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| Sujet: Ayou Haven Mer 26 Oct 2011 - 0:31 | |
| Nom & Prénom
♣ • Identité • ♣ •Nom : Haven (Diskent)
•Prénom : Ayou
•Pseudonyme/Surnom : le Papillon, Pandora
•Sexe : Féminin
•Race : Mutante
•Age : 18 ans
•Date de Naissance : 29 octobre
•Famille : Il y a ma mère, une Japonaise et une femme forte dans l’âme. Elle a endossé le rôle monoparental avec trois enfants… Cette femme je l’aime tellement… Je m’en veux de l’avoir faite souffrir, d’avoir fait exploser son cœur. Je l’aime tellement et j’ai tellement besoin de son amour, alors pourquoi n’est elle pas là pour s’occuper de sa petite fille… M’en veut-elle ? Me déteste-t-elle ? Mon père, je ne l’ai jamais connu, il m’a laissée lorsque j’étais un bébé. Je n’arrive pas a lui en vouloir n’ayant jamais vu son visage, senti sa présence, ressenti sa perte… Il y a aussi mes deux frères, j’ai toujours été leur petite sœur, ils se sont montrés protecteurs. Mais nos liens n’ont jamais été approfondis, simplement ponctués d’entrainements physiques ou mentaux… Il me déteste peut-être parce que j’ai détruit notre leur famille ?
•Nationalité : Américaine/Japonaise
•Métier : Étudiante/ vendeuse au supermarché du coin
•Groupe : Mutante LIBRE
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♦ • Pouvoir et Capacités de combat • ♦ •Pouvoir : Je possède la capacité, combien peu utile, d’amplifier les ondes. Je suis un peu comme un amplificateur, une antenne de radio, un objet quoi ! Je réfléchis les ondes, plus puissantes qu’elles ne l’étaient auparavant. Bon, je vois qu'avec les têtes que vous me faites vous n’avez pas tout compris… Je vais vous en expliquer un peu plus sur ce ‘’magnifique’’ don, avant de risquer de vous servir de radio portative …
•Description : Ce pouvoir augmente la puissance des ondes, comme je vous ai dit plutôt, autant les ondes sonores (radio), électromagnétiques (électricité), sismiques (tremblement de terre) et bien d’autres. Le plus gros problème de se don est l’impact sur les gens qui m’entourent, tout le monde sait que l’homme émet des ondes cérébrales (alpha, bêta, delta, thêta, gamma), bien j’ai tendance a amplifier ses ondes et comme les mutants semblent en émettre plus que les simples humains… Je fais presque doubler la puissance des mutants se trouvant à proximité de moi, à moins d’un mètre. Et comme on n’a pas de contrôle sur un don qu’on n’a pas encore maîtrisé, leur pouvoir est bien souvent incontrôlable pour ses mutants…C’est pour cela que j’évite les mutants en générale, mais vu qu’il n’y a pas d’étiquette collée sur leur front…
•Maitrise : Ce don je ne le contrôle pas, du moins pour le moment, il agit en permanence un peu comme une radio détraquée. Et lorsque j’en fais usage, c’est à dire tout le temps, mes yeux prennent une teinte violette. Mais j’ai trouvé une solution pour le stopper, du moins temporairement, je n’ai qu’à me promener avec deux radios ! Quoi vous ne savez pas pourquoi !? ...Argggg… Lorsque deux ondes entre en contact, elles s’annulent ! Ça crée de l’interférence ! Ça me crée donc un bouclier contre les ondes. Il faudrait vraiment faire un peu plus souvent un tour en classe… -_-
•Maitrise supérieur : - Augmentation du périmètre dans lequel le pouvoir agit (3m) - Possibilité de réduire la puissance des ondes avec beaucoup d’efforts - Possibilité de stopper son don sur une courte période (20min) -Amplification des ondes de certain objects
•Maitrise talentueuse : - Possibilité de stopper son don sur une plus longue période (1h) - Augmentation du périmètre dans lequel le pouvoir agit (4m) - Possibilité d’annuler des ondes avec effort (durant quelques minutes)
•Maitrise suprême: - Le pouvoir n’agit que lorsqu’elle le désire - Choisit sur qui et quoi, son don fait effet (max 3) - Possibilité d’annuler des ondes (1) (durée moins d’une heure)
(Ne peut en aucun cas créer des ondes)
•Art Martial : J’ai suivi toutes les leçons que ma mère m’a donné étant toute jeune, j’ai donc acquis une bonne maitrise du karaté, Kung-fu, boxe, combat à l’épée tel que l’escrime. Mais avec le temps et le manque d’entraînement ma maîtrise s’est amoindrie. Par contre je n’est jamais été formée au maniement des armes a feu, c'est peut-être avec ma malchance permanente, mais vu mon visou, je dirais que je suis probablement un danger public… Il est donc conseillé de ne pas me donner une arme à feu...
•Équipement : - Téléphone cellulaire - Teaser - Deux radios miniatures (portative) - Une rapière ancienne (cachée quelque part dans son petit appartement) - Collier représentant une larme de jade dans un quartz (mis à son cou)
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♠ • Apparence • ♠ •Description Physique : Je suis, ou plutôt, j’étais une jeune fille parfaitement normale avec deux jambes, deux bras, cinq doigts… Je n’étais pas une jeune fille particulièrement grande ni particulièrement petite c’est encore le cas, coté silhouette rien de bien extraordinaire encore là je suis une gamine assez maigrichonne je suis pourtant assez gâté pour ce qui est des formes féminines. Étant métisse japonaise américaine, j’ai hérité de nombreux traits de ma mère, dont peau excessivement blafarde, de longs cheveux couleur chocolat et de grands yeux bridés autrefois bleu ciel, probablement comme papa. Mais maintenant mes yeux ont laissé le bleu ciel derrière pour adopter un tout nouveau genre violet…VIOLET ! Pas très discret ! C’est probablement ce qui cloche. Non ? Je ne sais pas exactement d’où vient cette couleur, mais je l’attribue à ma mutation. Et si l’on me pose des questions au sujet de la couleur de mes yeux, ce sont des verres de contacts compris ? Mon habillement quant a lui varie entre ce qu’il y a de plus normale à ce qu’il y a de plus étrange. Entre les chemises de travail et les jupes bouffantes du genre gothique, il n’y a pas grande différence pour moi, je m’habille selon mes humeurs et surtout selon mes moyens…
•Signe Particulier : Yeux violets, tatouage en forme de papillon sur le thorax
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♣ • Mental • ♣ •Psychologie : Dans mon enfance j’ai été deux choses, une fillette hystériquement dépendance à ça mère et une gamine aussi malchanceuse que la poisse incarnée.
Commençons si vous le voulez bien avec ma petite dépendance affective… Elle à commencer quand j’avais… eu… Je ne me rappeler pas… Dison… Quand j’étais très… très petite. Enfant, j’étais totalement dépendante de ma mère, comme vous le savez déjà, j’étais un peu comme le caneton qui suit sa mère sans jamais grandir… Je voulais de la tendresse, l’attention et surtout l’amour que les autres mères portent à leurs enfants. Et pourtant dans mon désir d’être aimée totalement et inconditionnellement je ne ressentais pas l’amour chaud que ma mère me portait déjà. Je croyais savoir pourquoi, elle ne m’aimait pas, j’avais détruit son monde. Pour me faire pardonner et surtout aimer, je faisais tout pour lui plaire, enfant sage, parfait… Que des bonnes notes en classe, je dépassais et même surpassais tous les autres élèves, qui commençait à détester sérieusement la nouvelle je sais tout. Je devais donc travailler, étudier et m’entrainer tout le temps pour m’améliorer, pour me perfectionner, pour lui plaire… Et j’étais prête à tout pour lui plaire… La dépendance me mena au surmenage qui lui me mena vers la marginalité (en 1e année...) un cycle infernal. Je ne voulais pas apprendre à vivre avec les autres, j’étais enfermée dans mon petit monde où tout devait plaire à ma mère.
Continuons donc avec la poisse… Je me rappelle exactement le jour ou elle m’est tombée dessus! Je venais d’avoir 6 ans et mes frères et moi on jouait à un jeu débile… On appelait ça sauver le monde, plutôt faire des débilités oui! Les deux modèles m’avaient convaincue de briser tous les miroirs de la maison en me disant que leurs reflets allaient s’attaquer à maman. Je ne suis pas superstitieuse, mais 5 miroirs, 2 chats noirs (comme animaux de compagnie) et avoir passé 20 fois sous l’échelle pour monter au grenier, ça fais combien d’années de malheurs? Je n’en ai aucune idée, mais depuis ce jour j’ai la malchance à mes trousses! Merci mes grands frérots!
Disons que tout cela c’était il y a 4 ans… Maintenant tout est devenu plus difficile, plus lourd depuis la disparition de ma mère. Mais maintenant je sais qu’elle m’aime vraiment, sans être là… je me suis ouvert au monde et aux gens qui le peuplent. Je me suis épanouie à ma façon… Une jeune adulte accro au sucre, pleine d’énergie, toujours le sourire aux lèvres. Je réussis toujours à m’embarquer dans une dizaine de projets, qui me pompent l’air! Pourtant, c’est moi de l’extérieur… À l’intérieur je suis face à mes problèmes, à mon don, à la solitude dans ma prison d’amis réels ou irréels ? Qui suis-je réellement?... Ayou Diskent, Ayou Haven, Pandora ou le Papillon ?
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♦ • Histoire • ♦ •Capacités : Comme vous le savez déjà j’ai suivi un entrainement très jeune, ce qui m’a permis d’acquérir la souplesse grâce à la gymnastique, l’agilité grâce aux arts martiaux, l’endurance grâce à la natation, la rapidité grâce aux heures où j’ai dû courir sous la pluie. J’ai aussi développé une certaine facilité à l’école, ce qui m’a permis de sauter une classe… Que j’ai finalement dû reprendre à cause de mes absences…
•Situation : Je vis actuellement seule au 12e étage dans un petit appartement de New York et j’aimerais bien faire taire mes voisins quelques heures (-_-). Je suis vendeuse à temps partiel dans un supermarché, aux études et dans l’équipe de natation…
•Passé :
- Spoiler:
29 octobre Mon anniversaire a toujours été quelque chose de tabou chez nous, il marquait le jour on mon père était parti et nous avaient laissé pour des raisons sombres, dont j’étais probablement la seule à ignorer… C’est probablement pour cela que tout changea sur l’aube de mes 15 ans, j’aurais normalement du pouvoir faire la grâce matinée… Mais ce ne fut pas possible cette année… Je fus éveillée par un éclair aveuglant, la riche lumière du soleil, puis violemment secouée par une femme, en l’occurrence ma mère. Elle me dit quelque chose, que mon cerveau endormi ne décoda pas, avant de partir pour aller probablement réveiller aussi brutalement mes autres frères… Je réussis à tirer ma carcasse de mon lit chaud et à enfiler des vêtements froids… Ma mère n’avait encore jamais agi comme cela auparavant… Il devait y avoir quelque chose d’important… Une SURPRISE ! Pour mon anniversaire ! Ça aurait bien été la première fois en 15 ans ! Le sourire à la lèvre, je ne vois pas ma mère me pousser vers l’escalier pour m’activer à faire autre chose qu’à regarder un point imaginaire au plafond... Je m’agrippais à la dernière minute à la rampe d’escalier, évitant de me casser le cou… Une fois en bas des marches, en vie, je m’arrêtais pour poser une question qui n’eut même pas le temps de passer mes lèvres, ma mère me tirait par le bras et je n’eus que le temps de voir mes frères en haut des escaliers me lancer un dernier regard… Voilà qu’elle m’avait presque jetée dans la voiture, ce n’était pas passé loin pour que je me retrouve avec une grosse bosse, cette surprise pressait-elle tant que cela !? J’avais beau poser mille et une questions les réponses ne venaient pas, après des heures à rouler à cent a l’heure sans policier en vue, heureusement, ballotée, presque bercée par la voiture avec comme berceuse le ronronnement du moteur je finis par m’endormir. Avec comme dernière image ma mère qui serrait les dents en pressant longuement l’accélérateur… …
Un filament de lumière passa doucement sur mon visage, j’ouvris doucement les yeux en soupirant une petite plainte qui se voulait une excuse pour ne pas me lever, «na… encore 5 minutes..». J’essayais de me retourner pour dormir encore un peu, mais mon corps ne bougea pas d’un pouce malgré ma volonté, j’ouvrais les yeux agacés. Je n’étais plus dans la voiture! J’avais atterri dans un lit, qui semblait avoir été fait après que j’y eu été allongée. Mon regard encore endormi se promena un moment dans la pièce trois fois plus grande que ma chambre, il y avait un bureau en acajou avec des gravures magnifiques, les pattes du bureau imitaient celle d’un lion. On pouvait aussi voir une énorme bibliothèque, encastrée dans le mur de marbre, qui comptait probablement une centaine de livres différents! Mais ce qui occupait le plus mon attention c’était l’énorme lit à baldaquin avec ses structures métalliques qui avait une magnifique teinte or, ainsi que ses draps qui étaient d’un rouge éclatant avec ses bordures doré comme les rideaux qui tombaient autour de cet énorme lit… Dans lequel j’étais prisonnière!
Mais… où étais-je donc? Ma mère n’avait pas pu louer une chambre ! Si c’était le cas, elle devait coûter monstrueusement cher, vu son décor de rêve! Puis si ce n’était pas logique de rester dans un hôtel à cette heure si nous avions probablement encore beaucoup de route à faire, puis il était midi passé… J’ai toujours été une grosse dormeuse, mais de là a ne pas me réveiller… Un cadeau d’anniversaire ? Non… J’avais soudain un mauvais pressentiment, elle n’avait pas… Non, elle ne pouvait pas voir fais ça à sa petite fille!... Je devais sortir de ce lit pour en être certaine. Je poussais avec empressement une partie des couvertures qui couvrait mes épaules ainsi que la nuée de toutous qui débordait sur le grand lit. J’essayais de retirer les autres couvertures, mais elles ne semblaient pas vouloir bouger, j’entrepris donc de descendre du lit en poussant dessus… Bien mauvaise idée! Je me retrouvais foisonner au sol avec ces satanés draps! Je me débattais aussi contre les toutous qui avaient glissé du lit, en poussant un cri de rage, je prenais appui sur la structure du lit a baldaquin qui finit par me tomber dessus lui aussi… Il ne me prit pas moins de 10 minutes pour me délivrer…
Je poussais la porte de bois poli qui claqua. Je faisais désormais face à un énorme escalier en colimaçon, il y avait aussi deux longs corridors à ma gauche et à ma droite avec chacun un nombre de portes… impressionnant… Mon dieu, où avais-je donc atterri! Un hôtel ou un labyrinthe! Il n’y avait pas de clochette pour appeler le service à la clientèle pour lui dire que je m’étais perdue dans ce maudit hôtel!? Ne tenant pas a visiter les chambres un peu trop nombreuses à mon gout, je décidais plutôt de prendre l’escalier, dans lequel il ne m’arriva rien, heureusement... Je me retrouvais maintenant face à deux personnages âgés qui sirotaient tranquillement un thé, assises dans deux fauteuils de satin vert…
-Où est-elle!?
(Grand-mère) - Tu ne nous reconnais pas? C’est nous tes grands-parents!
(Grand-Père) - Camilla, elle ne nous a jamais rencontrés…
(Grand-mère) - Aaa… Oui c’est vrai…
-Où est-elle!? Dites-moi où elle est, ne me dites pas qu’elle est partie! Elle n’a pas le droit de me faire ça!
(Grand-Père) -Hooo…Du calme m’a petite chérie, tout cela... n’est que provisoire… Tu en sauras plus bientôt.
(Grand-mère) – Oui, maintenant qu’elle est partie tout va bien allez. Puis c’est normal que tu viennes, on ne pouvait pas te laisser avec eux après tout… tu n’es pas un mons… enfin, tu n’es pas comme eux…
J’avais voulu partir, fuir, tout détruire… Mais grand-père m’avait convaincu de rester, pour le moment du moins, en me promettant de me donner quelques informations sur ma mère et son retour. Il m’avait même dit que je verrai mon père sous peu, il partait de la Californie pour me voir… Moi ?
Quand grand-mère Camilla avait appris que je restais, elle avait changé toute la décoration de ma chambre, et ce en un éclair, les tons rouges royaux avaient disparu pour laisser place aux teintes de rose et de fuchsia. Elle s’était mise dans la tête de me transformer en petite poupée, mes vêtements avaient disparu ! Il n’y avait que des robes et des robes dans ma grande garde-robe… Mais ce n’était pas le pire… Elles étaient toutes ROSES ! Camilla m’avait jeté dans les toilettes pour me changer à la va-vite et me déposséder de mes derniers vêtements, j’avais eu beau me débattre et protester, mais il semblait qu’il restait plus de force que je ne le pensais dans cette vieille mamie. Comble de l’horreur, j’étais prisonnière d’un souper entre mes deux grands-parents avec une robe ROSE!
…
Camilla m’avait chauffé les oreilles toute la soirée avec ses histoires de tricot et de party ou le thé coulait à flots… À chaque fois que j’avais voulu l’interrompre, elle m’avait rapidement coupé la parole, comme si je n’étais là que pour l’écouter. J’avais décidé d’arrêter de lui porter attention, je me concentrais plutôt sur mon assiette de homard, farci à je ne sais quoi, que je retournais doucement en pensant à ce qui m’était arrivé ses 24 dernières heures… super anniversaire…
Je jetais un coup d’œil distrait vers le moulin à paroles, qui avait ouvert la bouche pour non pas pour m’envoyer un flot de paroles incompréhensible, mais bien pour prendre une bouchée de son homard. C’était le moment ou jamais!
- Quand vais-je revoir ma mère! -Hmmm.. hooo!... Chérie, je t’ai déjà dit de ne plus parler d’elle. Elle ne reviendra pas!
Je fonçais les sourcils, ils m’avaient pourtant dit qu’elle allait revenir et que tout cela était provisoire. Je jetais un regard surpris à mon grand-père qui se tortillait sur sa chaise. Il n’avait pas dit un mot de la soirée. Il fallait dire que ce n’était pas facile avec le moulin a parole à côté de lui… Il soupira à son tour.
- Écoute ma petite Ayou, je sais que c’est difficile de s’adapter à tout cela, mais ta mère t’a laissé entre de bonnes mains pour que tu te fasses un avenir. Elle ne reviendra pas…
Je me levais brusquement, repoussant mon siège et renversant mon assiette de homard trop rouge, trop cuit, trop mort! Il n’était pas question que je reste une seconde de plus ici! Ils m’avaient menti!
- Je ne suis plus un BÉBÉ! Je veux tout de suite savoir ou est ma mère, sinon je m’en vais ! - Ay… - HECTOR! Conduisez mademoiselle Diskent dans sa chambre, je crois qu’elle a besoin de repos et surtout de réfléchir !
C’était un gros gorille qui était sorti de nulle part, il m’avait soulevée comme une plume et enfermée dans ma chambre, je n’avais pas eu le temps de faire quoi que se soit avant de me retrouver enfermée entre quatre murs ROSE.
J’aurais voulu crier, détruire, mais je choisis plutôt de tabasser ma f**** porte évidemment barrée… pour ensuite sautiller de gauche à droite avec un pied qui faisait mal! Je me ruais ensuite vers mes énormes fenêtres pour tirer d’un geste sec sur les rideaux roses, qui tombaient lourdement sur le sol, je devais sortir de cette prison rose bonbon! Je commençais à étouffer! Je brassais rageusement le loquet de la fenêtre, verrouillé ! Évidemment, ils voulaient me garder prisonnière ! J’essayais désespérément de crocheter la serrure avec mes barrettes, mes bobs épines et même avec ma brosse à cheveux! Ça ne donnait absolument rien… Mère aurait pu m’apprendre à crocheter les serrures!… Je finis par perdre le peu de patience qui me restait et lançait ma brosse à cheveux dans la petite fenêtre à carreau qui volait en éclats… Bien voilà! Rien… Pas même un bruit … Ne vient perturber ma prison, comme le palais qui me retenait prisonnière. J’enfilais rapidement le seul vêtement que ma grand-mère n’avait pas réussi à me dérober, et qui n’était heureusement pas rose, une veste noire en cuir comportant un capuchon, qui me permettrait de passer un peu plus inaperçu… Je glissais doucement sur le toit, dont les tuiles défilaient un peu trop vite à mon goût sous ces maudits souliers de poupée. Les tuiles commençaient de voler de gauche à droite avant de faire une chute mortelle sur le sol et ma glissade elle commençait à prendre de la vitesse! Je m’accrochais à la corniche au dernier moment, on ne peut pas dire que je suis grosse et encore moins lourde! Mais cette corniche avait décidé de décoller du mur qui la retenait, pour me faire une leçon de poids léger... Dans ma descente combien peu sympathique je réussis à m’élancer sur l’arbre et tournoyer comme un gymnaste pour atterrir en roulant, pendant que la corniche elle, s’écroulait sur le sol à quelque pas de moi dans un bruit d’enfer…
Quelques secondes…
J’étais encore vivante et personne ne m’avait entendu !
Jusqu’à ce que j’entende un son aigu, une alarme! Voilà! J’avais encore parlé trop vite. Maudite malchance! Je partis sans demander mon reste, pas question de retourner dans la maison de poupée avec la dictatrice moulin à parole! Je devais retrouver maman! Je n’avais pas encore eu mon cadeau, mon vrai cadeau !
Je n’avais probablement pas beaucoup de temps avant que mes grands-parents appellent la police et à pied je serais rapidement retrouvée. Il me fallait une voiture… Mais une minute… Je n’avais même pas mon permis! Et puis où est-ce que je pouvais bien être!.. Ce n’était pas bon ça, pas du tout…
Pouet! Pouet!
C’est qui l’empoté qui me klaxonne à une heure pareille!? Je lui aurai bien crié sur ce garçon seul dans sa bagnole aussi grosse qu’une boite à savon, mais une autre idée me traversait le crâne. Je lui demandais de me prendre dans sa voiture pour me rendre aussi loin que possible, il acceptait avec un sourire d’idiot… Ça promettait…
Mon conducteur avait voulu arrêter près d’une douzaine de fois et à chaque fois c’était NON. Il avait décidé de ne plus me parler pendant 2 km, quelle joie! Mais Josh, voilà comment il s’appelait, avait finalement décidé de la ramener avec ses blagues à 2 balles. Je commençais à avoir hâte de descendre de cette voiture particulière. Après une heure, comme je ne disais toujours pas un mot, il avait finalement mis les freins à son engin, sans raison et au milieu de nulle part. J’avais protesté, mais il avait décidé de s’approcher de moi et de me caler dans mon siège. Mais c’était quoi qui n’allait pas bien dans la tête de cette énergumène! Il n’était pas question qu’il se passe quelques choses entre nous dans sa voiture qui sentait les pieds! J’avais beau être écrasée sous lui ça ne me laissait pas sans défense, je lui décochais un coup de soulier de poupée, vous savez où, avant de l’assommer avec sa vieille bouteille de métal. Ça lui apprendrait à ramasser les étrangères sur les coins de trottoir! Je sortais du vieux tacot pour prendre une bouffée d’air frais, ça faisait changement des pieds.Où pouvais-je bien me trouver, ce Josh aux idées tordues m’avait laissée au beau milieu de l’autoroute… Ne me restait plus qu’à marcher… Mais une minute… J’étais enfin libre… LIBRE! La police ne me retrouvera pas ici, et moi non plus… Je devais rapidement retrouver mère pour que tout redevienne comme avant!...
Mes pas claquaient sur les dalles de béton, je marchais sans m’arrêter, la pluie tombait doucement couvrant mes pas, saturant mes vêtements d’eau. La nuit passa et lorsque l’aurore pointa une petite ville se dessina à l’horizon. Je devais continuer… Mes pieds étaient en sang, mon corps quant à lui se balançait de façon incontrôlable de gauche à droite manquant de s’écrouler comme la petite poupée de chiffon que j’étais. Une seule pensée m’obsédait et me permettait encore de marcher… Retrouver ma mère… J’entrai dans la ville encore déserte à cette heure, j’entendis une sirène de police. Je n’avais plus de force et me jetais presque dans la ruelle la plus proche. C’était un cul-de-sac!Il n’y avait qu’un vieux conteneur à ordure collé sur un mur. Je devais me cacher, et pas question de me jeter dans les ordures, je m’installais dans le mince espace derrière le conteneur et le mur. Je fermais les yeux, épuisée et tombais immédiatement dans un sommeil sans rêve et sans lumière.
…
J’aurais bien voulu me réveiller doucement dans mon petit lit à la maison, je n’aurai été dérangée que par les fins rayons de soleil perçant mes rideaux bleus ou encore par mes frères se chamaillant ou encore ma mère me réveillant… Mais ce ne fut pas le cas, je fus plutôt secouée et jetée plus loin, j’ouvrais les yeux, paniquée. J’étais encerclée par une bande habillée en cuir qui riait.
- Bon, tu vois elle qu’elle n’est pas morte la môme!
M'okay… Allez gamine si tu veux vivre, files nous ton fric!
- a… Ba…Je… Je n’ai pas d’argent! - Dans ce cas au revoir, gamine!
Un des hommes de cuir se détacha du petit groupe, d’énormes boules d’énergie se détachèrent de son corps pour venir s’écraser sur moi, je restais un moment interdite avant de me jeter à terre plus loin, évitant de peu une boule d’énergie formant un trou dans le béton où j’avais été un peu plutôt… Il se rapprocha de moi, le sourire aux lèvres, l’énergie violette afflua de son corps en grandissant, de plus en plus formant ainsi un nombre impressionnant de boules d’énergie… C’est là que son sourire disparut… Les boules continuaient à grandir et s’éclipsèrent dans toutes les directions, autant sur les édifices, la ruelle que vers moi et vers ses compagnons. Je me jetais sans retenue vers le conteneur qui absorba à ma place une douzaine de boules d'énergies… Ils étaient donc comme mes frères, des mutants! En moins sympathique et avec moins de contrôle…
-Mais Jazz, qu’est-ce que t'as foutu… La gamine ! Elle s’enfuit! Rattrapez là! -Je, je ne sais pas, je ne contrôlais plus rien…
La gang en cuir, courut pour me suivre, je fus stoppée net par un lion géant avec des dents de sabre. Ils se rapprochèrent m’encerclant, ils se rapprochaient, de plus en plus nombreux. NON, c’était la fin! J’allais mourir de la main de 5 fous en cuir avec des super pouvoirs… Lorsqu’ils furent à environ 1m de moi, ils commencèrent a changer, l’un d’entre eu commença a enfler de façon incontrôlable, un autre s’envola pour aller et venir dans les airs a toute vitesse, un autre s'accroupit sur le sol en tenant sa tête entre ses mains, les autres eurent des réactions semblables, comme si leur don devenait tout d’un coup incontrôlable… Mais je n’étais pas tirée d’affaire, le premier mutant avec ses jolies bouboules d’énergie eut le même problème que précédemment… Et j’étais à découvert… Donc, pas de bac à ordure pour me protéger… Je fermais les yeux, prête à finir ma vie cramée par une petite boulette violette… Ce qui n’arriva pas… Je rouvrais les yeux, un homme me tenait dans ses bras, autour de nous tout n’était que ténèbres énormes, se mouvant doucement, comme vivant… Cet homme ne semblait pas perdre ses moyens, comme les autres… Les boules d’énergie avaient été absorbées par son mur de ténèbres…
-Qui es-tu, cher enfant… - A… Ayou… -Je me nomme Hadès, et tu es maintenant en sécurité chère mutante. Mes hommes ne te feront aucun mal…
Moi… une mutante! Je… Je j’avais pourtant toujours cru n’avoir pas la moindre capacité, le moindre don… C’était moi qui leur avais causé tant de difficultés ?.... Tout cela sans le vouloir !?... Ils m'amènent dans leur repère, une petite cabane!? Non, il y avait une trappe, puis un escalier… Des souterrains! Pour quoi faire? Il y avait une place du marché, des bâtiments, des maisons… C’était ÉNORME! Une ville sous la terre!? Il y avait aussi des gens, beaucoup de gens… Mais ils étaient différents, par leur physique… Une ville de mutant!
-Ambroise est le repaire pour des centaines de mutants, différents, abandonnés ou qui cherche simplement une famille. Moi j’ai le pouvoir de leur offrir ce qu’il cherche, nous partageons tous un but : notre liberté et acceptation dans ce monde d’humains. Joins-toi à nous Ayou. -Je ne sais pas… Je peux peut-être rester un moment… Vous n’auriez pas acceptée récemment une femme… dans la fin 30e? -Magnifique, maintenant que tu fais partie d’Ambroise, tu es comme nous... Il te faut une marque pour être fière de la porter. Une marque comme moi, il tira un peu sur son t-shirt pour laisser voir une paire d’ailes noires tatouées sur ses omoplates… Un tatouage!... À l’encre indélébile… Avec des aiguilles… Valait mieux que je m’évanouisse trois fois avant… -Toi, tu seras le papillon, celui qui nous permet de déployer pleinement nos ailes… Notre don. *Quoi il me choisisse un surnom? Ce n’est pas plutôt a moi de faire ça?* -Eeee. Hadès… Je ne suis pas fan de tatou… encore moins des aiguilles…
Il n’écouta même pas ma réponse et claqua des doigts, ce furent deux grands gaillards au visage d’ours qui me traînaient… Inutile de protester… Ils me conduisirent jusque dans une salle sombre et sale, décorée seulement de nombreux instruments… de torture!? Il n’y avait qu’une seule lumière, partant du plafond, ne laissant apparaître qu’une table en métal, avec des ceintures aux quatre extrémités… «Gloup »… Une fois que je fus bien attachée, les deux gaillards disparurent, remplacés par un petit homme haut comme trois pommes… Ce qu’il avait de particulier… C’était des deux petites ailes de mouche dans son dos qui le faisait flotter et son visage un peu disproportionné avec des traits de mouche…
-Bizin le bizjour Dzemoiselle Zayou… -… -Pas trzè bazarde a che que ze vois. - hum… Je… je ne veux pas de tatou! -Alors un papillon hein? Lze Profezeur Fly za z’occuper de za! Szzz… - NON! DÉTACHEZ-MOI!!!
Impossible, le Professeur avait sorti ses instruments de torture… Après une heure de calvaire, la peinture tachait mon sternum rouge, enflé et papillonné ! J’avais mal, si mal, le contenu de mon estomac s’était vidée plusieurs fois et mon front brulait… J’étais clouée au lit, qui n’était pas très confortable avec de la @#%@$ paille à même le sol. Dans ma convalescence, j’avais eu un début de somnambulisme je m’était retrouver aux beaux milieux de la nuit devant une porte de métal massive. Je m’approchais pour entendre des bribes de conversation.
- On devrait s’approprier la ville, on a déjà réussi à soumettre les clans voisins! - Avec quoi! - Tu le fais exprès ou quoi? Le papillon, gros malin! - Mais pour gagner quoi! … -La richesse, le pouvoir. C’est un pas vers une conquête totale de notre monde. Un monde où nous serons libres, comme les dieux que nous sommes. -Oui, Hadès. -…On a de la visite!
Lorsque j’étais encore abasourdie, les portes de bois s’ouvrirent me révélant Hadès et son conseil…
-Hum… Ayou, tu dois comprendre…
- Comprendre quoi, que vous m’UTILISER! Je pars, puis j’ai déjà pris assez de retard comme ça!
- Ayou ne m’y oblige pas…
-Pfff! Tu peux te les mettre ou je pense tes obligations! Un tatou c’est déjà assez!
…
Il avait osé! M’enfermez moi! Il ne pouvait tout de même pas me retenir prisonnière! Je fulminais en faisant rageusement les cents pas dans ma petite cellule, une bonne partie de la nuit, jusqu'à ce qu’une femme s’intéresse à moi…
-Bien, Ayou… Encore toi! Pourquoi t’ont-ils encore enfermé cette fois-ci? -… Je veux partir, ils m’utilisent pour faire du mal… Je dois retrouver ma mère! -Ah tiens encore les mêmes paroles… Puisque ça t’intéresse, moi ils m'ont enfermée parce qu’ils pensent que j’ai joué avec les souvenirs d’un de leurs petits amis… Pfff… -Mais une minute, qui êtes vous, on ne s'est jamais vues ! -Ça, c’est ce que tu crois, ça fait plus de 5 fois qu’on se voient et tu me dis toujours la même chose… un vrai disque… Mais bon… Je commence à y être habituée… Je suis Amélia… Une mutante comme toi, mais moi je peux jouer avec les souvenirs des gens, les modifier et les effacer… -QUOI! Vous m’avez effacé la mémoire! -À ça oui! Et je commence à être fatiguée de le faire... C’est mes employeurs qui m’ont demandé de le faire… Tu sais les big boss ici… Il commence à m’énerver ceux-là… Ça fait plusieurs fois que tu découvres la vérité et que tu veux partir… et comme ils ont besoin de toi… Ils ne veulent pas te laisser filer. -Mais… Je.. Je ne peux pas le croire… - Tu veux une preuve, donne moi la date d’aujourd’hui. -On est bien le 5 novembre? -Non… En réalité, nous sommes le 3 avril. Si tu me ne crois pas regarde la gazette. Ils n’en font pas autant d’avance… -Je… Je… Je vous déteste! -Non, non c’est pas moi que tu détestes c’est eux. Et je vais t’aider a fuir, ça va me permettre de me venger.
La femme dans la cellule à côté de moi fit un sourire assassin qui ne me rassura pas du tout… Elle appelait maintenant le garde… Elle n’allait tout de même pas le t… Elle prit violemment le bras lorsque l’homme approcha.
-Grégorus… Grégorus… Tu dois m’ouvrir cette cellule et celle de la petite, c’est Hadès qui te la dit… Tu vas nous laisser partir et tu vas ensuite oublier tous sur moi et sur la petite… Compris!?
-Oui…
Amélia me lâcha immédiatement le bras, Grégorus de son côté ouvrit la cellule comme si de rien n’était… Amélia fit ensuite exactement la même avec tous les gens que nous croisions jusqu’au conseil des maîtres… Là elle ouvrit les deux énormes portes de métal obscures d’un coup de pied… Ce ne fut pas long que 3 paires d’yeux nous fixent, surpris…
-Amélia! Mais que fais tu donc ici! Et surtout avec le papillon!
-Hummm… Ce n’est qu’une petite demande spéciale! Une petite vengeance si vous préférez!
Au moment où Hadès et sa bande allaient se lever de leur chaise rembourrer, Amélia commença son intervention…
-Stop! Écoutez-moi… Écoutez-moi… Votre conversation n’a jamais été interrompue… Vous n’avez jamais entendu parler de moi ni d’Ayou… Ici personne ne la connaît… Vous avez perdu toutes vos réserves d’argent au jouant au casino et le S.H.I.E.L.D. vous a presque retrouvé… Vous devez défaire « Ambroise »…
Je regardais Amélia, abasourdie, elle ne pensait quand même pas leur faire avaler ça ? Puis son don ne pouvait pas être si fort, une personne, ça allait, mais trois… Si elle échouait, je serais encore prisonnière de ces fous! Mais lorsqu’elle baissa le regard, les maîtres continuèrent leur conversation sans nous voir… Parlant de problèmes d’argent et de S.H.I.E.L.D. !
-Bon Ayou c’est le temps de filer pour toi! Pars le plus loin possible, change même de nom si tu peux. Je n’ai jamais utilisé mon don avec tant de gens en même temps et pour leur raconter des salades pareilles, j’ai peur que ce ne soit pas permanent…
-Quoi ?!...
-Écoute, j’ai fait de mon mieux, tu m’as aidé, mais je ne sais pas si c’est suffisant! Allez file!
Dit-elle en me poussant pour que je parte… Amélia, elle regardait plutôt les coffres d’argent qui étaient supposés vides… Je lui avais fait signe de me suivre, mais elle m’avait ignorée… Je devais partir et vite, si la mémoire leur revenait je ne voulais pas être là! Je courais dans les souterrains qui m’avaient abritée presque 5 mois, et tout ça sans le savoir, les passants tous mutants me regardaient passer sans me porter vraiment attention… Dire que la seule chose que Hadès avait fait de bien allait s’écrouler, leur maison allait disparaître…
J’avais enfin monté les dernières marches qui me séparait des ténèbres et j’étais maintenant face a un problème, comment rentrer à la maison?... J’avais parcouru la ville avec une sensation d’oppression, comme si j’étais traquée, je devais partir et vite… Dans mes rêveries je percutais un policier qui se rendait à sa voiture… Je m’excusais et il fit de même en passant son chemin… … UNE minute! N’étais-je pas recherchée pour fugue! S’il me reconnaissait, il me ramènerait à la maison! Je le suivais en l’appelant, il me repoussait gentiment en me disant qu’il était en service! Je m’en fichais bien qu’il soit en service ou pas! Moi ce que je voulais, c’était rentrer ! Je finis par lui sauter dessus comme je ne trouvais rien de mieux et il m’amena au poste pour agression policière…
Heureusement, je n’eut pas long à compter les minutes dans une autre cellule, ils me trouvèrent enfin dans leur base de donnée. Retour à la casse départ… Chez mes grands-parents Diskent…
…
Il était tard, quand nous sommes arrivés. La voiture de police m’a déposée devant le manoir Diskent… Je ne savais pas a quoi m’attendre… J’ai donc simplement tourné la poignée de l’énorme porte… Le salon était vide… Un craquement suivit, je me tournais pour voir mon grand père me sauter dessus ! Pour un câlin, heureusement…
-AY…Ayou… Tu nous as fait tellement peur ! Où étais-tu ?
-Je… J’ai besoin d’aide-grand-père! J’ai fait une terrible bourde!
-Ma…
-AYOU!!!TU ES ENFIN REVENUE! OÙ ÉTAIS-TU DONC! COMMENT À TU OSÉ ME FAIRE ÇA! À MOI TA GRAND-MÈRE…
-Camilla… Cal...
-CH… ery… Qu’ont-tes yeux? Ils sont… ILS SONT!... UN MONSTRE! TU ES TOI AUSSI DEVENUE UN MONSTRE! HORS DE MA MAISON!
Quoi? Qu’ont mes yeux? Je me plante devant un des miroirs du hall, sans faire attention a ma grand-mère qui se saisit du tison posté à côté de la cheminée. Violets… VIOLETS! Ils sont violets! DEPUIS QUAND!? Je me retourne pour tomber nez à nez avec une grand-mère avec une arme…
- MONSTRE! DEHORS! SINON…
La vieille femme s’écroule doucement dans les bras de son amant, mon grand-père.
-Ça lui arrive parfois quand elle ne prend pas ses médicaments. C’est une vieille prise… Elle va dormir un moment…
Il... il ne me chasse pas?...
-Allez, Ayou parle…
Je lui narrais mon récit sans fin, et se terminant par des sanglots…
-Ma petite chérie… Je crois que ce n’était pas une bonne idée de te faire venir ici… Ta mère pensait que tu étais normale, que tu pourrais mener la vie qu’elle n’avait pas eue… Elle t'a laissé une lettre tu m’excuseras je l’ai lue… Elle te demande de ne pas la retrouver, ni d'essayer de retrouver tes frères… De vivre une belle vie… Et qu’elle t’aime…
Si ses paroles avaient eu pour but de me faire sécher mes larmes, elles avaient lamentablement échoué, je pleurais comme une fontaine… Mais une petite étincelle avait touché mon cœur…
-Ayou… Tu dois partir, tu ne peux pas rester ici… Je vais te verser une petite allocation, tu devras travailler, aller à l’école… Essayer de vivre normalement… Va à New York.
-Mais… ils sauront me retrouver!...
-J’ai des papiers pour toi, tu passeras inaperçu… Je sais que ce n’est pas grand-chose…
-Non, grand-père c’est parfait!
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♠ • Vous • ♠ •Code :Validé par le frère Diskent •Un nom ou pseudo : Ayou? •Votre age : 18 depuis peu •Provenance de l'avatar : Eu... oublier? :/ •Double compte ? : Pas a ce que je sache o: •Comment avez-vous connu le forum ? : Google!! : •Le plus : ... J'aurais jamais du donner autant d'info !!! Je dois tout fais disparaitre *essaye de faire bruler sa présentation avec une loupe* >^<
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Dernière édition par Ayou Haven le Dim 18 Mar 2012 - 7:35, édité 9 fois |
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