X-Men : Sentinel Project
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 Deux Blondes à Tokyo (Emma / Erïka)

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Emma Frost

Emma Frost

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MessageSujet: Deux Blondes à Tokyo (Emma / Erïka)   Deux Blondes à Tokyo (Emma / Erïka) Icon_minitime1Dim 28 Sep 2014 - 13:36



- "Etes-vous certaine, Miss Frost, de vouloir faire un tel détour ?"

- "Evidemment que j'en suis certaine, Henri, sinon je ne vous l'aurais pas demandé."

- "Mais c'est en dehors de notre itinéraire de vol, je ne suis pas sûr que le centre d'aviation apprécie vraiment un changement de plan à la dernière minute."

- "Vous n'avez qu'a prétexter une urgence, un problème technique, ou mieux encore, rappeler à la tour de surveillance Anglaise ma bonne générosité vis à vis de leur compagnie. Je suis persuadée qu'ils nous ouvrirons une voie sans poser de problèmes. "

- "Comme vous voudrez."

Emma s'était installée à une table donnant sur le hublot. Maintenant que les réticences de son pilote étaient calmées, elle était presque sûre d'avoir la paix jusqu'à son arrivée à Londre. Le vol n'allait pas être long, surtout à la vitesse à laquelle allait son jet, mais elle ne pu pourtant s'empêcher de lâcher un soupir. Elle ne s'amusait plus autant qu'avant à aller d'un bout à l'autre du monde en un claquement de doigt. Même le luxe que lui offrait l'avion ne suffisait plus à la distraire. Ces voyages en solitaire devenaient ennuyant.

Le regard perdu à l’extérieur, prise dans ses pensées, elle ne remarqua même pas que l'engin avait décollé. Suivant sans s'en rendre compte les nuages du regard, elle se demandait si son appareil ne pourrait pas être un excellent endroit pour organiser une soirée mondaine. Un vol vers les plus prestigieux endroit de la terre, un dîner à La Tour d'Argent, à Paris, une collation aérienne le temps de se rendre à Venise pour un bal masqué italien, puis une fin de nuit pleine de nouvelles alliances alors qu'elle et ses invités reprendraient le chemin des Etats-Unis. Oui, c'était une bonne idée, un excellent plan pour se détendre un peu et prendre un bain de foule. Cela faisait trop longtemps qu'elle ne s'était pas montrée publiquement, c'était mauvais pour son image. En fait, cela datait de la tentative d’assassinat dont elle avait été victime quelques temps avant, lors d'une soirée qu'elle partageait avec certains Davidoff. Ce n'était pourtant pas la peur qui la tenait loin du devant de la scène, juste un manque de temps flagrant dans son planning. Elle devait y remédier.

Mais pour l'instant, il n'était pas question de fête, mais bel et bien d'affaire. Depuis quelques temps, la chef d'entreprise cherchait à étendre son royaume financier sur les terres du soleil levant. Et aujourd'hui, un accord se profilait à l’horizon. Elle avait donc choisi de se rendre dans ce pays plein de traditions et de courtoisie et pour accroître encore un peu plus ses chances de remporter ce premier contrat, elle avait décidé de laisser l'Anglais de côté. Traiter avec un interprète ne l’intéressait pas, c'était moins percutant. Le problème, c'est que sa maîtrise des langues asiatiques était loin d'être suffisante. De plus, elle ne voulait pas risquer de froisser son interlocuteur en usant d'un mot mal adapté. Pour que cela n'arrive pas, elle avait décidée d'emmener avec elle une personne maîtrisant parfaitement la langue et avec qui elle pourrait sans peine se connecter télépathiquement pour user de ses talents. Il fallait donc une personne au courant de sa situation mutante. Une personne de confiance. Il existait bien un ou deux interprètes entrant dans ces conditions, mais ce n'était pas vers eux qu'Emma avait décidée de se tourner. Non, elle s'était dit que quitte à se rendre à l'étranger, autant être accompagnée d'une personne qu'elle appréciait vraiment. Et elle savait exactement où dénicher cette perle rare.


- "Nous sommes arrivés, Miss Frost, une voiture vous attends sur le tarmac pour vous conduire à l'université que vous avez demandé."

- "Parfait, Henri, je vous remercie."

- "Pensez-vous en avoir pour longtemps ? L'appareil sera prêt à repartir d'ici une heure, cela vous convient-il ?"

- "Je ne sais pas, la personne que je vais rencontrer peut parfois être extrêmement difficile, et elle est bien trop imprévisible pour que je table par avance sur sa réponse. Peut-être acceptera-t-elle directement mon offre, ou peut-être pas, nous verrons bien. Tenez vous prêt à partir à tout moment."

Avec une sorte de petit sourire amusé, la jeune femme quitta l'avion pour rejoindre la voiture. Le chauffeur s'étonna de voir le trajet aussi dégagé, comme si une voie express avait été ouverte pour eux. Emma ne se prononça pas sur le sujet, elle était pressée, elle n'avait pas eu envie de se retrouver prise dans les embouteillages et avait tout fait pour que ça n'arrive pas. Non loin d'elle, se trouvait une personne qui lui tardait de revoir. Aucun conducteur du dimanche n’aurait pu retarder l'échéance !

Une fois à l'université, la grande blonde traversa le campus, attirant foule de regards curieux. A l'heure actuelle, Erïka devait être en cours... ou peut-être pas, la connaissant, tout était possible. En tout cas, Emma tablait sur cette option pour la dénicher en premier lieu. Si elle n'y était pas, elle aviserait à ce moment là.

Rejoignant l’accueil, elle conversa à mi-voix durant quelques secondes avec la secrétaire. Cette dernière se leva ensuite, invitant la X-Men à la suivre, la guidant à travers les couloirs jusqu'à la salle désirée. Elle entra ensuite dans l’amphithéâtre peuplé, la mutante préférant attendre à l’extérieur de la pièce. S'excusant d'un signe de tête envers l'enseignant présent, la secrétaire se tourna ensuite vers l'assemblée.

- "Mademoiselle Davidoff est-elle là ? Erïka Davidoff."
(♥)
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MessageSujet: Re: Deux Blondes à Tokyo (Emma / Erïka)   Deux Blondes à Tokyo (Emma / Erïka) Icon_minitime1Dim 28 Sep 2014 - 17:06

Erïka avait posé les pieds sur son bureau de travail. Personne n’était présent devant elle, ce qui était parfait. Son cahier de note installé sur les cuisses, elle profitait du fait qu’elle était au fond de l’amphithéâtre pour s’installer à son aise afin d’écouter le cours d’une oreille plus attentive. Elle détestait ces professeurs qui récitaient un texte appris par cœur dans un manuel ou un autre. Celui-ci, parfois, se référait à Wikipédia pour donner ses cours. La seule raison pour laquelle elle avait décidé de venir écouter cet ennuyant orateur était pour accompagner son amie Chelsea, venue en auditeur libre dans l’amphithéâtre. Elle voulait apprendre la finance et savoir comment arnaquer des gens ? Voilà à quoi ressemblait un cours de finance. C’était long, ennuyeux et Erïka savait déjà ce qu’elle avait à savoir, selon elle. On lui apprenait ce qu'il était illégal de faire, ce qu'il fallait éviter. Maintenant, elle n’avait plus qu’à le faire puisque c’était si gentiment enseigné.

Bien qu’elle sèche souvent les cours, la jeune femme avait toujours d’excellents résultats. Elle connaissait les méthodes d’enseignement de son professeur et elle savait quand il était bon de se rendre en classe et quand elle pouvait se contenter de lire le manuel pour comprendre la matière et écrire ses dissertations.

Erïka jeta un coup d’œil à son amie. Cette dernière somnolait sur son cahier de note. La jeune femme lui donna un petit coup de coude, ce qui la fit sursauter. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser ce qui se passait.


-« Pitié, dis-moi que c’est terminé. » Murmura-t-elle.
-« Il reste encore la moitié du cours. Good luck, darling. »
-« Mais c’est ennuyeux comme pas possible. »
-« Pourquoi est-ce que je passe la moitié du temps dans tes cours, tu crois ? Tu sais que j’aurais pu dormir plutôt que de me trouver ici ? »
-« Mais je veux comprendre comment tu fais ces trucs avec l’argent et… Tu vois ce que je veux dire, enfin. »

Erïka ne manquait de fonds et elle savait comment les dissimuler ici et là. Elle avait une double identité, un compte bancaire à ce nom qui était bien garni, suffisamment pour lui sauver la peau si elle devait se retrouver dans les ennuis. C’était tellement facile de jouer avec de l’argent, de le transférer, de le faire fructifier, de le cacher, tout le monde le faisait dans le monde des affaires. Elle ne faisait que suivre le mouvement en prenant garde à ne jamais se faire remarquer ou attraper. Ajouté à tout cela quelques notions d’informatique et le tour était joué. Erïka manipulait les chiffres, Chelsea la technologie. C’était ainsi que leur duo avait réussi, après une infiltration plus ou moins subtile, à créer un véritable scandale dans le monde des affaires et faire en sorte de mettre sur la pente une entreprise pharmaceutique qui ne faisait que décliner, encore et encore, pour sombrer dans les ténèbres du monde de la finance, à la merci de tous. Erïka était plutôt fière de ce coup. Comme prévu, cela avait détourné l’attention du dirigeant et tous ceux qui connaissaient l’existence des laboratoires clandestins visant à faire des tests sur les mutants dans les pays en développement. Le plan avait si bien fonctionné. Et si quelqu’un découvrait la vérité ? La jeune femme était plutôt confiante, contrairement à son amie. Elles avaient tout fait pour ne pas être remarquées. Et puis, si quelqu’un arrivait tout de même à les reconnaitre, jamais ils ne seraient en mesure de découvrir leur véritable identité. Erïka s’était laissé prendre au jeu à un point tel qu’elle avait modifié son apparence, sa personnalité, tout ce qui la caractérisait pour devenir quelqu’un d’autre. Elle était devenue plutôt douée à ce jeu-là, elle devait l’avouer.

Lorsque la secrétaire de l’établissement pénétra la salle pour interrompre le professeur – occupé à chercher un diagramme quelconque sur Wikipédia  - pour demander Erïka, cette dernière pencha la tête vers l’arrière pour savoir qui osait la demander. Cependant, la réponse restait un mystère. Elle retira ses pieds posés sur sa table et rangea son cahier de note dans son sac à main. Chelsea lui jeta un drôle de regard.


-« Pourquoi on te demande ? » Fit-elle à voix basse. « Tu crois qu’ils… »
-« Non. Bien sûr que non. Ça doit être mon père qui débarque encore à l’improviste. D’ailleurs, la prochaine fois que tu squattes mon appart’ en mon absence, ne laisse pas tes strings sur le canapé. T’imagine pas la tête qu’il a faite en les trouvant. »

Erïka se leva et quitta la salle en compagnie de la secrétaire. Elle ne posa pas de question, se contentant de calmer son esprit en se disant qu’il ne s’agissait que de son père. Personne ne pouvait remonter jusqu’à elle, de toute façon. À l’extérieur de la pièce, la jeune femme fut surprise d’y découvrir Emma. Que faisait-elle ici ? Soudainement, un million de questions fusèrent dans sa tête, mais elle ne laissa rien paraitre. Au contraire, elle exprima sa joie à l’idée de voir son professeur.

-« Miss Frost ? Je ne m’attendais pas à vous voir. Qu’est-ce vous faites ici ? »

À peine une minute plus tard, Chelsea quittait la salle, à son tour, avec un soupir de soulagement. Elle retira la pince qui tenait son chignon bien en place, derrière sa tête, laissant une cascade de mèches brunâtres tomber sur ses épaules.

-« Hors de question que je reste dans cette classe plus longtemps. De toute façon, on a cours de psychologie dans trente minutes. »
-« Vas-y sans moi. Je te retrouverais plus tard. Tu peux remettre ma dissertation à la prof ? » Fit Erïka en lui tendant un document de plusieurs pages qu’elle sortait de son sac à main.
-« D’accord. Je prendrais des notes pour toi. » Elle leva les yeux vers Emma. « Oh, bonjour madame Davidoff ! Je suis Chelsea, l’amie d’Erïka. C’est un plaisir de vous rencontrer. »

Erïka pouffa de rire alors que son amie lui lançait un regard interrogateur. Elle comprit rapidement le message lorsque la jeune femme secoua légèrement la tête pour lui faire comprendre qu’elle se trompait complètement.

-« Ah… heummm… C’est embarrassant. Vous savez quoi, vous faites encore très jeune pour votre âge. En fait, vous devez être jeune, trop jeune pour avoir une fille dans son âge… Et je vais aller en cours. Au revoir ! »

Sur ce, elle se sauva d’un pas rapide en direction de sa salle de classe. Erïka, elle, ne pouvait s’empêcher de ricaner. Chelsea était douée pour parler trop vite et se mettre les pieds dans les plats. Parfois, c’était très amusant, comme en ce moment.

-« Va falloir qu’on m’explique pourquoi tout le monde pense qu’on a un lien de parenté… maman. » Fit Erïka en tentant de ne plus rire. Elle reprit peu à peu son sérieux. Emma était probablement là pour une raison importante et elle n’avait peut-être pas envie de rire de ce moment cocasse.  
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MessageSujet: Re: Deux Blondes à Tokyo (Emma / Erïka)   Deux Blondes à Tokyo (Emma / Erïka) Icon_minitime1Jeu 9 Oct 2014 - 17:01

Laissant son regard dériver le long du couloir, Emma attendait de savoir si son ancienne élève était assidue à ses nouveaux cours, ou non. Erïka était d'une intelligence rare, mais parfois elle manquait cruellement de discipline. La x-men n'avait jamais vraiment cherché à changer ça, elle savait que la jeune femme n'aimait pas se sentir en cage, forcée, elle agissait comme elle le désirait même si parfois ça lui entraînait de gros ennuis. La seule chose que pouvait réellement faire son mentor, c'est être là dans ces moments là. Cependant, ici, en Angleterre, elle n'avait plus autant de pouvoir de protection qu'autre fois et parfois, ça l'inquiétait vraiment. Aussi préférait-elle penser qu'à cette heure, la jolie blonde se trouvait en cours plutôt que dans un quelconque pétrin.

Et fort heureusement, c'était le cas. Quand la jeune femme quitta sa salle de cours Emma l’accueillis avec un sourire sincère. A ce moment là, elle se rendit compte à quel point la demoiselle lui avait manqué, même son insolence, ses ennuis, ses caprices. Elle avait au moins le don de pimenter la vie de son ancienne enseignante.


- "Bonjour Erïka, comment vas tu ?"

La russe lui avait posé une question, mais Emma ne comptait pas y répondre ainsi, debout au milieu d'un couloir, à quelques minutes de la sortie de tous les autres élèves.

- "Je peux te proposer un café ? J'ai besoin de m'entretenir avec toi."

A peine avait-elle eut le temps de poser la question, qu'une demoiselle sortait à son tour de la salle de classe de la blonde. Elle se dirigea vers elles avec naturel. Aucun doute qu'elle connaissait le russe. La psionique en eut confirmation lorsque Erïka lui demanda de faire passer son devoir au professeur du prochain cours. Au moins, cela voulait dire que la jeune femme acceptait de la suivre pour entendre ce qu'elle avait à dire. Emma était donc sur le point de se mettre en route, quand l'amie de sa protégée s'adressa à elle.

Elle se figea, son sourire s'évapora et ses traits se décomposèrent l'espace d'un instant. Ce n'était pas la première fois que des gens suspectaient un lien entre les deux blondes, mais c'était bien la première où on la prenait pour sa mère. Une sorte de moue vexée se ficha sur son visage. Comment cette fille pouvait elle croire qu'Emma était assez âgée pour avoir une fille de l'âge d'Erïka? La maladroite sembla d'ailleurs réaliser son erreur, cherchant à se rattraper aux branches avec difficulté. Malgré tout, l'air offusqué d'Emma ne s'effaça pas. Pire encore que d'avoir était prise pour la mère d'Erïka, elle se sentait insultée d'avoir était confondue avec la femme de Sergeï. Comment cette Chelsea pouvait imaginer, ne serais ce qu'une seconde, qu'une femme comme elle pouvait s'être unie à un égoïste manipulateur et prétentieux tel que le père de son amie? Ça, c'était réellement humiliant ! Pourquoi ne l'avait elle pas juste prise pour la sœur de la blonde ? Claquant de la langue avec agacement, elle prit la parole avec un ton sec, légèrement méprisant.  

- "C'est ça, Chelsea, rendez-vous donc à votre cours. Au revoir."

Celle la, elle espérait bien ne jamais la revoir. Quelle sotte. Prenant une grande inspiration, elle reposa les yeux sur sa protégée, faisant face à son sourire narquois. Son insolence ne lui avait peut-être pas autant manqué que ça finalement.

- "Tsss, effaces moi donc ce sourire. Si j'étais réellement ta mère, crois moi que tu serais bien mieux élevée. Quant à notre ressemblance, je suppose que tu as choisie un excellent modèle, voilà tout."

Emma entraîna ensuite Erïka à sa suite. Hors de question d'aller discuter dans la cafétéria de l'université. Lors de ses divers voyages à Londre, la mutante avait appris à apprécier certains lieux huppés de la ville. Elles se rendirent donc dans un café style victorien, créer dans un ancien théâtre dont le toit avait été détruit pour être remplacé par une baie vitrée, offrant un puits de lumière directement venu du ciel. S'installant à l'un des balcons aménagés de tables, Emma passa commande d'un café noir, serré, sans sucre ni lait. Il ne lui restait plus qu'à entrer dans le vif du sujet. Bien sûr, elle voulait savoir comment se passait la nouvelle vie de sa protégée, mais ça, ça pouvait attendre car si elles prenaient le vol toutes les deux, elles auraient largement le temps de discuter. Alors, autant être fixée tout de suite.  

- "Excuse-moi de faire tant de mystères, l'affaire qui m’amène n'est pas si importante que cela mais je voulais profiter de te voir un peu, ça fait longtemps. Cela dit, on peut prolonger nos retrouvailles, si tu le désires. Que dirais tu de venir passer quelques jours au Japon en ma compagnie ?"

Dis ainsi, ça semblait être une proposition de vacance, mais Emma savait qu'Erïka la connaissait suffisamment pour savoir qu'il y avait autre chose derrière l'invitation. Il ne lui restait plus qu'à accepter pour en savoir davantage.

(♥)
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MessageSujet: Re: Deux Blondes à Tokyo (Emma / Erïka)   Deux Blondes à Tokyo (Emma / Erïka) Icon_minitime1Ven 10 Oct 2014 - 19:32

Erïka ne s’était pas attendue à faire la rencontre d’Emma, aujourd’hui. Elle devait avouer que, malgré tout, cela lui faisait terriblement plaisir de la revoir. Elle lui avait manqué, a de nombreuses reprises. Souvent, la jeune femme avait hésité à téléphoner à son professeur afin de lui demander des conseils, lui faire part de ses doutes, mais jamais elle n’avait décroché le combiner. Lui demander des éléments précis ou des conseils en lien avec des activités illégales n’allait que soulever les interrogations d’Emma. Ça, Erïka ne pouvait se le permettre. Elle ne pouvait pas révéler le secret qu’elle partageait avec son amie. Elle avait promis. Elle ne brisait jamais ses promesses. Jusqu’à présent, elle s’était débrouillée sans son mentor et les choses se passaient plutôt bien. Elle pouvait poursuivre dans cette voie, elle le savait. Elle devait simplement avoir confiance.

Heureuse de quitter son cours, Erïka devait avouer qu’Emma tombait bien. La jeune femme ne pouvait qu’être heureuse à ce moment même. Tous ses soucis s’évaporaient, pour l’instant, lui laissant l’opportunité de profiter de ces retrouvailles. Pas d’étreintes, elles n’étaient pas du genre tactile. Elles se contentaient de sourire.


-« Ça ne pourrait aller mieux depuis que j’ai quitté cette salle de classe. Et vous ? »

Soudainement, Erïka n’était plus certaine d’avoir envie de partir. Pas depuis qu’Emma avait mentionné le fait qu’elle devait s’entretenir avec elle. Cela n’annonçait rien de bon, mais l’attitude de son professeur semblait la mettre en confiance et lui démontrer qu’elle n’était pas là pour lui reprocher d’avoir ruiné un empire pharmaceutique et ainsi lui permettre de faire encore plus d’argent depuis le scandale. De toute façon, comment pourrait-elle le savoir ?

Emma lui proposait d’aller prendre un café et Erïka était sur le point d’accepter lorsque Chelsea vint les rejoindre, refusant de rester une seconde de plus dans cette salle de classe. Un peu maladroite, la jeune femme, supposa qu’Emma était la mère d’Erïka, bien qu’elle faisait très jeune pour son âge. Cela ne plût pas du tout à cette dernière qui répondit plutôt sèchement. Ne voulant pas s’attirer davantage les foudres de cette femme, Chelsea se sauva rapidement pour rejoindre son prochain cours.
Erïka était la seule à rire d’une telle situation. Il ne fallait pas être vexé par une telle chose. Il fallait voir ça comme un compliment. Avoir une fille comme elle n’était pas donné à tout le monde. Malgré tout, elle tenta de défendre son amie. Elle était une femme formidable, mais Emma ne pouvait pas le deviner en seulement quelques secondes.


-« Si vous étiez ma mère, je n’aurais pas honte de le dire. Mais ne soyez pas trop dure avec ma bestie. Elle est géniale cette fille. Si ce n’était pas d’elle, je ne serais même pas venue à ce cours pour faire la grasse matinée. Et c’est un peu ma faute si elle vous prend pour ma mère. Elle croit que ma sœur et moi avons la même mère et Nora décrit la sienne comme un magnifique mannequin dont elle retient la beauté, la classe et tout ça. Voyez ça comme un compliment, elle vous trouvait jolie. Et, entre nous, vous devriez fière d’avoir une fille aussi intelligente que moi. »

Erïka se promettait d’arrêter d’embêter son professeur à partir de maintenant. Elle voulait connaitre le véritable but de sa visite, qui n’était sûrement pas de s’assurer qu’elle allait à chacun de ses cours. Suivant docilement Emma, elle ne posa aucune question et ne démontrait pas son impatience. Elle savait, par expérience, qu’elle allait obtenir toutes les réponses désirées au moment voulu.

Quittant le campus de l’université, elles se dirigèrent vers un café qu’Erïka n’avait jamais vu de sa vie. Comment avait-elle ignoré un tel endroit pendant si longtemps ? La décoration était sublime, l’ambiance était agréable et le menu… était clairement destiné aux gens fortunés. Ou aux hipsters. Puisqu’elle était ici, autant changé ses habitues et commander un café original avec un nom qui ne lui disait rien. Puisqu’il y avait de la crème chantilly et de la cannelle, selon l’image, elle décida de commander le breuvage.

Déposant son sac à ses pieds et son téléphone sur la table, Erïka s’installa bien droite sur son siège et croisa les jambes. Maintenant, elle n’attendait plus qu’Emma lui explique la raison de sa visite. Elle devait être plutôt occupée, surtout ces derniers temps. Elle devait avoir une idée derrière la tête. Elle annonça finalement qu’elle souhaitait l’amener avec elle au Japon. Le regard d’Erïka s’illumina. Elle avait du mal à contenir son excitation face à une telle idée.


-« Le Japon ? Bien sûr que je veux y aller ! J’ai toujours voulu visiter ce pays et… » Elle s’arrêta, pendant quelques secondes, avant de se replacer sur sa chaise et de fixer Emma. « Qu’est-ce que je dois faire pour vous ? Pour que vous venez vous-même me proposer de sécher les cours afin de rejoindre le pays du soleil levant vous devez avoir une idée derrière la tête. »

Le serveur leur amena leurs breuvages. Erïka attrapa délicatement sa tasse fumante pour goûter à sa boisson. Malgré cela, elle ne quittait pas son interlocutrice des yeux. Elle espérait que le service qu’elle ait à lui demander soit intéressant et lui fasse accepter la proposition. Elle n’allait certainement pas lui avoué qu’elle avait déjà décidé de l’accompagner à la mention du mot « Japon ».
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MessageSujet: Re: Deux Blondes à Tokyo (Emma / Erïka)   Deux Blondes à Tokyo (Emma / Erïka) Icon_minitime1

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