X-Men : Sentinel Project
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 La Poudrière [Grifter, Sarah Palmer]

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Grifter

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MessageSujet: La Poudrière [Grifter, Sarah Palmer]   La Poudrière [Grifter, Sarah Palmer] Icon_minitime1Jeu 5 Juin 2014 - 1:13

Parmi les agents du Shield, il en existait une catégorie particulièrement active. Ceux là, peu importaient leur poste dans l'organisation, avait en commun cette profonde identification à leur activité. Leur vie ne se déroulait qu'à travers le travail, et il ne semblait pouvoir s'épanouir qu'en exécutant toujours plus de missions. Les raisons qui poussaient ces hommes et ces femmes à un tel niveau d’abnégation étaient diverses, mais souvent tristes. La plupart d'entre eux n'avaient plus d'attache, en dehors d'autres agents. Et mis à part quelques anciens amis triés sur le volet, c'était le cas de Daniel.

Pourtant, il s’apprêtait à effectuer l'une de ses rares sorties à motif personnel. Une annonce qui avait toujours le don d'étonner les agents auxquels il le signalait. L'agent Grifter n'avait pas pour habitude de se déclarer injoignable sur plusieurs jours, les missions d'infiltrations longues n'étaient pas sa spécialité, mais elles semblaient toujours une hypothèse plus plausible qu'une raison non professionnelle.

C'est donc seulement après avoir supporté l’étonnement, les remarques et les questions que Daniel quitta l'hôtel dans lequel il logeait à New-York. Il loua un véhicule, et débrancha le GPS qu'il remplaça par son propre matériel. Un appareil acheté le jour même pour une prix modique. En temps normal, son masque convenait parfaitement à remplir ce genre de fonction, mais il avait laissé son foulard dans son sac, en se faisant la promesse de ne le remettre devant son visage qu'à la fin de son week-end.

Le voyage se fit sans encombre, malgré son manque de pratique au volant. Il se passait souvent de véhicule lorsqu'il devait agir, et il avait toujours préféré les motos aux voitures, trop encombrantes du point de vue de l'agent. On lui avait souvent opposé l'argument de la sécurité, mais lorsque votre travail consistait à appréhender ou à abattre des mutants, l'idée de sécurité devient une notion relative. Évidemment, il n'y avait pas que des raisons pratiques qui entraient en jeu dans cette préférence, mais elles étaient celles auxquelles il faisait le plus rapidement référence.

Il n'avait mis que deux heures pour atteindre la petite ville dans laquelle l’événement était prévu. Elle avait tout de la cité tranquille, trop grande pour être un village, mais trop petite pour être attractive. Elle semblait bien loin des agitations de New-York, et encore plus de toutes préoccupations mutantes.  Daniel n'avait jamais compris cette passion qu'ils avaient pour ce genre d'endroit. A chaque fois qu'un de ces week-end était organisé c'était la même chose, ils devaient se retrouver dans un endroit méconnu. Évidemment, cela leur offrait un large espace dont il n'aurait pas pu disposer en ville, et les habitants, mis au courant des grandes lignes, ne leur causaient pas de soucis. En prime, ils évitaient les autorités de manière général.

Même sans ce servir du GPS, Daniel n'avait eu aucun mal à trouver la demeure qui devait les accueillir. Elle était construite sur un étage, tout en longueur, et s'ouvrait sur un large terrain qui se perdait jusque dans un petit bois. Le grand nombre de véhicules, de tout types, qui étaient stationnés à l'entrée et de part et d'autres de son allée ne laissait aucun doute.

Il n'avait pas à s'annoncer, ceux qui s'arrêtaient devant cette maison savaient parfaitement ce qui s'y déroulait, et cette simple raison faisait d'eux les bienvenus. A première vue, du portail, elle n'avait rien de particulier mis à part la taille de son jardin. Pourtant, à l'intérieur, elle était pleine d'anciens militaires. Lorsqu'il entra, Daniel en reconnut rapidement quelques uns pour avoir servi avec eux. Il en considérait même un ou deux comme des amis, ce qui était un privilège dont ces derniers n'avaient pas vraiment conscience.

A mesure qu'il passait d'une pièce à une autre pour saluer de vieux contacts, Daniel retrouvait d'autres visages connus, mais dont la présence ne l'enchantait pas. Avec leurs compétences acquises pour servir leur pays, ces hommes et ces femmes devenaient très intéressant à débaucher pour les organismes paramilitaires ou criminels. Et les moins scrupuleux répondaient avec empressement à ces offres généreuses.

Les personnes rassemblées là n'avaient pas toutes servis pour les États-Unis, bien qu'à l'origine le rassemblement ait été créé pour ceux là. Il devint très vite admis qu'inviter anciens alliés et anciens ennemis étaient tout à fait permis, tant que vous vous portiez garant de ceux que vous aviez convié. Certains revenaient alors, sans plus avoir besoin d'être chaperonnés pour être acceptés.

Les raisons qui poussaient ses ex-combattants à participer à cette rencontre étaient diverses et dépendaient de chacun. Certains ne supportaient pas les choses vécues sur le champ de bataille et ne pouvaient en parler qu'à ceux susceptibles d'avoir partagé la même expérience. D'autres n'étaient là que pour retrouver des amis, qui aujourd'hui suivaient une route trop éloignée de la leur pour qu'ils puissent se retrouver autrement. La statu quo observé motivait les plus opportunistes à venir échanger des informations ou des armes. Bien évidemment, chacun défendait cette congrégation en conservant le secret qui l'entourait. Et il en allait de même pour Grifter, qui avait plus d'une fois croisé la route d'un mutant recherché par le Shield durant l'un de ces week-end. Il se souvenait encore du sourire de Victor Creed, Dent-de-Sabre, lorsque ce dernier l'avait reconnu.

Daniel, lui, ne savait pas vraiment pourquoi il s'y rendait. Il n'avait manqué aucun appel qu'on lui avait lancé, même s'il se débrouillait pour n'être là que le dimanche, et pour repartir à la tombée de la nuit. Il n'était pas atteint de cet appétit insatiable pour l'adrénaline et le sang, qui poussaient les plus atteint à s'engager auprès des organisations ou des causes les plus violentes, et il ne se sentait pas le besoin de se confier. Il revenait avec la tête pleine de rumeurs oui, mais ça n'avait jamais constitué une motivation. Peut être qu'il en avait besoin pour se souvenir de sa vie avant le Shield.

Quoiqu'il en soit, il avait toujours eu raison de venir, malgré les mauvaises surprises. Il y avait toujours réalisé des rencontres intéressantes.
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Jill Clarkson

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MessageSujet: Re: La Poudrière [Grifter, Sarah Palmer]   La Poudrière [Grifter, Sarah Palmer] Icon_minitime1Jeu 5 Juin 2014 - 2:49

Sarah avait pour habitude de ne pas revoir les anciens de son régiment. Elle avait coupé les ponts après ses petits soucis intempestifs à la caserne. Depuis qu'elle était à l'institut du professeur Xavier c'était encore pire, Sarah Palmer avait littéralement disparu de la surface du globe. Personne ne savait ce qu'elle devenait, et personne ne savait où elle pouvait bien être. C'était son but de disparaître. Elle n'avait pas prévu de revoir ceux qui avaient formé son passé. Elle avait longtemps parcouru les routes du pays, et donc n'avait plus d'adresse fixe depuis longtemps. C'est pourquoi cela l'étonna quand elle reçut à l'institut un courrier, qui lui était directement adressé. Elle avait longuement hésité à ouvrir cette lettre, bien que provenant de son ancien sergent, elle ne savait absolument pas comment il avait pu découvrir où elle se cachait. Elle ne sortait jamais de l'institut, n'accompagnait jamais les autres quand ils faisaient des sorties hors de cette gigantesque école, elle préférait rester à l'intérieur, en sécurité.

Après un long temps de réflexion, ça lui avait tout de même prit deux semaines avant de se décider, elle l'ouvrit. Et se rendit compte qu'il s'agissait non pas du pire comme elle le craignait, mais simplement d'une invitation à un regroupement d'anciens soldats qui étaient allés au front. Sur le coup elle fut étonnée, le sergent et le soldat avec qui elle avait été prise en otage durant l'Irak voulaient la revoir pour prendre de ses nouvelles. Elle hésita mais finit par accepter, elle ne prit pas la peine de prévenir son ancien sergent, préférant lui faire une sorte de surprise, puis elle ne savait pas bien à quoi s'attendre à ce moment là. Elle attacha son arme à sa ceinture, prit son sac, et s'en alla aussitôt dans son pickup pour l'adresse indiquée dans la lettre. Elle avait jetée son sac sur la banquette à côté d'elle, pouvant ainsi le fouiller si nécessaire. Elle avait emporté le strict minimum et bien qu'elle n'aimait pas ça, elle avait accepté de laisser son fusil et son katana à l'institut. Elle avait tout de même emporté son arme de poing et son couteau. La route était longue depuis l'institut, mais elle avait pris l'habitude de voyager longtemps et sur de longues distances. Cela lui rappela la courte période où elle était devenue une vagabonde longeant les routes. Elle préféra voyager de nuit. L'obscurité était son amie depuis tellement longtemps qu'elle y trouvait une sorte de sécurité. Elle n'avait pas pris la peine de se changer, gardant son débardeur noir et sa chemise rouge à carreaux et son jean pourri. Il lui fallut presque 7 heures de routes pour atteindre la fameuse localisation de la petite sauterie du sergent. A l'entrée il y avait tout de même des organisateurs qui vérifiaient si les personnes arrivant étaient sur la liste ou non. Quand elle dit son nom, ces derniers la laissèrent passer sans encombre.

Le Sergent était déjà sur place. Il n'avait pas changé malgré tout ce temps qui était passé depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu. Mais elle trouva ça étonnant qu'il soit seul. Les retrouvailles furent éprouvantes pour Sarah, le sergent était heureux de la revoir, mais comme à son habitude elle tenta de dissimuler sa joie de le revoir derrière un masque pour ne pas laisser transparaître ses émotions. Ils discutèrent du bon vieux temps, et Sarah fut étonnée qu'il ne fasse pas une seule fois mention de ce qui s'était passé en Irak. Après qu'ils aient été pris en otage, et qu'elle les avaient téléportés tous les trois chez ses parents, ils n'avaient jamais, et pas une seule fois, parlé de ce qui s'était passé. Le sergent ne voulait probablement pas plus de détails. Mais durant le début de leur conversation, Sarah avait bien vu que quelque chose le gênait. Puis vint un moment fatidique. Le sergent devint plus sérieux, et commença à expliquer à Sarah que le soldat avec qui ils avaient été en Irak, le troisième survivant du carnage, était mort au combat très récemment, et qu'il préférait le dire à Sarah face à face ce qui expliquait la présence de la jeune femme sur place. Elle cacha sa peine et même si elle ne semblait que légèrement choquée, à l'intérieur elle était totalement effondrée. Le sergent lui raconta comment tout c'était passé. Ils avaient sautés sur une grenade, le soldat avec perdu la vie, et lui une jambe qui était maintenant remplacée par une prothèse. Elle le serra dans ses bras avant d'aller se prendre quelque chose au buffet. En y allant elle remarqua du coin de l’œil qu'un petit blondinet aux yeux bleus venait de rentrer dans la pièce.
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MessageSujet: Re: La Poudrière [Grifter, Sarah Palmer]   La Poudrière [Grifter, Sarah Palmer] Icon_minitime1Jeu 12 Juin 2014 - 4:24

On disait parfois que la discipline militaire marquait ceux qui la subissaient, et s'y conformaient durant toute une vie. Ce genre de déclarations, souvent surfaites, convenait pourtant parfaitement à Daniel. Lui qui avait poussé le vice jusqu'à agir de manière schématique dans certaine situation. A chaque fois qu'il pénétrait dans une nouvelle pièce, l'agent procédait à une inspection rapide des lieux. Un coup d’œil sur la gauche, laisser glisser son regard jusqu'au centre de la pièce, une clignement des yeux, et procéder à ce même arque du coté droit. L’opération ne prenait pas plus d'une ou deux secondes, mais c'était amplement suffisant pour retenir les informations les plus importantes. L'agencement des lieux, le nombre de personne sur les lieux, les caractéristiques physiques de certaines. Même s'il n'était pas en mission, Daniel conservait en permanence une part de sa méfiance. C'est ainsi qu'il reconnut la plupart des hommes et des femmes présents, exceptée une.

Il s'agissait d'une jeune femme rousse. Grande et mince, elle se tenait devant le buffet, seule. Dans ces conditions il était difficile de savoir s'il s'agissait d'une ancienne qui n'était jamais venue auparavant, ou si elle était venue chaperonnée par quelqu'un. Ce qui était sûr en revanche, c'est que Daniel n'était pas le seul à avoir remarqué la nouvelle venue, et les regards de certains faisaient l’aller retour entre elle et le sergent. Lui, il l'avait déjà vu. Une ou deux fois peut être, il n'était pas certain de sa retraite. La première fois il avait été invité, encore en service, après cela, Daniel n'en savait rien. Il était possible qu'il soit le chaperon de la jeune femme, comme les deux pouvaient simplement être d'anciens combattants du même front. Le meilleur moyen d'en apprendre plus aurait évidement été de poser la question directement, mais la curiosité mal placée n'était pas dans la nature de l'agent du Shield. Où du moins l'espérait-il.

Pourtant, bien malgré lui, alors qu'il saluait et échangeait quelques mots, avec les quelques personnes présentes dont ils avaient déjà été en lien, il ne put se soustraire aux discussions autour de lui, dont certaines concernaient évidemment la nouvelle venue. Il y avait des mauvais réflexes qui ne disparaissaient pas, même après des années de combats et les bons mots de certains n'étaient spécialement pas du goût de l'agent. Il tenta bien de ne pas y prêter attention, de s'éloigner d'un groupe, puis de l'autre, mais de fil en aiguille tout ceci commençait à devenir révoltant. Si bien que lorsqu'on l'apostropha pour lui glisser une nouvelle remarque sur la nouvelle venue, il ne put s’empêcher de répondre.

- Tu devrais peut-être lui dire directement alors au lieu de ricaner dans mon oreille.


Évidemment, la répartie agacée de Grifter n'eut pas du tout l'effet escompter, comme il aurait du s'y attendre. D'abord étonné, son interlocuteur s'empourpra très vite. Daniel savait bien qu'il était sanguin et qu'il supportait l'après guerre par la boisson, il aurait du se douter que sa réaction serait démesuré. Il s'attendait à recevoir un coup de poing et à en rester là. Le laisser frapper lui permettrait de donner le change, et cela calmerait les esprits. Cependant, si le coup tomba bien sur son visage, pour le jeter au sol, installant un silence de mort dans toute la salle, la suite n'était pas prévue du tout.

- Ouais c'est ça, je devrais peut être lui dire tiens ! Hé !

Il s'exprimait étonnamment bien et Daniel aurait été heureux de le voir balbutier des inepties à la place, parce que la suite n'était pas des plus plaisante.

- Mon ami ici présent le cul par terre, commença-t-il en désignant l'agent, pense que je devrais te dire, poursuivit-il cette fois en ciblant bien la jeune femme, que t'es sacrément bonne et que je te mettrais bien dans mon lit. Ou n'importe où d'ailleurs.

Daniel se releva à ce moment, empourpré par la colère comme par la honte et la furieuse envie de lui briser quelque chose ancrée dans son esprit.

- T'es allé un peu trop loin Joe...
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MessageSujet: Re: La Poudrière [Grifter, Sarah Palmer]   La Poudrière [Grifter, Sarah Palmer] Icon_minitime1Jeu 3 Juil 2014 - 1:42

Sarah se servait un verre de jus de fruit quand elle entendit un homme qui commençait à parler un peu fort. Au début elle n’y prêta pas vraiment attention, déjà qu’elle n’était pas intéressée par ce genre de réunion, la nouvelle de la mort de son ami l’avait un tant soit peu déboussolée. Néanmoins elle entendis distinctement l’homme, qui parlait alors fort, l’appeler.

- Ouais c'est ça, je devrais peut être lui dire tiens ! Hé !

Sarah tourna sa tête vers l’homme, voyant que c’était à elle qu’il s’adressait elle se tourna intégralement dans sa direction.

- Mon ami ici présent le cul par terre,dit l’homme en pointant un autre homme juste à côté de lui pense que je devrais te dire, que t'es sacrément bonne et que je te mettrais bien dans mon lit. Ou n'importe où d’ailleurs !

Sarah fut d’abord étonnée. C’était vraiment pas le bon jour pour venir lui prendre la tête comme ce qu’il était en train de faire. Même si c’était qu’un pauvre poivrot sans intérêts, Sarah décida de prendre les choses en mains. Elle avait vraiment besoin de se défouler et des gros pervers comme ces deux là méritaient bien une bonne leçon. C’était bien de sous estimer une fille, mais sous estimer un soldat c’était une grave erreur.
Elle n’avait pas encore bougée alors, mais elle s’avança. Comme une panthère s’avançant calmement sur sa proie elle s’approcha de l’homme vulgaire qui venait de la happer ainsi. Elle s’avança suffisamment pour que son visage soit à une dizaine de centimètres de lui. Elle voulait être assez proche pour pouvoir profiter du spectacle qui allait suivre.
Alors que le vieux pervers l’observait avec un regard dégouttant, Sarah restait tout à fait neutre, et soudainement, sans prévenir, elle l’attrapa par les épaules, et son genou se leva violemment, venant heurter l’entrejambe de l’homme, qui s’écroula au sol.

« C’est pas une manière de parler aux gens ça. La prochaine fois essaie d’apprendre le respect d'autrui ».

Une fois que ceci fut fait, Sarah se tourna alors vers le jeune homme, elle le fixa avec un regard dur et froid, puis se rapprocha de lui, et lorsqu'elle fut à cinq centimètres de lui elle dit:

"Parfois il faut savoir se taire vous savez. ça évite les joues rouges".

Elle savait que le jeune homme se demanderait le rapport avec des joues rouges, et avant qu'il n'en ait le temps, elle le gifla, puis retourna voir son ancien sergent d'un pas rapide et assuré, ne regrettant rien de ce qui venait de se passer.
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MessageSujet: Re: La Poudrière [Grifter, Sarah Palmer]   La Poudrière [Grifter, Sarah Palmer] Icon_minitime1Ven 11 Juil 2014 - 16:52

Grifter était un habitué des situations à risque, de la tension et de l'appréhension, du rythme cardiaque qui s'affole et du souffle qui s’accélère. Et il n'était pas le seul présent à pouvoir revendiquer une telle expérience. Chacun ici avait vécu son lot de de montées d'adrénaline et de danse avec la mort. Il ne craignait pas de se retrouver face au canon d'un fusil, sur la trajectoire d'une grenade, sous le ciblage d'un drone ou, pour certains, devant un mutant aux dons destructeurs. Pourtant, aucun d'entre eux n'osa prendre l'initiative, incapable de gérer cette situation pourtant si commune à tant de leurs concitoyens. Le silence n'avait été rompu que par l'intervention de Joe, apostrophant la jeune femme sans une once de respect, et par Daniel qui se relevait en maugréant, prêt à faire dessaouler l'ancien combattant.

Il perçut un mouvement général, tout les regards s'étant tournés vers la demoiselle rousse, quittant Daniel. Oubliant un instant sa colère, il suivit l’intérêt général, et observa  la réaction qu'elle s'apprêtait à avoir face à celui qu'il avait nommé Joe. Laissant à peine paraître son étonnement premier, elle attendit quelques secondes avant de finalement monter au front, s'approchant du lieu de l'altercation sans montrer le moindre signe de gène ou d'hésitation, elle ne quittait pas l'homme des yeux. Elle se tint finalement face à lui, levant son regard alors que lui était forcé de baisser la tête pour lui rendre. Il risqua un sourire, savourant peut être de l'avoir si près de lui, comme si cela avait été une preuve de sa victoire. Bien mal lui en prit.

Elle frappa sans prévenir, fulgurante, son visage n'avait pas trahi son intention. Joe s'écroulait sur les genoux, se tenant l'entre-jambe alors que la douleur le faisait dégriser de la plus terrible des manières. Toujours impassible, elle lui adressa une remarque cinglante à laquelle il ne répondit rien, tentant de retrouver assez de force pour quitter la pièce, il se releva péniblement, et s'en alla d'une démarche qui trahissait son état.

Daniel le regarda s'éloigner, pensant, à tort, que l'affaire était maintenant terminée. Il ne remarqua pas que la jeune femme l'avait désigné comme sa prochaine victime, s'approchant de lui. Il eut une légère surprise lorsqu'elle plaça son visage face au sien.

- Parfois il faut savoir se taire vous savez. ça évite les joues rouges.

Il haussa les sourcils, ne comprenant pas à quoi elle voulait faire allusion, et reçut la gifle sans comprendre d'où elle pouvait provenir. Qu'avait-il dit qui puisse lui valoir de recevoir un nouveau coup ? Est-ce qu'elle l'avait pris pour un espèce de complice de Joe, alors même qu'il avait reçu un coup de poing pour avoir voulu le faire taire. En tout les cas, lui n'était pas saoul, et il n'était pas non plus décidé à se laisser considérer comme un moins que rien.

- On peut savoir ce qui vous a motivé ? Commença-t-il, alors qu'il réduisait l'écart qu'elle avait mis entre eux d'un pas rapide. Vous êtes la seule de la salle à ne pas avoir remarquer qu'il venait déjà de me frapper ou vous n'avez juste pas fait le lien ?  Alors que vous soyez énervée, tant mieux, mais n'allez pas vous en prendre à n'importe qui sur de fausses idées. A moins que vous ne vous lanciez dans une vendetta contre la moitié de la salle.

Il aurait pu continuer, finir par se mettre véritablement en colère, exiger des excuses, désigner des coupables, brasser du vent. Il avait conscience que c'était ce qu'il faisait, et sa petite remontrance lui apparaissait désormais puéril. Il n'avait pas d'honneur à laver, pas de reconnaissance à retrouver, et quand bien même, la petite altercation n'aurait rien changé.

- Oubliez, soupira-t-il.

Il se retourna et prit la direction de l'extérieur, l'immense terrain ouvert lui offrirait un meilleur cadre, et il pourrait toujours défier quelques personnes au tir, agir comme n'importe lequel des hommes ici présent et penser à autre chose qu'aux mutants ou à ce genre de quiproquo pour un instant.
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