X-Men : Sentinel Project
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 Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]

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Cassandra Farrell

Cassandra Farrell

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MessageSujet: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Sam 5 Jan 2013 - 16:48


Se déhanchant au rythme de la mélodie, Cassandra esquissait quelques fois un sourire, qui n'était adressé à personne. Ni aux autres filles qui dansaient auprès d'elle, ni aux spectateurs du pub qui arboraient un air tout à fait ridicule avec leurs yeux de merlan frit et leurs bouches entrouvertes. Du moins était-ce le cas pour ceux qui étaient installés au plus près de la scène, et que Cassie pouvait apercevoir quand elle relevait parfois les yeux. Les ignorant royalement, elle se contentait de suivre la musique et de respecter la chorégraphie qu'elle avait longuement apprise, gardant un visage impassible jusqu'à la note finale et le retour à l'arrière de la scène. Même si elle ne le montrait pas, la jeune femme était plutôt contente. Elle aimait danser, ne plus faire qu'une avec la mélodie, et plusieurs fois elle dut résister à la tentation de faire naître une illusion autour d'elle, afin que sa libération soit totale. Mieux valait éviter de dévoiler son don à tous ces gens dont elle n'avait rien à faire... ça ne pourrait que lui attirer des problèmes.

Elle avait accepté le job de danseuse quelques semaines auparavant, deux ou trois jours après la soirée qu'elle avait passé en compagnie de Ryan – qu'elle avait consciencieusement évité depuis. La patronne, manquant de jeunes femmes pour assurer le spectacle, avait fini par faire appel à la nouvelle serveuse. Cette dernière n'y avait pas vu d'inconvénient. Cela changerait un peu de son boulot habituel qu'elle gardait tout de même, et surtout elle pouvait gagner un peu mieux sa vie avec ce travail supplémentaire. En somme, c'était tout bénéfice pour elle, d'autant plus que cela lui donnait aussi l'occasion de se défouler un peu. Même si elle n'avait jamais pris de leçon de danse auparavant – seulement de musique – et qu'il y avait encore à améliorer, elle ne se débrouillait pas trop mal. En tout cas, elle ne regrettait pas d'avoir accepté.

C'est donc sans jeter un œil aux clients qui applaudissaient et en écoutant distraitement les autres danseuses qui riaient et babillaient que Cassandra se retira en coulisses pour ôter sa tenue de danse et son maquillage. Adieu bustier chatoyant et short déchiré, bonjour pull rouge et sobre et jupe noire mi-cuisse. Échangeant quelques paroles avec deux autres de ses collègues danseuses, Cassie termina d'enfiler collants, bottes et veste et s'attarda même un petit peu avec elles pour discuter davantage. C'étaient les deux filles les plus calmes, les autres ressemblaient plus à des pies tant elles piaillaient et se chamaillaient pour rien. Avec un minuscule sourire, la jeune fille salua les deux danseuses avant de prendre son sac et de quitter le pub par la porte arrière, débouchant sur une rue bien moins fréquentée que celle sur laquelle donnait l'entrée principale.

Quoi faire à présent ? Un détour par l'Institut ou rentrer directement chez elle ? À l'heure qu'il était, mieux valait pencher pour la deuxième option, surtout qu'elle avait plus envie d'être au calme... oui, rentrer tout de suite était sans doute la meilleure chose à faire. S'emmitouflant dans sa veste et observant le nuage blanc que provoquait son souffle, Cassandra se mit en route, ses talons claquant sur le béton de la ruelle silencieuse. Il n'y avait pas loin de la sortie du bar jusqu'au tramway, et elle aurait pu facilement rejoindre la grande rue avoisinante... s'il n'y avait pas eu deux obstacles se tenant à la sortie de la ruelle.

Elle reconnaissait l'un des deux hommes : c'était lui qui l'avait touché de bien désagréable manière il y a quelques temps de cela, et que Ryan avait fichu dehors sur le champ. Cassandra avait beau ne pas avoir beaucoup prêté attention à lui, son excellente mémoire lui avait fait retenir ses traits. L'autre en revanche lui était inconnu. Mais qu'importait ? Le seul problème à présent était qu'eux deux lui bloquaient la route... et n'avaient pas l'air de bien vouloir la laisser passer.
L'homme de la dernière fois l'interpella. Lui non plus n'avait apparemment pas oublié la façon dont il s'était fait jeter. Tous deux commencèrent à se rapprocher de la jeune femme, laquelle n'eut guère le temps de rebrousser chemin pour courir de l'autre côté de la ruelle. Ils l'avaient déjà bloqué contre le mur. Prise au piège, elle baissa les yeux pour constater que l'autre inconnu tenait une espèce de couteau dans son poing. Le visage crispé par la colère et la haine que lui inspirait les deux hommes, Cassandra n'arriva pas à retenir ses paroles.


    « Bande de connards... »


Appeler la police, attraper son flingue au fond de son sac ? Les deux se jetteraient sur elle avant même qu'elle ait ouvert le clapet de son portable ou qu'elle mette la main sur son arme. Ça ne tarda d'ailleurs pas. Jugeant la longueur de la jupe de la jeune fille beaucoup trop grande, l'inconnu fut le premier à s'avancer vers elle, main tendue. Il avait la démarche un peu titubante, signe qu'il devait déjà être bien imbibé d'alcool. Une faiblesse que la jeune femme pensa pouvoir utiliser en sa faveur. La seconde d'après, elle lui balançait son poing dans la figure, avec toute la force dont elle était capable.

Mauvais choix : l'autre homme, l'air un peu plus sobre que son collègue, se jeta immédiatement sur Cassie pour l'immobiliser, ignorant le fait qu'elle se débatte et le somme de la relâcher, attendant que son camarade se remette du coup de poing. La jeune fille ne l'avait pas suffisamment sonné pour le mettre K.O. Se redressant et injuriant sa victime, il ne tarda à s'approcher de nouveau, rendant son coup à Cassandra. La douleur ne fut rien cependant comparé à l'instant où il planta son couteau dans la jambe de la jeune femme, déchirant sa jupe au passage. L'illusionniste eut un cri de douleur, vite étouffé par la main d'un des deux hommes. Lequel ? Cassie n'en savait rien, les larmes de souffrance l'empêchait de voir qui faisait quoi. En revanche il était hors de question que cela continue en ce sens. Surmontant la douleur comme elle pouvait, cette dernière lui fournit également suffisamment de sentiments négatifs pour repousser les deux hommes et les soumettre immédiatement après à l'une de ses plus atroces illusions. Que cela les fassent fuir. Qu'ils en crèvent de trouille. Entourés de flammes au réalisme décuplé par la fureur de la jeune femme, cernés de monstres à l'apparence cadavérique, les deux agresseurs faisaient déjà moins les malins. Mais le souci, c'est qu'une quatrième personne était entrée dans le champ d'illusion de Cassandra...
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Dim 6 Jan 2013 - 13:12

Aujourd'hui, pas de cours à donner. Et oui, le weekend, l'école était fermée et Samuel n'avait donc pas à s'y rendre pour y entrainer ses élèves. N'étant pas du genre à rester sans rien faire il se rendit à une salle de sport, non pas pour en faire mais pour y enfiler son habit de coach. Il avait ses habitués, des femmes généralement, mais il n'était jamais contre de nouveaux clients. Tant que ceux-ci avaient la motivation, l'envie de pratiquer un sport quel qu'il soit, alors Sam était prêt à faire une ristourne sur ses tarifs. Il fallait dire qu'il pratiquait ses métiers par amour du sport et qu'il n'était donc pas très exigeant niveau salaire. Il avait suffisamment d'argent pour vivre tranquillement même s'il ne roulait pas sur l'or et cela lui convenait. Mais s'il devait choisir entre ses deux métiers, il prendrait professeur sans aucune hésitation. Il appréciait toujours plus les enfants que les adultes car la plupart de ces derniers avaient une vision du monde trop étriquée à son goût. Et puis la grande majorité était humains... cela n'aidait en rien. Malgré tout, il faisait fi de cette différence d'ordinaire importante à ses yeux, tout simplement parce que du sport était en jeu. Comme quoi l'ordre de priorités de l'espagnol n'était pas très compliqué...

Il passa l'après-midi à la salle de sport et rentra chez lui après avoir fait quelques courses histoire de ne pas se retrouver à sec le lendemain matin. Regardant la télévision en mangeant pour se tenir informé des dernières nouvelles, il ne tarda pas à aller se coucher, n'ayant rien envie de faire d'autre, pas même lire un peu. Définitivement, il n'aimait pas la solitude même si elle était son plus fidèle compagnon depuis des années. Peut-être aurait-il dû s'installer au repaire de la Confrérie finalement. Fermant les yeux, il tourna et tourna encore sans trouver de position confortable. Il lui manquait quelque chose et ne tarda pas à trouver quoi. Il avait encore trop d'énergie à dépenser pour pouvoir s'apaiser et trouver le sommeil comme il le souhaitait. A cette heure tardive, les salles de sport étaient fermées et il ne risquait pas de trouver un partenaire sur les terrains publics. Il se décida donc à faire un petit jogging nocturne en sa seule compagnie.

Enfilant son ensemble de jogging puis ses chaussures de courses, il sortit de l'appartement et commença à trottiner une fois dans les escaliers. Le bruit de ses clés rangées dans la poche centrale de sa veste émettait un bruit métallique répétitif mais ce n'était pas désagréable car il avait ainsi l'impression d'être un peu moins seul. Les rues étaient presque désertes. Il y avait très peu de monde dehors et le peu de personnes qu'il pouvait croiser étaient des junkies ou autres zonards. Il fallait dire que le quartier dans lequel il vivait craignait un peu. Mais il ne craignait rien de leur part. Déjà parce qu'il en connaissait une partie et aussi parce qu'il avait confiance en son pouvoir et qu'il n'était pas du genre à avoir peur de frapper quelqu'un. C'est donc d'un pas tranquille qu'il continua son jogging sans faire attention à ce qui l'entourait... jusqu'à présent.

Cela devait faire environ presque une heure et demi qu'il courait et il revenait doucement vers son point de départ, ayant fait une grande boucle entre trois quartiers. Lorsque soudainement, il entendit un bruit de bagarre retentir un peu plus loin. Comme tout était calme, on l'entendait facilement. Quelqu'un avait des problèmes ? Dans ce quartier, c'était fort probable. Cependant, c'était peut-être juste des drogués qui se battaient entre eux... Dans le doute, Samuel préféra aller vérifier. Il fit un détour et se dirigea vers la source du bruit, sans trop savoir d'où il provenait exactement. Mais alors qu'il s'approchait, un mur de flammes apparut devant lui, le forçant à stopper sa course aussitôt sous peine de le percuter de plein fouet.


"Bon sang, c'est quoi ce bordel ?!" marmonna t-il en espagnol en observant ces flammes qui sortaient de nulle part

Une goutte de sueur glacée lui coula le long du dos, ce qui n'était pas très agréable. Mais ce qui l'étonnait le plus c'est que sa transpiration n'avait rien à voir avec la chaleur des flammes. Puisqu'il était tout près, il se rendait bien compte qu'elles ne dégageaient rien même si elles semblaient très vives, comme animées d'une certaine colère. Perplexe et curieux, Samuel avança la main prudemment, ne sentant toujours rien. Il osa alors passer la main à travers, constatant que cela ne lui faisait rien du tout. C'était... faux ? Pourtant, c'était parfaitement réaliste. Des yeux, il suivit le chemin des flammes et constata qu'elles provenaient d'une ruelle. Mais dans cette ruelle, c'était pire que ce qu'il aurait pu imaginer. Il écarquilla les yeux en observant le spectacle qui s'y déroulait. Des sortes de monstres... non, de cadavres, déambulaient dans la ruelle. Certains d'ailleurs commençaient à se diriger vers lui. Pour le moment, il ne voyait rien d'autre que ces abominations. Instinctivement, il fit un pas en arrière. Jamais encore il n'avait été témoin d'une chose pareille. Et pour cause : c'était tout sauf possible. Depuis quand les cadavres se relevaient ? Depuis quand les monstres existaient ? D'accord, certains mutants étaient qualifiés injustement de "monstres". Mais là c'était différent... et ils étaient si nombreux !

Samuel serra les dents et activa son pouvoir, l'entourant d'une sorte d'aura bleutée, avant de balancer son poing dans la tête du premier qui approchait. Pas question de se laisser faire sans riposter malgré l'effroi qu'il pouvait ressentir. Et contre toute attente, son poing passa au travers du monstre. Puisqu'il n'y avait pas eu d'impact et qu'il n'y était pas allé de main morte, Samuel faillit basculer en avant, se rattrapant à la dernière seconde. Ca aussi, c'était faux... ? Il fit le rapprochement avec les flammes. Tout cela était donc lié. Il avait des hallucinations ?

En regardant ce qui se trouvait dans la ruelle, s'attendant à voir d'autres apparitions improbables, il remarqua deux hommes qui, eux, avaient l'air tout à fait normaux. Sauf qu'ils semblaient terrifiés par ce qui les entourait. Ils étaient donc sans aucun doute réels. Puis, le regard de Samuel bifurqua sur le côté et remarqua cette fois une jeune femme. Sa jambe était blessée. Un couteau couvert de sang trainait sur le sol. L'espagnol fronça les sourcils et reposa le regard sur les deux hommes. Cette fois, il reconnut l'un d'eux. Et il n'était pas quelqu'un de vraiment fréquentable. Même sans avoir vu ce qu'il s'était passé avant, Sam supposa grandement que ces deux tocards venaient d'agresser la jeune femme. Quant à ce qui les entourait... cela attendrait.

Faisant fi comme il le pouvait des monstres autour de lui, Samuel s'avança d'un pas rapide dans la ruelle, sautant par dessus des flammes qui entouraient les deux hommes. Même s'il savait qu'il ne craignait rien, c'était un simple réflexe de survie. Près d'eux, il projeta son poing dans le visage de celui qui était le plus proche, frappant tellement fort qu'il l'envoya valser quelques mètres plus loin. A quoi bon se retenir d'user de son pouvoir alors qu'il en avait l'opportunité ? De plus, la douleur ressentie par celui qu'il venait de frapper lui redonnait davantage d'énergie à déployer. Aussitôt le coup porté, Samuel se retourna vers l'autre, l'attrapant par la mâchoire avant de lui faire percuter le mur, juste derrière lui. Il le roua de coups jusqu'à ce que celui qu'il tenait soit incapable de bouger puis il le laissa retomber au sol pour aller s'occuper de son copain non loin. Ce dernier n'avait pas bougé, terrorisé par les monstres qui l'entouraient. Sans y prêter attention, l'espagnol le ramassa et le força à se lever pour le frapper à plusieurs reprises.


"Vos mères ne vous ont jamais appris qu'il ne fallait pas violenter les femmes ?"

Bien sûr, il ne s'attendait pas à une réponse. De toute façon, le type n'en avait pas le temps. Une fois que Samuel eut jugé qu'il en avait eu assez pour le moment, il le traina jusqu'à une grosse benne à ordures, quelques mètres plus loin dans la ruelle. Il l'ouvrit puis lança le type dedans avant d'aller chercher son comparse et de faire de même.

"C'est ici votre place... avec vos semblables les ordures. Avisez pas d'en sortir avant d'avoir réfléchi à tout ça..."


Il referma violemment le couvercle puis donna un coup puissant sur le dessus pour le déformer et ainsi rendre bien plus difficile l'ouverture de la benne. Ils n'étaient pas prêts d'en sortir. En tout cas pas sans aide. Pourritures éliminées, Samuel se calma un peu et se retourna pour faire à nouveau face aux monstres qui n'avaient d'yeux que pour lui désormais. D'un mouvement du bras, il essaya de les chasser même s'il savait que c'était inutile. Il était désormais persuadé que ce qu'il voyait n'était que des illusions. Certes fort réalistes mais n'existant pas pour autant. Vu la situation, l'espagnol fit la déduction qu'elles provenaient de la jeune femme agressée. Qui d'autre ? Les monstres ne l'attaquaient pas, semblant même la protéger. Cela ne pouvait signifier qu'une chose. C'était une mutante.

Quoiqu'il en était pour le moment ce n'était pas la priorité de Samuel. Lentement, pour ne pas l'effrayer, il s'approcha d'elle malgré les monstres. Arrivé à sa hauteur, il s'arrêta juste à côté d'elle, lui tendant la main.


"Comment vous allez ? Vous craignez plus rien, je me suis occupé d'eux, ils risquent plus de vous faire de mal." fit-il en désignant la benne à ordures un peu plus loin "Bien que je crois que vous vous en sortiez très bien toute seule." ajouta-t-il avec un sourire rassurant, désignant les monstres et autres flammes

Sam se pencha pour regarder la blessure de la jambe de la jeune femme. Sa jupe en avait été déchirée. Qui sait ce qu'ils lui auraient fait si elle n'avait pas pu se défendre. Il préféra ne pas y penser pour ne pas aller achever les deux ordures. La plaie était profonde bien qu'assez fine. Il valait mieux la désinfecter au plus vite. Même s'il n'était pas médecin, Samuel s'y connaissait un minimum en soins. Le fait d'être professeur de sport le forçait à savoir comment soigner les petits bobos et autres foulures. Là c'était différent mais il avait tout de même de quoi la soigner chez lui. Cependant, il supposait qu'elle se méfierait de lui, ce qui était légitime vu la situation. Le plus simple aurait été de l'amener chez un médecin mais à cette heure et surtout dans ce quartier, il ne fallait compter sur personne. Il ne restait plus qu'à lui faire une proposition, elle avait les cartes en mains.


"Faut pas laisser ça comme ça. J'ai de quoi vous soigner chez moi et puis là-bas, plus de risques de croiser ce genre de personnes. Si ça ne suffit pas, je vous emmènerais à l'hôpital. Ou je peux vous y emmener tout de suite, comme vous préférez. Cela dit c'est loin, mais j'ai une voiture devant chez moi. C'est à quelques pâtés de maisons d'ici."
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Cassandra Farrell

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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Dim 6 Jan 2013 - 18:20

Cassandra savait que le quartier où elle travaillait était loin d'être sûr, surtout à cette heure tardive. Les mauvaises rencontres devaient être monnaie courante, bien que jusqu'à ce soir, elle ait eu de la chance. Malheureusement, il arriva ce qu'il devait arriver et elle finit par tomber sur deux types qui lui barraient la route et n'avait pas l'air de vouloir la laisser partir. N'étant pas spécialement apte à se battre, le mieux pour elle était de fuir, mais c'était déjà trop tard puisque les deux l'avaient encerclée et coincée contre le mur. Deux contre un... quelle lâcheté. Le mépris de la jeune femme ne s'en trouva qu'exacerbé. Mais à présent elle n'avait d'autre choix que de se battre... ou du moins essayer. Mal lui en prit, puisqu'ils ne tardèrent pas à la maîtriser, malgré toute la force qu'elle mettait à se débattre et à essayer d'envoyer des coups de poing à l'un ou l'autre... jusqu'à ce que le plus soûl finisse par lui planter son couteau dans la jambe.

La douleur acheva de déverrouiller la fureur et la haine de l'illusionniste. Sa force momentanément augmentée par la souffrance et la colère, elle réussit à repousser suffisamment les deux agresseurs pour les noyer dans une épouvantable chimère de flammes et de cadavres. Profitant de ce répit pendant que les deux hommes restaient figés d'horreur devant les monstres, Cassie serra les dents et retira la lame que le soûlard avait laissé plantée dans sa cuisse, la laissant tomber au sol. Dans son malheur, elle avait eu la chance que l'arme ne lui sectionne pas l'artère fémorale... cela aurait pu être pire, même si la plaie saignait quand même. Redressant la tête, elle avait maintenant largement le temps de sortir son flingue de son sac pendant que les deux hommes étaient plantés au milieu des cadavres, littéralement ravagés par la peur. Sans la douleur, la jeune femme en aurait souri de cruauté. Ils ne méritaient que ça... s'ils avaient été cardiaques, ils auraient déjà rendu l'âme.

Mais Cassandra ne s'était pas attendue à l'intervention d'une quatrième personne. Sautant par dessus le feu, ignorant les monstres cadavériques, un jeune homme vint coller son poing dans le visage de l'un des deux agresseurs, si fortement que ce dernier en vola presque, tombant à terre quelques mètres plus loin. Rien à voir avec le coup porté par la jeune femme. Cassie maintenait une main sur sa plaie, histoire d'arrêter le saignement, et ne pouvait par conséquent pas prêter davantage main forte au nouveau venu. Quoique... avec ses illusions, le deuxième mec se tenait au moins à carreau et n'avait pas encore réalisé que son acolyte venait de se faire attaquer. Par ailleurs il fut le prochain sur la liste : l'inconnu, profitant de la stupeur de l'agresseur, l'attrapa rapidement par la mâchoire pour le bloquer contre le mur et lui assener une multitude de coups. La jeune femme regardait le combat avec une certaine appréhension, avant de remarquer un mouvement du connard encore allongé sur le béton. Cassandra invoqua autour de lui encore une multitude d'autres cadavres, tous plus infâmes les uns que les autres, ce qui cloua l'homme sur place, ce dernier n'osant plus bouger. Les deux agresseurs étaient tant épouvantés et avaient sans doute l'esprit tellement embrumé par l'alcool qu'ils n'avaient même pas réalisé que les monstres autour d'eux n'avaient aucune consistance ni n'émettaient le moindre son. En revanche, le jeune homme en survêtement semblait avoir compris qu'il n'avait rien à craindre du feu, ni des cadavres. Comment cela se pouvait-il ?

Le nouveau venu alla donner le même traitement qu'il venait d'administrer au soulard à son acolyte, ignorant les cadavres autour de lui. Et pour les deux agresseurs, tout cela se termina dans la benne à ordures de la ruelle. Comme de juste. Le jeune homme n'avait pas tort, c'était là qu'était leur place. Rendant ensuite plus difficile l'ouverture de la poubelle avec un coup impressionnant sur le dessus qui déforma la benne... ce qui fit hausser les sourcils de surprise à la jeune femme. Une pareille force était surhumaine... il y avait donc 99% de chances qu'il soit un mutant. La tension qui faisait trembler Cassie malgré elle ne disparut pas. Toutes ses créatures se rassemblèrent, convergeant vers le jeune homme qui tenta vainement de les écarter. Ça ne servait à rien, puisque son bras les traversait toutes. Rien ne l'empêchait donc de s'approcher d'elle, ce qu'il fit sans plus porter la moindre attention aux cadavres environnants, avant de s'enquérir de l'état de la jeune femme.

    « Je... ça va aller... merci pour votre aide. » dit-elle doucement, la voix un peu bredouillante. « Joli coup de poing... » continua-t-elle en suivant le geste du jeune homme vers la benne, avant de le regarder avec attention. « Pas si bien non plus... j'ai pas réussi à les faire décamper. » fit-elle avec une pointe d'amertume quant à son impuissance.


Ah, le jour où ses créatures et chimères atteindraient un certain niveau de matérialité... Cassandra espérait un jour arriver jusque là. Plus qu'à voir si elle allait pouvoir progresser considérablement à l'institut. Retirant sa main pleine de sang de sa blessure, elle put constater – ainsi que l'homme qui l'examinait aussi – que l'hémorragie était stoppée. Preuve supplémentaire de la bénignité de la plaie, mais il valait tout de même mieux la soigner au plus vite... contre toute attente, l'inconnu lui proposa deux alternatives, soit de l'amener chez lui où il avait de quoi panser la plaie, soit l'emmener tout de suite à l'hôpital, qui n'était pas la porte à côté. C'était généreux de sa part... d'autres personnes auraient sans doute simplement laisser la jeune femme se démerder. Ou plutôt non : d'autres ne seraient carrément pas intervenues pour l'aider.

Néanmoins, Cassie réfléchissait, laissant ainsi planer un petit silence de quelques secondes. L'hôpital, c'était niet. Elle ne voulait pas avoir à répondre aux questions des médecins, ni à raconter ce qui s'était passé... si elle pouvait éviter ce lieu, cela valait mieux. D'un autre côté, ne pouvait-elle pas simplement rentrer chez elle ? Elle devait bien avoir une boîte de pansements et du désinfectant dans sa pharmacie. Mais il lui faudrait encore du temps et de la marche jusqu'à son appartement, qui était situé dans une toute autre partie de la ville... et surtout – elle dut faire un gros effort pour se l'avouer – après ce qu'il venait de se passer, Cassandra n'avait plus tellement envie de rester toute seule. Elle n'était pas paranoïaque, mais qui savait s'il n'allait pas se reproduire le même schéma dans une autre rue ou plus loin ou pendant qu'elle attendrait le tramway ? Ne restait que la première solution du jeune homme... l'illusionniste espérait seulement qu'elle ne tombait pas de Charybde en Scylla en choisissant cette option. Même s'il n'y avait pourtant pas de raison. Ne venait-il pas de l'aider après tout ? Pour cette fois, mieux valait baisser un peu sa vigilance... d'autant qu'elle avait sans doute affaire à un mutant. Autrement dit, quelqu'un qui lui ressemblait et dont elle n'aurait pas autant à se méfier que d'un humain lambda. Elle reprit donc la parole après un petit silence.

    « Euh, hé bien, je préfère éviter l'hôpital... alors, si ça vous dérange pas... je vous suis. En tout cas... merci beaucoup, c'est très gentil à vous... »


Sans doute à cause du choc de la situation, la voix de Cassie était plus faible et moins sûre que d'habitude. Se redressant pour s'écarter du mur contre lequel elle était adossée, elle fut soulagée de constater qu'elle pouvait tenir debout malgré la douleur. Suivant le jeune homme hors de la ruelle, elle se calma plus encore en retrouvant la lumière des lampadaires, comme s'ils lui apportaient une sécurité supplémentaire. Puis, avec une certaine hésitation, elle s'adressa à son accompagnateur.

    « Est-ce que... vous êtes de l'Institut Xavier ? »


Autre manière d'avoir une confirmation qu'elle avait bel et bien affaire à un mutant, même si elle en était quasiment certaine. Sauf s'il ne connaissait pas l'institut. C'était possible après tout, elle-même ne le savait que depuis quelques semaines. Sentant un liquide chaud couler sur sa jambe, Cassie baissa les yeux pour constater que le saignement avait recommencé. Serrant la mâchoire, elle entreprit de trouver un mouchoir dans son sac et d'éponger le sang. Elle adressa un mince sourire navré au jeune homme.

    « Désolée, j'vous retarde... »


Comprimant quelques secondes la plaie, elle put ensuite de redresser de nouveau. L'homme disait qu'ils n'étaient plus très loin de chez lui. Jusque là-bas, elle pouvait sans doute marcher sans avoir à s'arrêter toutes les cinq minutes pour éponger le sang... en ce qui concernait la douleur, Cassandra avait l'habitude de la supporter.
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Dim 6 Jan 2013 - 19:56

Le quartier où évoluait Samuel était tout sauf sûr et bien fréquenté, il le savait bien puisqu'il y vivait. Cependant, il ne craignait pas de se faire attaquer par qui que ce soit. Il avait une carrure qui dissuadait d'office un quelconque agresseur et quand bien même il trouverait le courage de l'attaquer, l'espagnol avait plus d'un tour dans son sac. Même s'il pouvait simplement user de la force physique, il pouvait la décupler grâce à son pouvoir et ainsi se protéger. Faire un jogging nocturne en plein milieu de la zone à risques ne l'inquiétait donc pas. Et puis, dans le coin, il avait beaucoup d'amis mutants susceptibles de lui filer un coup de main au cas où. Inutile donc de s'inquiéter. Sam aurait pu poursuivre son activité comme si de rien n'était mais il ne pouvait nier avoir entendu un bruit de bagarre. C'était le lot de tous ceux qui vivaient là après tout, ça n'avait rien d'exceptionnel. Néanmoins, le professeur de sport avait une morale bien à lui et ne supportait pas l'injustice. Même s'il n'était ni flic ni justicier, s'il pouvait aider, il le ferait avec joie. Si c'était des zonards qui se battaient entre eux, ils partiraient comme il était venu, cela ne le regardant pas. Mais si c'était une innocente victime, là ça changeait tout.

Seulement, il eut du mal à comprendre ce qu'il se passait, rapidement cerné par des flammes et tout un florilège de créatures toutes plus horribles les unes que les autres. Son coeur avait fait un bond dans sa poitrine à cette vision et son esprit lui priait de faire un rapide demi tour. Cependant, ce n'est pas ce qu'il fit, cherchant à défendre sa peau avant toute autre chose. C'est là qu'il se rendit compte que tout ça n'était en rien réel. Par contre, les deux hommes et la jeune femme blessée, eux, étaient bien réels. Il s'approcha donc d'eux après avoir compris plus ou moins la situation. C'était l'heure de rendre des comptes. On attaquait pas impunément une jeune femme, une mutante de surcroît. Car oui, ces monstres et autres flammes n'étaient au final que des illusions. Et vu leurs comportements, elles provenaient sans doute de celle qui s'était fait agresser, se défendant comme elle le pouvait. Cela fonctionnait plutôt bien vu l'inactivité des deux hommes. Samuel en profita pour leur apprendre les bonnes manières, les rouant de coups avant de les enfermer là où était leur place : dans la benne à ordure qu'il prit soin de "verrouiller" en déformant le couvercle, tapant dessus avec force. A présent que les gêneurs étaient hors d'état de nuire, il était temps de s'occuper de la jeune femme.

S'approchant d'elle d'un pas lent, ne voulant pas l'effrayer ou la brusquer, Samuel essaya de voir l'étendu des dégâts. Apparemment, elle n'était blessée qu'à la jambe et un peu à la joue, signe qu'elle avait dû prendre un coup de poing, voire même plusieurs. Néanmoins, ce n'était pas une raison pour négliger tout ça. La plaie risquait de s'infecter et même si le sang avait cessé de couler, il valait mieux mettre un pansement et reposer cette jambe. La jeune femme le remercia pour son aide et l'espagnol lui offrit un sourire. Sourire qui s'agrandit lorsqu'elle fit référence à son coup de poing. Sans doute avait-elle remarqué qu'il avait une force surhumaine, réalisant alors qu'il était comme elle.


"Ca leur a tellement fichu la trouille qu'ils ont été tétanisés. Difficile alors de prendre les jambes à son cou. Je suis certain qu'ils en ont mouillé le pantalon." assura t-il avec un léger rire pour détendre l'atmosphère "C'était impressionnant en tout cas. J'ai bien faillit rebrousser chemin moi aussi."

Cependant, il ne lui demanda pas de précisions sur le déroulement de l'attaque ni les raisons de cette dernière. Probablement une victime au hasard, mauvais endroit, mauvais moment, voilà tout. Samuel estimait qu'il n'avait pas à le savoir, que cela ne regardait qu'elle. Et de toute façon, le problème était réglé, c'était le plus important. Il ne restait plus qu'à soigner la plaie. Plusieurs options s'offraient alors à la jeune femme mais Samuel n'en proposa que deux. Si elle ne voulait pas, elle n'avait qu'à refuser, tout simplement. Cependant, il ne la laisserait pas partir seule, surtout pas avec une jambe amochée. Dans ce quartier, c'était le meilleur moyen de se retrouver dépouillé, violé ou pire encore. La jeune femme ne semblait pas très chaude pour aller à l'hôpital, destination qu'elle refusa aussitôt. Elle avait sans doute ses raisons et l'espagnol ne chercha pas à les connaitre. Elle le remercia d'avance de lui proposer de l'amener chez lui pour la soigner. Encore une fois, pour lui c'était la moindre des choses.

"Si je propose, c'est que ça ne me dérange pas. Au pire, je peux vous raccompagner chez vous mais si c'est loin, et j'imagine que c'est le cas, ce n'est pas très raisonnable. Une fois votre jambe soignée, on fera ça si vous voulez. Même si c'est loin, ça ne me dérange pas."

Il ne restait plus qu'à sortir de la ruelle et revenir à un endroit un peu plus éclairé, à défaut d'être mieux fréquenté. Samuel jetait un oeil à celle qui l'accompagnait désormais. Elle boitait légèrement mais boitait tout de même. Pas étonnant vu sa blessure. C'était une belle jeune femme mais là elle paraissait fatiguée et quelque peu découragée, encore craintive. Rien d'étonnant non plus vu ce qu'elle venait de subir. Un peu de repos ne lui ferait pas de mal. Tandis qu'ils marchaient, elle posa une drôle de question qui fit hausser les sourcils à Samuel. L'Institut Xavier ? Bien sûr il le connaissait et savait ce que c'était mais il était loin d'en faire parti. Pourquoi lui demandait-elle ça ? Elle avait sans doute compris qu'il était mutant après sa petite démonstration de force sur la benne à ordures, mais pourquoi évoquer seulement l'Institut ? Il était possible qu'elle ne connaisse que ça, tout comme lui n'avait connu que la Confrérie pendant un moment. En faisait-elle partie elle ? Quoiqu'il en était, il était un peu tôt pour parler de la Confrérie à une inconnue.

"Non, pas vraiment. Je connais l'endroit mais je n'y ai jamais mis les pieds. D'ailleurs, je suis heureux de rencontrer une soeur mutante même si c'est dans de mauvaise circonstances. Ces sales humains méritaient encore pire."

La jeune femme se stoppa soudainement et Samuel tourna aussitôt la tête vers elle. Se sentait-elle mal ? Baissant les yeux vers sa jambe, il constata que le saignement avait repris. Un simple mouchoir n'allait faire que retarder l'inévitable et le trajet risquait d'être long. Mieux valait ne pas trop trainer, surtout avec une blessée. Celle-ci s'excusa mais ce n'était même pas sa faute. L'espagnol songeait à un moyen plus pratique et sans doute moins douloureux pour elle de se déplacer. A chaque fois qu'elle allait user de sa jambe, la plaie saignerait à nouveau. Samuel ouvrit donc sa veste de sport et attrapa son tshirt avant de tirer dessus d'un coup sec, en déchirant une bonne partie. Il s'approcha ensuite de la jeune femme et s'accroupit le temps d'entourer sa jambe blessée avec le morceau de tissu. Ainsi, cela faisait un pansement de fortune qui tiendrait en place tout seul. Il le serra mais pas trop non plus. Le but n'était pas de lui faire un garrot. Une fois fait, il referma sa veste puis se pencha à nouveau pour la prendre dans ses bras, la soulevant du sol sans lui demander son avis.

"Ce sera plus simple comme ça. Et puis vous aurez sans doute moins mal. Ah et désolé pour l'odeur, je faisais un jogging depuis un moment avant de tomber sur vos illusions." expliqua t-il avec un sourire, veillant à ne pas lui faire mal en la transportant de cette façon

Le chemin jusqu'à chez lui ne fut pas très long et Samuel conserva la jeune femme dans ses bras jusqu'à ce qu'ils atteignent l'étage de son appartement. Là, il la déposa doucement à terre puis sortit les clés de sa poche pour déverrouiller la porte et la laisser entrer.

Flemme de re-décrire l'appartement, vive le copier/coller:

"Installez vous sur le canapé, je vais chercher de quoi soigner tout ça." fit-il en désignant le canapé avant de changer de pièce

Il se rendit à la salle de bain et ouvrit le placard pour en sortir une bouteille de désinfectant et autres ustensiles utiles pour soigner une plaie. Objets en main, il fit demi tour et déposa le tout sur la table du salon, restant debout pour le moment.


"Vous voulez quelque chose à boire ?" demanda t-il, supposant qu'après sa petite mésaventure, elle avait sans doute la gorge sèche
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Cassandra Farrell

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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Dim 6 Jan 2013 - 23:36

Aveuglée par la fureur et la douleur, Cassandra n'y était pas allée de main morte pour donner des coups de poing, se débattre et flanquer la trouille de leur vie aux deux hommes en les soumettant à une terrifiante illusion. Malheureusement, c'était tout ce qu'elle pouvait faire... fuir ne lui était désormais plus possible, en tout cas pas avec une pareille blessure à la cuisse. C'est à ce moment-là que surgit un jeune homme, apparemment nullement effrayé par les horribles apparitions, qui donna une excellente leçon aux deux connards qui s'en étaient pris à Cassie. Après les avoir copieusement tabassé – ils ne méritaient que ça – il les enferma dans la benne à ordures, la déforma à l'aide d'un coup de poing pour en rendre l'ouverture plus compliquée. La puissance de l'impact et le fait que cela ne provoqua apparemment aucune lésion sur la main de l'homme alerta Cassandra qui fut alors persuadée qu'il n'était autre qu'un mutant. Peut-être était-ce pour cela qu'il n'avait pas pris peur avec ses illusions.

Quand il s'approcha d'elle pourtant, Cassie ne fit pas disparaître tout de suite ses monstres et ses flammes. Elle ne le fit qu'après avoir échangé quelques mots avec l'homme, qui lui parlait avec gentillesse, souriant pour la réconforter. La première chose qu'elle fit fut de le remercier pour son aide, puis complimenta son admirable coup de poing, bien que son regard s'accompagnait d'une question.En tout réponse, le sourire du jeune homme s'élargit, comme pour lui apporter confirmation. L'illusionniste se sentit donc un peu plus à l'aise, ne chercha même pas à réprimer un sourire face à la petite plaisanterie de l'homme. Suite à cela, elle fit disparaître ses créatures et ses flammes, rendant à la ruelle son aspect normal.

    « J'espère... j'aurais bien aimé qu'il y en ait un qui clamse de peur, mais bon. » fit-elle avant de tâter sa joue un peu endolorie. « Je comprends... ce n'est pas le genre de chose que l'on s'attend à voir au détour de la rue. » termina-t-elle sur un ton désolé.


Elle avait quand même eu une sacrée chance que le jeune homme ne choisisse pas de fuir... sinon Dieu sait ce qu'il serait advenu ensuite. En tout cas, elle n'était pas prête de repasser par là en sortant du travail. Mieux valait qu'elle passe par l'entrée principale dorénavant... et surtout, elle ne pourrait sans doute plus danser pendant un petit moment. Heureusement elle pourrait toujours bosser en tant que serveuse en attendant sa guérison complète. Elle écouta ensuite le jeune homme lui proposer de l'emmener chez lui pour la soigner ou d'aller à l'hôpital. Cassandra refusa d'entrée cette option, n'aimant guère ce genre de lieu et redoutant les questions des médecins. Elle le remercia encore une fois pour sa proposition qu'elle accepta. C'était sans doute la meilleure chose à faire pour le moment.

    « C'est plutôt loin oui... C'est vraiment gentil, merci. »


Bien peu d'autres personnes auraient proposé la même aide que celle que lui offrait le jeune homme. Des personnes aussi aimables étaient très rares... Cassandra ne se serait pas attendue à en croiser dans ce quartier mal famé. Le retour à la lumière des lampadaires la réconforta considérablement, c'est là qu'elle put constater la carrure de l'homme qui l'avait débarassée des deux connards. Carrément pas le genre à se faire facilement agresser aussi. Ce qui rassura encore Cassie, bien que les évènements étaient encore trop récents pour qu'elle puisse se détendre tout à fait. Et puis il y avait la douleur également. Suivant l'homme dans l'avenue, boitillant un peu, l'illusionniste hésita un peu avant de demander s'il était de l'institut Xavier. Peut-être que non, mais comme il s'agissait du seul groupement de mutants qu'elle connaissait... lui aussi, bien qu'il n'en fasse pas partie comme il le lui précisait. Elle eut une petite expression de surprise à l'annonce du mot « sœur » mais les propos faisaient chaud au cœur.

    « Oh, d'accord. C'est le seul endroit que je sais où se trouvent des mutants, alors... vous m'en voyez heureuse aussi, enfin, pas que pour la rencontre. J'ai eu de la chance que vous passiez dans le coin. » ajouta-t-elle avec un sourire. « C'est sûr... ce genre de personne ne mériterait pas d'exister. »


Des paroles bien sévères, mais c'était là l'opinion de Cassandra. À chaque personne qui lui avait fait du tort, elle avait souhaité la mort. Ce genre de personne capable de s'en prendre aussi violemment aux autres ne méritait même pas le titre d'humain. Juste de sous-merde. Cassie ne regrettait pas une seconde de leur avoir fichu une peur bleue, ni que l'homme leur ait donné la raclée de leur vie. Ils n'étaient pas prêts de s'en remettre. Il était simplement dommage trouvait-elle de s'être dévoilée de cette façon à un autre mutant... comme reconnaissance de pouvoir, il y avait bien mieux, et surtout moins horrible.

La jeune femme du s'arrêter en sentant couler sur sa jambe un nouveau filet de sang. Décidement, l'autre soûlard n'y était pas allé de main morte. Même si le pire avait été miraculeusement évité, l'hémorragie ne pouvait pas être facilement arrêtée avec une plaie de cette profondeur. Elle présenta ses excuses à l'homme, désolée de le retarder ainsi, appuyant avec un mouchoir sur sa blessure histoire d'éponger le sang et de le faire coaguler un minimum pour qu'elle puisse marcher sans avoir à s'arrêter tous les dix mètres. Un craquement bizarre lui fit redresser la tête et écarquiller les yeux. Et pour cause, le jeune homme venait de déchirer son T-shirt pour venir panser temporairement la plaie de Cassandra avec le lambeau de tissu. Sûr que cette manière était bien plus efficace qu'un simple mouchoir pour stopper l'écoulement, bien que c'était très... inattendu. Et avant qu'elle n'ait pu dire quoi que ce soit d'autre, Cassie se sentit enlevée de terre et regarda avec surprise le jeune homme.

    « Sans... sans doute. Y'a pas de mal... » bredouilla-t-elle avant d'esquisser un sourire en guise de réponse.


Laissant l'homme la transporter, Cassandra s'accrochait simplement à son épaule, un peu tendue. Non pas de peur ou parce qu'elle avait le vertige, mais simplement parce qu'elle ignorait comment se mettre. En fait, elle ne s'était jamais faite « transportée » de la sorte, d'où ses hésitations. Néanmoins, de cette manière elle était stable et elle ne risquait pas de saigner, veillant simplement à ce que le sang qui formait une auréole sur le tissu déchiré n'atteigne pas les vêtements de l'homme.
Ils ne tardèrent pas à arriver bientôt à l'immeuble où demeurait le jeune homme. Ne connaissant guère les environs, Cassandra jetait de temps en temps un œil autour d'eux, comme si elle craignait que d'autres personnes armées surgissent de derrière les lampadaires ou les murs. Réprimant un soupir, elle finit par se rendre compte combien tout cela était ridicule. Mais le choc de l'agression la rendait davantage méfiante.

Arrivés à l'étage voulu, Cassie descendit des bras de l'homme et s'appuya contre le mur en attendant qu'il ouvre la porte, la laissant ensuite entrer. Le remerciant, la jeune femme passa la porte et attendit que son accompagnateur entre avant de bouger davantage. Avec un signe de tête, elle s'avança ensuite vers le canapé qu'il lui indiquait pendant qu'il alla prendre de quoi faire un pansement. Cassandra en profita pour ôter le tissu tâché de sang et dévoiler la blessure. Si elle pouvait tenter de recoudre sa jupe, son collant en revanche était déjà foutu... elle tira dessus pour agrandir le trou et avoir ainsi un meilleur accès à la plaie. Elle n'était pas bien belle à voir. Entendant le jeune homme revenir, elle releva la tête vers lui.

    « Oh euh... je viens bien un peu d'eau... merci. » fit-elle avec un petit sourire.


Elle appréciait son amabilité... une fois qu'il se fut éloigné, la jeune femme prit la bouteille de désinfectant, utilisa le morceau de tissu souillé en aval de la plaie pour éviter de faire tomber du produit, ouvrit la bouteille et versa de l'antiseptique directement sur la blessure. Méthode radicale mais efficace.

    « Hmfff... aïe... »


Elle étouffa ses marmonnements de douleur dans sa manche tandis que le produit coulait à l'intérieur de la fine mais profonde plaie.C'est que ça faisait sacrément mal... quand la souffrance eut peu à peu disparue, elle s'employa à nettoyer le sang qui avait coulé sur sa jambe et le contour de la blessure. Après avoir terminé le nettoyage, elle faisait bien moins peur, se réduisant presque à une simple fente, mais la guérison ne se ferait quand même pas en un claquement de doigts. Redressant la tête, étourdie par les vapeurs du désinfectant, elle remercia de nouveau l'homme qui lui tendait un verre d'eau et le but à long traits, la fraîcheur de la boisson lui faisant du bien.

    « Il m'a pas ratée cet espèce de... »


Cassandra ne continua pas. Si elle commençait à injurier les deux agresseurs, la fureur la rendrait d'autant plus désagréable et elle ne voulait pas infliger ça à son hôte. Poussant un soupir, elle tâcha de se détendre. Elle était si crispée qu'elle en avait mal aux épaules, même si ce n'était rien comparé à sa cuisse. Quant à sa joue endolorie, elle ne savait pas quelle était l'étendue des dégâts. Ce n'était décidément pas son jour.
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Lun 7 Jan 2013 - 1:46

Si on avait dit à Samuel qu'au détour d'une ruelle il ferait face à une vision d'horreur, jamais il ne l'aurait cru. En tout cas, pas de cette façon si soudaine. Il savait que les mutants étaient dotés de capacités hors du commun mais il ne s'était pas attendu à se retrouver face à un tel spectacle macabre. Heureusement, pour compenser, il faisait à présent face à une superbe créature bien que pour le moment mal en point. Ses agresseurs avaient été remercié par l'espagnol et à présent, la jeune femme et lui pouvait discuter plus calmement. Samuel ne prêtait plus aucune attention aux horreurs qui les entouraient encore. Malgré le fait qu'il savait pertinemment que ces apparitions étaient fausses, elles restaient profondément dérangeantes. Ainsi, il se concentrait sur la jeune femme pour ne pas les voir. De toute façon, c'était elle l'urgence. En effet, elle avait été blessée au cours de l'altercation et Samuel se voyait mal la laisser se débrouiller à présent. Il l'avait aidé, ce n'était pas pour ensuite l'abandonner au moment où elle en avait le plus besoin. Il supposait qu'elle aurait pu s'en sortir, elle était mutante après tout, mais ce n'était pas non plus une raison valable pour lui refuser son aide.

La jeune femme tenait des propos durs vis à vis de ses agresseurs mais Samuel ne pouvait que la comprendre. Il ignorait ce que ces types avaient fait ou voulu faire mais s'il avait été seul, probablement les aurait-il tué. La Terre n'avait pas besoin d'enfoirés dans leur genre. Un humain de plus ou de moins... on aurait pas vu grande différence, ils étaient déjà bien assez nombreux comme ça. Manque de chance, ils avaient survécu aux illusions mais Sam espérait que cela suffise à les dissuader de recommencer un jour. C'était mieux pour leur propre survie. Au moins, elle semblait réceptive à la tentative de plaisanterie de l'hispanique, souriant à sa remarque. Elle ne se laissait pas abattre, c'était déjà ça.


"Peut-être que c'est ce qu'il serait arrivé si je n'étais pas intervenu. A croire que moi je ne fais pas assez peur. Peut-être que si je m'entraine à faire des grimaces hmm..." fit-il d'un air faussement songeur, plaisantant "Non, c'est sûr que je ne m'y attendais pas. Mais voyons le côté positif, sans tout ça je n'aurais pas eu l'occasion de vous rencontrer."

Car chaque rencontre avec un mutant, une femme de surcroît, était toujours pour lui un grand moment de joie. A chaque fois, il avait l'espoir qu'ils soient de plus en plus nombreux, se dévoilant volontairement ou non aux yeux des autres. Il n'avait rien précisé sur le moment à propos de leur condition, ne voulant pas brusquer les choses. La pauvre jeune femme devait être encore secouée par ce qui venait de lui arriver. Elle n'hésita pourtant pas à accepter son offre de se faire soigner chez lui à défaut d'une meilleure solution. De toute façon, il ne comptait pas la laisser partir seule, quoiqu'elle décide.

"C'est la moindre des choses. Je ne peux pas réparer ce qu'ils ont causé mais je peux toujours soigner la plaie, c'est déjà ça."


Les blessures physiques guérissaient. Celles psychiques mettaient beaucoup plus de temps... quand elles guérissaient. Néanmoins, Samuel espérait que malgré tout, elle oublie rapidement cette mauvaise expérience. La jeune femme évoqua un nouveau sujet inattendu mais qui intéressa l'espagnol. Elle avait donc connaissance de l'Institut Xavier et précisa qu'elle ne connaissait que ce regroupement là. Samuel en connaissait d'autres dont celui auquel il appartenait. Devait-il lui dire ? Il ne pouvait pas non plus laisser une camarade dans l'ignorance, surtout si son point de vue était similaire au sien. Néanmoins si elle faisait parti de l'Institut, mieux valait qu'il fasse attention à ce qu'il disait. Elle ne disait pourtant pas y vivre, ce qui était plutôt encourageant. Cependant, quelque soit sa pensée, elle restait une mutante et donc quelqu'un sur qui il devait veiller. Sa dernière remarque lui confirma qu'il était fort possible qu'elle pense comme lui.

"Il y en a d'autres. Autant que de façons de penser différentes. Quoiqu'il en soit, je suis content qu'ils ne vous aient rien fait d'autre. Comme vous dites, la Terre se porterait bien mieux sans ces connards qui se croient tout permis. Et en plus ils font du deux contre un. Quel courage..." ironisa t-il

Il ne restait plus qu'à se rendre à l'appartement. Même s'il n'était pas très loin, il fallait tout de même marcher et cela provoqua chez la jeune femme un nouveau saignement de la plaie. Samuel sacrifia son tshirt et appliqua un pansement de fortune pour qu'elle ne saigne pas trop avant de la transporter dans ses bras. Ainsi cela lui épargnerait douleurs et perte de sang. Elle n'avait pas l'air très à l'aise ainsi dans ses bras mais de toute façon, cette torture serait bientôt terminée puisque l'appartement n'était qu'à quelques rues de leur position actuelle.

Quelques minutes plus tard, ils entraient dans l'appartement de l'espagnol qui s'absenta un court instant pour aller chercher de quoi soigner la plaie de la jeune femme. A son retour, il déposa les objets sur la table avant de lui demander si elle voulait boire. Comme il l'avait supposé, elle demanda de l'eau et Samuel se dirigea aussitôt en cuisine pour aller lui remplir un grand verre d'eau fraiche. Puisque la cuisine était ouverte sur le salon, l'hispanique l'entendit marmonner un "aïe" de douleur bien que le son soit étouffé. Que faisait-elle ? Il retourna au salon, verre à la main, et constata qu'elle avait pris les devants, se soignant d'une façon plutôt directe et brutale. Au moins, elle était désinfectée... Samuel s'approcha d'elle et lui tendit le verre d'eau, la laissant boire en paix avant de s'installer à côté d'elle. La douleur n'aidait en rien la colère qu'elle pouvait encore ressentir pour ses agresseurs. C'était compréhensible.


"Moi non plus je ne l'ai pas loupé. Je crois que l'un doit avoir le nez cassé et que l'autre n'aura plus toutes ses dents. Ne bougez pas, je vais panser ça."

Il ne lui fit pas la morale sur sa façon de se soigner. Après tout, cela fonctionnait même si c'était un peu archaïque. Prenant une compresse, il termina de sécher la plaie et de la nettoyer, arrachant complétement le collant qu'elle portait encore. Elle n'en avait plus besoin et il ne fallait pas de corps étranger à l'intérieur du pansement. Une fois le tout dégagé, il appliqua une pommade cicatrisante puis entoura la jambe d'un bandage, le serrant doucement pour qu'il ne glisse pas. Il vérifia que le tout tenait, veillant à ne pas lui faire mal puis pris une compresse, l'imbibant légèrement de désinfectant pour la passer sur sa joue blessée. Le choc avait été tel qu'elle était légèrement ouverte. Rien de grave mais il valait mieux le soigner tout de même. Une fois terminé, il tourna ses yeux dorés vers les siens.

"Voilà, bientôt elle sera comme neuve. Après un peu de repos, ça ira déjà mieux. Enfin, je suppose... Je ne suis pas docteur après tout. Docteur Samuel ça ne sonne pas très bien de toute façon. Quel est votre nom d'ailleurs ?" demanda t-il avec un sourire

Il ramassa ensuite ce qui trainait sur la table basse puis s'absenta à nouveau vers la salle de bain pour tout ranger. A son retour, il se dirigea aussitôt vers la cuisine et ouvrit le frigo pour prendre une dizaine de glaçons. Il les glissa à l'intérieur d'un petit sachet et retourna au salon pour le tendre à la jeune femme.

"Ca devrait éviter un gonflement et soulager la douleur."


Il reprit sa place à côté d'elle et l'observa un court instant. Que faisait-elle dans ce quartier ? Sans doute s'était-elle perdue car elle ne correspondait pas tellement à l'habitant type des environs. A bien y réfléchir, lui non plus. Constatant qu'il avait chaud, il retira sa veste de sport et la jeta sur le fauteuil en face afin d'éviter à son invitée l'odeur de transpiration. Il se rappela alors qu'il manquait un sacré morceau à son tshirt, lui donnant l'air d'un petit top de danse. C'était parfaitement ridicule. Aussitôt, il le retira. Il était bon pour la poubelle de toute façon. Il était temps de prendre une douche. Cependant Samuel ne voulait pas laisser la jeune femme seule. Cruel dilemme.

"Je ne vais pas vous imposer ma sueur plus longtemps, je vais aller prendre une rapide douche. Faites comme chez vous en attendant. Si vous avez faim, je vous préparerais quelque chose dès que j'aurais terminé." annonça t-il avant de se lever, offrant un sourire à son invitée avant de se diriger vers la salle de bain
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Cassandra Farrell

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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Lun 7 Jan 2013 - 4:36

Depuis qu'elle avait découvert son pouvoir à son hypothétique âge de douze ans, Cassandra s'en était toujours servie soit pour se couper du monde, soit pour se défendre. Ça avait toujours plutôt bien marché dans le deuxième cas. Mais pour ce qui était de l'agression dont elle était la victime, elle aurait souhaité que ses terrifiantes chimères soient capables de tuer ceux qui l'assaillaient. La vivacité des flammes qui encerclaient les hommes témoignaient de la colère et de la haine qu'ils avaient provoqué en elle. Cependant, si aucun des deux ne mourut, ils furent généreusement rossé de coups par un inconnu surgi de la rue adjacente. Son aide fut précieuse et très appréciable, la bataille se terminanrt par l'enfermement des deux connards soûls dans la benne à ordure, au couvercle puissamment rabattu et bloqué par le jeune homme, dévoilant du même coup sa nature de mutant à Cassie. Cette dernière était blessée et malgré sa méfiance naturelle, elle ne pouvait nier qu'elle avait besoin d'aide. Savoir néanmoins qu'elle se tenait face à quelqu'un qui était ''comme'' elle la rassurait davantage.

Elle regrettait à haute voix de n'avoir pu les tuer en leur flanquant une terreur monstrueuse. Et elle le pensait réellement. Pas de pitié pour ce genre de personne, Cassandra était intransigeante. Néanmoins, elle sourit à la petite plaisanterie de l'homme, se détendant peu à peu, bien que c'était loin d'être facile après un pareil incident. Il tenta de lui faire voir le bon côté des choses malgré tout, n'essayant même pas d'atténuer les durs propos de la jeune femme vis-à-vis de ses agresseurs. Elle eut un bref rire à sa proposition de s'entraîner à grimacer dans l'espoir de terroriser un peu plus les autres. Cela ne le rendrait sans doute pas effrayant, mais drôle plutôt. Il avait un visage sympathique, pas du tout patibulaire. Du moins, sans doute était-ce parce qu'il souriait.

    « Je crois que ça pousserait plus à sourire qu'à vous craindre. » fit-elle en souriant elle-même. « Vous n'avez pas tort, c'est le bon côté de la chose. Dommage que les circonstances soient aussi sinistres. »


L'homme était le cinquième mutant qu'elle découvrait. Enfin, sans doute le cinquième. Elle n'avait toujours pas eu confirmation du statut de Ryan, même si elle n'avait aucun doute quant à cela. Cassandra était contente de découvrir petit à petit d'autres êtres qui lui ressemblaient et qui évoluaient autour d'elle. Et même si la rencontre se faisait par le plus grand des hasards, le résultat était ce qui importait le plus. Quoiqu'il en soit, elle avait eu la chance de tomber sur un mutant secourable qui n'hésitait pas à lui apporter son aide. Un peu ragaillardie par son humour, Cassie avait accepté qu'il l'emmène chez lui pour y recevoir quelques soins pour sa blessure à la jambe. Le remerciant encore, il affirma que c'était la moindre des choses, propos qui provoquèrent un sourire amical chez la jeune femme. Ce qu'ils avaient causé... une plaie à la cuisse, un coup dans la joue et une aversion plus profonde encore pour les types pourris qui composaient une grande partie de l'humanité. Ils n'étaient bien sûr pas tous comme ça, mais la majorité n'était que des ordures qui mériterait de rejoindre leurs camarades dans la benne.

Se mettant en marche avec l'homme, Cassandra finit par lui demander s'il faisait partie de l'Institut Xavier, mais elle reçut une réponse négative. En soi, ce ne devait pas être très étonnant, mais comme la jeune femme ne connaissait que cette structure pour accueillir les mutants... mais qu'importait, du moment que son interlocuteur était un mutant. D'ailleurs ce dernier lui apprit qu'il existait d'autres groupes de mutants, tous réunis sous un idéal différent. Cela se tenait... Cassie était curieuse de connaître quels étaient ces groupes, mais cela pouvait sans doute attendre un peu.

    « C'est certain... les quelques rares personnes qui mériteraient d'être connues sont noyées sous tous les autres qui ne pensent et font que du mal. Ce sont des lâches... il n'y a rien à attendre de plus de ce genre de pourriture. »


La fureur la reprenait à mesure qu'elle parlait, aussi termina-t-elle abruptemment sa phrase, essayant de ne pas se laisser emporter par sa rage. Si le jeune homme n'avait pas coincé les deux connards dans leur poubelle, sans doute les aurait-elle aussi roué de coups après s'être un peu remise de sa douleur. Boitant un peu tandis qu'elle suivait l'homme, sa blessure se remit à saigner, malgré sa compression antérieure. En tout cas, Cassandra ne s'était pas attendue à ce que l'homme déchire son T-shirt pour fabriquer un bandage temporaire, ni à ce qu'il la prenne dans ses bras pour lui épargner le trajet et par là même une perte de sang plus importante encore. Un peu gênée par ce ''moyen de transport'' dont elle n'avait pas l'habitude, la jeune femme était un peu tendue, mais cela ne dura pas très longtemps. Une fois arrivés à l'appartement de l'homme et qu'il lui eut indiqué le canapé, Cassie alla s'y asseoir, examinant un peu mieux la plaie. Quand son camarade mutant revint, déposant sur la table de quoi désinfecter et lui demandant si elle voulait boire, la jeune femme voulut bien un verre d'eau et le remercia. Elle n'attendit pas plus cependant pour prendre la bouteille d'antiseptique et verser du produit directement sur la jambe, au collant préalablement déchiré davantage. Elle n'était guère très délicate dans ses gestes, encore trop énervée pour prendre son temps ; résultat, elle étouffa un cri de douleur dans sa manche et attendit que la souffrance s'estompe avant de faire quoi que ce soit d'autre. Redressant la tête, elle vit que le jeune homme était revenu et lui tendait un verre d'eau, qu'elle but intégralement après l'avoir remercié. Sa fureur était encore bien contenue ; elle ne pouvait s'empêcher de ressasser les images de l'incident, mais elle se contenait afin de ne pas laisser éclater sa rage. Elle eut un sourire sans joie aux propos de l'homme.

    « Bien fait pour eux. Vous avez assuré. » dit-elle doucement, lui laissant s'occuper ensuite du pansement.


Il était bien plus doux qu'elle pour le coup. Elle avait désinfecté sa plaie assez sauvagement... mais au moins c'était fait. Le regardant terminer de déchirer son collant et s'appliquant à mettre pommade et bandage, Cassandra observait distraitement le jeune homme, le détaillant un peu mieux à présent qu'ils n'étaient plus dans l'obscurité de la ruelle. Il avait les cheveux châtains foncés et la peau légèrement mate, caractère que l'on retrouvait chez les gens vivant dans les pays du Sud. Et ça correspondait au léger accent qu'il avait... serrant les dents quand il termina le pansement, Cassie le laissa de même s'occuper de sa joue, qui lui faisait plus mal maintenant qu'elle y portait attention. Là non plus l'agresseur n'y était pas allé mollo. Fronçant un peu les sourcils à cause du désinfectant, elle les détendit quand la brûlure disparut et qu'elle croisa de nouveau le regard de l'homme – qui avait des yeux dorés... une couleur originale et fascinante.

    « Merci beaucoup. » fit-elle en souriant, tâtant un peu sa joue pour évaluer grossièrement les dégâts. « Oui, il faudra bien un peu de temps... hé bien, enchantée Samuel. Je m'appelle Cassandra. » répondit-elle sans se départir de son sourire.


Elle était beaucoup plus à l'aise à présent, en présence d'un mutant comme elle qui de surcroît était très sympathique et pas désagréable à regarder. Tirant une glace de son sac, elle observa sa joue blessée, un peu rouge. L'entaille qu'elle parcourut du doigt était légère mais bien douloureuse malgré tout. Quand Samuel revint avec un sachet de glace, elle le remercia d'un nouveau sourire et colla le petit sac sur sa joue, ce qui eut pour effet de lui arracher un soupir de soulagement.

    « En effet... ça fait du bien. »


Fermant un instant les yeux pour profiter de la fraîcheur du sachet de glaçons, un bruit de zip lui fit rouvrir les paupières, et elle constata avec surprise que son hôté avait retiré sa veste, dévoilant du même coup son torse puisque son T-shirt était largement déchiré, la partie manquante ayant servi à fabriquer le bandage temporaire pour la jambe de Cassie. Cette dernière détourna poliment les yeux, bien qu'elle en ait vu assez pour que son opinion s'en trouve renforcée : vraiment pas désagréable du tout à regarder. Souriante, elle le regarda dans les yeux pour ne pas avoir à les promener indécemment plus bas.

    « Je vous en prie, c'est moi qui suis désolée de m'imposer ainsi. Prenez votre temps surtout. Merci en tout cas, mais je n'ai pas faim. » déclina-t-elle en souriant.


Laissant Samuel aller prendre sa douche, Cassandra rajusta les glaçons sur sa joue, qui commençaient à fondre. Baissant les yeux sur son bandage, elle apprécia qu'il tint visiblement bien en place. Le collant en revanche ne servait plus à rien à présent... posant le sachet, la jeune femme retira momentanément ses bottes pour ôter ce qui restait de ses bas. Elle risquait d'avoir froid en ressortant mais bon, elle n'aurait d'autre choix que de le supporter en attendant de rentrer chez elle et de sauter dans un survêtement bien chaud. Par ailleurs, il allait falloir qu'elle prévienne sa patronne pour lui dire qu'elle serait en incapacité de danser pour un certain bout de temps... vu l'heure qu'il était, c'était un peu rapé pour téléphoner... elle s'en occuperait demain. Poussant un petit soupir, elle commença à trouver qu'il faisait chaud, aussi ôta-t-elle veste et pull qu'elle posa à côté d'elle avec son sac, restant ainsi en débardeur blanc.

Elle ressentait encore beaucoup de sentiments négatifs, maintenant qu'il n'y avait plus la présence de Samuel pour la distraire un peu. Ses pensées revinrent donc inévitablement sur les deux connards qui l'avaient attaquée. Mais elle ne pouvait pas toujours penser à ces deux-là... il fallait qu'elle trouve le moyen de penser à autre chose. La solution était toute trouvée. S'asseyant au fond du canapé, confortablement, Cassandra reconstitua autour d'elle une de ses bulles chimériques, l'entourant étroitement. Illusion tout à fait à l'opposée de celle créée dans la ruelle. Alors qu'elle s'était défendue avec des rafales de flammes et des cadavres dans un large espace autour d'elle, elle s'enfermait à présent dans un cercle restreint rempli d'eau et des petites créatures diaphanes et colorées dansant dans la limpidité liquide. Entourée ainsi d'une illusion de paix et de calme, Cassie parvint à calmer sa fureur. Elle était tant absorbée dans son petit monde aquatique, dessinant dans l'eau les motifs qu'elle voulait, souriant à chaque petite créature qui passait dans son champ de vision qu'elle ne remarqua le retour de Samuel que lorsqu'elle perçut un mouvement déformé à travers la barrière de l'eau. Aussitôt elle fit disparaître doucement sa petite bulle et adressa un sourire au jeune homme.

    « Pardon... j'espère que ça ne vous a pas effrayé. »
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Lun 7 Jan 2013 - 13:30

Personne n'aimait se faire agresser, pas même ceux qui en temps normal était les agresseurs. Sans doute ces derniers n'avaient-ils pas vu venir qu'un inconnu débarquerait pour leur mettre la raclée du siècle avant de les enfermer dans une benne à ordures. Mais au moins ils avaient ce qu'ils méritaient, ce n'était que justice. Peut-être même que Samuel les aurait tué s'il n'avait pas eu une spectatrice, n'ayant aucune pitié pour ce genre de connards. Autant il pouvait faire don de lui pour n'importe quel mutant, autant il pouvait se montrer cruel avec les humains. Pas de chance pour eux, ils étaient humains ET des connards. De bien lourds fardeaux pour une société déjà mal en point. Au moins la jeune femme était sauvée et ne craignait plus d'être attaquée. Même si du renfort arrivait, Samuel comptait bien veiller à la protéger à nouveau bien que les illusions étaient déjà plutôt dissuasives.

Maintenant hors de danger, Samuel pu discuter un peu avec celle qu'il venait d'aider, comprenant bien ce qu'elle pouvait ressentir. Il ignorait le contexte de l'agression mais ce qui était important était le résultat. Cela aurait pu bien plus mal se terminer. Au final elle se retrouvait avec une plaie à la jambe et une contusion sur la joue. L'espagnol ne voulait pas minimiser les choses, chaque agression avait son importance et la "victime" le vivait sans doute plus mal qu'une personne extérieure pouvait le penser, mais il essayait de détendre un peu l'atmosphère. Il comprenait la colère qui animait la jeune femme, il la ressentait lui aussi, mais ce n'était pas le meilleur moment ni le meilleur endroit pour l'évacuer. Cela semblait fonctionner vu le sourire qu'elle affichait.


"Bah... chacun sa spécialité donc ! Et puis, il ne tient qu'à nous de faire en sorte que les circonstances soient un peu plus joyeuses." affirma t-il en lui rendant son sourire

Car Samuel comptait bien tout faire pour aider davantage la jeune femme. C'est pour cette raison qu'il lui proposa à nouveau son aide en l'emmenant chez lui pour la soigner. Elle ne pouvait pas repartir comme ça et de toute façon, trainer dans ce quartier était le meilleur moyen d'avoir encore de mauvaises surprises. L'espagnol savait que les membres de la Confrérie surveillaient plus ou moins la zone mais ils n'intervenaient jamais lorsque des humains se battaient entre eux, préférant les regarder s'entredéchirer. On ne pouvait nier que la jeune femme était une mutante après sa démonstration de force, alors pourquoi personne n'était intervenu ? Sans doute parce que la ruelle était assez isolée de tout le reste. Ces connards avaient bien joué leur coup, mais ils l'avaient payé cher. Alors qu'ils marchaient à présent pour se rendre chez l'espagnol, ils évoquèrent l'Institut Xavier et vaguement la condition des mutants. La jeune femme n'avait pas l'air très au courant mais il était difficile de l'en blâmer. Samuel lui même n'avait pas découvert ces groupes tout de suite. En tout cas, elle tenait un discours avec lequel il ne pouvait qu'être d'accord.


"Tout comme les mutants avec les humains. Nous sommes noyés par le flot de population humaine, forcés de faire semblant d'être quelqu'un d'autre. Mais plus pour longtemps."


Car ce n'était pas pour rien qu'il avait rejoint la Confrérie. Il voulait que les choses bougent, que les mutants n'aient plus à se cacher. Lui-même ne se cachait pas particulièrement. Mais pour le moment, ils avaient besoin d'être encore à l'abri du regard des autres. Une fois à l'appartement, Samuel laissa la jeune femme s'installer tandis qu'il cherchait de quoi la soigner. Il apporta le tout et s'absenta quelques secondes pour lui ramener à boire, constatant à son retour qu'elle avait pris les devants, se soignant à la dure sans vraiment de douceur. Etait-ce encore sa rage qui s'exprimait ? Samuel ne fit aucune remarque, prenant les choses en main à présent. Bien qu'elle n'avait fait preuve d'aucune douceur, ce ne fut pas le cas de l'espagnol. Il n'avait pas besoin de lui demander si elle avait mal ou non puisqu'il le ressentait. D'ailleurs sans le vouloir, elle lui fournissait une bonne quantité d'énergie. Si bientôt la douleur était encore présente, il ne tarderait sans doute pas à voir ses yeux changer de couleur. Pour le moment, il se focalisait sur les blessures de la jeune femme, soignant également sa joue. Mais un peu de désinfectant ne suffirait pas à faire partir la douleur. Ce petit moment de soin fut l'occasion de se présenter et ils purent enfin tous deux mettre un nom sur un visage.

"Je vous en prie. Enchanté également, Cassandra, vraiment. Bien que j'aurais préféré que notre rencontre n'implique pas de blessures chez vous. Je suis content de voir qu'il y a toujours plus de mutants que je ne le pensais." avoua t-il toujours en souriant

Pour atténuer sa douleur, Samuel se rendit en cuisine pour lui rapporter une poche de glace à mettre sur sa joue. D'après ce que disait Cassandra, cela la soulageait déjà un minimum. Au moins cela ne la défigurait pas, c'était déjà ça. L'espagnol ignorait quel métier pouvait bien faire la jeune femme mais quoiqu'il en était, il n'était jamais agréable d'avoir des marques qui laisseraient les gens se poser des questions à ce sujet. Peut-être était-elle juste étudiante après tout. Elle ne lui semblait pas bien vieille bien qu'elle était loin de faire gamine. La vingtaine, tout au plus. Plutôt que de s'interroger tout seul, Samuel préféra aller prendre une douche pour ne plus indisposer son invitée à cause de l'odeur de transpiration. Elle ne semblait pas y voir d'inconvénient, s'excusant même de sa présence ici. Samuel secoua légèrement la tête.


"Vous n'imposez rien du tout, vous êtes mon invitée. Si jamais vous changez d'avis à mon retour, nous n'aurons qu'à nous installer dans la cuisine. En attendant, mettez vous à l'aise, je n'en ai pas pour longtemps."

Peu après, il était sous la douche, appréciant la chaleur de l'eau qui délassait ses muscles. Rien de tel qu'une bonne douche après un peu de sport. Il y serait bien resté davantage de temps mais il ne voulait pas laisser Cassandra trop longtemps toute seule. Rester isolé était le meilleur moyen de ressasser de sombres pensées et ce n'était pas ce que désirait l'espagnol. Une fois lavé, il attrapa des vêtements propres et les enfila. Un pantalon noir et une chemise blanche qu'il boutonna en partie tout en se dirigeant vers le salon où était restée Cassandra. Mais plutôt que de voir la jeune femme, c'est un tout autre spectacle qui s'offrit à lui. Une sorte de bulle d'eau se trouvait sur le canapé, à l'endroit où se trouvait la jeune femme auparavant. Samuel avait du mal à distinguer ce qu'il y avait à l'intérieur mais il voyait que c'était animé. A peine s'approcha t-il que la bulle disparu, dévoilant Cassandra qui s'excusa aussitôt. Samuel s'approcha et vint s'asseoir à nouveau à côté d'elle.

"Au contraire, c'était plutôt joli, de ce que je voyais. Rien à voir avec les monstres de tantôt. Mais je ne voulais pas vous interrompre, vous pouvez continuer si vous préférez. Toujours pas faim ? A défaut je peux vous proposer un bain ou une douche pour vous détendre puisque la salle de bain est libre. On refera le pansement après. Si ça ne vous tente pas, un massage peut faire l'affaire aussi." proposa t-il en désignant la salle de bain d'un mouvement du menton "Je me demandais, vous ne vivez pas dans le coin, non ? Qu'est-ce qui vous amenait par ici ?" osa t-il demander, curieux
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Lun 7 Jan 2013 - 22:57

Sans l'intervention inattendue d'un inconnu pour stopper les violences de ses agresseurs, Cassandra aurait réellement passé un sale moment. En tout cas, elle aurait sans doute reçu de pires blessures que celles qu'elle avait déjà. Le jeune homme avait agi avec justice en enfermant les deux soûlards dans la benne à ordures de la ruelle. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'ils y restent longtemps. Le seul regret de la jeune femme était de n'avoir pu tuer les deux connards en les terrorisant avec ses flammes et ses créatures. Décidément, les humains baissaient de plus en plus dans son estime, qui n'était déjà pas bien élevée. C'était l'une des principales raisons pour lesquelles Cassie se montrait la plupart du temps dédaigneuse et méprisante, quand elle finissait par abaisser son masque d'impassibilité.

Masque qui d'ailleurs était brisé pour le moment. Une énorme fureur pouvait se lire sur les traits de la jeune femme, qu'elle calma tant bien que mal quand le jeune homme s'approcha doucement d'elle après s'être occupé des agresseurs. Sa méfiance diminua doucement jusqu'à ce qu'elle passe au second plan : en effet, elle avait bel et bien affaire à un mutant qui essayait de la rassurer et de détendre un peu l'atmosphère avec quelques plaisanteries qui firent sourire brièvement la jeune femme. Même si la situation précédente ne prêtait pas au rire, ni n'avait été très joyeuse, il n'y avait plus tellement de raisons pour s'en priver maintenant, d'autant plus que Cassie découvrait un nouveau mutant. Seulement, la tension était encore présente chez la jeune femme et elle ne disparaîtra pas comme par magie. En tout cas, elle faisait des efforts pour laisser tout ce qui venait de se passer derrière elle. Hors de question que de tels actes barbares venant d'humains qui ne méritaient même pas ce titre ne la marquent encore plus qu'elle ne l'était déjà.

Acceptant donc l'aide que lui proposait l'homme, Cassandra le suivit dans la rue, soulagée de retrouver la lumière des lampadaires. C'était ce qu'il y avait de mieux à faire pour le moment, se laisser guider par le jeune homme et recevoir quelques soins pour sa jambe blessée. Sur le chemin, elle interrogea son interlocuteur à propos de l'Institut Xavier, lui demandant s'il en faisait partie. La réponse fut négative, en revanche Cassie apprit que l'institut n'était pas l'unique groupement de mutants existants. L'illusionniste était curieuse de connaître ces autres groupes et sous quel idéal ils se rassemblaient, mais cela attendrait un peu. En tout cas, elle espérait pouvoir en apprendre davantage par la suite sur ce monde auquel elle appartenait et qu'elle ne connaissait encore que trop peu.

    « Pas faux. Ça rend plus difficile la reconnaissance entre nous... on doit donc compter sur le hasard ou sauter sur la première occasion de reconnaître un de nos semblables. »


Cassandra parlait en connaissance de cause. Si elle n'avait pas sauté sur l'occasion quand elle avait surpris Iceberg utiliser ses pouvoirs pour éteindre l'incendie de l'ancien bar où elle travaillait, elle n'aurait jamais rien appris à propos des mutants et qu'il existait bel et bien d'autres personnes dotées des mêmes capacités extraordinaires qu'elle. Il ne leur fallut plus beaucoup de temps pour arriver à l'appartement de l'homme, ce dernier ayant porté la jeune femme afin qu'elle ne perde pas continuellement du sang en marchant. Suivant les indications de son hôte, elle s'assit sur le canapé et évalua sa blessure. Quand le jeune homme eut apporté le produit pour désinfecter, elle en versa sans chipoter sur sa blessure ouverte, provoquant une nouvelle vague de douleur dans sa cuisse. Elle était encore bien trop sous le coup de la colère pour agir avec davantage de délicatesse. Le verre d'eau que lui apporta l'homme lui fit du bien, et elle le laissa s'occuper du pansement. Il s'y prenait indéniablement avec plus de douceur, s'occupant même de l'entaille sur la joue de Cassie, provoquée par le coup de poing du soûlard contre lequel elle avait riposté. Le remerciant, elle apprit ensuite son nom, dévoilant le sien en retour, ponctuant ses propos d'un sourire.

    « Dommage, c'est vrai. Enfin, ça guérira. Ça me fait très plaisir aussi, je ne connais pas beaucoup de mutants, alors c'est toujours une bonne chose d'en rencontrer de nouveaux. » dit-elle doucement.


Le sachet de glace que Samuel lui tendit ensuite lui fit beaucoup de bien. L'entaille sur sa joue n'était pas aussi douloureuse que sa blessure à la jambe mais elle était tout de même sacrément désagréable. Elle sourit à son hôte, le remerciant pour la glace et s'excusant de lui imposer ainsi sa présence, comme il dit se dépêcher d'aller prendre une douche. Très aimable, il affirma qu'elle était une invitée et qu'elle ne lui imposait rien du tout. Une fois qu'il eut disparu dans la salle de bains, Cassandra chercha un moyen de se détendre davantage de cette fureur toujours nichée en elle et qui n'avait pas l'air de vouloir se calmer. Alors, comme à son habitude, après s'être mis un peu mieux à l'aise, elle invoqua une de ses chimères aquatiques, pleine de paix et de sérénité. Passant un petit moment dans cette illusion, la jeune femme parvint à se calmer, entourée de ce qu'elle aimait...

Quand elle perçut un mouvement lui indiquant le retour de Samuel, elle renvoya sa petite bulle dans le néant, ne voulant pas effrayer encore une fois son hôte. Déjà qu'il avait avoué avoir failli décamper à la vue des cadavres... Cassandra s'excusa donc, tandis que le jeune homme vint se rasseoir auprès d'elle, apparemment pas effrayé. Ses paroles vinrent confirmer l'impression de la jeune femme, lui assurant que c'était plus joli que les monstres de la ruelle. L'illusionniste eut un bref sourire.

    « Ça ira, c'était simplement histoire d'évacuer... ma colère. Ça va mieux. »


Elle se redressa un peu mieux quand Samuel reprit sa place à ses côtés, lui proposant d'autres activités, toujours très aimable. Pourtant Cassie ne savait quoi répondre, non pas par embarras du choix, mais plutôt par intimidation. Quand bien même elle restait toujours très polie et honnête, ses lacunes en matière d'hospitalité se faisait maintenant bien ressentir.

    « Oh, merci, mais je veux pas déranger... hm... désolée, je n'ai pas l'habitude d'être reçue aussi gentiment... » fit-elle en baissant les yeux, ne les relevant que pour répondre à la question de Samuel. « Je travaille dans un bar en fait, juste derrière la rue de tout à l'heure. J'y ai déjà vu un des deux agresseurs d'ailleurs... hm, et vous ? Je ne pensais pas qu'il y aurait quelqu'un d'aussi aimable dans les environs... »


Après tout, le quartier de ce côté était connu pour être plutôt mal famé, abritant des dealers, voyous et autres racailles de ce genre. Non vraiment, Cassandra avait eu une bien mauvaise idée de sortir par l'arrière du pub. Elle ne ferait plus la même erreur dorénavant... elle avait eu une sacrée chance de tomber sur le jeune homme. Quel âge pouvait-il bien avoir d'ailleurs ? Il avait l'air plutôt mûr et un peu plus âgé que Cassie...

    « Est-ce que l'on peut se tutoyer ? Si ça ne vous gêne pas... nous sommes camarades après tout. »


Encouragée par la sollicitude de Samuel, l'illusionniste avait fini par oser faire cette proposition, ne restait qu'à voir si cela conviendrait au jeune homme. Peut-être souhaitait-il continuer le vouvoiement, après tout ils ne se connaissaient guère depuis très longtemps l'un l'autre... laissant retomber sa main en attendant la réponse de son interlocuteur, le poing de la jeune femme entra en contact avec son pansement. Ce n'était pas très brutal, mais suffisant pour provoquer un élancement de douleur supplémentaire. Quand elle releva les yeux vers le mutant, elle constata que quelque chose avait changé... il lui fallut un instant pour comprendre que ses yeux avaient viré du doré à un bleu azur impressionnant, presque irradiant.

    « Vos yeux sont devenus bleus... est-ce que tout va bien ? »


Était-ce là une manifestation de son don ? À quoi était-ce lié en ce cas ? Cassandra avait beau être curieuse, elle ne posa pas davantage de questions, ne voulant pas trop indisposer son hôte. Mais s'il devait se sentir mal, elle ferait de son mieux pour l'aider... à son tour.
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Mar 8 Jan 2013 - 0:58

Si Samuel n'avait pas été professeur de sport, sans nulle doute aurait-il exercé un métier en rapport avec la Loi. Policier, juge, procureur... Peu importait. Son sens aigüe de la justice le poussait bien souvent à se mettre dans les ennuis. Par chance, le fait qu'il soit mutant l'aidait beaucoup. Peu de personnes osaient s'opposer à lui, connaissait son caractère prompt à se jeter dans la bagarre si ses frères mutants étaient en danger. Cela avait été justement le cas ce soir lors de sa rencontre avec une jeune femme, dans les ennuis jusqu'au cou. C'était l'occasion de l'aider et de punir dans le même temps ceux qui avaient osé s'en prendre à elle. Ils faisaient parti de cette race de connards qui se croyaient tout permis, libres de pourrir la vie d'honnêtes gens. C'était typiquement le genre de types que Samuel ne pouvait pas encadrer et encore moins tolérer. Ils furent les victimes de sa fureur ainsi que de celle de la jeune femme qu'ils avaient agressé avant l'intervention de l'espagnol.

A présent le calme était revenu. Les agresseurs étaient calmés et punis et la jeune femme pouvait enfin souffler. Samuel s'était rapproché d'elle pour vérifier que tout allait bien, désirant l'aider davantage même si elle était hors de danger. Sa blessure avait besoin de soin et elle devait également sortir de ce quartier mal fréquenté. C'est donc naturellement que l'hispanique lui proposa plusieurs alternatives dont une qui consistait à se rendre chez lui. Il faisait en sorte de lui être agréable, ne cherchant pas à la brusquer pour lui prouver sa bonne foi. Quelqu'un qui venait de se faire agresser se méfierait de n'importe qui par la suite. Mais Samuel ne dégageait aucune animosité, bien au contraire. Il ajouta un peu d'humour à ses propos et ne manqua pas de préciser que tous deux étaient mutants et avaient donc plus en commun qu'ils ne pouvaient le penser au premier abord. Si la jeune femme n'avait pas cherché à se défendre à l'aide de ses illusions, l'espagnol aurait sans doute ignoré longtemps sa véritable nature, sujet de leur débat actuel. En l'occurrence, ce n'était pas tellement un débat puisqu'ils étaient d'accord.


"Ca changera très bientôt. Nous n'aurons plus à nous cacher. Depuis quand l'évolution doit se taire et être mise de côté ?" demanda t-il comme une question rhétorique, n'attendant pas spécialement de réponse

Pour Samuel, c'était clair, les mutants avaient tout autant le droit de vivre que n'importe qui. Ils étaient l'avenir, les humains devaient les admirer, les craindre à la limite, mais pas les considérer comme des parias. Les deux mutants étaient arrivés à l'appartement de l'espagnol, ce dernier ayant transporté son invitée avant de la laisser involontairement se soigner toute seule à l'aide des objets de soin qu'il avait rapporté. Lorsqu'il pu s'y mettre à son tour, il fut plus doucement, bien que la douleur ressentie par la jeune femme lui faisait du bien. Il aurait pu être brusque mais ce ne fut pas le cas. Malgré la nature de son pouvoir, Samuel était quelqu'un de doux. En tout cas, envers les mutants. Il continuait de sourire, de part la conversation mais aussi parce que, il devait l'avouer, l'énergie que lui fournissait la jeune femme le faisait réagir naturellement de cette façon. Mais ça, elle ne pouvait pas le deviner. Elle évoquait d'autres mutants et surtout le fait qu'elle en connaissait assez peu, contrairement à l'espagnol. Cela l'amena à se poser une question à son sujet.


"Pardonnez ma curiosité, mais... ça fait combien de temps que vous avez découvert vos pouvoirs ?"

Car ce n'était qu'à partir de ce moment là que l'on pouvait se considérer comme un mutant. Et encore, le terme pouvait varier lorsque l'on ignorait la source de ces pouvoirs. Samuel ne l'avait découvert qu'assez tard même si son don s'était réveillé avant. C'était d'ailleurs un souvenir pénible et douloureux mais il ne voulait pas l'oublier car c'était ce qui animait son envie d'avenir mutant à présent. Cependant, il espérait que l'évocation de la naissance de son pouvoir ne troublerait pas son invitée. Il ne comptait pas la forcer à le lui révéler si elle ne le souhaitait pas.

Samuel s'absenta prendre une douche afin d'être plus présentable. A son retour, il fut surpris de voir que la jeune femme s'était entourée d'une sorte de bulle d'eau, la coupant du monde réel. Ce n'était pas effrayant comme elle le craignait mais cela amena l'espagnol à se demander si elle aimait la réalité dans laquelle elle vivait ou si c'était simplement un moyen de se détendre. Si c'était la première option, cela donnait davantage envie au professeur de sport de faire en sorte que chaque mutant se sente à sa place en ce bas monde et n'ait donc pas besoin de compenser par autre chose. Au moins, elle avait le don de pouvoir se changer les idées.


"Plutôt pratique. Vous pouvez continuer si vous voulez, il n'y a pas de problèmes." assura t-il

Une fois assis près d'elle, il lui proposa néanmoins différentes offres afin de poursuivre sa détente. Après une telle mésaventure, elle avait besoin de souffler un peu. Cependant, il ne faisait que proposer. Si rien ne la tentait, il pouvait tout aussi bien la laisser tranquille. Elle n'avait qu'à demander si elle souhaitait qu'il la ramène. Encore une fois, elle pensait déranger, expliquant que c'était parce qu'elle n'était pas habituée à un tel traitement. Tout comme lui qui avait vécu longtemps en marge de la société, il pensait savoir ce qu'elle ressentait. Mais il était temps pour elle que les choses changent. Elle ajouta qu'elle travaillait non loin de l'endroit de l'agression, dans un bar. Ainsi donc elle travaillait vraiment dans ce quartier craignos ? Elle était bien courageuse...


"Il n'est pas trop tard pour la prendre, l'habitude. Si je vous le propose, c'est que ça ne dérange pas, Cassandra. Il faut bien ça pour compenser votre mésaventure. Quoiqu'il en soit, quelle que soit votre envie, il vous suffira de me le dire." affirma t-il avec un sourire encourageant "Et non, je travaille dans un autre quartier, un peu plus loin. A vrai dire, je n'arrivais pas à dormir alors je me suis lancé dans un jogging nocturne pour m'épuiser un peu. J'ai pas mal d'amis dans le coin alors je ne crains pas tellement de me faire attaquer. Et si ça arrive, je compte bien le leur faire regretter."

Cassandra demanda alors s'ils pouvaient se tutoyer. Cela faisait certes peu de temps qu'ils se connaissaient mais ils étaient jeunes et il était inutile de placer des barrières inutiles entre eux. Ils s'entendaient plutôt bien alors autant que cela continue. La jeune femme appuya sur le fait qu'ils étaient camarades en guise de raison à sa demande. C'était plus qu'il ne fallait pour que Samuel accepte. Décidément, cette fille lui plaisait bien dans sa façon de penser, du peu qu'il en voyait.

"Pas de problème, ça me va. Et comme tu dis, entre frères mutants, autant de ne pas poser de barrières, on en a bien assez dans la vie de tous les jours."

Le simple geste de Cassandra réveilla la douleur de sa jambe et apporta à nouveau un peu d'énergie à Samuel. Il se sentait gonflé à bloc, même prêt à exploser. En ce qui concernait son épuisement pour trouver le sommeil, ce n'était vraiment pas gagné. Cela se voyait même physiquement puisque la jeune femme le regarda étrangement avant de faire une réflexion à propos de ses yeux. Ils venaient de changer de couleur, prenant une teinte bleu azur à chaque fois qu'il emmagasinait trop d'énergie. Il ne fallait pas cependant qu'elle s'inquiète trop, il avait l'habitude.

"Oui, au contraire, je vais on ne peut mieux. Ca signifie juste... que j'ai absorbé un peu trop d'énergie et qu'il est temps que je l'évacue. En fait, j'absorbe la douleur physique... donc celle des deux connards et... la tienne en l'occurrence."

Aussitôt expliqué, il développa autour de lui une aura bleutée. Elle ne lui servait à rien mais cela lui permettait d'épuiser lentement sa surcharge.

"Ca ne te dérange pas au moins ? D'habitude je vis seul, je reçois assez peu alors je fais à mon aise. N'hésite pas toi non plus."
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Mar 8 Jan 2013 - 13:18

Le hasard faisait bien les choses. Enfin... pas toujours aussi bien. À rencontrer par hasard un nouveau mutant, Cassandra aurait préféré que cela se passe dans de bien meilleures conditions et surtout qu'elle ne se retrouve pas blessée de la sorte. Violemment agressée par deux soûlards dont l'un était armé d'un couteau, la jeune femme n'éprouvait que davantage de mépris et de dédain pour ce genre d'humains lâches et irrespectueux qui ne songeait qu'à répandre le mal. Se défendant du mieux qu'elle pouvait avec ses illusions, un jeune homme vint lui prêter main-forte – et même plus que cela, donnant une excellente leçon aux deux connards. Voilà qui les feraient se tenir tranquilles pour un bon bout de temps... du moins était-ce ce qu'il fallait espérer.

Pas très rassurée, Cassie ne renvoya pas tout de suite ses flammes et cadavres dans le néant, mais cela ne tarda pas néanmoins, une fois qu'elle soit assurée que l'inconnu n'avait d'autres intentions que de l'aider, lui confirmant par la même qu'ils appartenaient bien à la même ''espèce''. Ou ''race''. Des termes un peu forts pour la jeune femme qui jusqu'à récemment s'était toujours considérée comme une humaine... anormale. Elle n'avait eu aucune alternative de pensée puisqu'elle avait toujours ignoré l'existence des mutants et le caractère génétique qui leur conférait leurs extraordinaires capacités. Sa méfiance naturelle finit tout de même par décroître peu à peu à mesure qu'elle discutait avec l'homme, même si elle était encore tendue. Pour le reste, il fallait bien qu'elle lui fasse un minimum confiance, surtout étant donné qu'elle avait besoin de soins. En tout cas, ça démarrait plutôt bien : en plus d'agir avec sollicitude et amabilité, le jeune homme détendait un peu la lourde atmosphère avec quelques petites blagues, parvenant ainsi à faire sourire Cassandra. Le suivant dans la rue, elle orienta la discussion sur les mutants, sujet qu'elle abordait toujours avec intérêt avec ses semblables, contente de découvrir qu'elle était à chaque rencontre avec un d'entre eux un peu moins seule...

    « Ça a toujours été comme ça. Ceux qui ne sont pas ''normaux'' sont rejetés. Ne plus avoir à se cacher... ce sera un énorme changement. » fit-elle, songeuse.


Elle repensait aux paroles de William quand elle était arrivée la première fois à l'Institut Xavier avec Bobby. « Ici, tu peux être toi-même. » C'était vrai qu'il devait y avoir beaucoup de mutants qui vivaient reclus, cachés afin de ne pas dévoiler leur mutation aux yeux de tous. Cassie ainsi que tous les mutants qu'elle connaissait jusqu'à présent avaient la chance de ne pas avoir des caractéristiques trop visibles, ce qui leur permettaient de ''jouer aux humains''. Combien étaient-ils ainsi à évoluer dans la population humaine, dissimulant leur véritable nature ? Quand au rejet... cela ne s'appliquait pas qu'aux mutants. Dans la société humaine, les handicapés n'étaient-ils pas mis aussi à l'écart ? Et encore, ça n'était qu'un seul exemple... ainsi étaient fait les humains. Peu de temps après, ils étaient tous deux arrivés à la demeure du jeune homme. Encore ravagée par la colère, Cassie n'y alla pas de main morte en commençant à désinfecter sa plaie. Au moins c'était toujours ça de fait... elle laissa ensuite la main au jeune homme, qui s'y prenait plus doucement qu'elle. Le fait de discuter tranquillement avec son hôte dans un endroit plus sûr rendait l'illusionniste un peu plus calme et moins craintive, humeur qui la prêtait davantage à s'exprimer, révélant ainsi qu'elle ne connaissait que peu de mutants.

    « Hm... ça doit faire une dizaine d'années maintenant. Mais concernant les mutants, ça ne fait que quelques semaines que je l'ai appris... »


C'était dans un profond chagrin que Cassandra avait découvert son don, mais il était très rapidement devenu une force supplémentaire pour elle, pour résister à ceux qui s'opposaient à elle, pour fuir cette réalité qu'elle supportait parfois trop difficilement. Les présentations suivirent dans la foulée, après quoi Samuel se retira un moment pour prendre une douche. Profitant de sa solitude, mais surtout pour pallier à l'absence de son hôte qui jusque là lui avait permis de penser à autre chose, Cassie ne se priva pas pour s'immerger dans une de ses illusions personnelles, celles qui pouvaient la calmer en la faisant se sentir bien dans un monde qui n'appartenait qu'à elle. Cela dura largement longtemps pour que toute trace de rage et de colère finisse par disparaître, lui rendant ainsi son calme habituel.

Quand le jeune homme revint dans la pièce, Cassandra mit fin à son illusion, ne souhaitant pas non plus trop déranger son hôte avec de drôles de visions. Il lui affirmait que ce n'était pas effrayant, en tout cas pas comme l'armée de cadavres de la ruelle, lui laissant même l'occasion de continuer à exercer sa chimère. Le remerciant d'un sourire, la jeune femme assura qu'elle n'avait plus besoin pour le moment de s'enfermer dans sa bulle, qu'elle était suffisamment calmée. Samuel lui offrit ensuite d'autres occupations, proposant plusieurs activités. C'était très aimable de sa part, mais Cassie s'excusa auprès de lui, ne sachant comment réagir à tant de gentillesse – à défaut de savoir comment l'appeler autrement. Délaissant pour une fois son expression impassible, l'illusionniste sourit de nouveau pour le remercier.

    « D'accord. Merci encore. Oh, je comprends... et puis vous n'avez pas vraiment une tête à vous faire agresser. Mais c'est tant mieux pour vous en tout cas. Vous devez être ici depuis longtemps je suppose... ? »


Cassandra ne vivait à New York que depuis un an après tout, et les seules connaissances qu'elle avait depuis son arrivée dans la ville étaient ses quelques voisins dans l'immeuble où elle vivait, dans le Bronx, sans compter ses anciens collègues de travail. Ce n'était que depuis peu que son cercle de connaissances s'agrandissait avec les mutants qu'elle avait rencontré. La jeune femme demanda ensuite s'ils pouvaient se tutoyer ; même si ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps, ils ne devaient pas avoir un énorme écart d'âge, et surtout ils étaient tous deux des mutants. Samuel accéda à sa requête sans souci, assurant qu'il y avait déjà assez de barrières comme ça sans qu'il n'y ait besoin d'en rajouter.

Le sourire de la jeune femme se crispa quand elle sentit un nouvel élan de douleur, involontairement provoqué par le choc de sa main retombée sur sa jambe. Ce n'était pas très fort mais ça restait assez désagréable, surtout que la plaie était davantage sensible à cause du désinfectant. Redressant la tête, la jeune femme constata alors que les yeux de son interlocuteur étaient passés du doré à un incroyable bleu azur. Pensant que quelque chose n'allait pas, elle s'enquit de son état, mais Samuel la rassura en affirmant que tout allait très bien, expliquant ensuite en quoi consistait réellement son don.

    « Je vois... c'est comme ça que tu as pu déformer la benne tout à l'heure... c'est pratique. »


Le ton de Cassandra était un peu ambivalent. Devait-elle être désolée de lui fournir malgré elle de l'énergie – même si elle n'y était pour rien au fond – ? Voilà en tout cas qui était un don intéressant... tandis que la silhouette de Samuel s'enveloppait dans une aura aussi bleue que ses yeux, Cassie s'interrogeait en son for intérieur. Est-ce que son don lui assurait l'immunité à la douleur ? L'énergie qu'il emmagasinait, pouvait-il la convertir en autre chose que de la force pure ? Souriant à Samuel, la jeune femme secoua doucement la tête.

    « Pas du tout, fais comme à ton habitude surtout. Je suis contente de découvrir la diversité des pouvoirs des mutants. Je ne sais pas combien on est vraiment et je m'interroge sur les capacités existantes... »


Son hôte l'enjoignit à se mettre à son aise également. Pesant le pour et le contre, Cassandra finit par faire réapparaître son illusion aquatique, englobant du même coup le jeune homme dans une chimère un peu plus étendue que la précédente, ne souhaitant pas le laisser en dehors. Et puis comme cela, ils pouvaient continuer à discuter tranquillement. L'aura bleue du mutant se confondait presque avec l'eau chimérique autour d'eux. Dès qu'ils furent dans la vision, la jeune femme se remit à sourire, comme à chaque fois qu'elle se laissait aller à ses mondes iréels.

    « Merci. N'hésite pas non plus à me dire si ça te dérange. J'ai... l'habitude de m'isoler hors de la réalité... »


Ayant prononcé cela d'une voix plutôt basse, Cassie s'arrêta là. Qu'est-ce qui lui prenait ? Pourquoi en avoir dit autant ? Elle n'avait pourtant pas à se justifier... enfin, ce qui était fait était fait. Plutôt que de rester là-dessus, la jeune femme osa poser de nouvelles questions à son hôte.

    « Est-ce que... tu pourrais me parler des autres mutants ? S'il te plaît... comme je t'ai dit je ne connais que l'Institut Xavier, mais ça m'intéresse de savoir que ce n'est pas l'unique regroupement de gens comme nous... »
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Mer 9 Jan 2013 - 1:24

Samuel était content d'avoir évité à une jeune femme de subir pire qu'un coup de couteau et un coup de poing. Surtout qu'il s'agissait d'une mutante. D'autant plus qu'elle semblait avoir la même vision des choses que lui. C'était peut-être juste parce qu'elle venait de se faire agresser qu'elle était si en colère et que cela se ressentait dans ses paroles. Ou peut-être pas. Ne la connaissant pas encore, il était difficile pour l'espagnol de porter un jugement là-dessus. En tout cas, il ne pouvait qu'approuver ses dires. Parce qu'ils étaient tous deux mutants et que cette simple raison suffisait à elle seule à expliquer leur rancoeur à propos de l'espèce humaine. Pour Samuel c'était plus qu'une histoire de différence mais il était bien d'accord sur le fait que les humains n'aimaient pas ce qui ne pouvait pas être catalogué comme étant "normal". Imposer une norme, une façon d'être, un moule dans lequel entrer... C'était bien quelque chose de purement humain. Les animaux ne faisaient pas une telle chose. Il arrivait même qu'entre races différentes, ils s'apprécient et s'entraident. Il était temps que les humains en prennent exemple.

"C'est vrai, l'Histoire l'a déjà prouvé à plusieurs reprises. Et ça le sera à nouveau lorsque les humains découvriront notre existence. Mais au moins nous n'aurions plus à faire semblant d'être comme eux. Tant pis s'ils ne nous acceptent pas. Ce n'est pas comme si nous avions besoin d'eux."

A présent dans l'appartement de l'espagnol, ils pouvaient continuer cette discussion, loin d'un nouveau risque d'agression, au chaud, à l'aise. Au moins, les deux mutants n'avaient plus besoin de faire semblant d'être ce qu'ils n'étaient pas entre eux. Même s'il n'avait pas surpris la jeune femme user de son don, lui ne se serait pas gêné pour utiliser le sien. C'était comme demander à un chien de ne pas aboyer... c'était contre nature. Assumant parfaitement ce qu'il était, Samuel se moquait bien du regard des autres, fier d'être une espèce évoluée. Pour lui, il n'y avait pas de honte à avoir, bien au contraire. Il ne voulait pas que son invitée se sente telle une paria juste parce que les humains étaient incapables de tolérance. Il l'invita donc à parler un peu plus de son don comme si c'était quelque chose de tout à fait normal. Elle lui révéla alors que cela faisait environ une dizaine d'années qu'elle avait conscience de son pouvoir. Quant à la connaissance des mutants, c'était relativement récent, ce qui surpris Samuel.

"Seulement quelques semaines ? Vous n'aviez jamais rencontré de mutants plus tôt ? Vous avez dû vous sentir terriblement seule... Mais c'est une époque révolue. Vous n'êtes plus seule Cassandra et vous ne le serez plus jamais." assura t-il

Faisant comme chez lui -après tout, c'était le cas-, Samuel s'absenta prendre une douche afin d'être dans de meilleurs dispositions. A son retour, Cassandra s'était mis à l'aise et usait à nouveau de son don. L'interrompant dès qu'elle aperçu Samuel, ce dernier lui affirma pourtant qu'il n'y avait pas de mal. Il comprenait son besoin de décompresser et de passer à autre chose. Si elle préférait ses illusions à sa présence, il ne comptait pas s'imposer. Les habitudes avaient la peau dure. Encore une fois, la jeune femme le remercia, comme si elle n'était pas habituée à ce qu'on la laisse faire selon ses désirs. Quel genre de vie pouvait-elle bien avoir ? Samuel expliqua la raison de sa présence sur les lieux de l'agression et afficha un sourire amusé à la remarque de Cassandra comme quoi il ne risquait pas de se faire agresser.


"Une belle fille comme vous ne devrait pas se faire agresser non plus. Mais le respect est une notion qui a vite perdue sa définition ces derniers temps. Surtout dans ce quartier. C'est tout juste si les gens ne sont pas considérés comme de simples objets dont on peut user, abuser puis jeter. Et oui ça commence à faire un petit moment. Cinq ans que je vis ici alors je connais plutôt bien le coin. Je ne suis jamais allé dans le bar où vous travaillez même si je le connais de nom. Mais j'y ferais sans doute un petit tour les jours à venir, histoire de voir si nos deux amis n'ont pas envie de recommencer une petite danse de rue."

Parce que les cons avaient cette particularité d'être particulièrement têtus. Samuel espérait néanmoins qu'après la leçon qu'ils avaient reçu, ils n'oseraient plus rien faire. Si jamais ils osaient ne serait-ce que montrer à nouveau leurs trognes, il n'aurait pas de pitié cette fois. De tels déchets n'avaient pas leur place dans la société.
Cassandra s'étant fait mal sans le vouloir, elle offrit un surplus d'énergie à l'espagnol dont les yeux changèrent aussitôt de couleur, signe qu'il était à bloc. Elle s'en inquiéta, ignorant pourquoi son corps réagissait de la sorte mais Samuel précisa aussitôt la nature de son don. Il l'activa d'ailleurs, histoire de le vider peu à peu. Il ne risquait pas de fermer l'oeil s'il avait un trop plein. La jeune femme comprit d'où lui venait cette force capable de déformer un assemblage de tôles, qualifiant même son pouvoir de "pratique". En effet, il l'était. Jamais il n'était à court d'énergie, raison pour laquelle les autres évitaient de lui chercher des noises.


"Oui et je suis certain que je suis encore loin de maîtriser complétement mon don. C'est ça qui est incroyable avec nos dons... ils évoluent avec nous. D'ailleurs, vos illusions sont plutôt impressionnantes pour quelqu'un qui n'a jamais réellement côtoyé d'autres mutants. Vous avez dû pas mal vous entrainer."

Cassandra se posait les mêmes questions que lui à propos des mutants mais le fait qu'il appartiennent à une organisation importante de mutants l'aidait à en savoir un peu plus, même s'ils étaient loin de disposer des moyens de l'Institut. Malgré tout, Samuel savait que les mutants étaient nombreux et que leur nombre ne ferait que croitre. Ils allaient remplacer l'espèce humaine un jour, autant qu'ils s'y préparent. Quant aux capacités, il n'avait jamais rencontré un mutant avec un pouvoir qu'il connaissait déjà. A croire que la génétique rendait chaque être unique.

"On est un peu plus nombreux chaque jour qui passe. Beaucoup sont mutants sans le savoir encore. Et j'imagine qu'il y a autant de capacités que de mutants. Ca en ferait un sacré paquet, non ? Ce qu'on croyait n'appartenir qu'aux contes de fées est au final bien réel. Après il ne tient qu'à nous d'en faire ce que l'on veut."

Samuel désirait avant tout que son invitée se sente à l'aise, lui ayant proposé tout un panel d'activités. Mais encore une fois, elle était seule décisionnaire. Elle opta pour développer à nouveau son illusion apaisante sauf que cette fois, l'espagnol était inclus dedans. Il pu cette fois admirer ce qu'il avait pu voir plus tôt. C'était féérique. Rien à voir avec les horreurs qu'elle avait créées dans la ruelle. Samuel resta silencieux un instant, regardant ce qui l'entourait avec un regard admiratif et serein. Faire apparaitre ce que l'on voulait... c'était tellement pratique. Cassandra confia qu'elle avait l'habitude de faire ce genre de choses, de s'isoler. Que c'était devenue "sa" réalité. Malgré tous ses efforts, ce n'était pas réel. Mais si c'était ainsi qu'elle se sentait bien, qui était-il pour la contredire.

"C'est parce que ça fait parti de toi. Ton pouvoir et toi ne faites qu'un, c'est donc normal que tu te sentes mieux ainsi. L'inverse serait inquiétant. Mais après, si tu préfères t'isoler, je peux aller m'occuper dans mon coin et te laisser profiter de tout ça en paix."

Non pas que cela le dérangeait, au contraire, mais il ne voulait pas bouleverser les habitudes de la jeune femme. Puis, d'une façon plutôt inattendue, elle demanda qu'il lui parle des autres groupes mutants. Le simple fait qu'elle s'y intéresse faisait plaisir à l'espagnol qui y voyait là quelqu'un ouvert d'esprit et qui n'acceptait pas comme seule vérité celle qu'on avait pu lui servir à l'Institut. Samuel se doutait bien de ce qu'elle avait entendu là-bas. Que les mutants et les humains pouvaient vivre en paix. Quelle utopie. Jamais ils ne s'accepteraient les uns les autres, c'était couru d'avance. Cependant, Samuel ne voulait pas l'influencer. Il était largement parti pris mais il ne voulait pas lui imposer sa vision des choses. Etre objectif n'allait pas être facile.

"Bien sûr. Il y a sans doute autant de groupes différents qu'il y a de points de vue sur la question et je pense ne pas tous les connaitre. Je sais juste qu'il y a l'Institut qui prône, comme tu dois déjà le savoir, un avenir mutants et humains, main dans la main. D'un autre côté, tu as la Confrérie. Comme son nom l'indique, les mutants se serrent les coudes et s'entraident. Ils sont pro-mutants et ne croient pas une seconde au fait que les humains accepteront un jour les mutants. Pour eux, les mutants sont l'avenir, supérieurs aux humains et pensent qu'ils ne devraient plus avoir à se cacher. Il existe aussi ceux qu'on nomme les Morlocks. La plupart d'entre eux sont déformés à cause de leur mutation et ne peuvent donc plus vivre en société, forcés de se cacher, vus comme des monstres. Fatalement, ça ne les aide pas à avoir un regard tolérant sur les humains et de ce que je sais, ils éprouvent une certaine rancoeur pour eux. Ils sont plutôt discrets et vivent sous terre, dans les égouts de la ville. Je ne les connais pas assez pour savoir ce qu'ils pensent exactement. Mais chaque mutant ne rejoint pas forcément une cause. Après tout, chacun est libre de penser et d'avoir sa propre vision des choses. Qui sait, un autre groupe émergera peut-être... si ce n'est pas déjà fait. Ca a répondu à ta question ?"
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Mer 9 Jan 2013 - 21:20

D'ordre général, Cassandra ne se préoccupait pas des gens qui l'entouraient. Du moment qu'on la laissait en paix, elle faisait de même avec les autres. Et fatalement si on lui cherchait des problèmes, elle répondait sans aucune douceur. Ainsi, elle n'appréciait pas spécialement les humains, ayant largement eu le temps de comprendre à quel point ils pouvaient être mauvais, répandant le mal gratuitement, n'admettant guère les personnes ''anormales'' parmi eux. Elle en avait eu la preuve durant toutes les années passées à l'orphelinat ; avant qu'elle ne découvre son pouvoir, elle était très souvent tourmentée par ses camarades, sans aucune raison apparente. Peut-être avaient-ils pressenti, d'une manière ou d'une autre, que Cassie ne leur ressemblait guère.

Quoiqu'il en soit, elle avait fini par prendre sa revanche sur eux, apaisant ainsi quelque peu sa rancœur, mais son opinion sur eux était toute faite. Et en grandissant, cela ne s'était jamais amélioré. C'était donc par expérience que la jeune femme pouvait affirmer que la grande majorité des humains n'était guère appréciable. D'ailleurs, la colère provoquée par l'agression qu'elle venait de subir ne faisait que renforcer son discours, et elle ne le regrettait pas le moins du monde. Ce qui venait de se passer ne faisait que prouver une nouvelle fois comme les humains pouvaient être pourris, lâches, mauvais et détestables. Apparemment, le jeune homme qui lui était venu en aide était d'accord avec elle, tenant des propos tout aussi dédaigneux à propos de l'espèce humaine. Il n'y avait de toute manière pas à chercher très loin pour expliquer tout le mal dont ils étaient capables ; il n'y avait qu'à regarder tout le sang qu'ils avaient versé au cours de l'Histoire, comme le citait le mutant.

    « Quelle importance, qu'ils nous acceptent ou pas. Nous existons, ne leur en déplaise. »


Sans doute quelques ''bons'' humains finiraient par les accepter tels qu'ils étaient. Malgré ses propos et n'étant au fond pas si cruelle que ça, Cassandra voulait croire tout de même qu'ils n'étaient pas tous pourris jusqu'à l'os. Mais ces spécimens devaient être rares, très rares, elle s'en doutait très bien. Mais bon, comme elle l'avait dit, ça n'avait dans le fond aucune importance, ni ne changeait quoi que ce soit au fait qu'ils vivaient bel et bien parmi eux, dissimulant leur véritable nature. La jeune femme se demandait cependant quand la vérité éclaterait au grand jour, ainsi que le promettait l'homme...

Arrivés en sécurité à l'appartement du mutant, l'ambiance était à présent plus propice à la discussion. Et comme chacun des deux était à présent certain de la nature de mutant de l'autre, la conversation promettait d'être bien plus ouverte que s'ils n'avaient pas partagés ces informations. D'autant plus qu'encore sous le coup de l'émotion, Cassandra était un peu plus bavarde que d'ordinaire – sans pour autant trop en dire non plus. Cela ne l'empêcha pourtant pas de répondre aux questions de son hôte, tandis que ce dernier l'aidait à soigner sa blessure. Réfléchissant deux secondes, la jeune femme révéla qu'elle avait connaissance de ses capacités depuis une dizaine d'années environ, mais précisa dans le même temps qu'elle ne savait l'existence des mutants que depuis très récemment, information qui sembla déconcerter un peu le jeune homme. Elle eut un sourire quand il lui affirma que c'était dorénavant terminé et qu'elle ne serait plus jamais vouée à la solitude.

    « Je n'en ai jamais eu l'occasion non. Là encore c'était un sacré coup de chance... bah, j'avais l'habitude. Mais c'est vrai que ça fait du bien... de sentir qu'on a fini par trouver sa place. »


Remerciant son hôte qui alla se doucher après avoir fini de la soigner, Cassie s'employa à expulser toute sa fureur à l'aide de sa méthode habituelle : se plonger dans ses chimères, là où elle pouvait projeter ses rêves et contrôler chaque élément de ses visions. La paix qui ressortait de l'illusion aquatique aida la jeune femme à redevenir peu à peu elle-même, jusqu'au retour de Samuel, instant où elle mit fin à sa chimère. La conversation reprit doucement, au cours de laquelle ils se posèrent mutuellement de nouvelles questions, la jeune femme faisant remarquer à son camarade qu'il ne risquait pas d'essuyer une attaque avec une telle carrure qui imposait le respect. Il lui retourna la remarque, prenant sa beauté comme base cette fois. C'était peut-être en fait à cause de cela justement qu'elle s'était faite attaquée, ou peut-être pas. Qui sait ce qui avait bien pu se passer dans la tête des deux connards. Mais quoi qu'il en soit, Cassandra sourit au jeune homme.

    « Vous avez raison. C'est de plus en plus le cas un peu partout. Les gens n'ont plus vraiment de valeurs... ah oui, je comprends mieux, vous avez eu le temps de vous habituer. Après la raclée qu'ils ont eu, ce serait étonnant de les revoir sitôt. En tout cas vous serez le bienvenu. »


Si elle devait les recroiser, Cassie pensait qu'elle n'aurait aucun scrupule à se servir de son arme cette fois... et c'est sans doute ce qu'elle aurait fait si elle avait agi plus rapidement. Préférant ne plus repenser à tout cela, auquel cas sa colère referait surface et toute son opération d'apaisement serait à refaire. Continuant de discuter avec Samuel, elle vit soudainement les yeux de ce dernier changer de couleur, passant du doré au bleu azur. D'abord inquiète, la jeune femme fut rassurée par son hôte qui lui expliqua que tout cela était normal et que cela faisait partie de son don. Par ailleurs, une aura bleue apparut bientôt tout autour de sa silhouette. Écoutant la description que lui fit Samuel de ses pouvoirs de mutant, Cassie le trouva bien pratique, et même si elle se posait d'autres questions quant à ses possibilités, elle n'insista pas plus, jugeant que ça ne la regardait pas et qu'il ne fallait pas trop pousser l'interrogatoire. Elle réfléchit aux autres propos du jeune homme. C'était vrai, les pouvoirs évoluaient... du moins l'illusionniste avait pu le constater avec le sien. En dix ans, elle était passée de vagues visions à des chimères au réalisme stupéfiant, propre à tromper les gens autour d'elle.

    « Vous avez pas tort... hm, disons que j'ai eu le temps de les travailler, même si c'est pas encore tout à fait ça. Je me demande jusqu'où ça peut aller. Désolée, je vais être indiscrète mais... vous pouvez faire d'autres choses avec votre don ? »


S'il ne lui répondait pas, tant pis, elle s'excuserait. Le temps passant, Cassandra avait peu à peu repris son expression impassible, néanmoins il lui prenait encore de sourire en réponse à son interlocuteur. Contrairement à d'habitude, elle n'était pas figée dans sa neutralité. L'amabilité de Samuel y était sans doute pour quelque chose aussi. En attendant, pour revenir aux mutants, l'illusionniste avoua qu'elle s'intéressait à leur nombre et à leurs capacités qui devaient être très diversifiées. En se basant par exemple sur le don d'Iceberg, il devait sans doute exister des mutants manipulant le feu, la terre, l'air, ainsi que d'autres éléments... les possibilités devaient être très nombreuses. Elle acquiesça au discours de Samuel, qui affirmait que le nombre de mutants ne faisait que croître de jour en jour et qu'il devait y avoir autant de dons que de mutants.

    « Sans doute oui. Ça fait pas mal rêver. Je serais curieuse de connaître comment tout ça a commencé... en tout cas je suis contente que ça existe. Ça rend la réalité moins terne je trouve. » dit-elle avec un sourire en coin.


Peu après, Cassandra réitéra son illusion aquatique de tout à l'heure. Mais elle ne s'y enferma pas seule cette fois, englobant Samuel dans le cercle d'eau qui n'existait, le laissant ainsi voir les créatures irréelles qui y nageaient. Et puis ainsi ils pouvaient continuer à discuter tranquillement. Laissant le jeune homme prendre connaissance de ce qui l'entourait, Cassie expliqua que c'était sa manière de se couper du monde pour un temps. Créant dans sa main une petite créature aquatique, elle la laissa filer ensuite entre ses doigts pour rejoindre les colonnes d'eau qui les entourait. La jeune femme pensa qu’il lui faudrait encore du temps avant que ses chimères ne deviennent plus matérielles... elle avait encore beaucoup à travailler pour que tout cela puisse devenir réel, ne serait-ce qu'un instant.

    « Non, t'en fais pas. Et puis comme tu m'as montré ton pouvoir, je te montre le mien... en moins effrayant. C'est donnant donnant. » expliqua-t-elle avec un petit sourire.


Relançant la conversation, elle demanda alors à son hôte de lui expliquer quels genres de groupes de mutants il existait, en dehors de l'Institut Xavier, questions qu'elle avait gardé de côté depuis un moment. Mais elle s'y intéressait vraiment, surtout que ça démontrait qu'il devait y avoir bien plus de mutants qu'elle ne l'aurait pensé ; et le fait qu'ils évoluent tous selon un idéal différent était bon à savoir. Samuel se lança donc dans de courtes explications et descriptions des groupes les plus importants, et Cassandra l'écouta avec attention. À l'Institut elle avait bien compris que le credo dominant était une relation de paix avec les humains. Sauf qu'à la manière dont elle l'avait entendu, c'était comme s'ils étaient persuadés que tout irait pour le mieux et qu'ils pouvaient tous vivre main dans la main en parfaite harmonie. Un peu gros comme discours. Les humains ne s'entendaient-ils déjà pas entre eux ? Cassie doutait fortement de la réalisation d'un tel projet...

À l'extrême opposé, elle découvrit qu'un autre groupe appelé la Confrérie prônait une autre forme d'idée, basée sur une très claire opposition humains – mutants. C'était déjà un peu plus réaliste bien que très catégorique également. Sans doute était-ce à ce groupe que Samuel adhérait, reconnaissant dans sa description du credo de la Confrérie les mêmes propos qu'il avait tenu un peu plus tôt, à savoir que les mutants n'avaient plus à se cacher. Puis il décrivit un troisième groupe, bien différent, et apparemment composé de mutants qui n'avaient d'autre choix que de vivre cachés sous terre car leur mutation influait sur leur physique et les empêchait de vivre à la surface : les Morlocks, qui eux aussi nourrissait une certaine rancœur à l'égard de l'humanité. Et Cassandra ne pouvait que comprendre cela, vu les explications de son hôte quant à leur mode de vie.

    « Oui, merci beaucoup. La diversité des idéaux est très intéressante... ça donne à réfléchir sérieusement. Vu tes propos tout à l'heure, j'imagine donc que tu es confrériste ? Hm, dis comme ça ça fait un peu parti politique... » remarqua-t-elle avec un bref sourire. « D'ailleurs... est-ce que ce n'est pas un sujet à confrontations entre mutants ? »


Après tout, d'après ce qu'il disait, l'Institut et la Confrérie avaient des idéaux tout à fait contradictoires. Au moins, on ne pouvait pas dire qu'il n'y en avait pas pour tous les goûts... peut-être manquait-il un certain « milieu » dans ces credos, mais sans doute était-il impossible de trouver un juste équilibre entre l'utopie d'une parfaite entente avec les humains et la supériorité des mutants par rapport à eux. Cassie pour sa part n'adhérait à aucun en particulier, ayant sa propre vision des choses, moins catégorique. Tant que les humains lui fichaient la paix, elle ne se souciait pas d'eux, c'était aussi simple que ça.
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Mer 9 Jan 2013 - 23:19

Cassandra marquait un point. Que les humains le veulent ou non, les mutants étaient une réalité. Une réalité certes effrayante pour eux mais cela leur donnait-il le droit de vouloir détruire cette race ? La peur rendait stupide et Samuel était persuadé qu'à l'annonce de l'existence des mutants, les humains se soulèveraient, réclamant une protection contre cette espèce dont ils ne connaissaient rien. Etaient-ils si différents ? Même pas. Ils étaient tous humains à la base... certains avaient juste évolués. Ceux qui avait tort étaient donc ceux qui étaient incapables de s'adapter à cette nouvelle forme de vie. Les mutants étaient l'avenir et les humains allaient devoir l'accepter. Chose qui leur ferait peut-être davantage peur, à bien y réfléchir.

"C'est un fait. Mais je ne tolérerais pas qu'ils s'en prennent aux mutants parce qu'ils sont incapables de comprendre ce que nous sommes."

Parce que c'était ce qui allait arriver et Samuel voulait à tout prix protéger ses camarades mutants. Même s'il était loin de tous les connaitre, il se sentait toujours bien plus proche d'un mutant qu'il ne le serait jamais d'un humain. Il voulait qu'ils puissent vivre en paix loin de toute menace, quelle qu'elle soit. C'était présomptueux mais ce n'était pas juste en espérant que cela n'arrive pas que les choses allaient bouger. Raison pour laquelle il avait rejoint la Confrérie. Pour que les choses bougent et que l'avenir mutant soit certain, qu'ils n'aient plus à craindre ceux qui étaient incapables de comprendre ce qu'ils pouvaient endurer.

Cassandra n'avait eu connaissance des mutants que quelques semaines plus tôt, ce qui était relativement court vu le nombre d'années depuis lesquelles elle se savait différente. Elle n'avait donc certainement pas pu se confier à qui que ce soit, ne pouvant compter que sur elle même. Ou alors elle l'avait fait et c'était à présent ce qui expliquait son aversion pour les humains. Ne sachant pas à quoi s'en tenir, Samuel préféra ne pas chercher à savoir. Cela ne regardait qu'elle. Tout ce qui comptait était qu'à présent, elle avait trouvé sa place.


"C'est vrai. Un mutant n'en rejettera jamais un autre. Nous sommes spéciaux. Et c'est cette spécificité qui nous lie."

C'était un tableau un peu défaitiste que peignait Samuel à propos des humains mais il fallait dire qu'il ne croyait plus en eux depuis bien longtemps. Et puis, il valait mieux ne pas placer d'espoir en eux car c'était le meilleur moyen d'être déçu. Non, décidément, Samuel ne pardonnerait jamais aux humains. Il espérait cependant que ceux qui avaient agressé Cassandra saurait à présent à quoi s'en tenir et ne reviendraient donc plus à la charge. Il valait mieux pour eux. L'espagnol envisageait néanmoins de passer au bar où travaillait la jeune femme pour s'assurer qu'ils ne traineraient plus dans le coin. Il demanda malgré tout son avis à la serveuse, ne désirant pas non plus s'imposer. Par chance, elle avait l'air d'accord.

"J'en doute aussi mais on ne sait jamais. Mais ne vous en faites pas, je ne compte pas m'imposer trop longtemps, juste le temps de m'assurer qu'ils ont bien compris. Et au cas échéant, faire en sorte qu'ils ne reviennent plus."

Cela voulait tout dire et rien dire à la fois mais il ne cachait pas sa façon de penser. Il n'y avait pas besoin d'être un juge ou un policier pour savoir faire la part des choses et savoir quand quelqu'un pouvait être qualifié de "connard sans scrupule". La douleur ressentie par Cassandra força le pouvoir de Samuel à se manifester, inquiétant celle-ci. Néanmoins le mutant lui assura qu'il n'y avait pas de mal et expliqua brièvement en quoi consistait son pouvoir. Il fit d'ailleurs remarquer que les pouvoirs évoluaient sans cesse, comme Cassandra l'avait remarqué par le passé. Difficile cependant de savoir jusqu'où ils pouvaient aller. Chaque mutant était différent et chaque pouvoir avait ses particularités. Cela dépendait sans doute beaucoup de l'utilisateur aussi. La jeune femme était curieuse et l'espagnol n'y voyait pas de mal, y voyant au contraire une preuve d'intérêt. Entre mutants, pas de chichis.

"Difficile à dire mais je pense que votre pouvoir dépend avant tout de votre imagination. De toute façon, tout dépend toujours de nous. Jusque là, j'ai déjà eu deux aperçus bien distincts, au moins vous savez diversifier, c'est déjà énorme ! Et ne soyez pas désolée, allons. Oui je peux faire autre chose." expliqua t-il avant d'attraper une canette vide qui trainait sur la table basse avant de la lancer en l'air, tendant l'autre main pour lancer un rayon bleuté qui perfora l'objet avant qu'il ne retombe sur le sol, projeté un peu plus loin "Ca par exemple. Je suis plus rapide, plus résistant, plus fort. Et j'imagine que je pourrais développer d'autres facultés. J'aimerais que mon pouvoir puisse être utile aux autres mutants." avoua t-il avec un sourire

Cassandra usa à nouveau de son pouvoir, les englobant tous deux dans sa paisible illusion aquatique. Samuel apprécia l'environnement, le trouvant apaisant tout autant qu'il était beau. Elle avait raison d'user de ses pouvoirs si cela donnait de tels résultats. Et puis pourquoi se priver ? Cela faisait parti d'elle. Elle en profita néanmoins pour lui poser de nouvelles questions à propos des différents groupes mutants. Il se fit une joie de lui répondre. Tant que cela concernait les mutants, il pouvait en parler des heures. Il fit en sorte d'être le plus objectif possible, ne cherchant pas le moins du monde à l'influencer. Même s'il appartenait à la Confrérie, il ne cherchait pas à recruter qui que ce soit. Parce que chaque mutant avait sa vision des choses et la plupart d'entre eux voulait simplement vivre, c'est tout. Avoir un idéal n'impliquait pas forcément de rejoindre l'un des groupes. Cassandra devina juste lorsqu'elle plaça Samuel du côté de la Confrérie. Sans doute n'avait-il pas été si objectif qu'il le pensait.

"Tu as raison, je le suis. Le bienêtre des mutants m'importe plus que n'importe quoi et je veux faire en sorte que les choses bougent. Mais ça ne veut pas dire qu'on doit tous rejoindre un parti, heureusement. Tant que je suis entouré de mutants, ça me va. Mais je ne me fais pas d'illusions, je sais très bien que l'avenir ne sera pas aussi rose que le pensent certains. Des confrontations... étrangement, pas tant que ça. La plupart des oppositions se font surtout via des mutants sans attaches, jouant plus ou moins les justiciers ou bien s'en servant à de mauvaises fins. Entre l'Institut et la Confrérie, ce n'est pas toujours la bonne entente mais les deux partis se connaissent... plutôt bien. En tous cas leurs leaders. Ils étaient alliés, à une époque. Mais malgré leur divergence d'opinions, ça va. Je sais juste que l'un empêchera l'autre de faire quoique ce soit qu'il considérera comme une erreur. Ca nous pend au nez, j'imagine. On ne peut pas contenter tout le monde mais tout le monde a droit d'avoir un a..." s'interrompit-il

On venait de frapper à la porte. Qui était-ce à cette heure là ? Il était rare que Samuel ait de la visite. Ce n'était quand même pas les connards ? Impossible. Pour ça il aurait fallu qu'ils puissent sortir de la benne, ce qui n'était pas prêt d'arriver. L'espagnol se leva et s'excusa auprès de son invitée avant de se rendre à la porte judicieusement ornée d'un judas. Il jeta un oeil et constata qu'il ne s'agissait que de son meilleur ami Ruben. Il ouvrit la porte mais juste assez pour le voir, ne dévoilant ainsi pas la présence de Cassandra. Ruben le salua en espagnol, salut auquel répondit Samuel, poursuivant la conversation dans cette langue qui était la leur.


"Je ne m'attendais pas à te voir ici Ruben. Quel bon vent t'amène ?"
"On allait faire une petite chasse, ça te branche ?"
"Pas ce soir non. A la base je comptais me coucher tôt mais mes plans ont changé. J'ai une invitée."


Ruben pencha la tête, cherchant à voir de qui il s'agissait bien qu'il ne pouvait pas voir Cassandra de là où il se trouvait. Malgré tout, il n'avait pas besoin de la voir pour savoir de quelle nature elle était. Son pouvoir lui permettait de savoir qui était mutant et également la nature de son don. Un pouvoir vraiment pratique.

"Mutante hmm. J'espère qu'elle en vaut la peine au moins. Bon bah amuse toi bien hein !"

"Ta vision des femmes me sidérera toujours."
"Ah, n'essaie pas de me la faire à l'envers hein, je te connais !"
"Tssss. Oh d'ailleurs, tu peux passer près du Stonedge ? Ruelle arrière, dans une benne. Si tu veux deux cibles faciles, prend celles là. Ils le méritent, crois moi..."
"Merci pour le tuyau ! Allez, à une prochaine vieux !"


Samuel salua son ami d'un geste de la main puis referma la porte avant de revenir vers Cassandra, optant à nouveau pour l'anglais. Il avait remarqué sur la pendule qu'il était vraiment tard. Ou tôt, cela dépendait comment l'on voyait les choses.

"Excuse moi, c'était un ami. Tu n'auras plus de problèmes avec tes agresseurs, c'est une promesse."
fit-il avec un sourire bienveillant "Dis moi, tu veux passer la nuit ici ? Il se fait tard et si tu habites loin, mieux vaut remettre le voyage à demain. Je te laisserais mon lit. Sauf si tu veux rentrer, il n'y a pas de problème, j'ai ma voiture. Ne va pas croire que je te chasse hein, j'apprécie ta compagnie. Mais après la mésaventure de cette nuit, j'imagine qu'un peu de repos de nous fera pas de mal !"
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Jeu 10 Jan 2013 - 2:32

    « Même s'ils s'en prennent à nous, on ne restera pas les bras croisés. On peut leur résister. »


Il était hors de question qu'ils se laissent marcher sur les pieds. Cassie se doutait bien que, le jour où la vérité serait dévoilée, il se répandrait un sacré chaos parmi la population humaine. Ce qui au fond était parfaitement compréhensible, puisuqe ça en choquerait bien plus d'un. Seulement, il était impensable que les mutants ne défendent pas leurs droits, ni – et surtout – leurs vies. Car il était presque certain que des illuminés du gouvernement parviennent à convaincre la population que seule la force pouvait être utilisée contre eux et qu'ils devaient être annihilés. Des fous pareils existaient bel et bien, il ne servait à rien de se voiler la face. Quoiqu'il en soit, Cassandra savait qu'elle disait vrai, et que personne ne se laisserait faire. Maintenant, advienne que pourrait...

Laissant sa blessure entre les mains de Samuel, la jeune femme lui expliqua brièvement qu'elle connaissait ses capacités depuis longtemps, mais qu'à contrario l'existence des mutants ne lui avait été révélée que peu de temps auparavant. Comment en aurait-il pu être autrement de toute manière, puisqu'elle avait vécue la plus grande partie de sa vie dans un établissement rempli d'humains. En tout cas, si un autre mutant avait habité derrière ces murs, Cassie n'en avait jamais eu connaissance. Il faut dire qu'elle avait aussi toujours utilisé son don en solitaire ; et quand elle s'en servait contre les autres enfants, elle s'était toujours assurée que seuls ceux qu'elle visait ne soient présents face à ses terrifiantes projections. De toute manière, qui aurait jamais pu les croire ? L'illusionniste sourit au jeune homme en réponse à ses propos. Pas de rejet entre mutants... en soi, c'était réconfortant.

Tous deux partageait la même vision à propos des humains. Ou presque. Là où Samuel semblait tout à fait catégorique, Cassandra nuançait quelque peu son discours. Malgré ses multiples déceptions et son important mépris pour la majorité des gens qui peuplait le globe, la jeune femme voulait croire qu'ils n'étaient pas non plus tous à vouer aux Enfers. Car quand bien même elle était fermée, impassible, parfois même cruelle, Cassie était à la base quelqu'un de plutôt gentil, que les aléas de la vie avait forcée à se modeler une carapace d'acier pour se protéger des autres. Ou en l'occurrence, une carapace d'illusions, la même dont elle s'était servie dans la ruelle à l'arrière du bar. D'ailleurs, Samuel proposait d'aller y faire un tour afin de s'assurer que les deux connards avaient bien compris la leçon. Bien qu'elle doutait qu'ils n'y reviennent, la jeune femme n'y voyait aucun inconvénient.

    « Aucun problème. Et vous vous imposerez pas, vous inquiétez pas. » termina-t-elle, ajoutant un sourire aux dernières paroles du mutant.


Il fallait parfois savoir faire justice soi-même. Et pour de pareils personnages qui n'avaient d'humain que l'apparence, il n'y avait guère besoin de procès pour prononcer la sentence. De pareils déchets ne méritaient rien d'autre que la mort. Cassandra fit en sorte de ne pas se laisser déborder par ces pensées, qui pourraient menacer sa précaire sérénité. L'instant d'après le pouvoir de Samuel se manifesta avec le changement de couleur de ses pupilles, ce qui lui fit expliquer le fonctionnement de ses capacités à l'illusionniste qui s'inquiétait d'une modification aussi soudaine.

    « Sûr, mais je voudrais les rendre davantage réelles. C'est peut-être trop ambitieux, mais bon, rien ne coûte d'essayer. »


Comme il évoquait d'ailleurs l'évolution de leurs pouvoirs et que Cassie s'interrogeait quant à la limite, elle demanda en même temps à Samuel s'il pouvait faire d'autres choses avec son don. Si elle craignait d'être indiscrète, le jeune homme la rassura bien vite et lui fit une petite démonstration, choisissant une canette vide comme cible et ''tirant'' une sorte de rayon qui troua le récipient usagé, ce qui arracha à la jeune femme une expression admirative.

    « C'est super ! Vraiment pratique ! C'est déjà le cas Samuel... vous m'avez sauvée la mise tout à l'heure. » dit-elle avec un de ses rares sourires sincères.


Dans l'intimité de sa bulle chimérique à laquelle elle avait inclus le jeune homme, l'illusionniste demanda à son hôte de plus amples informations sur les divers groupes de mutants existants. Les données que lui apprit Samuel étaient plus que dignes d'intérêt, rendant de cette manière la jeune femme moins inculte quant à ce monde dont elle n'avait appris l'existence que depuis peu. Et il était toujours utile de savoir à quel idéal se rattachait tel ou tel groupe. Elle était déjà au courant en ce qui concernait l'Institut, qui prônait un avenir un peu trop utopique pour être réalisable, mais découvrir les autres groupes lui apportait des connaissances supplémentaires qui n'étaient guère à jeter aux orties. Une fois que le jeune homme lui eut clairement expliqué les trois différents cercles de mutants, Cassie était à même de deviner auquel appartenait Samuel ; ses propos précédents rendaient évident son adhésion aux idées de la Confrérie, hypothèse que ne tarda pas à confirmer l'intéressé. De même, il semblait penser aussi que l'objectif de l'Institut était un peu trop utopique.

    « Je vois ce que tu veux dire. En soi, c'est louable, mais... pas réalisable. »


Elle conitnua de l'écouter exposer son point de vue et les diverses autres informations qu'il lui apportait par la même occasion lorsque des coups se firent entendre à la porte. Cassie murmura un simple « T'inquiète ! » à son hôte quand ce dernier se leva et s'excusa pour aller voir de qui il s'agissait. Des bribes de paroles lui parvinrent, mais elle ne comprit absolument rien, pour la simple raison que la conversation se déroulait dans une autre langue. Ça ressemblait à... de l'espagnol ? Voilà qui collait avec le profil physique de Samuel. Attendant patiemment, le regard de l'illusionniste finit par dériver vers la pendule, qui affichait une heure très avancée dans la nuit... si tard déjà ! Cassandra n'avait-elle pas mieux intérêt à s'en aller pour laisser son hôte se reposer ? D'ailleurs ce dernier revint bientôt après avoir écourté la discussion à la porte. Avant que la jeune femme n'ait pu ouvrir la bouche, il réitéra ses excuses et lui fit part d'une excellente nouvelle, qui fit sourire la jeune femme.

    « Vraiment ? Tant mieux ! »


Ils n'avaient que ce qu'ils méritaient après tout. Après cette annonce réjouissante, Samuel proposa à la jeune femme des options quant à la manière de passer la nuit, lui offrant de rester ici ou de l'emmener en voiture si elle tenait à rentrer. Cassie pesa le pour et le contre. Il y aurait eu les transports en commun qu'elle n'aurait pas voulu déranger son hôte, mais à cette heure il n'y en avait plus. De même elle ne tenait pas non plus à le faire se déplacer au beau milieu de la nuit et plutôt loin d'ici.

    « Hé bien je pense que je vais rester, vu l'heure je ne vais pas te demander de me ramener... c'est très gentil de m'accueillir, merci vraiment. Mais je veux pas te priver de ton lit pour autant, je peux rester sur le canapé... »


Encore des règles d'hospitalité qui lui échappaient... en fait Cassandra était un peu mal à l'aise par rapport au fait de ne pouvoir lui rendre la pareille sur le champ, elle qui était une adepte du donnant-donnant. Samuel en avait déjà fait énormément pour elle.

    « Je suis contente de voir... qu'on peut compter sur les mutants. Encore merci pour tout. » ajouta-t-elle avec un sourire de reconnaissance.
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Jeu 10 Jan 2013 - 16:58

Si une guerre éclatait entre humains et mutants, Samuel ne se faisait pas de souci quant à sa conclusion. Les mutants pouvaient largement dominer ces sous êtres. N'étaient-ils pas plus forts qu'eux autres ne le seraient jamais ? La nature leur avait donné des capacités surhumaines et s'ils se retrouvaient en danger, nulle doute qu'ils en useraient pour se défendre et écraser cette pseudo menace. L'issue était toute tracée. L'espèce humaine ne le savait juste pas encore. Si les mutants s'alliaient tous les uns aux autres, rien ne pouvait les arrêter. L'être humain avait démontré depuis qu'il existait, qu'il savait faire preuve d'ingéniosité pour se sortir de n'importe quelle situation. Mais celle-ci le surpassait largement.

"On leur résistera. Ce serait une grave erreur pour eux de s'en prendre à nous. La dernière qu'ils feraient sans doute. Mais nous n'y sommes pas encore, d'ici là, les choses auront peut-être quelque peu changées. La "normalité" changera bientôt de forme."

Samuel ne se faisait pas d'illusions. Il savait très bien que les humains n'accepteraient jamais les mutants, mais il faisait confiance à Magneto pour que les mutants n'aient plus rien à craindre à ce moment là. Quelle que soit la solution, ils la mettraient en place, il le fallait. Les mutants ne seraient plus jamais des victimes, plus jamais, l'espagnol s'en était fait la promesse. D'ailleurs il ne voulait pas que Cassandra se retrouve à nouveau dans les ennuis, tout ça parce que ses agresseurs étaient trop stupides pour comprendre quand s'arrêter. Il préféra donc surveiller la jeune femme les quelques jours à venir, histoire de s'assurer que ceux qu'il avait molesté ne reviendraient pas à la charge. Pour se faire, il envisageait donc de venir au bar où travaillait la jeune femme. Il n'y était encore jamais allé malgré le fait qu'il vivait là depuis longtemps. Il fallait dire que s'il voulait boire un coup entre amis, il n'avait qu'à se rendre à la Confrérie. Au moins là, il était certain de ne trouver que des mutants. Cassandra n'avait pas l'air de voir d'inconvénients à ce qu'il vienne, ce qui l'encouragea donc à s'en tenir à ce qu'il avait dit. Et si les gêneurs revenaient, il supposait que sa présence les dissuaderait. En tout cas, il l'espérait.

Les deux mutants évoquèrent leurs pouvoirs respectifs et leur éventuelle évolution. Pour l'espagnol, c'était clair, ils évolueraient avec eux. C'était la nature qui avait fait d'eux des mutants, leurs gênes ayant évolués pour devenir ce qu'ils étaient à présent. Pourquoi donc s'arrêter en si bon chemin ? Samuel avait déjà vu plusieurs mutants développer leur don. Lui-même était, par le passé, bien incapable de faire ce qu'il était actuellement capable de faire. Mais qu'en était-il de Cassandra qui n'avait eu personne sur qui compter pour s'entrainer et essayer de s'améliorer ? Cela ne voulait pas dire pour autant qu'elle n'avait pas progressé. Il n'y avait qu'à voir ce qu'elle était capable de faire pour le moment. Mais cela ne semblait pas lui convenir, cherchant à s'améliorer. Rendre des illusions réelles, était-ce seulement possible ? Il ne servait à rien de s'imposer des barrières, elle avait raison.


"Le seul moyen de le savoir, c'est encore d'essayer." affirma t-il avec un sourire encourageant

La jeune femme en profita pour demander au mutant ce qu'il pouvait faire d'autre à l'aide de son don qu'il lui avait expliqué peu avant. Samuel fit une petite démonstration, plus parlante qu'une longue explication. D'ailleurs, ses yeux étaient redevenus dorés une fois qu'il eut déployé un minimum d'énergie pour toucher la canette vide. Il stoppa donc par la même occasion son aura, n'ayant plus besoin de l'utiliser. Comme l'avait dit Cassandra, son pouvoir était vraiment pratique et polyvalent. Seulement le mutant regrettait qu'il ne puisse pas être davantage utile pour les autres. Puisqu'il absorbait la douleur, pourquoi ne pouvait-il pas en soulager les siens, tout simplement ? Il ne perdait pas espoir de pouvoir un jour y arriver. La serveuse le rectifia, lui rappelant qu'il lui avait tout de même sauvé la vie, ce qui le fit sourire. Elle avait raison. Ce n'était pas le pouvoir qui faisait tout, c'était surtout ce que son utilisateur en faisait.


"Filer un coup de main serait plus juste, mais vous avez raison. Au moins cela me sert à défendre les miens, c'est déjà pas mal."

Enfermés tous deux dans une bulle d'eau illusoire, ils pouvaient à présent se détendre davantage et profiter de ce décor tout à fait irréel mais tellement agréable. Cassandra demanda davantage de renseignements à Samuel à propos des différents groupes mutants connus. Il fit de son mieux pour répondre à ses questions, ne se gênant pas pour dévoiler à quels idéaux il appartenait. Il ne s'en cachait pas, il était fier d'être un mutant et de vouloir les défendre quel qu'en soit le prix. Il comprenait chaque point de vue mais il voulait être réaliste. Les différents étaient déjà tellement mis à l'écart... alors qu'en serait-il lorsque les humains découvriraient l'existence des mutants ? Mieux valait se préparer. Il donna son point de vue sur la situation entre les groupes. Pour le moment, tout était calme. Mais serait-ce toujours le cas une fois le conflit engendré ?

Il n'eut cependant pas le temps d'ajouter quoique ce soit puisque quelqu'un toqua à la porte. Il ne s'agissait que de Ruben, ce qui rassura Samuel. Ce dernier refusa sa proposition mais ne se gêna pas pour lui indiquer où trouver des gens qui méritaient qu'on s'en prenne à eux. Cette fois, le problème de Cassandra était définitivement réglé. Plus jamais elle n'entendrait parler d'eux. L'espagnol lui en fit d'ailleurs la remarque, espérant qu'elle ne prendrait pas peur après une telle déclaration. Mais au contraire, elle semblait soulagée. Deux poids en moins dans la société, ce n'était pas un mal après tout. Il hocha la tête pour confirmer le tout puis estima qu'il était temps de prendre une décision pour la suite des évènements. La jeune femme resterait-elle dormir ou non ? Il avait besoin de savoir pour s'organiser.

Elle accepta sa proposition de rester ici pour la nuit. Et comme il s'y attendait, elle refusa de prendre le lit, affirmant pouvoir se contenter du canapé. Vu son comportement jusqu'à présent, sa réaction était logique. Mais c'était sans compter la tête de mule qu'était Samuel. Une invitée qui dort sur le canapé ? Et puis quoi encore ! Sans doute se sentait-elle déjà trop redevable mais l'espagnol ne voulait pas que ce soit le cas. Il ne faisait que l'aider, chose tout à fait normale pour lui. Il n'attendait rien en retour. Plutôt que d'entrer dans un long débat inutile pour la faire changer d'avis, il s'approcha d'elle et la hissa à nouveau dans ses bras sans lui demander son avis, prenant soin de ne pas lui faire mal. Il la souleva du canapé et se dirigea vers sa chambre, poussant la porte entrouverte du bout du pied. Une fois dans la pièce, il se dirigea vers le lit et la posa doucement dessus. Ainsi, elle n'avait plus le choix. Elle n'allait quand même pas boiter pour retourner au salon. Si ? Samuel préféra anticiper.


"Pas question que tu dormes ailleurs qu'ici. Je m'endors assez souvent sur le canapé, j'ai l'habitude, ça ne me dérange pas du tout. Mets toi à ton aise ! La salle de bain est à côté si tu veux."

Il fit volte face puis ouvrit une armoire, en sortant une couverture avant de se retourner vers la jeune femme. Le canapé comportait déjà des coussins, il n'avait besoin que de ça pour compléter le tableau et passer une bonne nuit.

"Hésite pas à me réveiller si besoin, peu importe la raison. De toute façon je suis à côté. Je peux faire quelque chose pour toi avant de te souhaiter une bonne nuit ?"
.
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Ven 11 Jan 2013 - 0:46

La guerre... l'Histoire en était remplie. Une de plus ou une de moins, quelle différence cela faisait ? Combien de fois avait-il été prouvé que les humains n'apprenaient jamais des erreurs du passé ? Écoutant les propos de Samuel, Cassandra était d'accord bien qu'elle ne pouvait pas non plus vraiment s'avancer sur ce sujet. Après tout, elle ignorait totalement où en était les relations officielles entre mutants et humains, même si elle se doutait qu'il devait y avoir de l'eau dans le gaz...

En tout cas, du côté des deux mutants, les liens qui pouvaient exister avec les humains ne pouvaient être qualifiés de positif. Du côté du jeune homme, son discours était catégorique et il ne devait pas y avoir la moindre chance qu'il puisse s'entendre avec un d'entre eux. Et pour ce qui était de Cassandra, ce qu'elle venait de subir ne l'aidait pas davantage à aimer la race humaine, bien au contraire. Ne se souciant pas vraiment d'eux, il lui arrivait plus souvent de les mépriser que de les apprécier. D'ailleurs elle ne voyait aucun souci à ce que Samuel passe une fois au Stonedge histoire de s'assurer que les deux connards ne remontreraient pas le bout de leur nez. Mais si ça devait être le cas, la jeune femme veillerait au grain et ne se laisserait pas autant faire que ce soir là.

Le sujet dont ils parlaient à présent était bien plus intéressant aux yeux de l'illusionniste. Ils évoquaient tous deux les pouvoirs de leurs semblables, ainsi que leurs possibilités d'évolution. Samuel lui-même était persuadé de ne pas connaître encore toute l'étendue de son pouvoir et ce qu'il pouvait accomplir avec. À la description qu'il en fit à Cassie, cette dernière supposait effectivement qu'il devait avoir beaucoup de manières d'utiliser cette énergie qu'il engrangeait à partir de la douleur des autres. La jeune femme quant à elle avoua qu'elle avait un but particulier, celui de rendre plus réelles encore ses illusions. Même si elle était déjà capable de beaucoup – créer des décors ou changer son apparence par exemple – elle cherchait toujours à rendre davantage réelles ses chimères, prise d'une véritable volonté de faire en sorte qu'elles existent vraiment, ne serait-ce que l'espace d'un instant. Son hôte l'encourageait à aller en ce sens. Cassandra lui rendit son sourire, puis lui demanda s'il pouvait faire d'autres choses avec son pouvoir, à part augmenter sa force. La petite démonstration était très claire et admirable, la jeune femme en était admirative. Elle rassura Samuel quant au fait qu'il n'avait aucune crainte à avoir quant à sa manière d'utiliser son pouvoir. Il l'avait grandement aidé dans la ruelle.

    « Un gros coup de main alors. Vous en faites pas pour ça, vous êtes largement en capacité de défendre les gens. » dit-elle calmement.


Défendre les autres... c'était bien une chose que Cassie n'avait jamais faite. Non pas parce qu'elle ne voulait pas, mais qu'elle n'avait jamais eu personne à protéger vraiment... enfin, elle doutait de pouvoir le faire avec son type de pouvoir. Par ailleurs, elle utilisa bientôt ce dernier pour invoquer de nouveau sa chimère aquatique, et c'est derrière les rideaux d'eau fantomatiques qu'elle et Samuel purent continuer à discuter tranquillement. C'est là que l'illusionniste en profita pour lui demander davantage de renseignements à propos des autres groupes de mutants, et elle ne regretta pas d'avoir posé la question. Samuel la renseigna au mieux, et elle se sentait moins ignorante maintenant qu'elle savait que plusieurs groupes évoluaient en prônant des idées différentes. Le point de vue de son hôte l'intéressa tout autant, elle même n'avait pas encore eu le temps de se forger une opinion.

Ils furent interrompus cependant par des coups frappés à la porte. Pendant que l'espagnol – comme il utilisait ce langage – discutait avec la personne à l'entrée, l'illusionniste se rendit compte comme il était tard. Elle s'interrogeait sur ce qu'elle allait faire quand son hôte revint et lui appris que ses deux agresseurs ne lui porteraient plus jamais préjudice, nouvelle qui enchanta la jeune femme. Puis Samuel lui proposa divers plans pour la soirée, et elle accepta de rester ici, après tout elle n'avait guère trop le choix. Mais en contrepartie elle refusait de prendre le lit de l'homme, pensant qu'elle pourrait très bien rester sur le canapé. Aucune objection orale de la part de Samuel, ce dernier utilisa un moyen bien plus efficace. Sans rien dire, il se pencha et prit Cassandra dans ses bras, sans que cette dernière ne comprenne ses intentions.

    « Hé... ? »


Le jeune homme traversa l'appartement sans réagir à sa protestation, entra dans sa chambre et déposa la mutante sur son lit. Cette dernière leva la tête vers lui tandis qu'il lui signifiait qu'elle n'avait pas d'autre choix. Au moins c'était clair et net...

    « D'accord alors... merci. C'est tout bon pour ma part... repose-toi bien en tout cas. À demain. » le salua-t-elle avec un dernier sourire.


Une fois qu'il eut refermé la porte, la jeune femme poussa un soupir. Il fallait vraiment qu'elle revoit son attitude. Se mettant un peu plus à l'aise, elle ne tarda pas se glisser sous les draps et à poser sa tête sur l'oreiller, un peu recroquevillée sur elle-même. Le sommeil ne vint pas tout de suite, les événements de la soirée passant encore en boucle dans sa tête. Ce n'est que bien plus tard que Cassie finit par rejoindre les bras de Morphée, quand la fatigue finit par enfin avoir raison d'elle.

***

La jeune femme ouvrit difficilement les yeux quand le soleil lui chatouilla les paupières. Hébétée de sommeil, elle se redressa tant bien que mal sur le matelas, mettant quelques secondes à se rappeler où elle se trouvait. L'environnement autour d'elle le lui fit se souvenir bien vite. Sa jambe lui faisait moins mal que la veille, bien qu'elle ressentait toujours une désagréable sensation au niveau de sa blessure quand elle se mit sur pieds. Se rhabillant, elle sortit en silence de la pièce. N'entendant aucun autre bruit dans l'appartement, elle se doutait que son hôte dormait encore.

Se sentant vraiment abrutie de fatigue, elle passa d'abord par la salle de bains, se souvenant des indications de Samuel. Là elle se passa un peu d'eau sur le visage et constata un peu mieux les dégâts dus au coup de poing du connard armé de la veille. Ce n'était pas très profond... l'entaille ne serait plus qu'un souvenir d'ici quelques jours. Elle ressortit de la salle d'eau après, toujours en silence, puis passa devant le canapé où l'espagnol dormait encore. La couverture ayant glissé de son corps, Cassandra la ramassa et l'étendit de nouveau sur lui, prenant garde de ne pas le réveiller, comme il somnolait encore paisiblement. Elle dirigea ensuite ses pas vers la cuisine. Avisant la cafetière, la jeune femme décida d'en préparer ; si au moins ça pouvait rendre service au jeune homme, pourquoi s'en priver. Elle se mit donc à l’œuvre, utilisant deux tasses qui se trouvaient dans l'égouttoir. Tandis qu'elle était adossée au plan de travail et cherchait à se réveiller un peu mieux, un énorme bruit la fit sursauter. Enfin énorme... dans le silence, le plus petit des sons était comme amplifié cent fois. Et en l'occurrence, il s'agissait de la sonnerie bien rock de son téléphone portable resté dans son sac posé au pied du canapé dans lequel son hôte dormait encore. Se précipitant comme elle pouvait, ignorant les élancements de sa jambe sur laquelle elle tirait, elle fouilla dans son sac et décrocha en se redressant.

    « Allô ? » Se raclant un peu la gorge, elle s'éloigna du canapé, modulant sa voix. « Ah, bonjour chef... oui... non, désolée, je pourrais pas aujourd'hui. Au fait, je dois vous prévenir, je pourrais pas danser avant un petit moment... non, non, rien, je me suis juste blessée... hm, oui... d'accord, pas de souci. Bonne journée. »


Refermant le clapet, elle secoua légèrement la tête. Si d'habitude elle ne rechignait pas à effectuer un remplacement, aujourd'hui elle n'en avait pas vraiment l'état – après tout, elle boitait encore et comme elle marchait relativement pas mal pendant son boulot, ce ne serait guère tenable. Se retournant pour ranger son mobile, elle constata que Samuel s'était réveillé.

    « Bonjour... bien dormi ? Désolée pour le réveil inopiné... heu, j'ai préparé du café, si tu en veux... »


Elle lança son portable dans l'ouverture de son sac, attendant la réponse de son hôte.
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Lun 21 Jan 2013 - 14:56

Il y avait les gens qui vivaient avec un idéal et les autres, ceux qui se laissaient porter par le courant sans rien prévoir trop longtemps à l'avance. L'on pouvait très bien avoir un idéal et ne pas non plus être un éternel rêveur qui vivait en dehors de la réalité. Samuel ne savait pas trop à quelle catégorie appartenait Cassandra. D'un côté, elle semblait avoir le même point de vue que lui sur les humains et l'avenir qu'ils partageraient avec les mutants, mais d'un autre côté, c'était comme si elle fuyait cette réalité, préférant ses illusions. Pour une illusionniste, c'était peut-être justement sa, l'idéal. Vivre avec ses créations, faire ce qu'elle voulait de sa vie. Seulement, il fallait garder les pieds sur Terre. Ca ne restait que des illusions... Samuel ne la jugeait pas, il estimait qu'il aurait sans doute fait la même chose qu'elle. Mais plus elle rejetait cette réalité, plus difficile elle serait à accepter par la suite. Un juste milieu était sans doute possible à trouver. Mais ce n'était pas le moment d'y penser. La soirée avait été longue et douloureuse pour la jeune femme et l'espagnol ne voulait pas se montrer intrusif. Un peu de repos leur ferait du bien à tous les deux.

Il invita donc la jeune femme à rester dormir, lui proposant de prendre sa chambre afin d'être plus à l'aise. Comme prévu, cette dernière refusa, s'obstinant à vouloir prendre simplement le canapé. Comme si Samuel allait laisser une femme n'être qu'à moitié confortable... Préférant ne pas discuter, il la souleva de là où elle se trouvait et la transporta jusqu'à sa chambre avant de la déposer sur le lit. Ainsi, le message était on ne peut plus clair et il doutait qu'elle se faufile hors de la chambre pour lui tenir tête malgré tout. Heureusement, elle n'insista pas et accepta l'offre quelque peu forcée. Satisfait, Samuel lui souhaita une bonne nuit et la laissa seule pour aller s'allonger sur le canapé.

Il prit soin de retirer sa chemise fraichement mise et de la déposer sur le dossier d'une chaise afin de ne pas la froisser puis se positionna correctement, calant la couverture sur lui. Drôle de soirée mais il était content d'avoir fait la connaissance d'une nouvelle mutante. Qu'elle adhère ou non à ses idées n'avait pas d'importance même s'il devait avouer qu'il était content de voir que d'autres mutants isolés pouvaient penser de même. Il se demandait tout de même si elle avait compris son sous-entendu à propos de ses agresseurs. Plus jamais elle ne les reverrait car ils ne survivraient pas à cette nuit, c'était certain. Samuel savait parfaitement que Ruben détestait les humains tout autant que lui, voire plus. Cassandra avait tout de même dit les avoir voulu morts... Au moins désormais c'était chose faite. Et c'était sans doute la raison pour laquelle elle ne s'était pas offusquée lorsque Samuel l'avait plus ou moins prévenue.

Fermant les yeux, il s'étira puis ne tarda pas à s'endormir. Le sport de la soirée avait finalement eu raison de lui. Ses rêves étaient paisibles. Ils lui rappelaient le passé et ces moments qu'il avait partagé en compagnie des jeunes mutants alors qu'il ignorait encore en être lui-même un. Tout était parfait, tout le monde était heureux malgré leur façon de vivre précaire. Mais comme ce qu'il s'était passé dans la réalité, cela ne dura pas. Cependant, au lieu que les mutants se fassent massacrer par un groupe d'humains, c'était cette fois des flammes qui firent le sale boulot. Tel un gigantesque incendie, le feu ravageait leur habitation et brûlait les corps encore en vie des enfants qui hurlaient à s'en crever les poumons. Samuel était là mais il ne pouvait rien faire. C'était comme si le feu glissait sur lui, ne le brûlant pas mais l'empêchant de bouger, comme s'il souhaitait qu'il ne soit qu'un simple spectateur impuissant. Lorsque les flammes disparurent enfin, il ne restait plus rien. Samuel s'avança dans ce grand espace vide. Tout ce qu'il trouva était le bracelet de Rita. Il ne réalisa même pas alors que ce n'était qu'un rêve puisqu'il le portait depuis déjà de nombreuses années. En fait, c'est tout autre chose qui le tira de son rêve. Il n'avait même pas senti Cassandra remonter la couverture sur lui qui avait glissée sur le sol en partie. D'habitude il bougeait à peine mais lorsqu'il rêvait, il avait tendance à vivre son rêve jusque dans ses gestes. C'est un peu plus tard qu'il émergea, comme appelé par une étrange mélodie.

Lorsqu'il ouvrit les yeux, la première chose qu'il vit fut le dos de Cassandra. Ou plutôt ses longs cheveux noirs. Sur le coup, il ne réalisa pas tout de suite de qui il s'agissait, habitué à vivre seul et à ne pas voir ses conquêtes d'une nuit s'éterniser plus que ça. Il replaça rapidement les événements de la veille et se souvint rapidement de l'identité de celle qui lui tournait le dos, parlant à quelqu'un qu'il ne voyait pas. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu'elle était au téléphone et que c'était la sonnerie de l'appareil qui l'avait réveillé. Il resta silencieux, fixant la crinière sombre sans vraiment écouter ce qu'elle pouvait dire, même s'il avait compris qu'il s'agissait de son travail. Il tendit la main vers les cheveux de Cassandra, comme pour les toucher, mais n'en fit rien, réalisant qu'il devrait mieux ne rien faire. Il laissa son bras retomber dans le vide et attendit qu'elle ait terminé son appel. Il regarda son poignet où se trouvait le bracelet de Rita, l'air ailleurs. Cassandra raccrocha puis se retourna pour ranger son téléphone et tomba nez à nez avec Samuel à présent réveillé qui releva les yeux vers elle en la voyant bouger.


"Bonjour Cassandra. Hmm, ça va, je suis reposé, et toi ? Tu étais à ton aise ? Comment va ta jambe ? On changera ton pansement tout à l'heure, comme ça si tu veux prendre une douche, tu pourras le faire tranquillement. Et super pour le café ! J'en ai bien besoin pour me réveiller." fit-il avec un sourire avant de s'étirer

Il dégagea la couverture, la pliant plus ou moins avant de la caler sur le côté du canapé. Puis il attrapa ensuite sa chemise qu'il enfila et boutonna tout en se dirigeant vers la cuisine pour prendre l'une des tasses de café déjà servies. Il bu une gorgée puis se tourna vers son invitée.


"Merci ! Tu as faim ? Je peux nous préparer un petit quelque chose." proposa t-il avant que son regard ne se pose sur le sac de la jeune femme, lui rappelant son appel "C'était ton boulot ? J'ai pas tout suivi mais j'imagine que tu vas prendre quelques jours de congés le temps que ça aille mieux ? Faire des allers retours toute une journée ça ne va pas faire du bien à ta blessure. Dommage que je ne connaisse pas de mutant capable de faire disparaitre ta blessure, ça aurait été bien plus pratique."

Généralement, il commençait la journée par un jogging mais cette fois, il ferait sans. Il n'avait pas cours aujourd'hui, par chance, mais il avait quelques rendez-vous professionnels de prévu dans l'après-midi. Il ne savait pas encore s'il irait ou non. A vrai dire, tout dépendait de ce que désirait la jeune femme. Il ne comptait pas la laisser se débrouiller seule alors qu'elle était encore blessée. Bien sûr, cela ne l'empêchait pas de faire quoique ce soit mais il valait mieux prendre soin de la blessure pour qu'elle disparaisse rapidement. Et puis, il fallait bien qu'il la ramène chez elle à un moment ou à un autre...
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Lun 21 Jan 2013 - 20:53

Cassandra avait ses façons bien à elle de retrouver son calme et de se sentir en sécurité. Même si les illusions qu'elle créait n'avaient aucune matérialité et n'avaient pas la moindre chance d'exister réellement ne serait-ce qu'une seconde, le principal était qu'elle ait quelque chose à contrôler, qu'elle soit entourée de visions capables de la rassurer et de lui faire oublier un moment le monde extérieur qui lui déplaisait tant. Malheureusement, la jeune femme s'était bien vite rendue compte qu'elle ne pouvait indéfiniment vivre à l'écart de la réalité. Et plus dangereusement encore, c'était un coup à ne plus savoir différencier le vrai du faux. Aussi faisait-elle attention, et essayait-elle de faire la part des choses, de supporter comme elle pouvait la réalité. Le monde était pourri pour tout le monde après tout, et chacun avait sans doute ses manières de décompresser et d'oublier un moment ses soucis. Et la jeune femme n'hésitait pas à user de son pouvoir pour cela.

Samuel avait pu en bénéficier un peu aussi au final. D'ordinaire, l'illusionniste se gardait bien de partager avec les autres ses créations. Quoique... cela avait plus ou moins changé à partir du moment où elle avait appris que d'autres mutants existaient. Elle avait bien du montrer son pouvoir aux autres qui vivaient à l'institut afin de leur prouver qu'elle n'était pas qu'une humaine. Mais elle était restée assez brève et peu créative dans ses chimères. Tandis que ce soir, chamboulée par les événements, le besoin de s'entourer d'une vision irréelle s'était fait réellement impérieux, et ne souhaitant pas non plus laisser à l'écart le jeune homme qui l'avait aidée, elle n'avait pas eu d'autre choix que de l'inclure dans son champ d'illusion. Finalement, ce n'était pas tant dérangeant que cela. Après tout, il était mutant aussi. Ça n'aurait sans doute pas été pareil avec un humain... de toute manière, ce qui était fait était fait.

Vint l'heure de dormir, et l'hôte ne laissa pas le choix à son invitée, usant d'arguments impossible à évincer. Prenant en effet Cassie dans ses bras sans rien dire, il la conduisit jusque dans sa chambre, ne lui laissant pas ainsi le loisir de protester. Le remerciant avec un sourire et lui souhaitant bonne nuit, la jeune femme s'allongea bientôt mais ne céda pas immédiatement au sommeil, encore trop énervée pour se laisser aller au repos. Dans l'obscurité de la pièce, elle créa encore une fois une petite sphère colorée devant son visage, remplie de brume et où se dessinait mille et une formes fantomatiques. Ce n'est qu'après ce petit défoulement mental que Cassandra finit par s'endormir. Un sommeil lourd qui, pour une fois, n'avait pas de place pour les rêves.

La jeune femme se réveilla avec l'impression d'avoir une gueule de bois, mais ce sentiment disparut après qu'elle se soit rendue dans la salle de bains et se soit humidifié le visage à l'eau fraîche, ce qui eut pour effet de lui remettre les idées en place... ainsi que les souvenirs. Sa jambe ne lui faisait plus aussi mal que la veille mais elle boitait encore. Quant à l'entaille au visage, elle disparaîtrait d'ici quelques temps. Elle revint ensuite dans le salon, où se trouvait le canapé dans lequel Samuel dormait encore. Ayant peut-être eu un sommeil agité, la couverture gisait à moitié sur le sol. Cassie se baissa pour la ramasser, puis un espèce de bug de quelques secondes en se redressant, observant son hôte qui dormait. Comme il avait ôté sa chemise, la jeune danseuse avait une vue parfaite et très agréable sur son torse musclé. Gros blanc dans sa tête avant qu'elle ne revienne à la réalité et ne se mette à rougir un peu. Heureusement que Samuel était encore plongé dans le sommeil... étalant la couverture sur lui en prenant garde à ne pas le réveiller, elle s'aventura ensuite sans bruit dans la cuisine et prépara un peu de café.

La sonnerie de son portable agit comme un électrochoc sur la jeune femme, qui se dépêcha d'aller répondre. Sans trop de surprise, elle découvrit qu'il s'agissait de sa patronne qui lui parlait au bout du fil, pour lui demander d'effectuer un remplacement. Elle avait vite compris que Cassandra était la première à appeler si jamais un de ses collègues ne pouvait pas venir ou avait eu un problème, et la jeune femme n'avait jamais rechigné à la tâche. Elle avait toujours du temps, alors autant l'utiliser à des fins utiles. Mais aujourd'hui l'illusionniste se devait de refuser, n'étant pas tant en état de passer des heures debout et à marcher, et encore moins à danser. Elle prévint sa supérieur de ce détail avant de raccrocher en soupirant. Puis se retournant pour remettre l'appareil dans son sac, elle vit que Samuel s'était réveillé et arborait un air pensif, avant de revenir au moment présent quand la mutante le salua.

    « Ça va aussi, c'était confortable. Un peu mieux, ma foi... pas aussi douloureux qu'hier. Ça marche, merci. » fit-elle en souriant légèrement.


Sourire qui disparut rapidement, non pas parce qu'elle reprenait son masque impassible – bien qu'il y avait de ça – mais surtout parce que son hôte venait de se débarrasser de la couverture. Détournant poliment la tête, Cassandra rougit de nouveau brièvement, mais au moins le jeune homme n'eut pas l'air de s'en rendre compte. Elle retourna donc dans la cuisine et servit les tasses, en gardant une entre ses mains, lui réchauffant agréablement les paumes ainsi que la gorge une fois qu'elle en eut bu une gorgée. Samuel fit de même quand il la rejoignit dans la cuisine, habillé de sa chemise de la veille.

    « Un peu oui... pourquoi pas, je peux t'aider ? Elle but une autre gorgée de café avant de répondre à son hôte. Hm, oui. Bah... je suis pas censée travailler aujourd'hui donc c'est pas grave, mais j'y retournerais demain. Je peux pas vraiment m'arrêter de bosser trop longtemps... euh, hm... tu fais quoi dans la vie ?... Ah, oui, ça serait très pratique comme pouvoir. Plus besoin d'aller chez le médecin ! » dit-elle avec un petit rire.


Elle termina sa boisson chaude avec neutralité. Ce n'était pas dans ses habitudes de chercher à en savoir un peu plus sur les autres, mais maintenant qu'elle y pensait, elle était curieuse de savoir comment les mutants vivaient dans la société humaine. Une autre demande lui vint ensuite en tête, moins personnelle cette fois.

    « Ah, hm, aussi, tu pourras m'indiquer la station de tramway la plus proche ? Comme je connais pas le coin sur le bout des doigts... »


Habituée à toujours se débrouiller seule, l'idée ne l'avait même pas effleurée que Samuel puisse la ramener chez elle...


Dernière édition par Cassandra Farrell le Mar 22 Jan 2013 - 17:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Mar 22 Jan 2013 - 13:19

Lorsqu'il ne travaillait pas, Samuel n'était pas du genre à dormir plus longtemps que d'habitude. Les grasses matinées ? Ce n'était clairement pas fait pour lui. Même lorsqu'il avait le temps et qu'il n'avait rien de prévu, il n'aimait pas faire le faignant dans son lit et regarder les heures passer. Une fois réveillé, il fallait qu'il se lève, qu'il bouge, qu'il fasse quelque chose. Quand il lui arrivait de trop dormir, il n'était pas rare qu'il fasse de mauvais rêves. Sa vision pessimiste de l'avenir y était sans doute pour quelque chose, sans parler de son passé chaotique. Huit heures de sommeil restait un grand maximum chez lui, même après une longue journée pénible et fatigante. Ce n'était pas le cas de la soirée qu'il venait de passer en compagnie de Cassandra et pourtant, il fit tout de même un cauchemar. Cauchemar qui prit vite fin lorsqu'une musique venue de nulle part se fit entendre.

Tel un réveil matin bien programmé, le téléphone portable de la jeune femme s'était déclenché. Et même si elle s'était précipité pour répondre et ainsi le faire taire, Samuel était définitivement réveillé. Ce n'était pas plus mal. Ne voulant pas se montrer indiscret, il n'écouta pas la conversation, entendant tout de même quelques mots lui indiquant qu'il s'agissait sans doute de son travail. En fait, il pensait tout à fait à autre chose, regardant le bracelet qui n'avait pas quitté son poignet depuis des années. Même en le souhaitant très fort et en faisant tout ce qui était en son pouvoir, jamais il ne pourrait changer le passé. Mais l'avenir, il pouvait faire en sorte de lui donner le tournant désiré et il s'y employait avec hargne. Ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait le faire cependant. Il avait une invitée après tout !

Cette dernière avait justement terminé son appel, rangeant son téléphone à sa place avant de saluer l'espagnol qui n'avait pas encore bougé même s'il était réveillé. Il lui offrit un sourire et répondit à ses questions, non sans les lui retourner, s'inquiétant pour sa blessure de la veille. Elle n'avait rien de grave mais il ne fallait pas la négliger pour autant. Désirant qu'elle se sente comme chez elle, il lui précisa qu'elle pouvait bien faire ce qu'elle souhaitait, l'appartement était à sa disposition. Elle disait avoir bien dormi mais une question flottait dans l'esprit de l'espagnol. Il fallait qu'il lui demande.


"Dis, je me demandais... C'est une question bête sans doute mais comme on n'est jamais sûr de rien avec les pouvoirs... Tu es capable de faire des illusions en dormant ? Je veux dire, qu'elles remplacent tes rêves ou ceux des autres ?"

Ce devait être pratique de ne jamais faire de cauchemar et de toujours avoir un sommeil paisible, peuplé de doux songes. Mais il ignorait si tout ça était possible ou si ce n'était qu'une chimère. Peut-être qu'avec de l'entrainement, c'était possible... si ce n'était pas déjà le cas. Samuel songeait à son propre pouvoir. Si un jour il était capable de soulager n'importe qui de la douleur, il aurait en partie atteint son but. Mais pour l'heure, ce n'était pas le moment de penser à ça. L'espagnol s'était saisi de sa tasse de café pour en boire quelques gorgées, appréciant le goût qui le réveillait un peu plus. Mais pas question de démarrer la journée le ventre vide ! Il proposa donc à Cassandra de lui préparer à manger. Quelle que soit sa réponse, il comptait de toute façon manger, lui. Elle accepta, proposant même son aide pour tout préparer.

"Bien sûr ! Tiens, tu n'as qu'à découper les fruits dans la corbeille si ça t'ennuie pas, on va faire une salade de fruit, entre autre. Tu aimes les pancakes ?" demanda t-il avec un sourire avant de lui tendre un couteau qu'il venait de tirer d'un tiroir

Cassandra répondit à son autre question, précisant que de toute façon, elle ne travaillait pas aujourd'hui à l'origine. Ce n'était pas plus mal car elle n'était clairement pas en état pour le moment. Trop tirer sur sa blessure n'était pas indiqué. Malgré tout, elle comptait y retourner le jour suivant. Samuel doutait que sa blessure guérisse en une journée mais supposait qu'elle pourrait marcher correctement malgré tout. Cependant, il pensait que quelques jours de repos supplémentaires ne seraient pas du luxe. La jeune femme en profita pour lui demander à son tour ce qu'il faisait dans la vie. Parlait-elle de son travail ou d'une manière générale ? Mieux valait rester sur le thème du travail pour le moment... Le but n'était pas non plus de lui faire peur.


"Même pas un petit jour de repos supplémentaire ? Je suis sûr que ton chef comprendra vu ta blessure à la jambe, ce n'est pas rien. Il ne faut pas le négliger. Au moins, on peut dire que tu es sérieuse dans ton travail ! Moi je suis professeur. Enfin professeur de sport plus exactement. Rien de très intellectuel mais l'éducation physique n'a pas de secrets pour moi !" répondit-il avec un léger rire "Je bosse dans un collège, dans le quartier voisin. Je suis aussi coach sportif en dehors. Professeur c'est vraiment un chouette métier mais ça ne paie pas toujours très bien alors je compense. Et je sais qu'il existe des mutants avec ce pouvoir. Extraordinaire, non ? Mais je me vois mal aller leur demander un tel service alors que je ne les connais pas. Si ta blessure avait été plus grave, sans doute aurais-je tenté le coup malgré tout."

Samuel n'avait en rien remarqué la gêne de son invitée et avait déposé sa tasse dans l'évier avant d'ouvrir le frigo pour sortir ce dont il avait besoin pour faire les pancakes. Il commença à faire la pâte puis tourna la tête vers Cassandra pour lui répondre. Venait-elle réellement de lui demander où se situait le tramway ? C'était comme si elle avait oublié ce qu'il lui avait proposé la veille. D'ailleurs, elle semblait un peu plus renfermée. Sans doute était-ce son comportement habituel lorsqu'elle n'était pas gérée par l'adrénaline comme la veille au soir. Dans ce cas, Samuel comptait bien lui rappeler son offre. Comme si il allait la laisser se débrouiller seule...

"Je pourrais te l'indiquer, oui. Mais tu ne préfères pas que je te ramène plutôt ? Ce sera plus rapide que d'attendre le Tram. Tu ne comptes pas déjà me priver de ta présence ?" fit-il avec un sourire taquin avant d'abandonner ce qu'il faisait

Il se dirigea vers le comptoir et attrapa un stylo avant de griffonner sur un calepin. Il en retira la feuille sur laquelle il venait d'écrire puis s'approcha de Cassandra pour la lui tendre. On pouvait y lire plusieurs chiffres qui se succédaient. Un numéro de téléphone
.

"Tiens, c'est mon numéro. Si jamais tu as d'autres soucis, même si je n'espère pas, n'hésite pas à me passer un coup de fil, je viendrais. Ou même si c'est pour une autre raison d'ailleurs."
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Mar 22 Jan 2013 - 23:38

La nuit avait permis à Cassandra de trouver un repos bien mérité et salvateur, après une soirée très mouvementée. Bien qu'elle s'y était attendue, aucun cauchemar n'était venu troubler son sommeil, ce qui aurait très bien pu arriver après l'agression qu'elle avait subi la veille au soir. Mais non, au lieu de ça, elle n'avait eu aucun songe. Ce qui n'était pas plus mal au final... les cauchemars viendraient sans doute plus tard. Mais elle lutterait contre, ça ne serait pas la première fois qu'elle en aurait... en tout cas, pour le moment elle était loin de penser aux songes qui la hanteraient la nuit suivante. Pour l'heure il fallait déjà qu'elle arrive à se tirer du brouillard dans lequel elle avait encore l'impression de nager. Ce fut chose faite quand elle s'aspergea le visage avec de l'eau fraîche, mais la véritable secousse qui la tira des vapes fut la sonnerie de son téléphone qui provenait de son sac, resté au pied du canapé dans lequel Samuel dormait encore.

L'appel ne dura pas énormément de temps, juste le temps de refuser le remplacement que lui proposait sa patronne pour la journée et de la prévenir rapidement qu'elle ne pourrait pas danser avant un petit moment du fait de sa blessure. Inutile de préciser la cause, cela ne la regardait aucunement. Posant les yeux sur les bandages qui entouraient sa cuisse, des images de la veille lui revinrent en tête, notamment les visages de ses agresseurs. Une bouffée de haine l'assaillit, avant qu'elle ne se remémore les paroles de son hôte la veille au soir. Cassie se calma ; le monde comptait deux connards en moins, c'était un beau jour. Une pensée bien cruelle, là où d'autres gens auraient sans doute été non pas attristés, mais au moins interpellés, secoués. Mais l'illusionniste avait depuis longtemps appris à ne plus éprouver la moindre once de pitié pour ceux qui lui voulaient, qui lui faisaient du mal. Un tel ressentiment s'expliquait par l'ostracisme qu'elle avait subi depuis son enfance, mais pas que. Elle avait aussi constaté qu'à être trop aimable, on finissait inéluctablement par se faire bouffer, dans ce monde. Trop bon, trop con, comme on dit. Et la jeune femme ne comptait pas tomber dans le piège.

Ayant raccroché et rangé son téléphone dans son sac, Cassandra salua ensuite son hôte qui s'était réveillé entre temps. Probablement à cause de la sonnerie de l'appareil. Les premiers échanges se firent avec des sourires, la jeune femme rassurant Samuel quant à sa blessure à la jambe, bien moins douloureuse que la veille. Et puis une douche ne lui ferait sans doute pas de mal, nettoierait même davantage la fine plaie. La question suivante lui posa une colle, ainsi qu'en témoignait son air surpris. Néanmoins elle réfléchit.

    « Hm... concernant mes rêves ça m'arrive oui, même si c'est loin d'être volontaire. D'un autre côté, je suis toujours partie du principe que je contrôlais entièrement mon don et donc que je devais être lucide pour créer des illusions. Que je peux pas en créer, disons... ''inconsciemment''. Mais pour les autres, j'en ai aucune idée par contre... euh... tu as eu des rêves particuliers ? »


Cassandra ne voyait pas d'autres causes qui auraient pu motiver sa demande. Mais il était libre de ne pas lui répondre en détail, après tout ça le regardait. Mais la jeune femme n'avait jamais envisagé son pouvoir sous cet angle là. Se pouvait-il qu'il lui ''échappe'' dans son sommeil ? C'était bien peu probable selon elle, mais sans doute pas complètement impossible non plus... après tout ses rêves alimentaient son imagination et vice-versa. Il ne serait sans doute pas mal de faire l'expérience... mais avec qui ? Bah, cela attendrait sans doute. Après tout, l'objectif de la jeune femme était de rendre toujours davantage ses illusions plus réelles. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle était fermée à d'autres voies qui pourraient l'aider à développer davantage ses chimères. La dimension onirique évoquée par Samuel pourrait être une piste sympathique à explorer...

Buvant son café à la chaleur agréablement apaisante et tonifiante, elle acquiesça à la question de Samuel, lui proposant en même temps son aide. Elle n'allait certainement lui laisser tout faire. Nettoyant sa tasse à présent vidée de son contenu, elle prit le couteau que lui tendait l'espagnol, répondant à son sourire.

    « Ça marche ! Oui, j'adore ça. » fit-elle en hochant la tête, son sourire toujours présent.


À croire que le sourire du jeune homme était contagieux. Mais bref. Comme il avait sans doute perçu une partie de la conversation téléphonique, Cassandra lui apporta quelques détails et réponses, lui demandant à son tour ce qu'il faisait dans la vie – enfin plus précisément son métier, mais vu le contexte ça allait de soi. Samuel préconisait un peu plus d'une journée de repos pour que la mutante se remette au mieux de sa blessure, ce qui certes en soi était raisonnable, Cassie était d'accord, mais elle redoutait l'ennui qui pourrait l'assaillir.

    « Oui, sûrement, mais bon... j'aime pas rester à rien faire toute seule chez moi. Plus je bosse et mieux c'est. Mais bon, je ferais en fonction de l'évolution ! Professeur ? Ça c'est un super métier ! Tant que c'est pas de mathématiques... ajouta-t-elle sur un petit ton de plaisanterie. Je vois, tu dois pas t'ennuyer en tout cas. Woah, vraiment... c'est tellement pratique... la mutation a vraiment fait des miracles, fit-elle doucement, les yeux dans le vague. Elle les releva aux dernières paroles de Samuel. Ça aurait été vraiment sympa de ta part. » termina-t-elle avec un léger sourire.


Cela étant dit, Cassie se retourna et commença à attraper les fruits dans la corbeille que lui avait montré Samuel un peu plus tôt. Il y avait un peu de tout dans le récipient, et l'illusionniste attrapa d'abord une belle orange, placée juste sous sa main. Mais avant qu'elle ne commence à la peler, un détail lui revint en mémoire et elle demanda à Samuel de lui expliquer tout à l'heure où elle pourrait trouver la station de tram la plus proche. Se débrouillant toujours seule pour se déplacer dans New York, la jeune femme avait totalement oublié la proposition que son hôte lui avait fait la veille ; mais il ne tarda pas à la lui rappeler, agrémentant ses propos d'une petite taquinerie, qui néanmoins eut pour effet de faire légèrement rosir la jeune femme.

    « Non... ta compagnie est agréable... merci en tout cas, c'est sûr que ce sera plus rapide et plus sûr comme ça... » dit-elle doucement.


Le visage hors du champ de vision de Samuel, elle se mordit la lèvre et modula sa respiration pour reprendre un visage neutre. Qu'est-ce qui lui prenait au juste ? Ça faisait presque comme avec Ryan, mais beaucoup plus différemment. C'était beaucoup plus... naturel. Mais ses derniers mots, même dits sur le ton de la plaisanterie, lui faisaient tout de même chaud au cœur... à elle que l'on avait toujours rejetée jusqu'à récemment, cela changeait du tout au tout. Et puis mince, elle devait bien avouer qu'il était séduisant en plus d'être vraiment sympathique. Mais stop le délire, Cassandra se trouvait vraiment ridicule pour le coup... ça ne lui ressemblait pas de tomber sous le charme de quelqu'un qu'elle ne connaissait depuis même pas vingt-quatre heures...

L'espagnol revint avec un bout de papier sur lequel étaient griffonnés quelques chiffres. Cassie ne comprit pas tout de suite à quoi cela correspondait, mais Samuel eut tôt fait de lui apporter la réponse, ce qui fit naître un véritable sourire sur la bouche de la jeune femme, l'un de ses plus rares.

    « Merci ! J'vais l'enregistrer de suite et t'envoyer un message pour que t'aies le mien. »


La jeune femme s'éloigna et ressortit son téléphone de son sac, tapant rapidement les chiffres et écrivant dans la foulée un texto pour que Samuel ait ses coordonnées à son tour. Toujours le principe du donnant-donnant... quoique que Cassandra avait du mal à expliquer son enthousiasme. Peut-être était-ce le fait de s'être liée à un nouveau mutant, d'avoir un nouveau point de repère dans son entourage restreint ? C'était sans doute ça, oui... elle se recomposa un visage aussi neutre que possible, bien qu'on pouvait encore y lire une certaine joie. Souriant encore une fois à Samuel, elle s'attela de nouveau à son épluchage de fruit, reprenant l'orange là où elle l'avait laissée. Mais enfonçant trop loin la lame dans la chair du fruit, le jus gicla sur le vêtement immaculé de la jeune femme.

    « Ah ! Et zut... j'en rate pas une. » marmonna-t-elle en tirant sur son débardeur.


Soupirant, elle retira son haut qu'elle passa sous l'eau, histoire d'enlever au plus vite la tâche orangée. Pour le coup elle n'était pas gênée, après tout elle n'avait rien à cacher. Son hôte avait une magnifique vue sur son soutien-gorge aussi noir que ses cheveux, mais qu'importait. Ne dansait-elle pas un soir sur deux devant des inconnus en tenue presque semblable ? Puis de toute manière, il lui restait toujours son pull, mais il tenait trop chaud pour l'intérieur...

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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Mer 23 Jan 2013 - 1:11

Se faire réveiller n'était jamais agréable, que ce soit par un réveil, un mouvement ou bien un bruit désagréable. En l'occurrence la musique n'était pas désagréable à l'oreille mais elle fut si soudaine et si forte que Samuel se réveilla aussitôt. Il ne sursauta pas mais ouvrit brusquement les yeux, sans toutefois remuer. C'était comme une claque matinale. Au moins, il était réveillé, pas besoin de douche froide... Et puis, pour compenser, il avait une assez belle vision. Cassandra lui tournait le dos mais simplement la regarder était agréable. On ne pouvait pas dire qu'elle n'était pas désirable, loin de là. Mais elle n'était pas là pour ça et si elle se trouvait dans l'appartement de Samuel, c'était bien parce qu'il n'était pas du genre à laisser tomber quelqu'un qui avait besoin d'aide. Bien sûr, il aurait pu la laisser se débrouiller seule une fois débarrassée de ses agresseurs mais puisqu'elle était blessée et qu'elle n'était pas encore sortie de ce quartier à risques, l'espagnol avait préféré l'héberger après l'avoir soignée.

A présent, la nuit était passée et chacun allait sans doute reprendre ses activités chacun de son côté. Cependant, Cassandra avait reçu un appel de son travail, signe qu'elle devrait sans doute expliquer son absence pour le moment injustifiée. Difficile d'aller travailler avec une jambe qui n'était plus à cent pour cent de ses capacités. Samuel ne comptait pas la jeter dehors, elle pouvait bien rester aussi longtemps qu'elle le désirait. Pour le moment, il n'était pas encore question de partir et il se contenta de répondre à sa salutation matinale. Elle disait avoir bien dormi, tout comme lui. A la seule différence qu'il avait été réveillé en plein cauchemar. Repensant aux douces illusions de la veille, Samuel demanda à son invitée si elle était capable d'interférer sur les rêves. N'étaient-ils pas eux aussi des illusions, sous une certaine forme, après tout ?

Cassandra ne semblait pas savoir elle-même, n'ayant jamais exploré cette option là de son pouvoir. Elle semblait se méprendre sur la demande de l'espagnol néanmoins. Il lui avait simplement posé la question pour savoir si elle pouvait apaiser les rêves de quelqu'un et non provoquer des cauchemars, même involontairement. Cependant, maintenant qu'elle en parlait, il devait avouer que les flammes ressenties dans son rêve pouvaient avoir un rapport avec celles de la veille, provoquées par la mutante pour se protéger. Ou ce n'était qu'une coïncidence. Quoiqu'il en soit, cela méritait des éclaircissements.


"Disons que j'ai fait un cauchemar. Mais à vrai dire je n'avais pas vu les choses sous cet angle. Je me demandais simplement si, pendant qu'une personne dort et que toi tu es consciente, tu peux influencer ses rêves. Lui projeter une illusion mentale, dans son inconscient. Tu vois ? Mais maintenant que tu le dis, il est possible que tu puisses projeter des illusions alors que tu dors. Si tu n'as plus de prise sur ton pouvoir pendant ton sommeil, ce qui serait logique, il pourrait très bien se développer tout seul, tu vois ce que je veux dire ? Il faudrait essayer un jour. Pour quelqu'un qui fait de fréquents cauchemars, tu serais une bénédiction je pense."

Cassandra avait eu la gentillesse de préparer une tasse de café pour Samuel qui s'habilla avant de s'en saisir. Rien de tel qu'une bonne dose de caféine pour démarrer la journée. Et pour accompagner le tout, un peu de nourriture ne serait pas du luxe. Il y avait tout ce qu'il fallait pour préparer un bon petit déjeuner et Samuel ne comptait pas se priver, proposant ainsi à son invitée de faire un copieux repas. Elle accepta et se porta même volontaire pour mettre la main à la pâte. Cassandra s'occupait de découper les fruits pour les transformer en salade fraiche et Samuel, après s'être assuré que la jeune femme aimait ça, s'occupa de préparer les pancakes.

N'ayant pas entendu toute la conversation téléphonique, Samuel demanda quelques précisions à son invitée qui avouait désirer reprendre le travail au plus vite. C'était les paroles de quelqu'un qui avait peu d'activités ou de connaissances en dehors du boulot. Visiblement, c'était la seule chose qui l'occupait réellement. C'était un peu triste à entendre. Néanmoins, l'espagnol estimait qu'un peu de repos supplémentaire ne pouvait pas lui faire de mal. Et s'il lui fallait une raison pour le faire, il pouvait bien lui en fournir une. La jeune femme s'intéressa alors à son métier à lui et il lui répondit sans détour. La réplique de Cassandra à propos des mathématiques amusa Samuel qui lâcha un petit rire en secouant la tête. Il ne risquait pas d'enseigner un métier intellectuel vu qu'il n'avait jamais clôturé ses études.


"J'ai quelques jours de congés alors si tu t'ennuies trop, je peux te tenir compagnie pendant ta période de repos, qu'en dis-tu ? Et rassure toi, je ne risque pas de t'enseigner des mathématiques... pour ça, il aurait déjà fallu que je termine le programme ! L'avantage avec le sport, c'est qu'on peut le faire n'importe quand, pas besoin de paperasse inutile." avoua t-il avec un air amusé "Et sache que je ne laisserais jamais un camarade mutant dans la panade. Mais heureusement, ta blessure n'est pas sérieuse."

Ainsi, elle pourrait à nouveau se déplacer normalement d'ici deux jours et quelques. Cependant, Samuel ne comptait la laisser tirer sur sa plaie en se déplaçant inutilement jusqu'au Tram. Il pouvait la ramener alors pourquoi s'en priver ? De plus, cela lui permettait de passer plus de temps en la compagnie d'une mutante qu'il apprenait à connaitre... couplée d'une délicieuse jeune femme. Il lui fit d'ailleurs remarquer avec amusement qu'elle le privait ainsi de sa présence, appuyant sur cet argument avec humour mais aussi avec franchise. C'était ce qu'il pensait après tout.

"J'ai cru que tu étais plus cruelle que ce que je n'aurais cru ! Je te ramènerais quand tu voudras, tu n'auras qu'à me le dire. Considère moi comme ton chauffeur personnel pour la journée !" annonça t-il avec un sourire

Il ne l'avait pas remarquée rosir, trop occupé à sa préparation. Mais, alors qu'il avait commencé la pâte, une idée lui traversa l'esprit. Il préféra s'en occuper tout de suite pour ne pas oublier plus tard. Attrapant de quoi écrire, il nota son numéro de téléphone et le donna à Cassandra, au cas où. Il espérait qu'elle ne rencontre plus de problèmes à l'avenir, mais au moins elle pourrait l'appeler au besoin. Ou même si elle désirait simplement le voir. Après tout, ne s'entendaient-ils pas bien ? Cassandra semblait ravie de la proposition et s'empressa d'enregistrer le numéro dans son répertoire, lui envoyant un message en retour pour qu'il ait son numéro. Au moins, cela leur donnait une bonne opportunité de se revoir. Mais pour le moment, ils n'étaient pas encore séparés alors autant en profiter. Un petit bip répété se fit entendre, signe qu'il avait reçu un message.


"Merci mais désormais tu es condamnée à recevoir des messages de ma part..." fit-il avec un sourire en coin, prenant un air faussement menaçant avant de reprendre son air doux habituel

Samuel reprit sa préparation qui était à présent terminée. Il ne restait plus qu'à faire cuire le tout. Se penchant pour prendre une poêle, il entendit soudainement Cassandra marmonner. Que lui arrivait-il ? Il n'avait pourtant pas entendu de bruit de vaisselle brisée. S'était-elle coupée avec le couteau ? Il laissa tomber ce qu'il faisait pour s'approcher et ainsi vérifier, lorsqu'il la vit retirer son haut. Sur le coup, Samuel se figea, surpris, ne s'attendant pas à une telle réaction. Cassandra n'avait pas perdu de temps et passait à présent le vêtement sous l'eau. L'espagnol devina alors facilement qu'elle s'était juste tâchée. Mais ce qu'il remarquait le plus, c'était cette vue qu'il avait sur sa poitrine. Agréable paysage dans lequel il se perdit l'espace d'un instant. Il n'y avait pas à redire, elle était vraiment désirable. Qu'y avait-il à mâter un peu une belle femme ? Cependant, il ne voulait pas paraitre impoli et se détourna du spectacle, quittant la cuisine pour revenir quelques secondes après avec un tshirt propre. S'approchant, il déposa le vêtement sur son épaule, posant doucement sa main sur la peau dénudée de son épaule, non sans l'avoir à nouveau observée. Elle était belle, qu'y pouvait-il ? Jouer les aveugles ? Très peu pour lui.


"Tiens, met ça en attendant que ton haut sèche. Je ne voudrais pas que tu prennes froid... Tu vas nager dedans mais au moins tu sera à l'aise et tu peux le salir sans problème. Besoin d'aide pour les fruits rebelles ?" demanda t-il avec un air taquin
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Mer 23 Jan 2013 - 19:39

Y'a pas à dire, la musique, ça réveille. Et ce n'est pas forcément très agréable, surtout quand on ne s'y attend pas. Cassandra s'était dépêchée de répondre au téléphone, plus pour faire taire le vacarme qu'il produisait dans la pièce que pour vraiment engager la conversation avec la personne au bout du fil – en l'occurrence sa patronne. Mais au final ce n'était pas plus mal que ça puisque c'était l'occasion de la prévenir de son impossibilité à remplir ses fonctions dans les jours à venir. Danser avec une jambe blessée, ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux... raccrochant au bout de quelques minutes, la jeune femme salua son hôte qui s'était réveillé sans doute à cause de la forte musique. Elle gardait les yeux rivés dans les siens, résistant à l'envie de les descendre plus bas, même si c'était très tentant... mais elle l'avait déjà assez zieuté comme ça à son insu. Il n'était pas désagréable à regarder en tout cas, c'était même mieux qu'une simple photo de magazine. Bel exemple de preuve que la réalité surpassait parfois les chimères...

Néanmoins la conversation la concentra sur autre chose. La théorie de Samuel était très intéressante, bien que l'illusionniste ne l'avait pas envisagée sous cet angle en particulier. Interférer sur les rêves signifiait aussi agir sur le mental des gens... pour ce qui était de ses propres songes, Cassie put apporter un semblant de réponse à la question du jeune homme, mais elle n'avait aucune idée de ses possibilités d'action sur les rêves des autres... toutefois, il semblait qu'elle avait mal compris la question de Samuel, étant partie du fait qu'il lui demandait si elle pouvait utiliser son don de manière inconsciente.

    « Ah, je vois, je ne l'avais pas compris comme ça. Malheureusement je peux pas te répondre, puisque je n'ai jamais essayé. Mais maintenant que tu dis ça, ça remet en question le niveau d'action des illusions... j'ai toujours pensé que ça marchait au niveau sensoriel, pas mental, puisque je n'affecte que la vision... c'est vrai que ça mériterait bien quelques expériences. Reste à trouver un cobaye... ajouta-t-elle avec un sourire. Un pouvoir qui se développerait tout seul ? Ça se pourrait tu penses ? En tout cas pour les cauchemars, ça pourrait être intéressant... ça vaudrait le coup d'essayer. »


Voilà qui pourrait donner quelque part une nouvelle utilité à ses chimères, en apaisant les songes des autres... mais comment vérifier que cela marchait bien ? Bah, ce serait sans doute très intéressant d'essayer et d'explorer cette piste, à l'occasion. Mais pour l'heure, il n'était plus question de dormir, ni de rêver ou de cauchemarder. Le café préparé par la jeune femme acheva de les réveiller tous les deux, leur ouvrant également l'appétit. Cassandra proposa son aide et prit le couteau que lui tendait Samuel afin de couper les fruits qui finiraient bientôt en salade, tandis que le jeune homme s'affairait à préparer des pancakes.

La jeune femme apporta quelques explications concernant la conversation qu'elle avait eu au téléphone avec sa chef. Samuel lui conseillait d'arrêter le travail quelques jours et de s'occuper comme il fallait de sa blessure afin de s'en remettre au mieux. Si Cassie dans le fond était d'accord avec la façon de penser de l'espagnol et son conseil, elle ne pouvait pas vraiment se le permettre, non pas pour le côté financier mais parce qu'elle redoutait de se retrouver seule et sans occupation pour quelques jours. Même si elle avait un entourage très restreint, passer une journée entourée de collègues et de clients n'était pas du tout la même chose que de rester cloîtré chez soi avec des livres qui seraient vite lus. Elle avait beau être assez solitaire dans le fond, elle avait bien besoin d'un minimum de relations sociales. Qu'elle le veuille ou non, les illusions ne pouvaient malheureusement pas tout faire. Mais plutôt que de songer à ça, elle interrogea Samuel quant à son propre travail, et il révéla qu'il était professeur de sport. L'illusionniste eut une petite plaisanterie à propos des maths, ce qui les amusa tous les deux. Sa proposition étonna un peu Cassie en même temps qu'elle lui fit plaisir.

    « Ça ne serait pas pour me déplaire... mais je tiens pas à bouleverser tes projets ou si tu comptais te détendre justement. J'imagine que ton boulot est pas de tout repos ! Mais j'serais contente de pas rester toute seule, avoua-t-elle en détournant un peu les yeux. Sûr, puis les maths c'est rébarbatif. Au moins le sport, y'en a pour tous les goûts. Hé bien... tu es vraiment altruiste. Peu de gens le sont autant. » remarqua-t-elle en souriant doucement.


Commençant à choisir les fruits, elle demanda au passage à Samuel s'il pourrait lui indiquer la station de tram la plus proche, mais il lui rappela bientôt qu'il pourrait la reconduire chez elle sans souci, la taquinant même un peu en lui disant qu'elle allait le priver trop tôt de sa présence. Ces propos lui firent chaud au cœur et elle démentit ses paroles, affirmant que sa compagnie était bien trop agréable pour déjà s'en séparer et le remerciant d'avance. Elle sourit en guise de réponse.

    « Cruelle, en voilà un bien grand mot ! Merci en tout cas, mais... hmm... il te manque la casquette ! Enfin, plus maintenant... » fit-elle en riant, ayant matérialisé le couvre-chef sur la tête de Samuel, dont la visière retombait partiellement sur ses yeux.


La chimère s'évapora bien vite, histoire que le jeune homme n'ait pas la vision entravée. Cassandra se sentait étrangement bien en sa compagnie, n'hésitant pas à plaisanter comme elle l'avait tant fait ce matin. Il fallait dire que la sollicitude de Samuel et sa sympathie l'aidait beaucoup, mais ça la changeait aussi beaucoup de son impassibilité habituelle. De plus, il aurait été vraiment mal venu de sa part de lui imposer sa neutralité alors qu'il avait tant fait pour elle depuis la veille au soir. En réalité, Cassie avait simplement envie de se laisser aller à rire et à être naturelle. Il lui arrivait cependant de reprendre son masque impassible, plus par habitude qu'autre chose. Cependant, il tomba une nouvelle fois quand Samuel revint avec un papier qu'il lui tendit et où était inscrit son numéro de téléphone. Ravie, elle le remercia avec un de ses rares grands sourires et alla immédiatement enregistrer ses coordonnées dans son téléphone, lui envoyant un message dans la foulée pour qu'il ait son propre numéro. Revenant dans la cuisine, l'espagnol s'adressa à elle d'un air faussement menaçant, qui prêtait plus à rire qu'à reculer. Toutefois la jeune femme joua le jeu.

    « Quelle terrifiante perspective... j'en tremble déjà ! » fit-elle avant de rire doucement et de retourner à son plan de travail où elle y avait laissée le couteau et les fruits.


Elle reprit donc sa séance de pelage d'orange, jusqu'à ce qu'une mauvaise manipulation du couteau ne lui fasse gicler du jus sur son débardeur blanc. Maugréant de sa maladresse, Cassandra retira son haut et le passa au plus vite sous l'eau, frottant le tissu pour faire partir la tâche orangée. Son hôte avait vue sur son buste, mais pour le coup ce n'était pas prioritaire dans ses soucis. Lavant à grande eau son débardeur, elle ne remarqua pas tout de suite que Samuel s'était éclipsé. Elle se retourna vers lui après avoir fermé le robinet et sentit la chaleur de sa paume sur son épaule, l'autre étant couverte d'un de ses T-shirts qu'il lui avait apporté. C'est à ce moment qu'elle remarqua son regard, lui colorant un peu les joues. Cela ne l'empêcha pas de lui sourire légèrement en prenant le haut propre.

    « Merci... j'vais éviter de le tâcher quand même, et mater cette orange ! Elle ne m'aura pas ! Ça ira, t'en fais pas. »


Elle enfila le T-shirt, elle nageait en effet dedans et il tombait sur son épaule mais c'était très confortable au moins. Elle se remit à son épluchage, veillant à ne pas faire gicler davantage de jus avec les autres fruits. La salade fut bientôt prête tandis que la bonne odeur de la pâte cuite flottait dans l'air de la pièce. Ayant terminé sa part du travail, Cassandra s'approcha doucement du mutant et se plaça à côté de lui.

    « Salade prête ! Tu veux que je fasse quelque chose d'autre, besoin d'aide ? Ça sent drôlement bon... »
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Mer 23 Jan 2013 - 23:35

Depuis le temps qu'il avait connaissance des mutants, Samuel avait toujours cherché à faire développer leurs dons. Ignorant qu'il en était lui-même un à l'époque, il n'avait jamais cessé de s'émerveiller devant les prouesses qu'étaient capables d'accomplir ces êtres hors du commun. A ses yeux, cela avait tout de magique mais c'était même bien plus que ça. Au final, certains pouvoirs semblaient ne pas pouvoir tellement évoluer, bloqués à leur usage de base. Mais d'autres avaient démontré un potentiel d'évolution assez impressionnant. Bien sûr, l'espagnol n'avait pas pu confirmer tout ça à l'époque, encore trop ignorant et ayant perdu bien trop tôt ces chers mutants auquel il tenait tant. Mais depuis qu'il avait rejoint la Confrérie, il avait appris certaines choses qui confirmaient ses soupçons. Certains mutants semblaient illimités au niveau de leurs capacités. On pouvait même les classer par catégories, selon la nature de leurs pouvoirs et l'implication de leur possesseur. C'était un peu restrictif de classer ainsi des personnes mais les pouvoirs étaient tous si différents qu'il fallait bien les cataloguer un peu. De plus, l'on savait ainsi à quoi s'attendre. Certains pouvoirs avaient des avantages sans aucun inconvénients, d'autres à l'inverse. Il y en avait tellement, c'était impressionnant. Mais cette classification n'intéressait pas particulièrement l'espagnol. Ce qu'il voulait avant tout, c'était que les possesseurs de ces pouvoirs soient protégés et puissent vivre à leur façon. Et quoi de mieux pour se sentir bien dans sa peau de mutant que de découvrir les évolutions possibles de son pouvoir ? Seul, on était souvent limité par sa propre imagination. Mais l'avis d'autres personnes ouvraient parfois bien des portes. C'était ce que souhaitait faire Samuel avec Cassandra.

Puisqu'il avait fait un cauchemar et que pour lui, il s'agissait plus ou moins d'illusions fournies par le subconscient, il supposait que la jeune femme pourrait peut-être y faire quelque chose. Elle avouait qu'elle pensait que ses illusions étaient juste visuelles. Mais et si elle se trompait ? Elle était certes la mieux placée pour le savoir puisque c'était elle qui maitrisait son don, mais ce n'était pas pour autant qu'elle était sûre d'elle à cent pour cent. Il était possible qu'elle puisse user de son don pour influencer les rêves des autres. Voilà qui serait une arme potentiellement puissante. Imaginez si l'on pouvait implanter une image, une illusion dans un subconscient. Si cela fonctionnait, la personne en question pourrait alors être plus ou moins manipulée. Mais ce n'était pas cet aspect là qui intéressait l'espagnol même s'il ne manquerait pas d'en parler à son leader, au cas où son avis pourrait l'éclairer.


"Ca affecte uniquement la vision lorsqu'on est éveillé mais une fois endormi... peut-être que tu peux influencer le subconscient. Comme tu dis, le meilleur moyen de le vérifier serait d'essayer. Je me porte volontaire !" précisa t-il en levant la main "Chaque pouvoir évolue. Après ça dépend de l'utilisateur et de sa façon de s'en servir. C'est entre tes mains, Cassandra."

Mais il n'était pour le moment plus question de rêver, au contraire. Buvant leur café, Samuel exposa sa petite théorie sur le besoin de repos de la jeune femme. Bien sûr, il ne pouvait rien lui imposer, se contentant de la conseiller sans non plus prétendre savoir mieux qu'elle comment elle allait gérer sa blessure. C'était une femme et non une enfant. En fait, il s'inquiétait juste de son bien-être, comme pour chaque mutant. Les gens avaient tendance à ne pas prendre soin d'eux, surtout les solitaires comme cela avait l'air d'être le cas pour Cassandra. Si l'ennui était sa seule motivation à reprendre le travail et à négliger sa jambe, alors Samuel comptait bien lui fournir une excuse. Il lui proposa donc de l'occuper pour les jours à venir afin de vaincre l'ennui et de se reposer correctement. Puisqu'il était en congé, il pouvait bien se permettre de passer un peu de temps avec. Et puis, qui cracherait sur des moments passés avec une si jolie fille ? D'autant plus qu'elle était loin d'être inintéressante. Cela leur serait bénéfique à tous les deux, c'était certain. Mais il ne voulait pas non plus s'imposer, il ne faisait donc que proposer, qu'elle ne croit pas qu'il s'agissait d'un stalker ou quoique ce soit du genre.

Cassandra accepta mais émit tout de même quelques réserves. Se croyait-elle indésirable pour réagir de la sorte ? Au moins, l'idée ne semblait pas lui déplaire, c'était déjà ça. Ainsi, Samuel se sentait un peu moins invasif. Il sourit au compliment de la jeune femme, le qualifiant d'altruiste. Il ne le releva pas cependant car, oui il était prêt à faire n'importe quoi pour un mutant, mais à contrario, il pouvait bien laisser crever n'importe quel humain. Comme quoi tout n'était pas tout noir ou tout blanc. Jamais il ne laisserait néanmoins un mutant dans la panade, même si ce dernier était la pire des ordures. Ce n'était de toute façon pas le cas de Cassandra qui était une jeune femme charmante qui avait seulement eu le malheur de se faire agresser par deux connards. Elle ne méritait pas ce qui lui arrivait.


"Je n'avais pas de projets particulier donc tu vas mettre un peu d'animation dans mes journées à venir et je tâcherais d'en faire autant. Donc compte sur moi, tu ne resteras pas seule. S'il le faut, je jouerais les infirmiers également !" répliqua t-il avec un clin d'oeil complice "Et puis un peu de sport ne fait pas de mal. Tu en pratiques un d'ailleurs ?"

La jeune femme avait accepté également d'aider Samuel à préparer le petit déjeuner, lui demandant par la même occasion de lui indiquer le tram le plus proche. Mais l'espagnol lui rappela qu'il pouvait la ramener, lui évitant ainsi attente et cohue. Il ne manqua pas de la taquiner via sa réponse, lui prouvant ainsi que ça ne le dérangeait pas le moins du monde de lui servir de chauffeur. Elle ne manqua pas de répliquer tout en le remerciant, le gratifiant d'une casquette à l'aide de ses pouvoirs. Amusé, Samuel se mit à rire puis se tourna vers la jeune femme malgré qu'il n'y voyait qu'à moitié, l'illusion passant en partie devant ses yeux dorés.

"Ca me va bien, non ? Peut-être que je vais songer à changer de métier !"

La casquette disparue rapidement et il pu reprendre ce qu'il faisait. Seulement, une idée venait de lui traverser la tête. Il abandonna donc sa préparation le temps de noter sur une feuille de papier son numéro qu'il donna ensuite à Cassandra. Ainsi, elle pourrait le joindre si elle le désirait, quelle que soit la raison. La jeune femme semblait ravie de l'attention et lui donna également son numéro en retour. Encore une fois, Samuel joua sur la taquinerie, content de la voir sourire de la sorte. Au moins, elle ne feignait clairement pas la joie, cela faisait plaisir à voir.

"Si c'est de froid que tu trembles, je pourrais te fournir de quoi te réchauffer. Sinon pour le reste, je n'y pourrais pas grand chose !" affirma t-il avec un fin sourire

Chacun reprit son activité et tout se passait pour le mieux jusqu'à ce que Cassandra se tache avec un fruit. Son premier réflexe fut de retirer son haut pour le passer aussitôt sous l'eau. Samuel ne manqua pas d'admirer cet agréable spectacle avant de finalement se décider à aller lui chercher de quoi se changer en attendant que son haut soit sec. Il lui déposa un tshirt sur l'épaule, posant sa main sur l'autre, lui disant de ne pas prendre froid. Maintenant qu'elle le regardait, sans doute avait-elle remarqué où il regardait. Mais il ne s'en cachait pas particulièrement. Elle était belle, bien faite et elle devait le savoir. Néanmoins, il ne s'attarda pas plus que la décence le permettait, la laissant se vêtir tranquillement sans se sentir espionnée. Elle n'avait pas l'air des plus gênées, ajoutant même un peu d'humour à ce léger accident.


"Si jamais tu as besoin d'aide, lance un SOS... C'est coriace ces bêtes là !"

Samuel termina de préparer la pâte à pancakes et commença à les faire cuire, déposant ceux qui étaient prêts dans une grande assiette à côté de la gazinière. Cassandra avait déjà terminé de préparer la salade et s'approchait tout en demandant ce qu'elle pourrait faire d'autre en attendant. Samuel resta songeur un instant puis lui désigna un placard d'un geste du menton.

"Si tu veux, tu peux faire fondre un peu de chocolat pour accompagner les pancakes. J'ai bien du sirop d'érable mais tout le monde n'aime pas ça. Les casseroles sont dans le placard juste en dessous." précisa t-il avant de lui faire un peu de place sur la gazinière
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MessageSujet: Re: Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]   Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra] Icon_minitime1Jeu 24 Jan 2013 - 3:36

Le pouvoir de Cassandra était ce qui était arrivé de mieux dans la vie de la jeune femme, en plus de la découverte qu'il existait d'autres gens comme elle, à savoir les mutants. Il lui avait permis de supporter sa solitude et la dure réalité quand cette dernière devenait à ses yeux trop insoutenable. Alliant son don et toute son imagination qu'elle cultivait à grand renfort de livres et d'art, la jeune femme s'était construit au fil des années une multitude de mondes différents, chacun ayant une histoire bien à lui. S'en était suivi des paysages, des créatures, bref, toutes sortes de créations plus fantastiques les unes que les autres. Et jusqu'ici cela avait suffi à l'illusionniste pour dissiper temporairement ses angoisses qu'elle portait sur ses épaules depuis longtemps, ainsi qu'à lui construire son identité. Mais ce qu'elle n'avait jamais créé avec son pouvoir, c'était des personnes, avec des caractères bien particuliers, bien définis. Des sortes d'amis imaginaires. Cassie connaissait les dangers de son pouvoir, en était consciente. Donner ''vie'' à de tels personnages lui aurait sans aucun doute fait définitivement perdre le sens de la réalité. Et bien que cela avait été à de nombreuses reprises très tentant, elle se l'était toujours interdit. De toute manière... n'était-il pas mieux de vivre avec des personnes bel et bien réelles, et non pas issues de son imagination ?

Quoiqu'il en soit, Cassandra n'avait jamais envisagé l'aspect onirique de son don, ainsi que le lui décrivait Samuel. Ce n'était certes que des suppositions qu'il faisait, mais cela valait le coup de les entendre, et surtout de les tester à l'occasion. Cassandra espérait bel et bien que son don évoluerait, elle y employait beaucoup d'efforts après tout. Mais les propos de son hôte lui faisait remettre en question son champ d'action illusoire. Était-elle vraiment capable d'affecter les rêves des autres et donc leur mental ? Ça demandait à être expérimenté... voilà une nouvelle voie à laquelle n'avait jamais pensé la jeune femme. Surtout que cela pourrait se révéler particulièrement utile, bien que Cassie n'ait jamais véritablement manipulé quelqu'un... ou alors de très rares fois.

    « Hmmm... peut-être... ce serait génial, vraiment, plus qu'à essayer ! Hé bien ça marche alors, fit-elle en souriant, j'espère que je pourrais t'aider à faire de plus jolis rêves ! Tu n'as pas tort... ni bien, ni mal, seulement ce que l'on en fait... » ajouta-t-elle plus pour elle-même que pour Samuel, pensive.


En l'occurrence, elle espérait pouvoir faire un peu de bien au jeune homme en le soulageant de ses cauchemars... mais encore faudrait-il que cela marche. Pour ce qui était des capacités qu'elle possédait déjà, Cassandra s'en était la plupart du temps toujours servi pour elle-même, ou pour se défendre des autres. De très rares fois, cela lui avait également servi à tromper son entourage ou à passer inaperçue également... elle pouvait en fait faire pas mal de choses avec ses illusions. Tant de potentiel réjouissait la mutante, mais pas autant que l'aide de Samuel qui s'était proposé comme ''cobaye'' et qui lui avait fait voir les choses sous un autre angle.

En tout cas, cela attendrait leur prochain repos pour mettre en œuvre l'expérience. Pour le moment, l'un et l'autre se réveillaient avec une bonne tasse de café et une discussion autour du repos que devrait prendre Cassie. Seulement elle n'avait guère envie de rester seule le temps de sa convalescence, aussi confia-t-elle à son hôte qu'elle allait sans doute reprendre le travail au plus vite, même si sa jambe n'était pas totalement guérie. De toute manière, ce n'était pas si grave que cela. Samuel fit alors une proposition qui étonna un peu la jeune femme en même temps que cela lui faisait plaisir. Il fallait bien avouer qu'elle appréciait la compagnie de l'espagnol et les échanges qu'ils avaient étaient plus qu'intéressants. Passer davantage de temps avec lui ne pouvait être qu'une excellente chose. Elle fit part au jeune homme du plaisir que suscitait son offre, mais cependant ne tenait pas non plus à bouleverser trop les projets qu'il avait sans doute prévu pour son congé. Par ailleurs, elle le trouvait particulièrement attentionné, ce qui était admirable ; combien de personnes existaient dans le monde qui faisaient preuve d'un tel altruisme ? Il avait certes précisé qu'il parlait des mutants, mais cela restait remarquable.

    « Alors ça sera avec grand plaisir ! Tu m'en voies ravie, dit-elle, souriante. Un bref rire ponctua les propos suivants de Samuel. Un soignant personnel, j'en ai de la chance ! Hé bien, je ne fais pas de sport à proprement parlé, mais... disons que mon boulot me permet de me défouler pas mal. C'est tout comme au final. »


L'heure était venue de préparer le petit déjeuner, et Cassandra comptait bien mettre la main à la pâte. Suivant les indications de son hôte, elle s'apprêtait à commencer à éplucher des fruits mais une question lui revint en tête qu'elle posa à Samuel et qui concernait le transport en commun le plus proche. La suite de la discussion se fit toute en taquineries, même si une partie avait touché Cassie, elle répondit avec humour et usa brièvement de son don pour ajouter de l'amusement à la conversation, ce qui sembla faire son effet sur l'espagnol. Toutefois elle renvoya vite son illusion dans le néant, comme Samuel avait la vue bouchée par la visière de l'inexistante casquette.

    « Ça fait très très sérieux quand même. » remarqua-t-elle, amusée.


Le mutant lui fournit ensuite son numéro de téléphone, que la jeune femme s'empressa d'aller enregistrer dans son portable. La joie était clairement lisible sur son visage d'habitude si neutre et impassible. Mais qu'y pouvait-elle ? Elle était vraiment heureuse d'avoir rencontré une personne qui lui disait qu'elle pouvait compter sur lui, sans oublier qu'il ne la laissait pas indifférente. Cela expliquait en partie son attitude si ouverte et naturelle. Envoyant un texto au jeune homme afin qu'il puisse ainsi récupérer son propre numéro, elle revint dans la cuisine où Samuel l'accueillit avec une petite phrase faussement menaçante, mais la jeune femme se prêta volontiers au jeu, affirmant qu'elle tremblait déjà à l'idée de la réception de ses messages.

    « Avec joie... aucun risque déjà que je tremble de peur ! »


S'attelant à la découpe des fruits, Cassandra se tâcha malencontreusement avec une orange et du enlever son débardeur pour le passer au plus vite sous l'eau. Elle se retrouva donc momentanément avec seulement son soutien-gorge, mais elle ne cherchait pas à s'en cacher, ne pensant pas vraiment à la tenue qu'elle arborait pour le moment. Frottant son haut, elle sentit peu de temps après les mains de Samuel se poser sur ses épaules ; il lui avait apporté en effet de quoi se changer en attendant que son top sèche. Le regard du jeune homme la fit rosir un peu mais sans plus. Elle n'avait rien à cacher et n'était pas différente des autres femmes ; c'était juste normal. Elle le remercia et s'habilla du large T-shirt, prête à s'attaquer de nouveau aux fruits récalcitrants.

    « Promis, j'crierais à l'aide ! »


Mais elle eut tôt fait de réduire l'orange en morceaux, ainsi que les fruits suivants. La salade étant ainsi prête, elle demanda à Samuel si elle pouvait faire autre chose, et il lui proposa de faire fondre du chocolat.

Acquiesçant, elle alla donc chercher ce qu'il fallait en suivant les indications de l'espagnol. Réduisant la moitié de la tablette en morceaux, elle les versa dans la casserole qu'elle mit bientôt sur le feu. Le chocolat fondit assez rapidement, et Cassandra eut alors une étrange idée. Mais elle était d'humeur à s'amuser, alors pourquoi ne pas en profiter... plongeant le bout de son index et de son majeur dans le chocolat qui était juste chaud comme il fallait, elle se tourna ensuite vers Samuel pour lui tracer deux traits sur la joue. Une fois son forfait accompli, Cassie retira sa main en riant.

    « Et une demi moustache de chat ! Mraouw ♪ »


Elle ne pensait pas qu'il prendrait cela mal, après tout il semblait être très ouvert aux petites blagues de ce genre. Celle-ci était inspirée de ce qu'elle avait vu faire entre deux certains mutants à l'institut Xavier... souriante, elle lécha ce qui restait de chocolat sur ses doigts. Elle en adorait le goût sucré.
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Une aide bienvenue [Samuel/Cassandra]

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