, où vous êtes invincible. Les gens qui sont sur l’héroïne doivent ressentir cet effet, mais moi je n’ai besoin que de musique pour planer. J’essaie de leur faire comprendre qu’ils sont les plus forts, j’essaie de faire passer une intention de puissance déterminée. Ils sont forts, et pourraient l’être encore plus en rejoignant la Confrérie.

« Y a autre chose aussi, regardez-bien c’est un peu plus intense. »

Je me lève, lisse un peu mon haut et pose une bille sur la table. Je la touche du bout du doigt et en m’imaginant l’onde de basse qui traverse mon corps, je propulse dans mes veines, mes nerfs, jusqu’au bout de mes doigt cette vague qui part de mon cerveau. Une fois au bout, elle ne s’arrête pas un seul instant et vu que je touchais directement la bille, toute l’énergie s’est déversée sur le point de contact et elle est propulsée vers la fenêtre. Par chance, elle était ouverte et je ne la cassai pas mais c’était à deux doigts de faire un dégât. Personne ne s’en est rendu compte, sauf peut-être le boss, mais ce n’est pas devant les autres qu’il va me faire des remontrances. Je me retourne avec un petit sourire pour faire face aux trois invités.

« La Confrérie est un lieu où on peut apprendre à maîtriser ses pouvoirs. Ce n’est pas pour rien si vous êtes ici, c’est parce qu’entre mutants, on s’entraide. On est frères et sœurs par le gène X. On forme une société bien à nous, mais certains non-mutants ont peur de nous et en deviennent violents… nous sommes là pour prévenir ce genre de conflit. »

Je regardai Magneto pour savoir s’il fallait que je continue ou que j’arrête, déjà je faisais peut-être preuve d’un peu trop d’initiative pour lui. J’aurais peut-être du me taire et faire ma jolie poupée faire-valoir, mais j’en suis incapable. S’il me gifle encore par contre, je jure par tous les dieux qu’il ne me reverra plus jamais. Je ne pense pas mériter une gifle, mais qui sait avec lui des fois…
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Peu après la réponse du mutant assis à mes côtés, le grand fauteuil du bureau se retourna puis un homme vêtu d'une tenue violette/rouge et un casque nous a dis :

Pour tout vous dire, vous êtes dans un repère de mutants que certains ont mal nommé, nous sommes la Confrérie. Ce que nous voulons de toi, pour le moment rien, juste que tu saches pourquoi tu es là. Une consœur mutante vous a croisé il y a peu dans la rue, je sais que vous ne l'avez pas remarqué, et un autre mutant vous a pris en filature pour que vous receviez une lettre, d'où votre présence ici non?

Au cas où vous ne le sauriez pas encore, vous êtes des mutants, c'est-à-dire que vous possédez, dirons-nous un don par rapport à ce que nous appelons les humains, nous sommes leur évolution. Je me présente Erik Lensherr, je contrôle le métal environnant. Jusque là, vous avez des questions? Je n'ai perdu personne j'espère car sinon, je vais avoir du mal à continuer.

Ensuite Hypermusic nous a dit avant de démontrer son don :
« On n’attend rien de vous, juste que vous nous écoutiez avec l’esprit ouvert. On est le futur de la race humaine, faut agir comme tel. Si on m’appelle Hypermusic, c’est parce que je peux contrôler les ondes sonores. La musique quoi ! Je vais faire une petite démonstration, flippez pas trop, c’est normal ce que vous allez entendre et ressentir... »

Soudainement, une légère musique se fit ressentir dans l'air. Je trouvais ça super agréable et c'est étrange comme sensation, ce n'est pas tout les jours que l'on peut avoir cette sensation.
« Y a autre chose aussi, regardez-bien c’est un peu plus intense. »

Elle sortit une bille de sa poche gauche puis posa son doigt dessus et la bille s'est propulsée vers la fenêtre.J'ai sursauté ! Une chance qu'elle est ouverte.

« La Confrérie est un lieu où on peut apprendre à maîtriser ses pouvoirs. Ce n’est pas pour rien si vous êtes ici, c’est parce qu’entre mutants, on s’entraide. On est frères et sœurs par le gène X. On forme une société bien à nous, mais certains non-mutants ont peur de nous et en deviennent violents… nous sommes là pour prévenir ce genre de conflit. »


"Moi je sauve les situations comme celles là !Me suis-je dis mentalement.

-Désolé, mais je ne suis pas d'avis avec votre opinion et je refuse de rejoindre la Confrérie.

Je me levai et quittai la pièce en ajoutant :
-Sorry better luck next time !
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Ayou massait douloureusement sa tête, elle avait prononcé ses derniers mots et espérait toujours une réponse. Soudainement le silence fut déchiré par une voix grave surgît de nulle part, le fauteuil qui lui bloquait la vue face à la fenêtre pivota doucement, révélant un homme âgé qu'Ayou aurait pu qualifier d'étrange... L'homme était dans une armure rouge et violette, il avait aussi un casque des mêmes couleurs qui semblait creuser son visage vieilli. Mais pourquoi donc porter un casque et une amure!? On n'était plus au moyen âge et les dangers n'étaient pas si présent! Ayou était presque à se demander si elle n'était pas tombée dans une de ces émissions de super héros à la télévision! Il ne manquait plus que le slip pardessus son costume... ou peut-être pas en y réfléchissant bien. Ce genre de costume n'était pas vraiment mode et ne faisait pas vraiment sérieux aux yeux d'Ayou, qui ne pouvait qu'essayer d'empêcher son sourire de grandir sur ses lèvres, car un fou rire n'allait pas tarder. Elle écouta néanmoins le vieil homme en se mordant la langue pour éviter de rire.

Des mots sonnaient plus fort que les autres à ses oreilles, des mots qu'elle avait prié pour ne pas entendre!

-Pour tout vous dire, vous êtes dans un repère de mutants que certains ont mal nommé, nous sommes la Confrérie. Ce que nous voulons de toi, pour le moment rien, juste que tu saches pourquoi tu es là. Une consœur mutante vous a croisé il y a peu dans la rue, je sais que vous ne l'avez pas remarqué, et un autre mutant vous a pris en filature pour que vous receviez une lettre, d'où votre présence ici non?

Au cas où vous ne le sauriez pas encore, vous êtes des mutants, c'est-à-dire que vous possédez, dirons-nous un don par rapport à ce que nous appelons les humains, nous sommes leur évolution. Je me présente Erik Lensherr, je contrôle le métal environnant. Jusque là, vous avez des questions? Je n'ai perdu personne j'espère car sinon, je vais avoir du mal à continuer.

Une minute! On l'avait suivi ! On l'avait espionné ! Il savait! Ils savaient! Si le sourire d'Ayou avait pu, il aurait probablement glissé de son visage avant de tomber sur le plancher, ce qui aurait donné une horrible vision d'un visage à moitié vide... Cet homme, comme l'autre femme, savaient donc pour son pouvoir! Elle était finie !! Finie ! C'était même un groupe de mutants, il l'avait dit lui -même! Ce qu'elle pouvait être stupide, elle allait encore finir prisonnière chez des fous ! Juste quand Ayou tombait à un niveau de névrose avancée et se préparait à sauter de sa chaise pour passer par la fenêtre...

Heureusement, avant qu'elle n'eut le temps de faire quoi que ce soit, une petite musique emplit sa tête et tout devint beaucoup moins dramatique, beaucoup plus calme, ses muscle se détendaient, tous est enfin calme dans sa tête... Soudain la musique s'amplifie et Ayou ne voit plus ses problèmes, elle se sent grande et puissante. Puis la musique se dissipe doucement... C'est la jeune femme, Hypermusic. Elle démontre ses pouvoirs. Ayou ne peut s'empêcher de la regarder avec admiration, elle qui n'a aucun contrôle sur son don... Sa malédiction...

Les mots continuent à pleuvoir, mais elle n'écoute que d'une oreille. Pourquoi tous les mutants qu'elle rencontrait semblaient maîtriser totalement leur don? Est-elle si faible que cela? Ou est-ce encore la malchance?!

La Confrérie est un lieu où on peut apprendre à maîtriser ses pouvoirs...

Maîtriser ses pouvoirs... Ce serait une bénédiction... Mais elle ne peut pas! Elle a promis! Promis de ne rejoindre aucune groupe! Puis elle ne pouvait oublier ce que les mutants lui ont fait!... S'ils connaissaient son pouvoir, ils ne la laisseraient probablement jamais partir!

Mais l'autre garçon assis à côté d'elle, celui avec la capuche, il se lève. Il refuse et veut même partir! Ces mutant ne le laisseront jamais partir! Il devrait déjà courir! Mais peut-être que cette confrontation lui donnera une chance de fuir! Il fauta attendre! La patience est toujours récompensée !
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[HRPG: Désoler si c'était un peu long... Si jamais quelqu'un veux faire "accidentellement/ou pas" tomber, arracher, démembrer une des radios d'Ayou pour mettre un peu d'action ou pour je ne sais quelle raison, je ne m'y oppose pas ^^]

- Je pourrais vous répondre jeune fille, si vous voulez bien.

Arizona fut surpris de découvrir qu'un autre homme était déjà présent dans le bureau. Il plissa légèrement les yeux lorsque celui-ci se retourna. Il le détailla pendant de longues secondes, observant les rides de son visage, son casque des plus étranges, son regard ancien qui semblait sonder chaque personne présente. Il ne savait pas qui il était, mais malgré sa tenue de cosplayeur du dimanche, cet homme éveillait en lui de la crainte et de l'admiration. Instinctivement, il savait ce que cet homme représentait, ce qu'il était. Et ça ne faisait qu'accentuer son malaise. Il se redressa légèrement sur son siège et tenta péniblement de garder sa contenance, ne voulant rien laisser paraître.

- Pour tout vous dire, vous êtes dans un repère de mutants que certains ont mal nommé, nous sommes la Confrérie. Ce que nous voulons de toi, pour le moment rien, juste que tu saches pourquoi tu es là. Une consœur mutante vous a croisé il y a peu dans la rue, je sais que vous ne l'avez pas remarqué, et un autre mutant vous a pris en filature pour que vous receviez une lettre, d'où votre présence ici non?

- Au cas où vous ne le sauriez pas encore, vous êtes des mutants, c'est-à-dire que vous possédez, dirons-nous un don par rapport à ce que nous appelons les humains, nous sommes leur évolution. Je me présente Erik Lensherr, je contrôle le métal environnant. Jusque là, vous avez des questions? Je n'ai perdu personne j'espère car sinon, je vais avoir du mal à continuer.

Mutant, encore ce mot.... Arizona ne put s'empêcher de grimacer en l'entendant à nouveau. Il n'aimait pas ce mot. Il évoquait quelque chose de négatif. Comme si il s'agissait d'une quelconque bête de foire. Une attraction dans une cage à laquelle des enfants jetterait des cacahuètes pour s'amuser. Cette idée le remplit de dégoût et de rage. Il ne voulait pas être un monstre, tout ce qu'il voulait, c'était une vie normale. Il remua légèrement sur son siège, prêt à exploser et à hurler qu'ils se fourvoyaient. Qu'ils se trompaient de personne. Qu'il n'avait absolument rien avoir avec eux, qu'il était juste un type comme un autre. C'est à ce moment là qu'Hypermusic prit la parole.

- On n’attend rien de vous, juste que vous nous écoutiez avec l’esprit ouvert. On est le futur de la race humaine, faut agir comme tel. Si on m’appelle Hypermusic, c’est parce que je peux contrôler les ondes sonores. La musique quoi ! Je vais faire une petite démonstration, flippez pas trop, c’est normal ce que vous allez entendre et ressentir...

Il prit sur lui et écouta la mélodie d'Hypermusic. Il se fit emporter par la musique, le faisant revenir au calme. Il prit une profonde inspiration et fut étonné de ressentir une telle plénitude. Puis, lorsque l'air se fit plus lourd, il se sentit comme invincible, surpuissant. Il fronça légèrement les sourcils, il ne pouvait s'empêcher de ressentir ses émotions malgré le côté artificiel de la chose. Lorsque la mélodie s'arrêta, il serra légèrement les poings. Il était révolté qu'on puisse lui imposer de ressentir ces choses, qu'on le contrôle d'une certaine façon contre sa volonté. Il plissa les yeux en direction d'Hypermusic, ne disant rien mais n'en pensant pas moins.

- Y a autre chose aussi, regardez-bien c’est un peu plus intense.

Il observa le manège de la jeune femme, toujours bouillonnant. Il haussa un sourcil en observant la boule et eut un mouvement de recule en la regardant disparaître par la fenêtre ouverte. Elle avait fait ça uniquement avec les ondes? Que savait-elle faire d'autres encore? Et le vieux? Étant donné son rang et son âge, ces pouvoirs doivent être considérables. Aussitôt, ses inquiétudes revinrent en force. Il jeta un œil aux deux autres personnes présentes.

- La Confrérie est un lieu où on peut apprendre à maîtriser ses pouvoirs. Ce n’est pas pour rien si vous êtes ici, c’est parce qu’entre mutants, on s’entraide. On est frères et sœurs par le gène X. On forme une société bien à nous, mais certains non-mutants ont peur de nous et en deviennent violents… nous sommes là pour prévenir ce genre de conflit.

Non-mutants? Ouais... Autant dire quil parlait des gens normaux, quoi. Il secoua doucement la tête, il avait cette impression d'être arrivé en pleine 5ème dimension... Tout ça était trop gros pour lui. Il n'était pas préparé à ces révélations. La vision qu'il avait du monde venait de changer drastiquement. Il se pinça discrètement pour être bien sûr qu'il ne rêvait pas. Mais non, et au fond de lui, il savait. Il savait qu'il n'était pas comme les autres, qu'il avait quelque chose en plus. Il savait également que ce quelque chose en plus était dangereux. Qu'il pouvait lui jouer des tours...

Maintenant, il savait qu'il n'était pas seul. Il y en avait d'autres comme lui, des gens qu'on appelait des mutants... Même si il trouvait ce mot horrible, il était certain qu'il était des leurs. Il avait dû mal à l'accepter et une part de lui rejetait ça en bloc. Quoiqu'il en pense, c'était un fait. Certes, son pouvoir n'était pas aussi impressionnant ou visible que ceux de la fille aux cheveux mauves ou celui à la capuche, mais son pouvoir était bien là.

Il était plongé dans ses pensées lorsque l'homme encapuchonné dit quelque chose et se leva de son siège. Ce qui l'interrompit aussitôt, posant son regard sur lui.

- Désolé, mais je ne suis pas d'avis avec votre opinion et je refuse de rejoindre la Confrérie. Sorry better luck next time !

Il fut étonné de voir l'homme s'en aller ainsi. Il jeta un œil à l'ancêtre et à la jeune femme, intrigué de savoir quelle serait leur réaction. Au fond de lui, il espérait qu'ils le laissent s'en aller, lui laissant ainsi espérer une porte de sortie si les choses ne lui plaisaient pas. Mais en jetant un œil à la fille aux yeux violets, il se dit qu'il ne fallait pas trop espérer... Elle ne semblait pas être venue de sa propre volonté.

Il essaya d'attirer son regard, se racla la gorge aussi discrètement qu'il le put. Il voulait savoir si elle avait une idée derrière la tête ou si elle comptait faire quelque chose.
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Qu’est-ce que je viens de faire… Je croyais avoir fait mon affaire correctement, j’avais cru que parler avec mon cœur de la vérité que je vis, que je vois, ça en aurait convaincu au moins un ! Mais non, il y en a un, qui ne semble pas s’être intéressé trois secondes à ce que j’ai dit et est parti en claquant presque la porte. Il a dit ne pas être d’avis avec notre opinion… Bon, je ne sais pas si il essayait de parler à la Yoda mais ce qu’il dit, de un, ne fait pas de sens, mais en plus, on a même pas parlé de notre opinion ! S’il se cherchait simplement un prétexte pour partir, il aurait pu s’en trouver un meilleur, je sais pas moi, j’ai des courses à faire, bye les losers… Tout ce qu’on a dit, c’est qu’on était là pour protéger la communauté mutante de ceux qui deviennent violents parce qu’on est différents. T’es contre ça ? Eh bien oui, dégage et plus vite que ça ! Je sens que je ne vais jamais le recroiser ailleurs, il est rentré dans mon champ de vision pour en ressortir aussi vite et c’est très bien comme ça. Du moins, si je le croise, je vais l’ignorer ou le plaquer dans un mur. Il ne s’est pas rendu compte qu’il vient de rentrer sur une liste qu’il aurait préféré ne pas être… Ce n’est pas parce qu’il part que ça m’enrage, c’est parce qu’il part sans même savoir ce que l’on veut réellement ! Il part alors que je viens de m’ouvrir, alors que je viens de parler d’entraide entre mutants ! C’est quoi son problème ? Ah, ça m’enrage…

« Bon, eh bien, on a pas parlé de nos opinions autre que l’entraide et s’il est contre ça, je pense qu’il vaut mieux qu’il parte… »

Je me lève et je ferme la porte qu’il a omis de fermer, je vois que mes mains tremblent un peu et je cherche à les cacher. Le stress, c’est rare qu’il m’attaque, mais quand il le fait, c’est une attaque sauvage ! Mon monde tremble un peu, j’ai peur de ne pas être à la hauteur, je ne suis pas dans mon élément et j’ai tellement peur de décevoir les gens…

« Mais si vous voulez partir, si vous ne vous sentez pas à l’aise, personne ne vous retient. Sachez que vous trouverez toujours un havre ici, je sais que toi, la fille aux yeux mauves, tu n’étais pas censée être ici, mais tous les mutants de New-York devraient savoir qu’il y a un endroit dans le monde où rien ni personne ne peut les atteindre. »

Je le ressens bien, la musique de ces deux jeunes n’est pas claire, ils sont troublés et la jeune fille beaucoup plus que l’autre. J’aimerais pouvoir lui parler en privé, mais je ne sais pas trop comment le demander à Magneto… Je sais que son uniforme est un peu étrange et déplacé, mais c’est ses goûts. Il fait un peu peur, il est un peu perturbant même… Je ne sais pas trop pourquoi il s’habille comme ça, mais s’il le fait, c’est pas à moi de discuter ! Son casque, je sais que c’est pour contrer les attaques mentales, d’ailleurs je ne serais jamais capable de l’influencer avec ma musique s’il a ce superbe casque sur la tête. Reste qu’il est un peu intimidant dans cet accoutrement. A part mon look punk, je n’ai rien de spécial et je le sais. Haha ! Moi, rien de spécial. Je suis Hypermusic, j’ai les cheveux violets éclatants, je suis une bête comme Dj et en ce moment, je suis censée convaincre des mutants apeurés de rejoindre la Confrérie, qui n’est pas si *havre de paix* et *entraide* que ça en fait. Le but, oui, mais la réalité, c’est une bande de jeune voyous qui aiment utiliser leurs pouvoirs et qui abusent d’une cause qui est juste pour s’amuser. Recruter des mutants sérieux est primordial, vital, si on veut faire le poids quelque part.

« Tout ce que j’aimerais, c’est que vous nous donniez une chance, que vous vous donniez une chance, vous n’avez pas à faire face à vos différences, à votre don, seul. J’ai du le faire, seule, apeurée, et je ne souhaite cette expérience pour personne. En retour, nous ne demandons que votre collaboration dans ce qui est le rôle des mutants dans le futur de l’humanité. Agir ensemble, pour grandir ensemble. Magneto, avez-vous quelque chose à rajouter ? »

Ben oui, je le vouvoie, je n’ai pas vraiment de choix… C’est encore mon patron à ce que je sache. Mon leader, mon gourou, mon gougou, le trucmush qui me sert de chef dans la voie mutante. Je sais qu’il encourage la violence, et que la violence *c’est pas bien !* mais, la seule chose que le violence peut comprendre, c’est la violence.
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Il y avait tous ces souvenirs, toutes ces sensations, ces sentiments qui la remmenaient toujours à ce moment... Ses 15 ans, lorsqu'elle avait été prisonnière et retenu impuissante chez des mutants... Elle avait depuis toujours eu peur de se retrouver encore dans la même situation... Et ces souvenirs et ses peurs étaient devenus encore plus fort lorsque son frère lui avait appris que plusieurs groupes mutants se trouvaient en ville même... Justement, elle était retenue dans le bureau de l'un de ces groupes! Mais là Ayou ne comprenait plus rien... Sa mine incrédule le laissai bien sous-entendre. Ils avaient laissé partir ce garçon... Sans... Sans rien faire! Il devait y avoir une attrape, un piège.. Quelque chose! Il y avait sûrement des gens derrière la porte ou dehors qui l'attendait. Elle ne put s'empêcher de laisser glisser une poignée de mots d'entre ses lèvres.

-Vous... Vous l'avez laissé partir?... Vraiment.. Comme ça?

Elle ne comprenait pas, elle devait savoir, comprendre sinon sa tête ne la laisserait jamais en paix. Sur ce, Ayou ce leva brusquement, tout en croisant le regard noisette du jeune homme, au nom inconnu, qui n'avait pas encore quitté la salle. Il semblait attendre quelque chose d'elle, il pourrait peut-être l'aider pour fuir si tout tournait mal... Mais avant elle devait savoir, jusque là elle n'avait été retenu que par la puissance et la peur que lui inspirait ces deux mutants, mais la c'était plus fort qu'elle, elle devait comprendre! Elle se dirigea vert à l'extrême opposé de sa position, pour se rendre vers la porte et l'entrouvris. Elle savait que tout le monde la suivait probablement des yeux, c'était un peu gênant de passer encore pour une folle, mais elle devait tout de suite avoir une réponse. Zut ! Le passa sa tête pas la porte entre ouverte et constata que le jeune homme avait déjà quitté les lieux, il n'y avait personne dans le couloir, aucune trace de lutte ou de violence... Elle ferma la porte. Elle voyait pas l’unique fenêtre l’inconnu encapuchonner partir d’un bon pied… Impossible ?! Ce devait être plus simple, mais c'était beaucoup plus compliquer du coup dans la tête de la brunette.

-A... Attendez, vous êtes en train de me dire que si je le veux, je peux franchir cette porte lorsque je le souhaite... Vous n'allez pas me retenir captive, me manipuler, m'hypnotiser, m'effacer la mémoire, me menacer? Rien?

Elle prit quelque secondes de silence, essayant de bien analyser la situation. Devait-elle leur faire confiance? Ils pouvaient lui apprendre à maîtriser ses pouvoirs, ça serait une bénédiction! Mais... Elle avait promis... Elle ne pouvait pas trahir son frère. Puis il y avait peut-être un truck?.. Quelque chose non?...

-Mais pourtant... Vous savez qui je suis, ce que je suis, ce que je sais, ce que je sais faire... Et vous allez me laisser partir!

- Mais si vous voulez partir, si vous ne vous sentez pas à l’aise, personne ne vous retient. Sachez que vous trouverez toujours un havre ici, je sais que toi, la fille aux yeux mauves, tu n’étais pas censée être ici, mais tous les mutants de New-York devraient savoir qu’il y a un endroit dans le monde où rien ni personne ne peut les atteindre.

- Tout ce que j’aimerais, c’est que vous nous donniez une chance, que vous vous donniez une chance, vous n’avez pas à faire face à vos différences, à votre don, seul. J’ai du le faire, seule, apeurée, et je ne souhaite cette expérience pour personne. En retour, nous ne demandons que votre collaboration dans ce qui est le rôle des mutants dans le futur de l’humanité. Agir ensemble, pour grandir ensemble. Magneto, avez-vous quelque chose à rajouter ?


Arizona resta silencieux après ce discours. Que se cachait en réalité derrière ce mouvement? C'est quoi leur vision du futur de l'humanité? Lui aimait le monde tel qu'il était. Certes, il n'est pas parfait mais il y avait ses repères, ses habitudes. Il n'avait pas l'envie de rejoindre un quelconque mouvement terroriste ou organisation criminelle. Et ça, mutant ou pas mutant. Il avait suffisamment côtoyé la violence pour en connaître les conséquences.

Il aimait sa liberté plus que tout. Il la chérissait tous les jours et remerciait Dieu d'en être sorti. Mais là, il ne savait pas... Il devait en apprendre plus sur cette Confrérie. Peut-être était-ce là une chance inespérée de pouvoir être accepté malgré sa différence. Ou alors de devenir le prisonnier d'un mouvement auquel il n'adhérait pas.

-Vous... Vous l'avez laissé partir?... Vraiment.. Comme ça?

Il tourna la tête vers la fille aux prunelles mauves et interrompit sa réflexion. Elle semblait complètement perturbée par cette révélation. Il la suivit du regard, intrigué par ses mouvements, se demandant si elle aussi allait quitter la pièce.

Il la vit se pencher dans l'encadrure de la porte, comme si elle cherchait quelque chose. Malgré la tension du moment, il ne put s'empêcher de poser son regard sur le derrière de la jeune femme. Il se prit à sourire en se disant que décidément, malgré la situation, certains réflexes restent les mêmes. Il secoua légèrement la tête pour reprendre le fil de ses pensées et continua de la suivre du regard.

Une fois que cette dernière revint à sa place, il jeta un coup d'oeil aux deux autres mutants.

-A... Attendez, vous êtes en train de me dire que si je le veux, je peux franchir cette porte lorsque je le souhaite... Vous n'allez pas me retenir captive, me manipuler, m'hypnotiser, m'effacer la mémoire, me menacer? Rien?

-Mais pourtant... Vous savez qui je suis, ce que je suis, ce que je sais, ce que je sais faire... Et vous allez me laisser partir!

Ce qu'elle sait faire? Il se demanda alors quel était son pouvoir. D'après sa réaction, ça ne devait pas être un petit pouvoir. Arizona se demanda alors quelles étaient les limites des mutants? Y en avait-il certains dont les pouvoirs dépassaient l'entendement? Le sien n'était au final pas très impressionnant. Surtout quand on le compare à celui de la fille aux cheveux mauves. Il se dit alors qu'il n'était peut-être pas à la hauteur de la tâche.

Il inspira profondément et se décida tout de même à poser une question.

- C'est quoi exactement, votre futur? Et qu'attendez-vous de moi, au juste?
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Ohlà ! Une chance que je n’ai pas choisi une carrière dans les relations humaines, parce que là, je suis en train de virer folle ! Mais c’est quoi leur problème ? Non mais oh, la CONFRÉRIE DES MUTANTS leur offre une place et eux, tout ce qu’ils trouvent à dire, c’est *pas d’avis avec votre opinion* et *laissez-moi partir pitié j’ai peur bouhou!* ARH !! Ok, Kiara Alarie, tu te calmes. Maintenant que les choses sont claires, en fait non, pas du tout, y a rien de clair. Oh je sais ! On va éclaircir tout ça ! Je passe une main dans mes cheveux, l’autre sur ma hanche et je décide de laisser une main sur ma nuque. Mouais, je décide de mon attitude corporelle, naturellement je dégage beaucoup d’agressivité mais ce n’est pas le moment de jouer à la punk rebelle. Enfin si, mais la gentille punk rebelle. Quel rôle de merde. Allez, c’est bientôt fini… Enfin, j’espère.

-A... Attendez, vous êtes en train de me dire que si je le veux, je peux franchir cette porte lorsque je le souhaite... Vous n'allez pas me retenir captive, me manipuler, m'hypnotiser, m'effacer la mémoire, me menacer? Rien?

Non mais elle est vraiment sourde, ou juste conne. Peut-être que c’est une teinture ses cheveux et qu’en fait, elle est blonde ? Meh, blonde ou pas, sourde ou pas, je dois répondre comme il faut. Pas lui faire peur, essayer de la convaincre. Mode persuasion : ACTIVÉ !! TRANSFORMER ACTIVATION !! *bruits de dubstep megatron etc.*

« Mouais, tu peux partir, on ne va rien te faire et ton cerveau va rester intact. Je ne sais même pas si on a un mutant qui peut altérer les souvenirs… Moi je ne peux pas, personne d’autre dans la pièce ne le peut en fait. T’as ouvert la porte et t’es toujours là, tu nous crois toujours pas ? »

-Mais pourtant... Vous savez qui je suis, ce que je suis, ce que je sais, ce que je sais faire... Et vous allez me laisser partir!

Je ne peux pas m’empêcher de soupirer et de rouler des yeux. Tant pis pour la gentille punk, je ne crois pas que je serai capable de l’endurer longtemps cette petite miss fragile. Bon, je sens que j’ai tout perdu avec elle, mais je ne peux pas baisser les bras tout de suite. Pas tout de suite… J’ai encore quelque chose à prouver à Magneto, il m’observe même si il n’est pas super bavard. Il écoute, et moi, j’ai pas fini de parler.

« Ce que l’on sait aussi, c’est que tu auras toujours une place si jamais tu as peur, si jamais tu te sens seule, si on te menace à cause de tes pouvoirs. Ce que l’on sait c’est que la porte n’est jamais barrée. Tu peux partir, et revenir si et quand tu te sentiras prête. »

OOOOHOOOO ! Megatron serait fier de moi. Quelle verve ! Quelle émotion ! Bon, transformer activation mode normal. Faut pas croire que je suis la gentille nunuche mauve dans l’histoire aussi. Mes yeux ne se durcissent pas, mais deviennent un brin plus sarcastique, acide, moqueur, j’sais pas trop comment décrire ça alors… Kyoto de Skrillex ft Sirah ! Ça c’est du hyppy.

- C'est quoi exactement, votre futur? Et qu'attendez-vous de moi, au juste

Non mais oh ! Je suis pas Greta la voyante moi ! Le futur, je ne sais pas ce qu’il est, tout ce que je sais, c’est qu’il ne peut pas se construire si les mutants ne s’unissent pas contre les humains qui nous détestent et nous traiteront de monstres à qui mieux-mieux! Et c’est quoi déjà son pouvoir ? Il ne me l’a toujours pas dit et je n’ai pas été briefée. En fait, j’ai oublié le briefing d’hier, j’avais mieux à faire. Ce qu’on attend de lui ? Je n’ai jamais su ce que l’on attendait vraiment des gens dans la Confrérie… Faire *acte de présence* un jour ou deux par mois et être dispo pour des missions par ci par là.

« Notre futur, enfin ce que j’espère qu’il sera, c’est les mutants qui ne se cachent pas par peur d’être pourchassés, parce qu’ils sont crains et incompris. Ce qu’on attends de toi… Bah, ça, on va prendre ce que tu veux nous donner. Un peu de confiance et un peu de ton temps par-ci par-là, pour aller délivrer des mutants prisonniers ou t’entraîner un peu. »

Je ne sais pas combien de fois va falloir que je résume ce qui se passe dans la confrérie. Je ne sais pas combien de fois va falloir que je répète la même chose, mais reformulée… On ne m’écoute donc pas quand je parle ?
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