X-Men : Sentinel Project
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 A Dangerous Game [Solo]

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AuteurMessage
Erïka M. Davidoff
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Erïka M. Davidoff

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A Dangerous Game  [Solo] Empty
MessageSujet: A Dangerous Game [Solo]   A Dangerous Game  [Solo] Icon_minitime1Ven 12 Sep 2014 - 5:28

Tic tac tic tac tic tac...

Cette horloge murale était des plus agaçantes avec son incessant « tic tac ». Ne pouvait-elle pas tomber soudainement en panne ? Non, bien sûr, ce serait trop facile. Son rôle semblait simple et banal, mais en réalité il était bien plus important qu’il n’y paraissait. Elle déconcentrait, énervait les intrus qui tentaient de ne porter leur attention que sur cette porte sécurisée qu’ils tentaient de forcer sans faire déclencher une quelconque alarme.


-« Concentre-toi, Madi… » Murmura une jeune femme.
-« C’est ce que je fais, Darling. Je te prierais d’avoir confiance en mes capacités et me laisser travailler. J’ai pratiquement réussis. » Fit la jeune femme à l'accent britannique.

Madison Garner était une femme magnifique, le genre de femme dont on ne pouvait détourner le regard. Elle était belle, sexy, provoquante et mystérieuse. Personne ne savait ce qu’elle dissimulait sous ses verres fumés. Les rares personnes lui ayant posés la question découvrirent qu’elle avait une vue extrêmement délicate et qu’elle devait dissimuler ses rétines derrières une paire de sombre lunettes pour ainsi protéger son regard de la lumière. Cela lui donnait, malgré tout, un certain charme. Ses lèvres étaient aussi rouges que sa chevelure de flamme. Ses tenues carmines qui la distinguaient du lot lui avait valu le surnom de « Lady in Red ». Personne ne savait qui elle était vraiment. On ne lui connaissait aucune famille vivante ni de réels amis. Elle apparaissait de manière remarquable, mais finissait toujours par s’évaporer tel un fantôme. Personne ne se doutait que cette femme n’était pas celle que l’on croyait.

-« Ça y est. Les caméras sont toujours hors service ? »
-« Oui. À la seconde où tu entendras le gardien de sécurité se réveiller nous aurons cinq minutes pour sortir d’ici avant qu’il n’arrive à nous mettre la main dessus. »
-« Ce sera amplement suffisant. »

La porte s’ouvrit, comme par magie. Madison avait eu un très bon mentor qui avait su lui montrer comment pirater, désactiver et contourner les systèmes de sécurité standards que l’on retrouvait dans de très nombreuses entreprises. Ceux-là étaient plus sophistiqués, mais pas impossibles à désactiver. Ces simples systèmes étaient faits pour lire des cartes d’accès. Malheureusement, lors de son repérage, Stella n’avait pas été en mesure d’en voler une. Elle s’était présentée pour un poste dans l’entreprise sous un faux pseudonyme – pour ne pas utiliser celui qu’elle usait déjà afin de masquer sa réelle identité. Elle avait eu l’occasion de voir un peu comment été fait l’endroit et de repérer les endroits importants à leur infiltration.

Entièrement vêtue de noir, il était impossible de percevoir Stella. Sa chevelure descendait doucement à son menton et se recourbait légèrement vers son visage. Contrairement à son amie, elle ne portait que rarement ses verres fumés. Elle les gardait pour les infiltrations de ce genre où elles avaient leur utilité. Elles permettaient une vision nocturne parfaite, ce qui était parfait pour se déplacer dans les sombres couloirs d’un immeuble quasi plongé dans les ténèbres.

Les deux femmes avançaient en silence, cherchant le bureau du grand patron de la compagnie. Elles avaient découvert des faits intéressants sur le dirigeant de cet empire pharmaceutique. Il possédait des laboratoires de recherche dans les pays en développement dont pratiquement personne ne connaissait l’existence. Il avait tout intérêt à garder ces informations secrètes étant donné que les tests qu’il y faisait faire étaient illégaux. Le gène X semblait l’intéressé et utiliser une population pauvre, peinant à survivre semblait être le meilleur plan pour lui de parvenir à ses fins. Après tout, des gens qui mourraient et disparaissaient sans laisser de trace c’était plutôt courant dans certaines régions.


-« Tu fouilles l’ordinateur ? Je vais tenter de trouver quelque chose dans son bureau. » Murmura Stella.

Madison s’installa devant l’écran. Bien entendu, il était protégé par un mot de passe. Elle tenta de se souvenir comment faire pour pouvoir hacker un ordinateur, mais sa mémoire lui faisait défaut. Elle ne se souvenait plus de la marche exacte à suivre.


-« J’ai besoin de toi, Darling. Tu es meilleure que moi dans ce domaine. »
-« C’est vrai. J’avais oublié que tu savais à peine te servir de Facebook. Tu ne te souviens certainement pas de ce que je t’ai appris. »
-« À chacune ses talents. Je prends le bureau.»

De ses mains gantées, elle fouilla délicatement les tiroirs du bureau, prenant garde à ne rien déplacer inutilement. Personne ne devait savoir qu’elle avait été ici. Elle parcouru quelques rapports des yeux, trouva des dossiers plutôt ennuyeux ainsi qu’un magasine pornographique, mais rien qui l’intéressait. En refermant le tiroir, elle constata que quelque chose clochait. Il était bien plus profond vu de l’extérieur. Il devait y avoir un double fond. Elle le rouvrit et en retira la pile de document. Attrapant la mallette que Stella avait amenée avec elle, Madison la posa à ses côtés et l’ouvrit pour en sortir ce dont elle avait besoin pour crocheter la serrure. Lorsqu’elle réussit, elle en sortit un mince dossier contenant des papiers sur lesquels personne ne devait tomber. C’était exactement ce qu’elle cherchait. Appuyant sur un petit bouton sur le coté de ses lunettes, la jeune femme photographia ainsi les nombreuses pages avant de les ranger dans le bon ordre. Elle glissa le dossier dans le tiroir et referma le double fond avant de ranger tout le reste. Stella en avait pour un moment à transférer ses fichiers sur le disque dur externe qu’elle avait branché à l’ordinateur. Selon Windows, elle en avait pour trois heures. Ça n’allait pas être possible.

Après cinq minutes à tourner en rond dans le bureau, observant, fouillant, cherchant d’autres preuves à utiliser dans le cadre de leur mission, Madison s’approcha de l’ordinateur.

-« Il faut accélérer le processus. On ne peut pas rester aussi longtemps ici. On va finir par se faire coincer. » Fit-elle à voix basse.
-« Je le sais bien. Nous devons attendre la fin du transfert, nous n’avons pas le choix. »

Madison tendit l’oreille. Rien. Tout allait bien. Le gardien de sécurité avait bu son café qui contenait un somnifère suffisamment puissant pour l’assommer pendant quelques heures. Il ne devait pas se réveiller de sitôt.

Quinze minutes s’étaient écoulées. Il restait un peu moins d’une heure de transfert. On ne pouvait se fier au temps donné par cet ordinateur, il changeait à chaque minute ! L’ascenseur se fit entendre. Comment était-ce possible ? Personne ne pouvait être dans ce bâtiment au milieu de la nuit ! Pourtant, c’était le cas et les espionnes en herbe devaient quitter ce bureau au plus vite. Madison tint fermement la mallette par sa poignée tandis que Stella tentait d’annuler le transfert.


-« Pourquoi est-ce que cela ne s’annule pas ? »
-« Parce que c’est Windows. Ce n’est pas tout le monde qui a l’argent pour se payer un Mac, très chère. »
-« Il doit avoir un moyen pour qu’il annule tout le transfert instantanément, non ? »
-« Non, sauf si j’éteins l’ordinateur ou que… »

Madison tira sur le câble liant le disque dur à l’ordinateur. La fenêtre d’annulation disparue.

-« Tu sais que ça peut abîmer des fichiers ? »
-« Nous n’avons pas le choix, Darling. Nous allons devoir nous contenter de ceux qui seront fonctionnels. »

Stella éteignit l’ordinateur et ne laissa aucune trace de son passage. Elle suivit Madison à l’extérieur du bureau et parcouru l’étage d’un pas pressé, mais silencieux. Alors qu’elles arrivaient à l’escalier qui leur permettrait de rejoindre les étages inférieurs, l’ascenseur s’arrêta à l’étage et les portes s’ouvrirent. À ce moment, Stella ouvrit la porte devant laquelle elle se trouvait en espérant que le bruit de l’ascenseur la couvrirait. Elle referma très doucement la porte derrière elle et se dépêcha de descendre l’escalier. Elles allaient peut-être se faire repérer. Une fois au rez-de-chaussée, Stella eut besoin de reprendre son souffle. Madison écouta à la porte et s’assura qu’il n’y avait personne dans les environs avant d’ouvrir la porte qui leur permit de sortir de la cage d’escalier. Elle fit signe à son amie de la suivre et se dirigea vers l’une des entrées secondaires, une porte de secours dont l’alarme allait probablement se déclencher si elles l’ouvraient.

Elles passèrent silencieusement dans un cours couloir et attendirent que personne ne soit en vue pour s’approcher de la sortie de secours. Plus loin, à l’entrée principale, quelqu’un se questionnait sur l’état du gardien de sécurité qui peinait à s’éveiller. Les caméras de sécurité n’avaient pas été mises en fonction, c’était le temps de filer. Attrapant le couteau qu’elle avait glissé dans l’une de ses longues bottes noires, dans une petite poche très discrète qui rendait tout de même sa marche un peu moins agréable, Stella comptait couper le fil qui reliait l’alarme à la porte. Elle coupa un gros fil avec difficulté, mais réussis à en venir à bout. Elle ouvrit la porte et….

… une alarme stridente retentie dans le bâtiment.


-« C’était trop parfait pour être vrai. » Soupira Madison.

Les deux jeunes femmes franchirent la porte en courant. Elles se dépêchèrent de s’éloigner du bâtiment en passant par des rues peu fréquentées, même si pour cela elles devaient passer par-dessus des clôtures et traverser des terrains privés. Après plus de cinq minutes de course effrénée, elles ralentirent le rythme et marchèrent jusqu’à rejoindre un quartier qu’elles connaissaient. Plutôt que de prendre un taxi ou un autobus, elles marchèrent pendant trente minutes pour retrouver l’appartement de Stella – ou Chelsea de son véritable prénom. Une fois à l’intérieur, Madison se laissa tomber sur le canapé.


-« Putain, j’arrive pas à croire qu’on a failli se faire chopper. »

Elle retira ses lunettes et les posa sur le petit meuble à ses côtés. Elle laissa tomber l’accent britannique. Erïka reprenait sa véritable personnalité. Chelsea, quant à elle, retira sa veste et en sortit le disque dur externe.

-« J’étais certaine d’avoir coupé l’alarme. »
-« En fait, c’était le fil qui reliait le panneau indicateur à la porte, je crois. »
-« Il va falloir apprendre à déjouer ça. »

Chelsea revint avec deux bières froide et en tendit une à Erïka. Cette dernière retira sa perruque rousse et détacha sa chevelure blonde, la laissant tomber sur ses épaules.

-« On y est presque arrivé. Ce n’est pas rien. » Dit son amie.
-« On aura pas le droit à l’erreur, la prochaine fois. Et si on jetait un coup d’œil aux informations que nous avons récoltées ? »

Elles installèrent l’ordinateur portable de Chelsea sur la table de la cuisine. Erïka brancha un câble USB qui y relia ses lunettes. Elle y téléchargea les photographies prises avant de troquer son périphérique pour le second. Elles purent jeter un œil aux fichiers qui avaient eu le temps d’être copiés sur le disque dur.

-« Qu’est-ce qu’on va faire avec tout ça ? On envoie les informations aux médias ? »
-« Non. On garde ça secret. On trouvera le moyen d’infiltrer ces laboratoires ou d’envoyer des gens qui seront en mesure de le faire et d’en faire sortir les personnes qui y servent de cobaye. Lorsqu’on en aura terminé, on va s’attaquer à la compagnie d’une autre façon en prouvant qu’elle a effectué des transactions frauduleuses et faire surgir un scandale concernant le dirigeant de l’entreprise.»

Pendant ce temps, nul doute que la Frost Compagny allait connaitre une ascension des plus fulgurantes. Emma Frost était suffisamment intelligente pour ne pas laisser une occasion d’écraser davantage une compagnie concurrente. Erïka l’espérait bien. Quitte à faire du tort à cette entreprise autant que cela puisse profiter à quelqu’un d’autre.

-« Le volet économie c’est pour toi. Je n’y comprends absolument rien. »
-« Ne t’en fais pas. Les gens me prennent vraiment pour une idiote, j’ai l’impression. J’ai d’excellentes notes à l’école, j’apprends beaucoup en dehors des cours, j'excelle dans ce domaine et malgré tous les gens pensent que je ne serais jamais capable de diriger une entreprise. »
-« C’est à cause de ton caractère, ça. Je te l’ai déjà dit ! »
-« Tu sais, ce n’est pas si mal que les gens pensent que je suis immature, inutilement provoquante et pas du tout adaptée à la vie de bourgeoise. Je crois que je vais continuer de leur faire croire qu’ils ont raison. Lorsqu’ils ne le réaliseront pas, il sera déjà trop tard et je serais arrivée à mes fins. »
-« Quelles fins ? »
-« J’en sais rien, mais je trouverais bien. En fait, le but sera de faire en sorte que je ne sois pas considérer comme une menace par quiconque alors que je serais en train de leur faire des coups de pute. C’est comme ça que ça se joue avec eux et je vais entrer dans la partie. »

-« En fait, ce soir ce sera ta seule bière. Toute cette mission vient de te monter à la tête. Avant de viser gros, on va commencer par viser pe… moyen. On va prendre connaissance des informations que nous avons récupérées et tenter de repérer où sont les laboratoires. On sait déjà ce qu’ils y font, alors on devrait pouvoir arriver à les localiser. Ce ne sont pas des endroits accessibles par n’importe qui et sûrement à l’écart de la civilisation. »
-« Je crains qu’on n’ait du mal à y arriver toute les deux. Je veux dire, libérer les prisonniers et les amener en lieu sûr. Il faut pouvoir s’échapper avec eux, peu importe l’état dans lequel ils pourront être. On ne pourra pas improviser une fois là-bas. »
-« On devrait prendre le temps d’y penser et d’élaborer un plan d’ici la fin de nos sessions respectives. On pourrait tenter une approche durant le temps des fêtes. »
-« Ça risque d’être difficile. Bobby et moi on passe Noël en Russie, chez mon père. Par contre, on rentre aux États-Unis avant la fin du congé. Il reprend ses cours une semaine avant moi, si je ne me trompe pas. Cette semaine-là, je pourrais faire en sorte de revenir ici. À partir de là, on pourra trouver le moyen de mettre notre futur plan à exécution. Ça nous laissera le temps de s’organiser, d’agir et de revenir ici avant que qui que ce soit ne remarque notre absence. »
-« Parfait… » Chelsea leva les yeux vers son amie. « C’est fou tout le chemin qu’on a parcouru en seulement quelques mois. Je suis contente de te connaitre, Erïka. »
-« Et tu penses que c’est pas la même chose pour moi ? On forme un super duo. »
-« On va aider des gens. On fait quelque chose de bien, de formidable. Ça me fait sentir vivante. »

Chelsea leva son petit doigt vers son amie afin qu’Erïka le saisisse avec le sien.

-« Got a secret, can you keep it ? »
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