X-Men : Sentinel Project
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 Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~

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Erïka M. Davidoff
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Erïka M. Davidoff

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MessageSujet: Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~    Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~  Icon_minitime1Mer 4 Mai 2011 - 3:09


Davidoff Erïka Miraslova




♣ • Identité • ♣

•Nom :Davidoff Maintenant Davidoff-Drake

•Prénom :Erïka Miraslova

•Pseudonyme/Surnom :Mira (un surnom qu’elle n’aime guère) Kate (surnom lui venant de son frère jumeau) Vérity (Surnom donné par Scum ^^ )Possède de nombreuses identités qu'elle préfère garder secret. Elle est née sous le nom de Kathleen Rosalye McGowen. Elle est connue du S.H.I.E.L.D sous le nom de Madison Garner.

•Sexe : Fille

•Race :Homo Supérior

•Age : 16 ans, maintenant 17 21 ans

•Date de Naissance :9 Juillet

•Famille :Alexïs Nikolaï Davidoff (frère jumeau). Eleonnora Svetlana Davidoff (soeur aînée). Sergueï Davidoff (père). Angela McGowen (mère, lien de parenté tenu secret). Anieta McGowen (grand-mère) Robert Drake (fiancé).

•Nationalité :Russe/Américaine

•Métier :Étudiante Future PDG d'une multinationale spécialisée dans l'armement. (Travaille actuellement sous la direction de son père) Étudiante en enseignement à temps partiel.

•Groupe :Résidente de l’institut
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♦ • Pouvoir et Capacités de combat • ♦

•Pouvoir :Détecter les mensonges ~

•Description :Lorsqu’elle entend quelqu’un dire un mensonge, la jeune fille le sait automatiquement car un petit son strident, un espèce de cillement, résonne à ses oreilles. Elle est la seule à l’entendre. Son pouvoir est, depuis peu, actif en permanence. Si parfois elle souhaiterait ne pas connaitre la vérité, elle n’a pas le choix et doit y faire face. Il n’y a que lorsque la personne croit ardemment que son mensonge est en fait la vérité qu’elle peut alors tromper la jeune fille.

•Maitrise :Elle ne le maitrise pas suffisamment bien pour être en mesure de l’activé seulement lorsqu’elle le désir. Ce n’est pas tout à fait une débutante, mais si nous la situons sur une barre de niveau, elle serait exactement entre la débutante et l’intermédiaire.

•Maitrise supérieur :Elle est capable de se concentrer sur les paroles d'une personne en particulier pour cinq minutes et de détecter tout mensonges. Cependant, si la personne croit dur comme fer à ce qu'elle dit, elle ne percevra rien. Après l'utilisation de son pouvoir, la jeune fille est en proie à des maux de têtes. Parfois, son pouvoir se déclenche lorsqu'elle ne le désire pas.

•Maitrise talentueuse :Les maux de têtes disparaissent. Elle est en mesure de faire avouer la vérité à une personne en la regardant droit dans les yeux. Sans contact visuel, il est impossible pour elle d'activer son don. Ses iris   bleutés changent de teinte pour devenir plus éclatants.

•Maitrise suprême :Elle détecte tout les mensonges. Même si la personne est convaincue de ses propres mensonges, elle le devinera sans peine. Elle n'a plus besoin de contact visuel afin de faire avouer à vérité à une personne. Elle peut obtenir toutes les réponses qu'elle souhaite, même si cela est contre la volonté de sa victime. Peu importe ce qu'elle dira, au moment où elle ouvrira la bouche la vérité sortira sans le moindre filtre.

•Art Martial :Elle fait de la boxe pour se détendre et apprendre à canaliser sa colère. Sinon, elle a des bases en judo ainsi qu’en karaté, deux arts martiaux qu’elle a abandonné après l’obtention de deux ou trois ceintures. Elle est spécialisée en boxe et pratique le Systema.

•Équipement :Une arme à feu, un 9mm. Elle le cache à divers endroits, tout dépendant d’où elle se trouve, mais elle tente de le garder sur elle la majorité du temps. Elle a toujours un couteau d'arrêt ainsi qu'un pistolet 9mm à portée de main, bien qu'elle préfère ne pas avoir à s'en servir.




♠ • Apparence • ♠

•Description Physique : Erïka avait les cheveux longs, lui tombant au milieu du dos. Elle n’aime pas avoir la même coupe de cheveux trop longtemps et tente de varier leur style, leur longueur de temps à autre. Sur un coup de tête, elle pourrait bien décider de les couper. Cependant, elle ne touche pas à la teinture. Sa chevelure d’un blond pâle est 100% naturelle, ce qui pourrait en faire des jalouses. En générale, elle les laisse tomber sur ses épaules, mais lorsqu’elle sort, elle a tendance à les coiffer en un simple chignon.
Ses yeux en amandes sont toujours expressifs et reflètent avec exactitude ses émotions, ce que son visage ne fait pas toujours. Ses iris bleutés possèdent la couleur de la mer avec les variations de tons qui vont avec. Parfois plus foncées, plus pâles, la différence n’est pas toujours visible.
De minces lèvres rosées s’étirent sur son visage en un sourire sarcastique. Elle n’est pas une très grande utilisatrice de rouge à lèvre et maquillage de ce genre. Il lui arrive régulièrement de se blesser au niveau de la lèvre inférieur en la mordillant trop fort en tentant de contenir sa frustration.

Erïka n’est pas du genre à se servir de ses atouts féminins pour obtenir ce qu’elle désire. Sa poitrine est une partie comme une autre de son corps qui ne doit en aucun cas l’embêter. Ses seins ne sont pas très gros et ne l’encombre pas lorsqu’elle fait du sport, ce qui est important pour elle.
La jeune fille n’est pas très grande. Elle fait à peine un mètre soixante-un, mais porte des bottes à talons lorsqu’elle cherche à gagner quelques centimètres de plus. Elle est mince, mais proportionnée à sa grandeur au niveau du poids. Adorant porter des couleurs sombres, le noir lui donne l’air d’être plus mince, mais ce n’est que des apparences, bien entendu. Elle est plus forte et plus résistante que ce que l’on pourrait penser.


•Signe Particulier :Elle a une cicatrice, plus ou moins visible, sur l’avant-bras droit. On lui avait planté une lame de couteau à cet endroit. Étant droitière, elle a appris à se servir de la main gauche pendant la guérison de son bras. Elle est devenue ambidextre avec le temps et ne se soucie pas de la main qu’elle utilise pour écrire, par exemple.




♣ • Mental • ♣

•Psychologie :N’importe qui pourrait vous affirmer qu’Erïka possède un sale caractère. Elle est du genre fonceuse, à n’en faire qu’à sa tête. Jamais elle n’avouera qu’elle a tort et elle aime encore moins faire des excuses à autrui. Elle dit ce qu’elle pense et assume entièrement ses paroles. Par chance, il y a certaines choses qu’elle ose garder pour elle, comme des commentaires désobligeants. Tout dépend surtout de son humeur. Étant donné qu’elle est du genre impulsive et violente, elle trouve différents moyens de faire passer sa frustration et même son stress. La jeune fille n’aime pas l’autorité. Le fait qu’on lui dise quoi faire la met en rogne. Elle aime se débrouiller seule et ne demandera jamais d’aide à quiconque, même si elle en a réellement besoin.
Erïka n’a pas que des mauvais côtés. Elle sait, parfois, se montrer gentille… Enfin, pas très souvent. Elle ne fait pas confiance aux autres et faire preuve de trop de gentillesse ouvrirait une porte à ceux qui souhaiteraient la connaitre. Elle est entourée de mystères et de secrets. Elle ne parle pas de sa vie privée ou, plutôt, de ce qu’elle faisait avant d’arriver à l’institut.




♦ • Histoire • ♦

•Capacités :Erïka adore les voyages. Elle est née en Russie et elle a donc appris la langue du pays. Dans sa jeunesse, elle apprit bien rapidement l’anglais, ce qui lui fut bien utile lorsqu’elle arriva aux États-Unis. Elle se débrouille également en français, seconde langue de sa mère.

•Situation :L’institut Xavier, le seul endroit où Erïka peut dormir sur ses deux oreilles. Elle aurait bien pu vivre chez sa grand-mère maternelle, mais cette dernière ne pouvait s’occuper d’elle. De temps à autre, la jeune fille passe chez la vieille femme, pour discuter un peu. La majorité de son temps, Erïka le passe à l’institut. C’est là qu’elle y suit des cours, avec des élèves possédant des dons, comme elle. L’institut lui permet de fuir le monde extérieur et, plus particulièrement, certaines personnes ayant autrefois fait partie de sa vie.
De plus, elle s’est donné le défi de cesser de fumé. Après la troisième tentative, elle a de nouveau laissé tomber. Elle sait très bien qu’elle se ruine la santé, mais ne peut tout de même pas s’empêcher de sortir en cachette le soir pour griller tranquillement une cigarette.


•Passé :Tout le monde ment. Il n’y a pas d’exception à cette règle. Personne n’est blanc comme neige. Parfois, des petits mensonges par-ci ou par-là, on croit que ça ne fait pas de mal, mais parfois, cela peut causer de véritables dégâts. Toute ma vie à basculer lorsqu’un mensonge, des mensonges, se sont imposés comme vérité dans l’esprit de ma génitrice…

Erïka ou Kathleen Rosalye McGowen de son vrai nom, est née à Moscow en été 1994. À sa naissance, elle fut précédée de quelques minutes par son frère, Nathanaël. Les jumeaux Mcgowen tenaient leur nom de leur mère. Cette dernière était d’origine américaine. Leur père, jamais ils n’ont pu le connaitre. Il était parti à la guerre, six mois plus tôt, sans même savoir que la femme qu’il aimait était enceinte. Les années passèrent et le militaire était toujours absent. Jusque-là, la mère des jumeaux se débrouillait bien, mais il devenait difficile de gérer seule les enfants et le travail. Ce fut pour cette raison qu’elle déménagea aux États-Unis, retrouver ses parents. Les enfants, lorsqu’ils n’étaient pas à l’école, passaient énormément de temps avec leurs grands-parents maternels. Ils étaient quasiment inséparables et ils se disaient tout. Leur enfance fût bien normale.

Parfois, je me dis que si mon grand-père avait sût ce qui nous était arrivé, il se serait emparé de son arme à feu et l’aurait chargé. Il aurait attrapé le responsable de nos malheurs et lui aurait tiré une balle. Une balle pour chaque mensonge, pour chaque coup, pour chaque sévices. Le corps aurait reçu tant d’impacts de balles, qu'il en serait devenu méconnaissable… Malheureusement, mon grand-père n’est plus de ce monde.

Le grand-père des enfants décéda d’un cancer. Les jeunes n’avaient que dix ans à cette époque. À ce moment, la mère des jumeaux, qui était très proche de son père, commença à se montrer de plus en plus vulnérable psychologiquement. Elle ressassait le passé, elle ne voyait pas la fin de ses problèmes qu’ils soient financiers ou interpersonnels. Ses histoires amoureuses duraient quelques mois, sans plus. Malgré tout cela, la famille réussissait à passer au travers des épreuves et tout allait bien, elle recommençait à vivre normalement. Cependant, la joie et les rires au sein de la famille furent de courte durée.

Il lui a mentit sur toute la ligne. Il ne raconte que des histoires. Il croit en ses propres fabulations. C’est un être ignoble et dément qui a su l’amadouer de par ses belles paroles. Il lui avait promis le bonheur, mais ce n’était que mensonge. Il lui avait dit que nous vivrions tous heureux, mais c’était faux. Il nous a éloigné de notre grand-mère en disant qu’elle devait en avoir marre de nous accueillir dans sa propre demeure, mais ce n’était pas vrai. Il est un menteur. Il a mentit à tant de femmes avant elle et en a fait des victimes. Il a corrompu tant d’hommes et en a fait des bourreaux. Il est devenu père de nombreux enfants et leur a fait vivre un enfer. Parfois, quelques mensonges peuvent causer plus de dégâts qu’on ne le pense…

La mère des jumeaux Mcgowen rencontra un homme. Elle se mit à le fréquenter de plus en plus, délaissant par moment ses enfants. Personne ne s’inquiétait de qui était cet homme. Après tout, si la femme était heureuse, c’était le plus important. Les jumeaux prenaient des cours de karaté à l’époque. Si Nathanaël s’appliquait à suivre les leçons, le genre d’Erïka était plutôt de foncer dans le tas. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Cette routine que la jeune fille entretenait prit rapidement fin lorsqu’elle rencontra pour la première fois l’homme qui avait séduit sa mère. Dès le début, elle n’avait rien ressenti de bon à son égard. Il dégageait quelque chose de mauvais. Il avait, en à peine quelques mois, réussit à convaincre sa mère de déménager à des kilomètres de la ville, dans une grande maison de campagne, éloignée de toute civilisation. Il fût bien évident que la grand-mère des enfants s’opposa à l’idée et cela créa une grande dispute, ce qui poussa la mère des jumeaux à quitter la maison, avec les enfants.
La voiture dans laquelle ils se rendirent à ce que la femme appelait « leur nouvelle vie », était vieille, sentant affreusement mauvais et n’inspirait rien de bon aux enfants. Ils avaient bien raison de s’inquiéter. Ce que leur mère ne savait pas, c’était que cette promesse d’une vie meilleure n’était qu’un mensonge.

Certaines personnes sont douées pour convaincre les gens et les manipuler, ce qui était le cas de cet homme mystérieux. La grande maison qu’il avait promise à la petite famille était comme il l’avait décrite. Cependant, il n’avait jamais dit qu’ils ne seraient pas les seuls à y vivre. D’autres hommes, d’autres femmes, d’autres enfants. Les femmes portaient des vêtements rappelant ceux de l’époque de la Nouvelle-France, sales et parfois déchirés à certains endroits. Les enfants n’étaient pas dans un meilleur état. Ils semblaient tous soumis, apeurés, cela se lisait dans leurs regards. Dans quel genre d’endroit avaient-ils atterrit ?

Derrière l'immense maison, s’étendait des champs, dans lesquels les femmes travaillaient, sous la supervision de certains hommes. D’autres s’occupaient des jeunes enfants alors que les plus vieux recevaient des cours de la part des hommes les plus âgés. Ce n’était pas le genre de cours comme les jumeaux avaient pu suivre à l’école. Ces cours, parsemés de diverses prières à connaitre par cœur, portaient en grande partie sur une religion dont le chef de la demeure était le dieu. Ce ne fut pas très long pour qu’Erïka comprenne qu’ils avaient atterrit dans une sorte de secte. Leur mère ne semblait se rendre compte de rien, elle semblait même vouloir donner une chance à cet endroit et à cette nouvelle vie. Combien de coup devrait-elle encore recevoir pour qu’elle se rende compte que quelque chose n’allait pas ? Pendant combien de temps lui volerait-on tout l’argent qu’il lui restait sans qu’elle ne réagisse ? Quand allait-elle ouvrir les yeux sur les agissements de cet homme qui se prenait pour un être supérieur ? N’avait-elle pas vu que tout ce qu’il racontait n’était que pure invention ?

Erïka allait bientôt fêter son douzième anniversaire lorsqu’elle réalisa qu’elle avait un don particulier. Tout cela commença lorsqu’elle était en classe. Enfin, dans ce que les gens de l’endroit nommaient « la salle de classe ». Lorsque l’homme donnant le cours s’adressait aux jeunes, parlant de sa vision du monde, de sa création, sans grande conviction, la jeune fille entendait toujours un petit son aiguë, un cillement dans son oreille. Au début, elle croyait que cela passerait, mais ça arrivait de plus en plus fréquemment, au point de lui donner des migraines.
Un soir, alors que les enfants étaient dans leur dortoir, qu’ils partageaient avec les autres jeunes, un cri déchira le silence de la nuit. Un cri de souffrance, puis un coup de feu. Une arme de chasse, Erïka le savait bien. Elle avait déjà fait du tir avec son grand-père, un ancien policier. Elle savait différencier le bruit de cette arme, d’une arme automatique. Après le coup de feu, un homme entra dans le dortoir et leur annonça que ce n’était rien, que ce n’était qu’un animal qui était apparu sur le terrain et avait attaqué l’un des leurs, qu’ils devaient aller dormir à présent, sous peine de recevoir trois coups de fouets. À ce moment, Erïka savait qu’il mentait, elle ne saurait dire pourquoi ni comment, mais elle en était convaincu. Elle ne put s’empêcher de porter ses mains à sa tête, entendant dans ses oreilles ce foutu cillement qui la rendait folle.

Je devais partir. J’allais devenir folle. Ils tentaient de me bourrer le crâne avec leurs histoires à la con. Je n’y croyais pas. Tout n’était que mensonges et pures inventions. Je jouais le jeu pour éviter d’être frappé et surtout pour protéger mon frère. J’avais peur qu’ils ne s’en prennent à lui, qu’ils me fassent du chantage en se servant de lui. Pourtant, il est du genre « dur à cuire » lorsqu’il le souhaite. Cependant, ces hommes étaient armés. Nous ne pouvions rien faire contre leurs armes. Il ne nous restait qu’une seule solution…

Erïka et son frère avaient quinze ans lorsqu’ils quittèrent la secte. Ils attendirent que la nuit soit tombée, que tous les autres enfants soient endormis, avant de forcer la serrure de la seule porte menant à l’extérieur. Elle était toujours verrouillée de l’extérieur. Les enfants devaient faire vite tout en restant silencieux. Ne portant que le strict minimum, un peu de nourriture qu’ils avaient habilement caché sous des lattes de bois et quelques morceaux de tissus qui servaient de vêtements, ils sortirent à pas de loup de la pièce, pour se retrouver dans les grands couloirs du bâtiment. Le plancher de bois craquait légèrement par moments, ce qui ne faisait que nourrir la peur qui leur nouait l’estomac. Puis, quelques bruits parvinrent à leurs oreilles. Plus ils s’avançaient, plus les bruits étaient forts. Curieux, les jumeaux osèrent jeter un coup d’œil par l’entrebâillement d’une porte d’où s’échappait des rayons lumineux. Jamais personne n’eut su ce qui se passait dans cette pièce et jamais les jumeaux n’en reparlèrent, même pas entre eux.
Ils prirent la fuite, sans savoir où aller, courant dans la forêt alors que la nuit régnait en maitre sur les lieux. Ils devaient retrouver la civilisation. Cependant, ce n’était pas aussi simple. Il n’y avait que de la végétation et plus les heures avançaient, plus ils se décourageaient. Orgueilleuse, Erïka ne voulait admettre que c’était une erreur que de partir. Elle voulait retrouver sa liberté. Ils passèrent près d’une semaine dans la forêt, à tenter de faire durer le peu de nourriture qu’ils avaient et en trouvant des solutions pour chasser le gibier ou même pêcher pour ne pas mourir de faim. Au bout de cette longue semaine, les adolescents débouchèrent finalement sur la civilisation. Ils avaient dû mal à se réhabituer aux sons de la ville, aux voitures, aux gens marchant dans la rue. C’était un peu comme un monde inconnu. Quoi qu’il en soit, les jumeaux n’avaient qu’un seul endroit où aller et c’était chez leur grand-mère. Après avoir survécu à la forêt, ils pouvaient bien faire face à la ville. Leur marche ne s’arrêta que lorsqu’ils eurent atteint le seuil de la porte.
La surprise de la vieille femme fut très grande. Elle retrouvait ses petits-enfants dans un sale état. Elle ne savait pas ce qu’était devenue sa fille. Pour l’instant, tout ce qu’elle pouvait faire, c’était de s’occuper des deux adolescents. Nathanaël portait de nombreuses marques de fouet dans le dos. Quant à Erïka, elle portait cette vilaine cicatrice à l’avant-bras. Si elle n’avait pas voulu révélé ce qui s’était produit, elle n’eut plus le choix à un certain moment : elle s’était disputée à un tel point avec l’un des hommes de la secte, refusant de lui obéir, qu’il avait fini par se mettre en colère et lui planter le couteau qu’il tenait en main, dans le bras. Un geste impulsif qu’elle ne lui pardonna jamais. Elle s’était d’ailleurs jurer de lui faire payer. De le faire payer à tous.

J’adorais mon grand-père. Avec lui, on pouvait parler des vraies choses de la vie. Ce fût avec lui que je tuais pour la première fois. C’était un cerf, il était magnifique. Ce jour-là, il m’avait amené à la chasse. C’était la première fois que je l’accompagnais. Avant, il se contentait de me faire tirer sur des canettes. Cette sensation que j’avais lorsque je tenais une arme à feu… j’ai toujours adoré, c’est indescriptible. Nathan, lui, n’aimait pas ça. Enfin, c’était ce qu’il disait…

Malgré toute la protection que voulait leur offrir leur grand-mère, Nathanaël fini par quitter sa demeure. Les jumeaux avaient alors seize ans. Le jeune homme avait un travail, malgré les années d’études qu’il lui manquait et il décida de tout reprendre où il avait laissé son cheminement scolaire, par des cours du soir. Il emménagea en appartement, laissant sa sœur derrière lui, non sans un pincement au cœur. Erïka, elle, commença à s’intéresser de plus en plus à son géniteur et fit de nombreuses recherches à son sujet. Elle décida de recommencer sa vie, de vivre comme elle le désirait, comme son frère. Sachant que le nom de son père biologique était Davidoff, elle l’adopta aussitôt. Erïka, nom qu’elle avait toujours voulu porter. Miraslova, ce nom étant en l’honneur de son grand-père qui l’appelait ainsi, lui répétant sans cesse que s’il avait eu une seconde fille, elle aurait porté ce prénom. Enfin, Davidoff, nom de son père.

Je savais que quelque chose ne tournait pas rond avec moi. J’avais souvent l’impression que les gens autour de moi me mentaient. Je ne supporte pas les mensonges. Les autres ne me supportent pas parce que je suis trop franche. Un jour, un homme est venu chez moi. Il s’appelait Charles Xavier et m’a proposé de rejoindre son institution pour les jeunes surdoués. Enfin, en apparence. C’était une école pour les gens, comme moi, ayant un don. J’y croyais pas au début, mais c’était pourtant la réalité : je pouvais détecter les mensonges des autres.

Erïka entra à l’institut de Charles Xavier, peu après que celui-ci soit venu à elle, alors qu’elle lavait la vaisselle avec sa grand-mère. La jeune fille n’était pas certaine de se retrouver enfermée de nouveau dans un institut, mais sa grand-mère la convainquit que c’était le mieux pour elle. En restant chez la vieille dame, lieu connu de sa mère, elle risquait à tout moment de la voir débarquer avec ces hommes de la secte pour la ramener dans ce trou perdu. Elle ne voulait pas impliquer sa grand-mère là-dedans, elle ne voulait impliquer personne. Bon nombre de fois elle avait refusé de contacter la police pour leur parler de la secte. Elle voulait seulement oublier cette histoire. L’institut pouvait lui offrir une nouvelle vie et une protection contre son passé. Elle y entra sous le nom d’Erïka, ce que les faux papiers, qu’elle s’était fait faire quelques mois plutôt, affirmaient. Cependant, Charles-Xavier s’entête à l’appeler Kathleen lorsqu’elle se retrouver seule avec lui,  ce qui a tendance à la mettre en rogne. Cependant, cet homme est bon et honnête avec elle, ce qui fait que l’adolescente le respecte beaucoup plus que les autres personnes de l’institut à qui elle ne parle pas vraiment.

Avant de partir du domicile de ma grand-mère, j’avais fait un tour dans l’atelier de mon grand-père. Ce dernier possédait un coffret dans lequel était caché une arme à feu, un 9mm. J’étais la seule à savoir qu’il était là. Cette arme, il l’avait reçu d’un grand ami et l’avait gardé en souvenir. En souvenir de mon grand-père, j’ai gardé son arme et les munitions qui allaient avec. Je ne m’en suis jamais servi jusqu’à présent, mais je ne la quitte jamais. Elle reste dans ma chambre, à l’institut. Lorsque je sors, je l’amène avec moi. J’ai peur de faire de mauvaises rencontres, je veux savoir me défendre. Si je recroise mes démons du passé, je n’hésiterais pas à les abattre… jusqu’au dernier.



Pour la suite de son histoire, veuillez consulter son journal




♠ • Vous • ♠

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•Un nom ou pseudo :Appelez-moi Kathleen, pour ceux qui ne me connaissent pas encore ~
•Votre age :18 17 ans ~  
•Provenance de l'avatar :Tekken6 - Emili de Rochefort
•Double compte ? : Nop
•Comment avez-vous connu le forum ? :Adalamichouuuu ♥
•Le plus :X-Men POwa !!







Dernière édition par Erïka M. Davidoff le Sam 25 Juil 2015 - 3:55, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~    Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~  Icon_minitime1Mar 24 Mai 2011 - 14:17

On l'aura attendu, mais elle est enfin terminée XD

Aucun problème, tout est ok pour commencer.
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MessageSujet: Re: Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~    Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~  Icon_minitime1Mar 24 Mai 2011 - 18:46

Lecture rapide, j'approfondirais pour la correction, mais sur la première lecture, peu de fautes à noter. Sinon très intéressante, bon courage parmi nous.
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~    Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~  Icon_minitime1Mar 24 Mai 2011 - 20:55

Merci !! ^^

Pour les fautes, j'utilise Word 2010 alors en général, il n'y en a pas beaucoup ^^
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Adam Diskent
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MessageSujet: Re: Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~    Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~  Icon_minitime1Mar 24 Mai 2011 - 21:11

Ne jamais faire confiance aux machines ! Je te le dis * est passé avant son comparse, corrigeant deux trois trucs *
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MessageSujet: Re: Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~    Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~  Icon_minitime1Mar 24 Mai 2011 - 21:53

La machine ne corrige pas la grammaire malheureusement mwahahahahaha je t'aurais là-dessus
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MessageSujet: Re: Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~    Erïka Est Dans La Place, Gare À Vos Fesses ~  Icon_minitime1

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