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 Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit

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Alex Inuka

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MessageSujet: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Mar 13 Mai 2014 - 20:16

En short, je frappais fortement sur ce sac de sable. Me remémorant les passage d'il y a quelques temps, en février.

Le visage de ces hommes, leurs actes passés... Et le fait qu'ils aient manqué de s'en prendre à Erika me trottait toujours dans la tête.

Je frappait toujours et encore plus fort, esquivant les balancements du sac, le rattrapant par moment. Il était assez lourd pour me faire glisser au sol quand je le retenait.

Reprenant sans me laisser de répit, j'étais torse nu. Mon corps s'était remis. Seul une cicatrice au niveau du flancs, et encore quelques point de suture au niveau de la plaie, qui était sacrément profonde et donc avais mise plus de temps à se refermer.

maîtrisant mon souffle, j'étais concentré. Mon épaule était douloureuse, mais j'ignorais cette douleur, cognant toute ma rage et ma frustration. Ces hommes, qui avaient déclenché ma furie, s'en étaient TOUS sorti! Un véritable miracle.

Dans un ultime coup, je n'avais pas sentit mes "griffes" sortir, et le sac déchira dans une gerbe de sableà cause de la violence du coup.


Me laissant tomber au sol, respirant fort à cause de l'entrainement. Je tremblant, laissant échapper ds grognement sourd de frustration.

Un des contrecoups du fait d'avoir "goûter" au sang humain, je ressentais presque un manque. Bien que chasser en pleine nature pour avoir "ration" pouvait être une solution, ce n'était absolument pas pareil que le goût du sang humain.

reprenant mon souffle, je sentais enfin mes griffes se rétracter et redevenir des ongles.  

- Bon sang... c'est pas vrai... quand est-ce que ça va me lâcher...

Me relevant pour aller me passer de l'eau fraiche sur le visage, j'étais songeur... est-ce que finalement, j'avais pas fait une plus grosse bêtise que je ne le pensais en m'en prenant à ces types?

Et si j'avais simplement garder mon calme... Si j'avais juste repris et rendu le sac d'Erika...

Me regardant dans la glace, regardant et passant ma mains sur la plaie à l'épaule. J'étais en conflit avec moi même.

Regardant plus finement mon visage, et finalement mon reflet de moi même. Mon corps aussi prenait cette fois si, plus franchement en masse et en volume. Je finissais ma "croissance"... enfin j'en avait l'impression. Oka-san m'avait parler de ça...  enfin c'est ce qu'elle savait d'Otto-san, ce qu'il lui avait dis.

Haron avait l'air de le voir aussi, et ça ne lui déplaisait pas.


Retournant dans la salle, je regardais maintenant le tas de sables à côté du sac de frappe et je maudissais mes griffes d'avoir éventrer ce foutu sac de frappe.


Dernière édition par Alex Inuka le Mer 18 Juin 2014 - 22:59, édité 1 fois
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Mer 14 Mai 2014 - 2:45

Erïka sauta sur sa valise. Elle vola sur le sol. Prenant un élan, elle se jeta de nouveau sur sa valise. Elle se loupa et tomba sur le matelas de son lit, puis rebondit. Elle poussa un petit grognement de mécontentement avant de se mettre sur les genoux et de se laisser tomber sur sa valise, mettant tout son poids dessus afin de la fermer. Elle soupira, se redressa et s’assit sur son bagage. Elle n’allait pas y arriver. Elle avait trop d’affaires à amener.

Son regard se posa sur l’autre valise présente dans la pièce. Une idée venait de germer dans son esprit. Elle attrapa le bagage de son petit ami, y glissa plusieurs de ses vêtements et arriva à fermer sans trop de mal les deux valises. Une bonne chose de fait. Ils allaient pouvoir partir en toute quiétude.

Erïka quitta la chambre, le sourire aux lèvres. Elle avait encore tout un tas de choses à faire, mais pour l’instant, elle se contentait de se promener dans l’institut à la recherche de ses amis. Elle s’arrêta à la cuisine pour prendre une pomme. Il n’y en avait plus. Elle soupira et attrapa une carotte qu’elle grignota tout en continuant sa marche.

La jeune femme s’arrêta près de la salle de sport. Elle passa la tête à l’intérieur, carotte entre les lèvres. Apercevant avec Alex dans la pièce, elle décida d’aller le rejoindre. Elle attrapa sa carotte et s’avança doucement vers lui. Elle ne faisait pas trop de bruit, mais cela n’était pas volontaire, elle avait pris cette habitude de marcher subtilement pour ne pas se faire repérer par les autres. Arrivée près de lui, elle se hissa sur la pointe des pieds, derrière lui, alors qu’il regardait le placard.

-« Bouh. »

Elle ne pensait pas lui faire peur – enfin, si, un peu – mais pas au point qu’il se retourne violemment contre elle. Elle semblait avoir complètement oublié ce soir d’été où il lui avait foutu la trousse de sa vie, dans la cuisine. Maintenant, elle répétait, sans même le réaliser, la même situation.

De longues semaines s’étaient écoulées depuis leur mésaventure dans l’une des sombres ruelles de New-York. Alex avait été blessé assez gravement, mais il s’en était remis, jour après jour. Il lui avait fallu du temps et, visiblement, il en avait encore besoin pour être totalement guérit. Elle pouvait le voir à ses cicatrices. Elle espérait que tout allait bien pour lui, pas seulement physiquement. Elle s’inquiétait de son état d’esprit et de ses sentiments vis-à-vis de tout cela. Elle ne voulait pas qu’il lui arrive ce qu’elle avait vu trop souvent : la perte de contrôle. Avant que l’institut ne soit plongé dans les ombres car Paige avait perdu tout contrôle de son pouvoir, la jeune femme avait vécu une douloureuse séparation avec son petit ami. Il ne s’était pas confié, il avait tout gardé pour lui, il avait laissé son pouvoir prendre peu à peu le contrôle sans même le réaliser jusqu’au jour où il se retrouva coincé sous forme de glace, transformant chaque pièce dans laquelle il se trouvait en véritable glacier. Elle s’était sentie si faible de ne pas pouvoir l’aider, ni-même l’approcher sans frôler l’hypothermie. Plus jamais elle n’allait laisser quelqu’un de son entourage être dévoré par ses émotions et dominer par son pouvoir jusqu’à en perdre le contrôle. Elle voulait aider ceux à qui elle tenait. Si Alex souhaitait parler de ce qui s’était passé le jour où il avait retrouvé les meurtriers de sa mère, elle allait l’écouter aussi longtemps qu’il le fallait. Il était encore temps d’éviter un futur drame.
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Alex Inuka

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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Mer 14 Mai 2014 - 4:28

Il n'y avait aucun courant d'air dans la salle. Aucun bruit. Fouillant le placard pour trouver de quoi nettoyer ce sable, je n'avait rien remarquer d'anormal.

- Bouh.

Ne sursautant pas par la surprise, je laissais l'instinct guider mon corps afin de me défendre de cette intrusion qui me pris au dépourvu, m'effrayant tout de même.

Poussant un grondement digne de faire fuir les plus téméraires, j'attrapais l'intrus par les épaules, le faisant basculer dans une prise de judo classique. C'est quand l'odeur me parvint que j'arrêta mon geste, retenant Erika avant de la fracasser au sol de toutes mes forces. Elle avait finalement finit allonger délicatement sur le sol, Les cheveux de la jeune femme encadrait son visage blanc, tel des rayon d'un soleil.

Sans parler de la carotte qu'elle tenait en bouche... mise en valeur par des lèvres maquiller d'un gloss.

Pour amortir ma chute, je l'avais accompagner au sol afin d'éviter qu'elle se blesse et je me retrouvai allonger par dessus elle, qui avait les jambes écarter du à sa perte d'équilibre et du coup qui m'encadrait le bassin... Enfin le genre de position pas gênante du tout.

La carotte faisait tourner des image et des idées dans ma tête que je chassais en la secouant avant d'enfin trouver mes mots.

- ça va, t'as pas eut mal?

Je sentais mon coeur battre fort, et je cherchais encore mon souffle du à l'entrainement et la frayeur que je venais d'avoir. Mon corps irradiait de chaleur.

Je restais la, comme un idiot, à regarder ses grands yeux bleus.

- tu sais que tu m'as foutu une trouille bleu... j'aurais put te blesser...

Lui retirant la carotte de la bouche, je me disais qu'Ice avait de la chance d'avoir Erika à ses côtés.  

J'eut un sourire amicale et ravis de la voir, ça faisait du bien de voir une tête qui ne vous dévisageait pas parce que vous vous étiez vider de votre sang à l'institut.

- Au fait... le lip gloss à la cerise... c'est nouveau? ça te va bien en tout cas.
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Mer 14 Mai 2014 - 6:22

On avait tous des réflexes face à la peur. Lorsque quelqu’un d’inconnu se trouvait derrière soi ou bien que quelque chose nous effrayait, on réagissait sans vraiment réfléchir. C’était une sorte d’instinct qui tentait de nous protéger, d’éliminer la menace avant même qu’elle ne réagisse. Erïka put ainsi découvrir que son ami possédait d’excellents réflexes. Elle avait seulement souhaité le surprendre, pensait qu’avec son ouïe tout aussi fine que la sienne il n’aurait pas eu de mal à l’entendre arriver. Elle s’était trompée.

Sans même comprendre ce qui lui arrivait, elle se retrouva au sol. Que s’était-il passé ? Elle se souvenait d’avoir lancé un petit « bouh » pour effrayer Alex, puis d’avoir porté sa carotte entre ses lèvres, la mordant dans le but d’en couper un morceau. Maintenant, elle était couchée sur le dos. Elle avait volé à la vitesse de l’éclair, mais l’atterrissage fut bien plus doux qu’elle ne l’aurait cru.

Erïka était donc étendue sur le sol, les poignets posés de chaque côté de sa tête qui, elle, était entourée par sa longue chevelure blonde. Toujours avec son morceau de carotte entre les lèvres, on pouvait lui trouver un petit quelque chose d’à la fois mignon et sexy. Elle ne bougeait pas, le regard rivé sur son ami qui semblait avoir basculé en tentant de la déposer délicatement sur le sol. Il était placé au-dessus d’elle, ses jambes entre ses cuisses ouvertes. Cette situation pouvait être mal interprétée par quiconque entrerait dans cette pièce à ce moment précis. Les paroles d’Alex ne firent rien pour arranger le cas.

Lorsqu’il lui demanda si elle allait bien, Erïka fronça légèrement les sourcils. Difficile de parler lorsqu’on avait la bouche pleine… Alex restait là, la fixant dans les yeux. Il allait se bouger ou elle allait devoir le faire à sa place ? Elle n’avait pas très envie que quelqu’un tombe sur eux, bien que la situation pouvait paraitre bien amusante lorsqu’on avait assisté à toute la scène.

Alex lui confirma ce qu’elle savait déjà : elle lui avait fait peur. Il avait raison sur un autre point, d’ailleurs : elle aurait pu être blessée. Elle-même avait failli le poignarder lorsqu’il lui avait foutu la frousse de sa vie. Lorsque son ami lui retira la carotte qu’elle avait entre les lèvres, elle put prendre la parole.

-« Considère qu’on est quitte, maintenant. »

Elle passa sa main sur ses lèvres, puis soupira en se souvenant qu’elle y avait mis du gloss, il y a moins d’une heure. Ce truc avait une texture un peu grasse et bien trop brillante sur sa peau. Elle détestait ça. D’ailleurs, Alex remarqua également ce détail. Il fallait dire que ça se voyait assez rapidement lorsqu’elle se maquillait. Le bleu de ses iris ressortait avec les légers traits noirs autour de ses yeux, l’ombre à paupière et le mascara.

-« Oui, c’est nouveau. Tu savais que le maquillage pouvait périmer ? Me voilà donc avec un nouvel attirail. J’ai pas trop l’air d’une poupée, au moins ? »

C’était bien de faire la conversation, mais ça serait encore mieux si Alex bougeait et ne restait pas ainsi au-dessus d’elle. Erïka décida de prendre les devants et de se redresser, sur ses coudes, avant de le repousser doucement d’une main.

-« Ça ne te dirait pas de bouger un peu ? Non, parce qu’en ce moment, n’importe qui pourrait se méprendre sur la situation et on sait à quel point les nouvelles vont vite ici. »

Une fois assise, Erïka reprit son morceau de carotte et le lança dans la poubelle la plus près. Elle se tourna, ensuite, vers Alex, sans même bouger de l’endroit où elle était installée. Pourquoi se lever tout de suite ? Elle pouvait bien discuter avec lui maintenant qu’il n’était plus au-dessus d’elle dans une position quelque peu gênant au vu du lieu et du contexte de la situation.

-« Toujours aussi fiables ces punching bags, à ce que je vois. » Fit-elle en désignant le tas de sable du menton. « Un coup de main pour ramasser ? »
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Alex Inuka

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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Mer 14 Mai 2014 - 11:39

-« Considère qu’on est quitte, maintenant. »

Quitte? Je ne voyais pas en quoi...Puis ça m'était revenu, c'est vrais que je lui avait fait la peur de sa vie il y à quelques temps de ça... si bien que j'avais manqué de me retrouver avec un couteau de cuisine dans le ventre.

- ha! oui... en effet. lui avais-je répondu avec le sourir


Je regardais ses beaux yeux bleue qui ressortait encore plus maquillés. Erika était un sacrée petit bout de femme, c'était vrais, mais je ne voyais qu'en elle une très belle fille et une très bonne amie. Il se fichait bien des rumeurs qui courrait à son propos. Haron avait laissé sa place de coureur de jupon au jumeau d'Erika, mais je ne comprenais pas pourquoi les gens faisaient de ce tout petit détails, une énorme montagne... Ce n'était pas Erika la coupable. Et quand bien même elle aurait décidé de devenir libertine, ce dont je doutais fortement, ça serais son choix, son problème...

Elle passa son index sur ses lèvres... Toute personne qui passait la aurait jugé bon d'informer tout l'établissement qu'on se permettait de faire un genre de sport que je ne réservais qu'à Haron, et elle, à Ice.

-« Oui, c’est nouveau. Tu savais que le maquillage pouvait périmer ? Me voilà donc avec un nouvel attirail. J’ai pas trop l’air d’une poupée, au moins ? »

-Eto... une poupée non, mais une très belle femme, oui.

Elle se redressa, et je sentit son souffle sur mon buste, ce qui me chatouilla légèrement. Elle finit par me faire comprendre que la position portait à confusion, et qu'elle voulait se redresser avant que ça jazz à notre sujet.

-« Ça ne te dirait pas de bouger un peu ? Non, parce qu’en ce moment, n’importe qui pourrait se méprendre sur la situation et on sait à quel point les nouvelles vont vite ici. »

Le sourire taquin je ne put m'empêcher de lui répondre

- Ha? pourquoi? t'es pas bien la? moi je suis hyper à l'aise.

Ironie quand tu nous tien...

Je me redressais, me relevant pour aller chercher ces fameux outils ménagé afin de nettoyer la saloperie que j'avais fais.

-« Toujours aussi fiables ces punching bags, à ce que je vois. » Fit-elle en désignant le tas de sable du menton. « Un coup de main pour ramasser ? »

je regardait le sac éventré. Si on connaissait s'y connaissais un peu, on pouvait voir que c'était du à une "coupure" plus qu'a un déchirement du à l'âge du sac.

-C'est pas vraiment la faute du matériel... Il était presque neuf le sac. Non, je me suis juste un peu emporté... Mais il est vrais que je refuserai pas un coup de main. Ca me gave déjà assez d'avoir bousiller un sac de frappe... je vais en demander un en Kevlar, histoire d'éviter un nouvel incident pareil... Enfin je dis ça, mais est-ce que le Kevlar résiste au griffe de Loup géant? je doute qu'il ait fait les tests.

Attrapant le grand balais, et la pelle spécifique, je ressortais du placard. Je bougeait doucement mon épaule car elle me démangeait et était douloureuse. La plaie guérissait mais c'était lent à mon goût. l'affaire serai réglée d'ici le lendemain ou quelques jours, tout au plus.

Commençant a rassembler le sable, un certain silence s'était installé. Je savais qu'Erika partait dans peu de temps de l'établissement pour l'été. Elle était à peu près la seul amie que j'avais, avec Haron. Je m'entendais bien en général avec les autres, mais je n'avais pas une autre relation similaire, et Haron n'était pas compris dans le calcul car j'étais en couple avec lui, c'était pas pareil. Erika étais dans le fond un peu une confidente. Je la considérait comme ma meilleure amie, et non une copine ou une connaissance lambda. Alors savoir qu'elle partait loin, et ne reviendrait peut être pas de si tôt (quand on connait l'animal, ce serai pas étonnant.) j'eut un petit pincement. Ici, ce serai plus pareil.

- Qu'est-ce qui t'a amener en salle de sport Riri? Pas l'entrainement, parce que tu te serais jamais préparer comme ça pour t'exercer. Et je doute que le but premier était de te satisfaire de me faire une frayeur pareil... Tu attend Ice? ou tu cherchais quelqu'un?

Comme les animaux, je sentais que quelque chose se passait. Peut être étais-ce lié à son voyage qui approchait? j'avais aucune certitude sur ce point... Juste que les petits gestes les plus anodins et l changement légers de comportement m'était pas invisible. Jamais elle se serai maquiller de la sorte en temps normal. Je veux dire, si elle restait à l'institut, c'était quelques coup de maquillage légers au niveau des yeux, et c'était finis... Non, la c'était phare à paupière, miner très très soigné, et gloss à la cerise. Le genre de fantaisie qu'elle se permettait quand elle sortait, et encore, il fallait que l'occasion en vaille vraiment la peine.

Une fois le tas de sable rassembler, je réfléchissais : fallait-il pousser le tas, en en semant un peu partout? ou ramener directement l'énorme benne qui était a l'entrée du gymnase?

J'optais pour la seconde solution. C'était plus physique, mais la moins "longue" en terme de temps.
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Mer 14 Mai 2014 - 18:44

Il arrivait rarement à Erïka de se maquiller pour le plaisir de la chose. Ce matin, avec la nouvelle trousse de maquillage – qui contenait même des produits dont elle avait ignoré l’existence jusqu’à présent – elle s’était retrouvée à s’amuser comme un enfant avec une boite de Crayola neuve. Hors de question de demander le prix d’un tel cadeau à sa sœur, qui le lui avait offert, craignant de voir les chiffres monter en flèche. Elle préférait plutôt en profiter et s’amuser un peu. Elle combinait les couleurs, essayait des techniques au hasard, le tout pour en venir à un résultat assez joli et appréciable. Cela changeait des traits noirs et grossiers qu’elle dessinait autour de ses yeux, habituellement. Plutôt que d’avoir l’air d’un raton laveur, elle ressemblait à une poupée.
Selon Alex, elle avait surtout l’air d’une très belle femme. Il fallait dire que le maquillage, si utilisé de la bonne façon, donnait quelques années de plus à Erïka. Elle semblait vieilli et plus mature. N’importe qui pourrait croire être tombé sur une femme raffinée, délicate, douce, qui prenait soin de soi… jusqu’à ce qu’elle ouvre la bouche pour sortir des insanités au premier homme qui venait la faire chier. Ça brisait automatiquement le mythe.

-« Merci. » Répondit-elle, le sourire aux lèvres.

Elle se redressa, ne comptant pas rester couchée en-dessous d’Alex jusqu’à la fin des temps. N’importe qui pourrait se méprendre sur la situation. Bien qu’Erïka ait toujours ignoré ce qu’on disait sur elle, cela ne signifiait pas qu’elle souhaitait d’autres rumeurs à son propos. Déjà, son frère jumeau passait davantage de temps dans le manoir et il l’avait la réputation d’un charmeur, un tombeur et un coureur de jupon. Malheureusement pour elle, ils se ressemblaient bien trop pour que les gens ne puissent pas faire le rapprochement entre eux.
Quoi qu’il en soit, elle demanda à Alex de bouger de là avant que quelqu’un n’entre dans cette pièce. Plaisantant, il fit comme s’il était totalement à l’aise, ne voyant pas de quoi elle parlait. Elle sourit. Ce qu’il pouvait être idiot, parfois.


-« Je ne suis pas le genre de femme à ouvrir les cuisses pour n’importe qui, tu sauras. » Fit-elle, accompagnée d’un clin d’œil complice.

Alex se redressa finalement, ce qui permit à Erïka de s’assoir convenablement. Elle jeta un coup d’œil au sable reposant sur le sol. Il avait vraiment maltraité ce pauvre sac. Son ami lui expliqua que les seuls responsables de cela étaient ses griffes. Il avait besoin de quelque chose de bien plus résistant, sans quoi d’autres sacs de sables seront sans cesses éventrés sauvagement et involontairement.


-« Rendu là, il te faut du titane pour éviter que ça perce… malgré que je n’ai pas très envie de te voir avec une patte cassée, non plus. »

Erïka se leva, souhaitant donner un coup de main à son ami. Elle attrapa également un balai et une pelle. À deux, ça ira bien plus vite. Ensuite, ils pourront suspendre un autre sac sur le crochet et souhaiter qu’il soit plus résistant que le précédent. Silencieusement, elle remplissait autant qu’elle le pouvait sa pelle. Elle ne parlait pas, l’esprit un peu ailleurs. Elle s’assurait de tout avoir avec elle avait de partir. S’il lui manquait des vêtements, ce genre de chose, elle pouvait s’en sortir. Par contre, il lui fallait sa lettre d’admission à l’université et toute la paperasse de ce genre. L’avait-elle mise dans son sac ? Et puis, elle devait réfléchir à ce qu’il lui fallait pour débuter l’année scolaire, qui approchait à grand pas. Elle ne pourra pas utiliser les ordinateurs de la bibliothèque à sa guise, à toute heure du jour, si ça se trouve. Il lui fallait donc un ordinateur personnel. Elle ne s’y connaissait pas vraiment, par contre. Il fallait aussi qu’elle pense à ses manuels et à tout un tas de trucs qui semblaient former une haute montagne devant elle. Elle avait du pain sur la planche.

Alex la sortie de ses pensées en lui demandant ce qu’elle faisait ici. Elle leva la tête vers lui, cherchant pendant quelques secondes la raison de sa venue avant de s’en souvenir. Elle ne cherchait pas son copain, sachant très bien où il était et ne souhaitant pas aller le rejoindre en ce moment. En fait, elle était venue pour voir Alex et discuter un peu avec lui avant de partir. Elle ne comptait pas s’absenter très longtemps, seulement une semaine, peut-être même deux. Il fallait qu’elle visite des appartements et qu’elle commence à s’installer. Hors de question d’aller en résidence étudiantes pour plusieurs raisons : les fêtes régulières et bruyantes allaient la faire chier, elle était insomniaque et ce genre d’endroit était minuscule. Un appartement lui conviendrait davantage.


-« Non, je ne cherchais pas Bobby. Il est avec Scott et j’ai pas trop envie d’être dans le coin dans ce temps-là. Non, en fait, c’est toi que je cherchais. Je pars ce soir pour Londres et je voulais te dire au revoir avant de partir. D’ailleurs, tu veux que je te ramène un truc ? Je vais sûrement prendre le temps de visiter un peu la région et faire le tour des sites touristiques si j’ai le temps. »

Pendant qu’Alex se dirigeait plus loin pour jeter le sable, Erïka fit quelques pas sur le côté pour attraper une poubelle dissimulée derrière un banc. Elle y versa le sable se trouvant dans sa pelle. Elle ne savait pas pourquoi son ami allait aussi loin pour jeter son sable. Elle ramena la poubelle à côté du tas et continua de ramasser le tout.

-« Hey, ramène ton cul ici, j’ai une poubelle. »

Lorsqu’Alex se fut approché, elle put en profiter pour lui parler davantage en privé. Elle n’avait pas envie de parler fort pour espérer qu’il entende et risquer que ce soit également le cas pour des oreilles indiscrètes.

-« Ça va mieux ? Je veux dire… depuis ce qui s’est passé dans la ruelle. »
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Alex Inuka

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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Mer 14 Mai 2014 - 21:00

-« Non, je ne cherchais pas Bobby. Il est avec Scott et j’ai pas trop envie d’être dans le coin dans ce temps-là. Non, en fait, c’est toi que je cherchais. Je pars ce soir pour Londres et je voulais te dire au revoir avant de partir. D’ailleurs, tu veux que je te ramène un truc ? Je vais sûrement prendre le temps de visiter un peu la région et faire le tour des sites touristiques si j’ai le temps. »

J'eut un léger sourire, c'était gentille de sa part de venir me dire au revoir avant son voyage, et avant d'être dans les préparations pour sa rentré scolaire.

- Eto... J'ai pas d'envie particulière je doit te dire... Je te dirais, prend moi quelques choses si vraiment tu trouves quelques choses d'insolite? Fait comme tu le sent. mais c'est gentille de demander.

Alors que je me dirigeait vers la sorti pour ramener la grosse benne à ordure,  Erika elle, avait trouver une poubelle qui ferai bien l'affaire.

-« Hey, ramène ton cul ici, j’ai une poubelle. »

Tournant les talon en la rejoignant à grand pas, Je pris la seconde pelle, pour ramasser le sable.

-« Ça va mieux ? Je veux dire… depuis ce qui s’est passé dans la ruelle. »

La question m'arrêta dans mon élans. Les mauvais souvenir revinrent par flash durant quelques seconde. Remuant mon épaule je réfléchissais à quoi lui dire... Il était inutile de mentir à Erika. Autant je pouvais faire croire au autre que tout allait bien, autant avec Erika, c'était une autre affaire. Poussant un soupir, j'affichais un tout petit sourire qui n'était ni joyeux, ni vraiment triste. Plus un petit sourire histoire de rassurer la jeune fille.

- Je t'avoue que je ne sais pas trop. Mes plaies oui, sauf celle de l'épaule, mais c'est plus qu'une question de jour avant que ce soit guérit totalement. Mais niveaux psychologiques c'est éprouvant de ne pas y penser...

j'arrêtai ce que je faisait, me tournant vers elle et me plaçant devant elle. Autant cette histoire aurait put mal se passer, mais elle avait noué des liens... encore. Je pris donc une des mains de cette belle blonde. Elle me savait tactile, et que ces gestes, qui pouvaient montrer des intentions inappropriées de la part d'autre personne, n'était qu'un profond attachement émotionnel à cette personne. C'était compliquer à expliquer. Elle savait de toute manière très bien que jamais je me permettrai de lui faire la cours, et encore moins trahir Haron.

- tu sais... j'ai eut très peur pour toi ce soir la. J'aimerai dire que je n'étais pas "moi-même" mais... ce serai se mentir. Je l'était quand même un peu au fond... Sinon, je n'aurais pas réussis a te reconnaître et t'épargner.

Je ne la regardais pas dans les yeux, car pour la première fois depuis l'incident, je me confiais ainsi, et j'avais honte d'avouer un secret aussi dégueulasse. Je caressais le dos de sa main avec mon pouce. Sa mains paraissait petite et fragile fasse à la mienne.

- Je crois que s'il t'était arrivée quelque chose, je ne me le serai jamais pardonner... Au fond, c'est de ma faute ce qu'il s'est passé.

Ma voix s'était légèrement noué. Je parlais doucement pour pas que l'on nous entende en dehors du gymnase, mais je chuchotais pas.

Je finis par lui rendre sa main. Tournant le dos, ramassant deux pelleter de sable en gardant le silence... Si j'étais si imprévisible et dangereux, était-il prudent de rester en présence de ce que j'aimais? Je pensais me maîtriser, mais l'incident dernier montra que c'était tout le contraire. Ainsi que ma réaction quelques minute plus tôt. Je n'avais pas hésiter à me défendre, me montrant même agressif.

Je chuchotais finalement, dos à elle, assez doucement pour que seul son ouïe très fine puisse m'entendre. Personne d'autre, même passant à deux mètre de moi, n'aurait put comprendre ce que j'allais dire.

- je crois que ce soir la... j'ai fait une énorme bêtise en les mordants...


Je ne continuais pas plus. Je ne voulais pas lui imposer ce qui me brûlait la gorge depuis mon pétage de plomb. Je lui laissais le choix, si elle voulait oui ou non, savoir la suite. Les légères intonations que je pouvait donner dans ce chuchotis montrais que ce n'était pas pour faire en sorte qu'on me tire les vers du nez, mais simplement que c'était assez grave pour comprendre que la personne qui entendrais mes aveux puissent prendre légèrement peur.

Entendant quelqu'un arrivé vers le gymnase, j'affichais une mine plutôt joyeuse assez convaincante, saluant poliment l'élève qui passait par la. Il cherchait un professeur et lui répondit d'un ton sympathique que personne n'était ici. Avant qu'il reparte sans même un simple merci.

De plus en plus, ces écarts et ce manque de respect avait tendance à me faire réagir, et de manière de plus en plus violente, que je contenait en moi. Tout que qu'on pouvait voir, c'était quelques muscles se crisper et trembler, le fond de mon regard qui paraissait en surface si doux et amical n'était que colère et férocité, mon coeur battait à peine plus fort, ce qui avait tendance a faire sortir quelques veines, ainsi que cette sensation de manque. Si Erika n'avait pas été la, je crois que je serai sans doute aller lui secouer les puces assez sérieusement pour lui donner une raison valable de se montrer impolis... Avec une mâchoire broyer, c'était plus difficile de parler.

Fermant les yeux, je m'efforçais de faire redescendre ce coup de pression. Prenant une grande inspiration, je sentais que ça fonctionnait. Je me tournais alors vers Erika.

- et toi, t'arrives à t'en remettre aussi?... Je veux dire... Tu arrives à "occulter" la boucherie qui s'est produit ce soir la?... Ce qui me rassure faussement, c'est qu'aucun soit mort. C'est déjà ça. Au moins, la police n'ira pas chercher trop loin.
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Mer 14 Mai 2014 - 23:23

C’était toujours difficile de faire face au passé, surtout lorsque celui-ci avait été très douloureux. Erïka était bien placée à ce sujet et, si elle pouvait faire en sorte que ses proches évite de commettre les mêmes erreurs qu’elle, elle allait tout faire pour cela. Elle avait vu et vécu des choses terribles – dont certaines étaient profondément terrées, à son insu, au fond de sa mémoire – et elle ne pouvait que trop bien savoir ce que c’était que de souffrir, autant physiquement et mentalement, sans parler de la trahison de personnes à qui elle avait jadis tenu. Elle savait très bien qu’elle pourrait poser des gestes irréparables si elle refaisait face à son passé. Elle savait quelles en seraient les conséquences et était prête à vivre avec. Cependant, ce n’était pas le cas de tout le monde.

Depuis quelques temps, la jeune femme s’inquiétait pour Alex. Elle ne le laissait pas paraitre. Elle prenait de ses nouvelles de temps à autre, quand elle le pouvait, mais n’avait jamais discuté de ce qui s’était produit, il y a bien des semaines. Elle le surveillait discrètement, parfois, lorsqu’elle l’apercevait dans un couloir. Si quelque chose clochait, elle espérait pouvoir le remarquer sans trop de mal.
Maintenant, elle pouvait lui parler face à face. Il avait eu bien du temps pour se remettre de tout cela, surtout physiquement. Elle voulait savoir s’il avait envie de parler de ce qui s’était produit. Il était hors de question qu’elle le laisse dans un état de détresse ou qu’elle prenne le risque que de graves conséquences se produisent au niveau de sa mutation, tout particulièrement. Elle avait assez vu et vécu de pertes de contrôles, bien que cela ne lui était jamais arrivé directement.

Comme elle s’en doutait, Alex ne s’était pas vraiment remis de cette confrontation. Cela devait le tourmenter depuis longtemps. Il ne pouvait pas vivre, seul, avec un tel fardeau. Erïka était là pour l’écouter et elle serait ravie de pouvoir l’aider, si cela était possible. Parfois, juste parler et exprimer ses sentiments pouvait être très libérateur.


-« Je comprends. »

Alex se tourna vers elle et attrapa l’une de ses mains. Elle le laissa faire. De toute façon, il n’était pas le seul à avoir des griffes, bien que les siennes étaient bien moins résistantes. Alex lui avoua qu’il avait eu peur pour elle, la nuit où cet événement dramatique s’était déroulé. Elle pouvait comprendre son inquiétude, mais il n’avait pas à s’en faire, il en fallait beaucoup pour la blesser gravement, ou même la tuer. Elle était comme une bête sauvage, farouche et indomptable, qui se battait pour sa vie jusqu’à son dernier souffle. Elle avait une détermination et une force de vivre à toute épreuve.
Ce n’était pas seulement à cause de l’altercation avec les individus qui avait tué la mère d’Alex que ce dernier s’en voulait. En fait, il parla de son état de bête. Il avait fait ressortir cette seconde nature, plus ou moins volontairement et cela aurait pu avoir des conséquences désastreuses si elle n’avait pas réussis à le calmer. Il aurait pu ne pas la reconnaitre et la considérer comme une ennemie avant de la tuer. Pourtant, cela n’était pas arrivé, il fallait s’en réjouir plutôt que de penser au pire.


-« Tu n’as pas à t’en faire pour moi. Je suis capable de prendre des coups. Si tu ne m’avais pas reconnu, je me serais arrangée pour que tu ne me bouffe pas toute crue. Ne t’en fais pas. Je vais bien. Tu as su maitriser ton pouvoir, suffisamment pour éviter cela, non ? Concentre toi plutôt là-dessus. Ce qui s’est passé, ce n’était pas de ta faute. J’aurais probablement »

Ce qu’elle ne comprenait pas, était pourquoi Alex regrettait d’avoir mordu les hommes. Au contraire, c’était bien fait pour eux. Ils l’avaient bien mérité. Ce n’était pas la mort, mais leur offrir la souffrance était quand même un beau cadeau pour des ordures comme eux.

-« Pourquoi tu le regrette ? Tant qu’à moi, je leur aurais bien mis une balle entre les deux yeux qu’ils l’auraient largement mérité. »

Tuer de sang-froid, elle n’en sera probablement jamais capable. Par contre, si elle devait retirer la vie de quelqu’un pour sauver la sienne, elle était prête à le faire. Leur conversation fut momentanément interrompue par un étudiant, qui cherchait un professeur. Ce dernier reparti sans un mot. Elle sentait qu’Alex ne restait pas indifférent à ce qui venait de se passer, bien que cette situation était tout à fait anodine. Que se passait-il ? Bien qu’il souriait et cachait ce qui le tracassait, Erïka, elle, n’était pas dupe.
Alex se tourna vers elle et lui demanda si elle s’était remise de la situation. Elle qui avait vécu pire, il ne lui avait fallu que très peu de temps pour tout oublier.

-« Ça fait longtemps que j’ai oublié tout ça. Il en faut davantage pour réellement me traumatiser. Crois-moi, en matière de boucherie, j’ai déjà vu pire. Ces hommes ne sont peut-être pas morts, mais tu leurs aura donner une leçon qu’ils n’oublieront jamais. En fait, je crois que ce soit eux qu’ils sont traumatisés par ce qui s’est produit. »

La jeune femme fit quelques pas et alla s’assoir sur un banc de bois, un peu plus loin, délaissant sa tâche. Il était temps de parler et non de nettoyer.

-« Ça ne va pas pour toi, ça se voit. Si tu veux en parler, je suis là. Je ne veux pas qu’il t’arrive la même chose qu’à Bobby… perdre la maitrise de ton pouvoir, je veux dire. C’est douloureux, aussi bien pour la personne qui le subit que celles qui tiennent à lui. Si quelque chose ne vas pas ou que tu sens que ton pouvoir pourrait prendre le dessus, porté par la rage et la colère, j’aimerais que tu m’en parles. J’aimerais éviter que ceux à qui je tienne ne passent par là. »
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Dim 18 Mai 2014 - 13:49

-« Je comprends.  Tu n’as pas à t’en faire pour moi. Je suis capable de prendre des coups. Si tu ne m’avais pas reconnu, je me serais arrangée pour que tu ne me bouffe pas toute crue. Ne t’en fais pas. Je vais bien. Tu as su maitriser ton pouvoir, suffisamment pour éviter cela, non ? Concentre toi plutôt là-dessus. Ce qui s’est passé, ce n’était pas de ta faute. J’aurais probablement »

Erika ne comprenais donc pas?... Je savais qu'elle avait des capacités. De grande capacité de défense. Je ne doutais pas d'elle, mais... cela aurait-il suffit à sa survie?

-« Pourquoi tu le regrettes ? Tant qu’à moi, je leur aurais bien mis une balle entre les deux yeux qu’ils l’auraient largement mérité. »

alors que j'allais rétorqué, un élève avait fait une demande dans la salle. Le ton de sa voix était totalement dénué de respect. Insolant, me prenant presque de haut! C'était des comportements que je ne supportai plus, depuis l'incident... C'était comme une tumeur, qui me rongeait petit à petit, grandissant à chaque contrariété.

Alors que je me forçais à ne rien laisser paraître, je remerciais le ciel qu'Erika soit la. Sinon, je pense que cet abrutis auraient passer un sale quart d'heure.

Elle était d'ailleurs aller s'asseoir sur un banc des gradins de bois. Elle avait remarquer ce changement de comportement.

En temps normal, je détestais la violence inutile. Je ne me "battais" que pour me défendre, car je savais que dans ces moment la, ma colère pouvait être un danger pour moi, mais surtout pour les autres.

- et toi, t'arrives à t'en remettre aussi?... Je veux dire... Tu arrives à "occulter" la boucherie qui s'est produit ce soir la?... Ce qui me rassure faussement, c'est qu'aucun soit mort. C'est déjà ça. Au moins, la police n'ira pas chercher trop loin.

-« Ça fait longtemps que j’ai oublié tout ça. Il en faut davantage pour réellement me traumatiser. Crois-moi, en matière de boucherie, j’ai déjà vu pire. Ces hommes ne sont peut-être pas morts, mais tu leurs aura donner une leçon qu’ils n’oublieront jamais. En fait, je crois que ce soit eux qu’ils sont traumatisés par ce qui s’est produit.»

J'avais finit par me diriger vers Erika, laissant les outils ménagés sur place, afin de m'asseoir... enfin de laisser tomber mon arrière train sur le banc, au côté de la belle blonde.

-« Ça ne va pas pour toi, ça se voit. Si tu veux en parler, je suis là. Je ne veux pas qu’il t’arrive la même chose qu’à Bobby… perdre la maitrise de ton pouvoir, je veux dire. C’est douloureux, aussi bien pour la personne qui le subit que celles qui tiennent à lui. Si quelque chose ne vas pas ou que tu sens que ton pouvoir pourrait prendre le dessus, porté par la rage et la colère, j’aimerais que tu m’en parles. J’aimerais éviter que ceux à qui je tienne ne passent par là. »

Un peu plus tôt, je lui avais laissé un choix... Celui de savoir ou non, ce qui n'allait pas. Ce qui me tourmentait. Pour moi, ces paroles sonnaient comme une invitation.

- C'est vrais... T'as raison... Je ne vais pas bien... Je n'en parle pas parce que j'estime que chacun à assez de problème à régler chaque jour pour que j'en remette une couche.

le masque que je m'étais forger si vite et aussi bien que possible après ce qui s'était passé, n'avait pas pris avec Erika. Haron aussi, se doutait de quelque chose, mais un sourire, et parfois quelques "extra" finissaient à lui faire croire que tout se passaient bien. Je ne lui mentais pas... C'était plus du.... En fait s, je lui mentais. Rien que le fait de porter ce masque devant lui me faisait mal. Lui mentir me faisait mal. Mais je voulais le protéger de tout ça... Et égoïstement, j'avais peur de le perdre, alors j'attendais que ça passe.

Je commençais à avoir certains tiques nerveux en gardant le silence un petit instant. J'avais une des jambes agités, les bras croisé, regardant un point fixe, avant de me passer les mains sur le visage, et de planté mon regard doré dans les yeux bleues d'Erika. L'heure n'était plus au tact. Mon regard était presque dur. Mon timbre de voix aussi. Mais c'était la nervosité... Le manque aussi...

- J'ai une "addiction" pour le sang et la chair humaine... voilà le problème...

j'avais eut tellement de mal à faire sortir ses mots de ma bouche, que je l'avais dit d'une manière presque agressive. J'avais à nouveau ces fichu griffes de ressorties. Elles étaient cependant ficher dans mes bras. C'était la douleur qui avait réussi à faire lâcher mon sac.

Après un lourd moment de silence, je regardais à nouveau Erika, la boule au ventre. savait-elle seulement à quel point c'était dur?  Déjà, d'annoncer un fait tel, de but en blanc, et surtout, de ressentir ce manque?

Ma gorge était noué. Mais continuant à me faire violence par la douleur, parce qu'apparemment je n'arrivais pas à me donner du courage autrement, je repris d'une voix plus modéré et calme. Les larmes me montaient au yeux, mais je les contenaient.

- J'ai eut peur pour toi... Parce que ces moments de rages, je les ait vécu il y a des années... sauf que les personnes qui l'ont subit en sont mortes... démembrées... décapitées... lacérées... Je ne fait que très peu de différence entre "ami" et "ennemi" dans ces moments la... Il faut vraiment que le liens que j'attache à la personne à coté soit fort, pour me sortir de cet état la... C'était que ma deuxième fois... Alors je peu pas dire si ça réussira à tout les coups...

penchant la tête en arrière, comme pour faire redescendre les larmes qui se battaient en duel pour sortir, je marquais une pause. Me passant les mains dans les cheveux.

- C'est dur... C'est comme si... On privait quelqu'un accroc à la coke depuis des années de ses doses...


Baissant les yeux vers le sol, je tremblais. Pourtant, je n'avais jamais froid. C'était plutôt nerveux.

- Lors de ma première crise, ça a été très dur... C'était ma première mutation... Ma mère en a bavé... Et mon père était déjà mort. Elle ne m'a pas rejeter pour autant... Elle ne savait juste pas quoi faire durant les premier mois... Ca avait finit par passer. Mais maintenant, j'ai peur que cela ne passe jamais vraiment.

J'avais attraper le bois du banc, le serrant, sentant mes griffes marquer le bois. J'eut un petit rire, ce genre de rire qui montrait la cruauté de la situation.

- ... Pour moi, l'odeur du sang est une fragrance tel, qu'elle peut me faire perdre la raison. Me rendre fou. C'est comme si elle m'appelait, pour que je succombe au pêché de gourmandise. Pour l'instant, il en faut une certaine quantité pour me faire perdre la tête... Mais qui sait comment ça se passera dans quelques années.


Après un autre temps de pause, je cherchais mes mots.

- Disons que, c'est comme si on te privait de ton plat favoris. Au bout d'un moment, tu auras pris l'habitude de ne plus y faire attention, mais un jour, par accident, tu te retrouve a en manger... Le manque est fort, d'autant plus que tu sais que tu en as à porter de main. Tu te fais violence, mais c'est difficile... Tu auras beau me présenter des substituts, je sais toujours qu'au fond, ce sera toujours moins bon, que ce dont j'ai envie...

J'avais enfin finis de trembler. Mais je ne regardais toujours pas Erika. Je venais de comparer un peu tout mes semblables à des steaks sur pattes donc bon... Je ne voulais pas me sentir jugé par un regard horrifié et dégoûté.

je regardais un de mes bras, pour y voir les filet de sang qui avait déjà finit de s'écouler.

- Erika... Après ça je peut comprendre que tu veuilles garder tes distances... Mais s'il te plait, n'en parle à personne, même à Haron... Ou ne laisse personne le "deviner"...

Je savais que dans l'institut, certains était doter de ce don, qui permettait de lire dans la penser d'autrui.

Après ces paroles, je m'étais relever, pour aller continuer ma tâche, évitant soigneusement le regard de mon amie, laissant par mégarde s'échapper quelques larmes, dénué de sanglot. Maintenant qu'elle savait... il ne restait plus qu'à faire son choix. Soit elle passait outre, soit elle partirait d'elle même sans me dire un seul mot, ce que j'étais tout à fait apte a comprendre.
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Jeu 22 Mai 2014 - 21:49

Le monde d’Erïka était rempli de violence, de peine, de souffrance. À travers tout cela, il y avait des moments de joie et de tendresse qui l’aidait à ne pas perdre espoir en la vie. Elle avait vécu des choses horribles par le passé. La violence gratuite avait longtemps fait partie de son quotidien. Le meurtre, elle savait ce que c’était. Elle avait vu des gens mourir. Elle en avait déjà tué.

Ce qui s’était passé avec Alex, quelques semaines plus tôt, elle l’avait déjà « oublié ». Elle n’en était pas traumatisée, elle s’en était remise sans grand mal. Par contre, elle restait inquiète pour son ami. Il devait avoir vécu cette situation plus durement qu’elle puisqu’il était l’un des principaux concernés de cette histoire de meurtre. Il ne pouvait lui cacher ce qu’il ressentait réellement. Elle savait ce que cela faisait que de faire de nouveau face aux démons du passé. Elle ne souhaitait pas le voir sombrer dans la déprimer, la colère ou l’agressivité. Elle n’avait pas envie qu’il se renferme sur lui-même et dissimule ses sentiments. S’il avait besoin de parler, elle allait l’écouter. Son bien-être lui importait.

Alex lui donna raison. Il ne souhaitait pas en parler plutôt pour ne pas imposer ses problèmes aux autres. Pourtant, s’il y avait bien quelqu’un qui serait toujours prêt à écouter ses amis, c’était Erïka. Elle lui offrit un petit sourire invitant et compatissant.


-« Ce n’est pas pour autant que tu dois tout garder pour toi. Si tu as besoin de parler, je serais toujours prête à t’écouter. »

Lorsqu’Alex plongea son regard dans le sien, elle le soutint sans problème. Elle attendait qu’il dise quelque chose. Elle le voyait bien qu’il était agité. Il était peut-être en dilemme avec lui-même. Ne souhaitant pas trop le pousser, elle attendit patiemment qu’il prenne la parole. Elle ne se doutait pas un seul instant de ce qu’il allait lui dire…

Erïka aurait pu imaginer tout un tas de choses. Il aurait pu lui dire n’importe quoi sur les meurtriers de sa mère ou sur ce qui s’était produit ce fameux soir. Rien de tout cela. En fait, il lui avoua avoir une addiction à quelque chose qu’on ne pouvait qualifier de « normal ». Ce n’était pas une addiction aussi commune dans la société que l’était la cigarette ou le café. Face à cela, Erïka ne savait pas trop quoi dire. Elle tenta de se montrer rassurante, mais ce n’était pas gagné.


-« Je ne sais pas ce qui est pire : ça ou le fait que dans ce pays il y a des gens qui ont une addiction au savon à lessive et en bouffe régulièrement. » Elle tenta de trouver quelque chose de plus intelligent à dire avant de reprendre. « J’aimerais te dire qu’il s’agit du genre de chose qui passe avec le temps, mais ce serait mentir. Si c’était si facile à oublier et compenser par autre chose, j’aurais cessé de fumer depuis longtemps. Malgré tout, il doit y avoir une façon de t’aider à vaincre cette addiction-là. »

Erïka n’ajouta rien de plus. Elle ne savait pas quoi dire. Elle se contenta d’espérer qu’Alex reprenne la parole, explique davantage la cause de son problème d’addiction. Elle ne pouvait pas vraiment le conseiller comme il se doit, mais elle pouvait le soutenir et l’aider dans cette épreuve.
Finalement, Alex reprit la parole pour lui expliquer que lorsqu’il perdait le contrôle et laissait le loup en lui prendre le dessus il avait du mal à reconnaitre ses amis. Il pouvait les blesser gravement, d’où l’inquiétude qu’il avait ressenti vis-à-vis d’Erïka. Il ne pouvait pas garantir être en mesure de la reconnaitre à chaque fois que cela se produira. Il doutait en sa capacité de protéger ceux qu’il aimait.

Doucement, Erïka attrapa l’une de ses mains. Il tremblait. Elle la pressa davantage dans la sienne. Ce n’était pas facile pour lui d’en parler, mais elle allait l’écouter patiemment. Il vivait le manque, il tentait d’y résister, mais ce n’était pas facile. C’était un combat à chaque seconde. Il lui raconta que la première fois où tout cela s’était produit, il avait mené la vie dure à sa mère, mais cette dernière avait su s’occuper de lui. Le sang le rendait fou, lui faisait perdre la raison. Il ne pouvait pas toujours résister. Elle aimerait pouvoir trouver une solution miracle pour lui venir en aide, mais elle n’en connaissait aucune, malheureusement.

Pour mieux faire comprendre à Erïka ce qu’il ressentait face à ce manque de sang, il lui donna un exemple. C’était comme si elle se remettait à fumer, pour une occasion quelconque, alors qu’elle avait arrêté depuis des mois. Ensuite, difficile d’arrêter. Le manque se fait rapidement sentir, le corps en veut davantage. Peu importe ce qu’elle pourrait prendre pour compenser, cela ne changerait rien. Le manque sera présent, jusqu’à ce qu’il soit comblé.

Il évitait de la regarder. Avait-il peur de lire de la crainte sur son visage ? Pourtant, il n’y en avait pas, seulement de l’inquiétude. Elle ne voulait pas prendre ses distances avec lui. Au contraire, elle souhaitait être aussi présente qu’elle le pouvait. Enfin… c’était difficile, à présent. Son avion décollait ce soir, des visites d’appartements étaient déjà programmées, tout était organisé. Elle ne pouvait pas tout balayer d’un geste de la main, bien qu’elle était tenté de le faire. Si elle ne pouvait pas en parler à qui que ce soit, elle souhaitait au moins qu’Alex se confie à quelqu’un d’autre, qui saura l’aider en son absence.


-« Alex… Je ne peux pas faire ça. Il faut que tu parles à quelqu’un de tout cela. Tu le dis toi-même que ça pourrait être dangereux. Il faut que tu ailles voir un professeur ou, au moins, que tu parles à Haron. On peut trouver une façon de t’aider, j’en suis sûre. »

Alex s’était levé pour continuer à nettoyer le sable, au sol. Il n’allait pas s’échapper de cela si facilement. Leur conversation n’était pas terminée. Erïka se leva et attrapa le balai ainsi que le porte-poussière. Elle continua à nettoyer, également.

-« Bouge-toi, je vais m’en occuper. »

Elle n’allait pas laisser Alex seul. Elle allait profiter du temps qu’elle pouvait passer avec lui avant de partir, c’était le mieux qu’elle puisse faire pour le moment.

-« Écoute, Alex… Je veux t’aider, autant que je le peux. Qu’est-ce que je peux faire ? Comment ta mère était arrivée à gérer tout ça à l’époque ? Il y a sûrement un moyen d’éviter le pire. »
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Sam 24 Mai 2014 - 21:02

- C'est vrais... T'as raison... Je ne vais pas bien... Je n'en parle pas parce que j'estime que chacun à assez de problème à régler chaque jour pour que j'en remette une couche.

-« Ce n’est pas pour autant que tu dois tout garder pour toi. Si tu as besoin de parler, je serais toujours prête à t’écouter. »

Prenant une grande inspiration, je finit par lui révéler mon secret. Mon addiction pour le sang humain...
Je l'avais sentit se crisper. Elle n'avait pas l'air de s'attendre à une tel révélation... Le gentil Alex, était en fait un grand méchant loup à la recherche de la rédemption?

-« Je ne sais pas ce qui est pire : ça ou le fait que dans ce pays il y a des gens qui ont une addiction au savon à lessive et en bouffe régulièrement. »

Visiblement, elle ne savait pas comment réagir à cela. Ce qui ne me surpris pas grandement... comment réagir autrement quand on apprend une chose pareil d'un ami? en tout cas, ce petit point d'humour n'avait pas pris.

-« J’aimerais te dire qu’il s’agit du genre de chose qui passe avec le temps, mais ce serait mentir. Si c’était si facile à oublier et compenser par autre chose, j’aurais cessé de fumer depuis longtemps. Malgré tout, il doit y avoir une façon de t’aider à vaincre cette addiction-là. »

J'avais finalement essayer de lui expliquer ce que je ressentais. Et elle avait l'air de mieux percuter et cerner ce qui n'allait pas. Tout était une question de volonté, certes, mais un rien pouvait vous faire craquer.

Pendant que je parlais, elle avait finit par prendre ma main qui tremblait. Je fut surpris d'un tel geste de sa par, elle qui était si distante d'habitude.

J'évitais soigneusement de croiser le regard d'Erika, je ne voulais pas me sentir juger. Un regard lourd de quelqu'un qui comptais pour nous était trop lourd à porter dans l'état actuel des choses.

- Erika... Après ça je peut comprendre que tu veuilles garder tes distances... Mais s'il te plait, n'en parle à personne, même à Haron... Ou ne laisse personne le "deviner"...

-« Alex… Je ne peux pas faire ça. Il faut que tu parles à quelqu’un de tout cela. Tu le dis toi-même que ça pourrait être dangereux. Il faut que tu ailles voir un professeur ou, au moins, que tu parles à Haron. On peut trouver une façon de t’aider, j’en suis sûre. »

J'aurais mieux fait de m'étouffer. Je venais d'en parler à quelqu'un. Ca avait déjà été assez dur, alors pour une seconde fois, non merci. Je m'étais lever d'un coup, me dégageant de la prise d'Erika. Je retournais au tas de sable dans lequel j'avais envie de m'enterrer.

Elle m'avait suivit, prenant aussi les instruments de nettoyage. Pour Elle, visiblement, ce n'était pas fini.

-« Bouge-toi, je vais m’en occuper. »

Mon visage restait fermer, braquer... Sans un mot, je me décalais , lui laissant la place pour m'aider.
Après un instant de silence, elle reprit la parole d'une voix inquiète.

-« Écoute, Alex… Je veux t’aider, autant que je le peux. Qu’est-ce que je peux faire ? Comment ta mère était arrivée à gérer tout ça à l’époque ? Il y a sûrement un moyen d’éviter le pire. »

Je ne put retenir un petit rire, car je ne savais absolument pas comment me "soigner" de ça... Encore plus si c'était du à mon don.

- Ma mère? comment elle l'a soigner?... Une cave, et des chaîne ainsi que des sédatifs lors de mes crises... Et je veux plus subir ça... Plus de chaîne, plus de sédatif... Je te jure que s'il passe l'idée de m'attacher dans la tête de quelqu'un, je la lui arrache. Je me suis assez bousiller les mains, le cou et les pieds à force de tirer sur les liens... Plus de liens, plus de piqûre pour me calmer...

Ces image du passé revenait en tête. J'en avait voulu à ma mère plus jeune, mais j'avais finit par comprendre qu'elle, n'avait pas la force de se défendre. Et elle ne m'avait pas ammener voir un médecin pour me protéger.

Soufflant pour me calmer, je n'avais pas le droit d'être aussi sec et injuste avec Erika... Elle voulait juste mon bien après tout.

- Gomen nasaï...

Vidant la dernière pelleter de sable dans la poubelle, j'avais laisser tomber sur place les affaires me plantant devant elle. J'avais assez grandit pour que sa tête m'arrive au niveau du torse. Avec hésitation, je repris ses mains doucement, du bout des doigts, décidant enfin de plonger mon regard doré dans ses yeux bleus.

- Tu essayes de m'aider... Et je te manque de respect... Excuse moi... J'espère juste que tu me comprends un peu... Je ne veux plus revivre ça...  Ma mère n'avait pas de don, et pourtant elle à assumer ma différence, elle y a fait face avec ses moyens. Mais vous... vous avez les capacités de me mettre hors d'état de nuire. Et je sais que plus d'un, dans les x-mens, n'hésiterai pas à me tuer si vraiment il n'y avait pas de choix parce que je suis une trop grande menace. Et je t'avoue encore préférer ça, plutôt que d'être  nouveau enchaîner comme un vulgaire chien enrager... Un chien enrager, il n'y a pas trente-six solution, on l’abat.

Mes tremblements avait finit par passer, car ce que je disais, n'était pas des paroles en l'air. J'étais franc avec moi même, et envers elle. J'avais finit par retrouver un peu le sourire.

- Je sais que tu peut comprendre mon point de vue, et que tu préférerais cent fois qu'on t'achève, plutôt que de rester enfermer dans une prison privative pour un temps indéterminée. Que tu ne voudrais pas rester enchaîner sans avoir la possibilité de bouger pour éviter le pire.

Me baissant a son niveau, pour la regarder droit dans les yeux. J'avais mis une mains sur son épaule.

- Ecoute... On reparlera de ce sujet, quand tu seras rentrer de ton voyage, d'accord? En attendant, t'en fait pas pour moi. Je n'ai pas encore craquer, alors je devrais pouvoir encore tenir tu penses pas? Puis si vraiment c'est dur, je viendrais refoutre du sable partout dans le gymnase...

Je me voulais rassurant, puis c'était vrais, il n'y avait pas de raison de craquer. J'avais tenu jusque la, alors pourquoi je craquerai après?

prenant son visage entre mes mains, la situation pouvait encore prêter à confusion. Mais pour si peut, je me devais de la rassurer.

Alors que j'avais l'intention de lui dire "t'en fais pas sa ira" un léger blanc s'était installer alors que je regardais ce jolie brin de femme. J'étais fidèle à Haron, mais la, la tentation du compliment, mais aussi de la taquinerie était trop forte, même si je pensais ce que j'allais dire, je n'étais pas assez fou pour risquer ma vie à le faire. C'est avec un sourire en coin que je lui dis finalement.

- Tu sais... Si j'étais pas casé, et que toi non plus, j'aurais pris le risque de goûter à  ce gloss à la cerise.
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Jeu 29 Mai 2014 - 0:57

Les pouvoirs mutants étaient tellement imprévisibles, il était impossible de savoir quel genre de surprise cela pouvait nous réserver. Avec de la chance, l’évolution se passait sans trop de mal ni même de drame. Pour d’autres, les choses se produisaient autrement. Alex avait eu du mal à gérer sa mutation, quelques années plus tôt. Sa mère l’avait aidée, à sa façon, à s’occuper de cela. Elle avait pris des mesures drastiques mais nécessaires pour maintenir Alex et la bête en lui à l’écart de tous. Elle n’avait pas eu le choix. Comment une humaine qui ne connaissait pas les mutants pouvait affronter cela seule ?

Ce qu’avait subi Alex pouvait être comparé à de la torture. Pourtant, d’un autre œil, vu la situation, on pouvait également comprendre qu’il s’agissait probablement de la seule solution restant à sa mère pour l’empêcher de se faire du mal et de faire du mal aux autres. Par contre, Erïka comprenait parfaitement la souffrance qui avait dû l’habiter à ce moment-là. Elle ne voulait pas qu’il revive quelque chose d’aussi terrible. Cependant, il était impossible de trouver d’autres solutions sans en parler à des gens qui seront en mesure de s’occuper d’Alex et de l’aider si jamais son pouvoir venait à de nouveau prendre peu à peu le dessus sur lui.


-« Ça devait être horrible… C’est inhumain… mais j’ai peur que cette solution-là ne soit nécessaire si nous n’en trouvons pas d’autre. Je ne veux pas que ça arrive alors il va falloir que tu m’aide à trouver une solution qui pourra éviter ça. »

Alex était peut-être sec avec elle, mais ce devait être ses nerfs qui lâchaient face à la situation. C’était bien possible, ce genre d’événement pouvant causer un certain stress. Erïka ne s’offusqua pas, ne répondant rien à ses excuses. Elle le laissa plutôt parler de sa mère, de son passé. Les choses n’avaient pas été faciles pour lui. C’était bien normal de ne pas souhaiter revivre une telle chose. Cependant, s’il n’acceptait pas de recevoir d’aide d’autrui, les choses iront forcément en ce sens, il n’y aura aucune autre solution immédiate pour contenir Alex et la bête qui l’habitait.

-« Personne ne va te tuer. Tu vas avoir de l’aide, on va avoir une solution pour t’aider et tout ira bien. Je sais ce que c’est que de se sentir comme un animal en cage, coupé de tout, ne pouvait rien faire d’autre qu’espérer retrouver la liberté, un jour. Le temps semble s’écouler lentement… trop lentement. Ça ne t’arrivera plus. On fera en sorte que ça n’arrive plus. Tu as été capable de te contrôler jusqu’à maintenant, il n’y a aucune raison pour que ça éclate du jour au lendemain. Le plus dur est derrière toi, c’est déjà ça. »

Alex était certains d’Erïka comprenait son point de vu. En effet. Cependant, elle ne savait pas ce qui était le pire : renoncer à la vie ou rester enfermer dans une cage. Elle avait cette rage de vivre et cette force que peu de personne dans la situation où elle avait été possédaient. Elle était forte, elle avait du caractère et, surtout, une détermination à toute épreuve. Dans la situation d’Alex, elle voudrait probablement crever plutôt que de vivre enfermée. Cependant, si elle avait toujours une lueur d’espoir, une possibilité de mettre fin à tout cela, elle allait en saisir l’opportunité.

Quoi qu’il en soit, Alex mis fin à la discussion. Ils pourront en parler lorsqu’ils seront de retour de voyage. Erïka consulta l’heure sur son téléphone. Elle allait retrouver Bobby bientôt. Elle devait passer se changer à l’étage. Il faisait vraiment chaud ici, ces derniers temps. L’été arrivait à grand pas et cela se ressentait.


-« D’accord. À mon retour, on en reparlera. Par contre, si tu sens que c’est pour déraper, va voir quelqu’un. Trouve de l’aide avant qu’il ne soit trop tard. »

Erïka se redressa. Tout le sable était ramassé. Elle passa une main dans sa chevelure blonde, la secoua un peu et replaça une mèche rebelle. Alex se leva. Il lui fit face. Ce qu’il était grand ! Erïka se sentait comme une naine à côté de lui. Doucement, le jeune homme pris son visage entre ses mains. Elle haussa un sourcil tout en le fixant. Il lui faisait quoi, là ? La scène précédente ne portait pas assez à confusion à son goût ? Ce fut avec un léger sourire taquin qu’il lui affirma que s’ils n’étaient pas tous les deux en couple, il n’aurait pas eu de gêne à l’embrasser. Elle se mit à rire avant de le repousser amicalement.

-« C’que tes con ! Tu veux y gouter ? Je peux le prêter à Haron si t’insiste. Je suis sûre qu’il serait charmant avec les lèvres brillantes. » Elle se mit à rire davantage.

Il lui fallut quelques secondes pour se calmer. Après une discussion pas très joyeuse, il n’y avait rien de mieux qu’une bonne plaisanterie pour être de nouveau d’humeur. Puisque le ménage était terminé, Erïka allait se diriger tranquillement vers l’étage supérieur. Elle allait s’assurer qu’elle avait tout ce dont elle avait besoin dans son sac à main avant de partir.

-« Tu viens ? Faut que j’aille me changer et terminer mes bagages et faire tout un tas de choses avant de partir. J’espère que je n’oublie rien. J’ai pas envie de te foutre la paix tout de suite alors t’as intérêt à accepter. »
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Sam 31 Mai 2014 - 1:35

Après quelques réponses plutôt sèches de ma part, j'avais finit par m'excuser de mon comportement envers mon amie. Elle ne faisait que s'inquiéter et vouloir mon bien au final, et moi, comme un abruti, j'aboyais et montrais les dents...

bon, d'un coté, ce stress, et cette sensation de manque, rendaient les choses beaucoup plus compliquée à gérer pour moi.

J'avais finit par retrouver un sourire serein, lui demandant de ne pas s'en faire, et de profiter de son voyage. Qu'on parlerait de tout ça à son retour, avant de prendre des décisions.

-« D’accord. À mon retour, on en reparlera. Par contre, si tu sens que c’est pour déraper, va voir quelqu’un. Trouve de l’aide avant qu’il ne soit trop tard. »

Je voulais la rassurer, et j'avais pris son visage dans le creux de mes mains. L'image pouvait être belle, mais tout autant compromettante pour qui voyait cela se faisait des idées.

Alors que j'allais lui dire quelques mots réconfortant, l'envie de la taquiné me revint.

- Tu sais... Si j'étais pas casé, et que toi non plus, j'aurais pris le risque de goûter à  ce gloss à la cerise.

J'avais un sourire en coin, un sourcil relevé, et j'assumais pleinement mon humour, qui au moins l'avais fait rire avant de me repousser doucement.

-« C’que tes con ! Tu veux y gouter ? Je peux le prêter à Haron si t’insiste. Je suis sûre qu’il serait charmant avec les lèvres brillantes. »

Elle riait d'avantage, me faisant rire aussi par sa remarque. J'avais l'image d'Haron, beau, musclé, avec une foutu tête maquiller comme une voiture volé et ce gloss faisant briller ses lèvres.

Riant de concert avec Erika, je finis par m'essuyer les larmes de rire. Rien ne valait un bon petit fou rire pour vous remettre d'aplomb au final.

-« Tu viens ? Faut que j’aille me changer et terminer mes bagages et faire tout un tas de choses avant de partir. J’espère que je n’oublie rien. J’ai pas envie de te foutre la paix tout de suite alors t’as intérêt à accepter. »

me redressant, j'allais chercher mes affaires de sport.

- C'est que Mademoiselle est exigeante dis-donc! Vu que j'ai le choix... Elle donne des ordre comme ça, en pensant que je vais suivre comme un gentil toutou... Bon... d'accord, je viens

Une fois mes affaires prise, je la suivais en direction de sa chambre. Le silence c'était installer le temps de marcher. Une question me torturais l'esprit.

- Dis... Riri... tu y restes combien de temps, la bas... tu... Tu sais... A part Haron et toi... J'ai personne d'autre... J'avoue que je sais pas ce que je serai devenu non plus sans toi... Si je serai pas simplement resté le petit louveteau froussard et chétif comme à mon arrivé... C'est un peu grâce à toi, que je suis devenue ce que je suis maintenant.

relaissant un instant de silence, je finit par me gratter l'arrière de la tête en la suivant, avant de reprendre.

- J'espère que tu te plaira à Londre. Et si t'as l'occasion de passer par la France, demande moi, j'y suis né et j'y ai vécu assez longtemps pour te donner des endroits à visiter... J'avoue que j'aimerai me glisser dans ton bagage, rien que pour revoir d'ancien amis... mais me reconnaîtraient-ils de toutes manière... M'enfin... c'est du passé tout ça... Vaux mieux se tourner vers l'avenir. Sache que je serais toujours la pour t'aider et te protéger... Je sais que t'as Bobby, mais c'est toujours plus sécurisant d'avoir un loup géant à ses cotés non?

Nous arrivions à l'entrée de la chambre. Je ne savais pas s'il pouvait y avoir Ice ou non, mais en tout cas, ses rongeurs, eux, avaient eux vent de ma présence et était aller se cacher dans ce qui leur servait de maison. Je pouvais entendre leur petit coeur battre à toute blinde.

- Tu as besoin que je t'aide a vérifier une dernière fois tes bagage au fait? ca ira plus vite à deux non?
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Sam 31 Mai 2014 - 22:06

Erïka souhaitait prendre soin de ses amis autant qu’elle le pouvait. Cependant, il y avait certains moments où elle ne pouvait rien faire. Lorsqu'elle sera à Londres, elle ne pourra aider qui que ce soit à l’institut. Elle devra espérer que tout se passe pour le mieux jusqu’à son retour. De son côté, elle n’allait pas être toute seule en cas de problème. Elle avait la chance d’avoir son petit ami à ses côtés. Elle allait passé une grande partie de l’été en sa compagnie avant qu’il ne revienne aux États-Unis afin de poursuivre ses études. Pendant ce temps, elle allait résider dans leur futur appartement. Elle ne le verra qu’à l’occasion, lorsque le temps le lui permettra. La séparation allait être dure, autant celle qui l’éloignerait de son amoureux que de ses amis. Par contre, Erïka était une jeune femme débrouillarde. Elle saura s’en sortir et persévérer dans ses études malgré tout.

L’une de ses plus grandes craintes, en quittant l’institut, était la distance. Londres n’était pas la porte d’à côté. Heureusement, Emma Frost avait su la rassurer. Il y avait toujours des possibilités qui s’offraient à elle. Si elle souhaitait retrouver ses amis, sa famille, elle allait être en mesure de le faire. Elle qui avait toujours rêvé de résider à l’étranger, voilà qu’elle avait l’occasion de le faire. Cependant, auparavant, elle n’avait aucune attache, personne à qui elle allait réellement manquer. À présent, il y avait tant de personnes dont elle ne souhaitait être séparée. Il n’y a qu’en tentant l’expérience qu’elle saura si elle avait fait le bon choix.

Erïka devait terminer ses bagages avant de partir. Elle proposa donc à Alex de l’accompagner. En fait, non. Elle lui donna plutôt l’ordre de la suivre. Elle ne lui laissait pas le choix. Lorsque son ami lui fit comprendre qu’elle était exigeante et qu’il n’allait pas répondre à ses ordres, elle haussa un sourcil. Il était sérieux, là ? Pas vraiment, en fait, puisqu’il accepta de la suivre comme un gentil toutou sans qu’elle n’ait à ajouter quoi que ce soit. Elle sourit. Lorsqu’elle voulait quelque chose, elle faisait toujours en sorte de l’obtenir.

Alors qu’ils se dirigeaient vers la chambre d’Erïka, Alex lui demanda combien de temps elle comptait rester à Londres. Parlait-il des semaines à venir ou du temps où elle y serait pour ses études ? Tout dépendait d’elle, en fait. Elle avait réussis à sauter quelques cours, déjà crédités puisqu’elle avait reçu l’enseignement adéquat à l’institut. Cela allait alléger ses sessions et lui permettre de passer davantage de temps avec Bobby cet été. Lorsqu’elle poursuivra ses cours, à l’automne, elle comptait bien charger son horaire au maximum. Le travail ne lui faisait pas peur. Dans sa tête, son cheminement était déjà tout prévu.
Malgré tout, cela n’allait pas l’empêcher de s’ennuyer de ses amis, tout comme eux allaient s’ennuyer d’elle. Alex n’avait pas beaucoup d’ami à l’institut et il allait perdre l’une d’elle temporairement. Il espérait qu’elle se plaise à Londres, malgré tout. Après tout, il souhaitait qu’elle soit heureuse et en sécurité. Elle avait Bobby à ses côtés, elle n’avait rien à craindre. Et puis, elle avait toujours été débrouillarde, elle savait se battre, se défendre, survivre à toute situation qui se présenterait à elle. Tout allait bien se passer.

-« Je pars pour deux semaines, mais je reviendrais pour quelques temps. Ensuite, je vais retourner à Londres, le temps de mes études. Bobby va passer l’été avec moi, mais il reviendra ici pour la rentrée scolaire. La durée de mes études dépendra de moi. Je sais que je vais me plaire là-bas, mais vous allez me manquer. Qui va me servir de doudou l’hiver si tu n’es pas là ? » Elle rit. « Si jamais je visite la France, tu n’auras qu’à venir avec moi, ça pourrait être sympa. Ça me donnera l’occasion de voir comment tu vas avoir changé pendant mon absence. Ce n’est pas parce que je pars que tu vas cesser de vivre. Tu vas te faire d’autres amis, j’en suis sûre. Et puis, si j’ai réussis à m’en faire, impossible que tu ne puisses pas. »

Une fois dans sa chambre, Erïka alla voir ses cochons d’inde. Les pauvres, ils étaient totalement terrorisés par la présence d’Alex. Il était peut-être temps de les amener ailleurs. En son absence, Erïka avait confié ses animaux de compagnie à son amie Maylee, ainsi que Sunny, sa colocataire. Nul doute qu’ils allaient être bien traités avec elles. L’adolescente détourna son attention des rongeurs pour observer ses bagages. Elle fit une petite moue embêtée en se demandant si c’était une bonne idée de les ouvrir pour vérifier qu’elle avait tout. Elle avait eu tellement de mal à les fermer… Si elle rouvrait la sienne et acceptait de la ranger convenablement, peut-être arrivera-t-elle à y faire entrer les quelques bouquins touristiques qui trainaient sur son lit.

-« Mmm… Bon… Prend celle-là, c’est la mienne. Si j’arrive à la fermer après avoir ajouté des trucs dedans, ce serait un véritable miracle. Fait attention à ce qu’elle ne t’explose pas au visage. Je reviens, je vais porter ces deux-là chez leur babysitter. »

Erïka attrapa la cage de ses cochons d’inde et quitta sa chambre. Elle parcouru le couloir jusqu’à la chambre de Maylee et cogna la porte du pied afin de signaler sa présence. Sunny vint ouvrir, toujours aussi énergique.

-« Rika-chaaaaaaan ! Kawaaaiiii ! Je peux flatter tes cochons d’indes ? J’ai trop hâte de m’en occuper ! J’ai fait un espace juste pour eux ! Ils vont se sentir comme chez eux ! »

Erïka sourit, se retint de rire. Décidemment, son amie de changera jamais. Elle entra dans la pièce et déposa la cage sur le bureau de travail.

-« Essaie de ne pas trop les effrayer, d’accord ? Ils ont peur de l’inconnu. »
-« Ne t’en fais pas ! May est partie cueillir des légumes dans son jardin ! Ils vont adorer ! »
-« Tant mieux alors. Merci de vous en occuper. S’il y a quelque chose, n’hésitez pas à me contacter. Je vous fais confiance. On se revoit à mon retour. »

Avant de partir, Sunny serra son amie dans ses bras chaleureusement. Lorsque l’étreinte pris fin – Erïka avait beaucoup de mal avec la forte chaleur corporelle que dégageait son amie – l’adolescente quitta la pièce. Elle alla retrouver sa chambre. Elle y entra puis referma la porte derrière elle.

-« Alors ? Tu survis ? Il me faudrait une valise plus grande en fait. »
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Sam 31 Mai 2014 - 23:23

En allant vers la chambre, je demandais avec une légère crainte, combien de temps elle y resterait.

-« Je pars pour deux semaines, mais je reviendrais pour quelques temps. Ensuite, je vais retourner à Londres, le temps de mes études. Bobby va passer l’été avec moi, mais il reviendra ici pour la rentrée scolaire. La durée de mes études dépendra de moi. Je sais que je vais me plaire là-bas, mais vous allez me manquer. Qui va me servir de doudou l’hiver si tu n’es pas là ? Si jamais je visite la France, tu n’auras qu’à venir avec moi, ça pourrait être sympa. Ça me donnera l’occasion de voir comment tu vas avoir changé pendant mon absence. Ce n’est pas parce que je pars que tu vas cesser de vivre. Tu vas te faire d’autres amis, j’en suis sûre. Et puis, si j’ai réussis à m’en faire, impossible que tu ne puisses pas. »

Un sourire radieux s'afficha sur mon visage, avant de s'effacer peu à peu. Je pouvais pas accepter, je n'avais pas les moyens.

- Demo... Je n'ai pas l'argent pour me payer le voyage... Et je ne veux pas, que tu m'en fasses cadeau. La vie à Londres est déjà assez cher comme ça alors bon. Quand j'aurais trouvé un emploi, je mettrais de côté pour voyager un peu. Je pense faire la France et le Japon. Ma mère y est née... J'ai peut-être de la famille que je ne connais pas qui y résident... Mais bon, tout ça, c'est dans longtemps... Au final, je me dis que rester en cours, c'est pas forcément une bonne chose... Mais dans quoi je peux lancer sans vraiment avoir de diplôme?... Je verrai bien.


Une fois dans la chambre, je sentais et j'entendais le coeur des deux rongeurs battre vite. Ils avaient peur. D'un côté, je pouvais comprendre. Je ne les avaient jamais vus, et quel animal n'aurait pas peur face à un "prédateur" qu'il aurait senti?

Regardant les valises, je prenais la mesure du temps de son absence. C'était égoïste, mais je n'avais pas envie de la voir partir si loin sans pouvoir la voir. J’eus un pincement au coeur.

-« Mmm… Bon… Prend celle-là, c’est la mienne. Si j’arrive à la fermer après avoir ajouté des trucs dedans, ce serait un véritable miracle. Fait attention à ce qu’elle ne t’explose pas au visage. Je reviens, je vais porter ces deux-là chez leur babysitter. »

Je regardais la valise, et ouvrit les yeux en grand. Avant que je puisse lui demander si elle était sur d'elle pour l'ouvrir, Erika fut déjà parti.

Me grattant la tête, j'observais l'objet. Par où commencer pour pas tout casser? Finissant par le poser a plat, dans un sens correcte, j'étais accroupit devant, me décidant à l'ouvrir enfin.

Ce fut comme un feu d'artifice haut en couleur. Tombant sur les fesses, je vis une pluie de... Sous vêtement.

- Kuso!

Attrapant les affaires une par une, je les remettais aussi vite que possible à leur endroit d'origine. Pas assez vite apparemment, car Erika revint.

« Alors ? Tu survis ? Il me faudrait une valise plus grande en fait. »

La porte s'ouvrit, et je ne pus m'empêcher de rougir, en regardant Erika, alors que j'avais en main, un soutien-gorge noir plutôt sexy... et une ligne de préservatif sous emballage.

Moi qui avais tendance à faire l'idiot assez facilement, surtout avec Erika, la, je ne faisais pas le fière. Les joues rouges, je fus incapable de placer un mot, pour expliquer ce qui venais de ce passer.

J'eus un rire nerveux, figer sur place. J'étais horriblement gêner d'avoir vu ce genre d'affaires. Je n'avais jamais vraiment vu une fille nue, ou en sous-vêtements, alors tomber... enfin se faire attaquer par ceux d'une amie, bien foutu, avec des préservatif à la main... Il fallait croire que le sort s'acharnait aujourd'hui.

Jetant en l'air les affaires pour courir dans la salle de bain, je ne pus qu'articuler

- Je reviens!!

Allumant la douche, je pris le pommeau avec l'eau glacé qui en sortait, pour me passer l'eau sur la tête. Une bonne douche froide, il n'y avait que ça de vrais pour vous remettre d'un tel événement. en sortant de la salle de bain, j'étais persuadé qu'Erika allait se payer une bonne tranche de rire, et me taquiner jusqu'à son départ avec cette histoire.

- Je... C'est.... c'est pas ce que tu crois hein! Elle à littéralement cracher tes sous-vêtements sur moi, et je voulais ranger... et... enfin t'es arrivé...

Me passant la mains sur le visage, je pris une bouffé d'air.

- Je suis terriblement gêner... Bon ok, ce sont que des sous-vêtements c’est pas un drame... Mais ce sont TES sous-vêtements et... J'ai du ramasser tes... Enfin vos... Préservatif... Et je suis forcément tombé sur un soutien-gorge sexy... Fallait que ça tombe sur moi... Et c'est d'autant plus gênant que j'ai jamais vu une femme nue ou en sous-vêtement... Je suis vraiment désolé.

J'avais l'impression d'avoir violer sa vie privée sans le vouloir, à cause de cette valise fourbe en plus.

- Ano... Oui, je pense que tu devrais en prendre une plus grande si tu veux mon avis... ça évitera à Bobby de se faire attaquer par un soutien-gorge carnivore sir tu veux mon avis.
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Dim 1 Juin 2014 - 4:39

Erïka allait voyager. Puisqu’elle en avait l’occasion, le temps et les moyens, pourquoi ne pas en profiter ? Elle comptait visiter la France, l’Allemagne, l’Espagne et tout un tas d’autres pays de l’Europe. Si elle pouvait le faire en bonne compagnie, elle en serait ravie. Pourquoi ne pas amener un ami avec elle ? Certes, elle ne pouvait pas toujours payer pour tout le monde. Alex n’allait pas accepter de se faire payer un voyage par quelqu’un d’autre. S’il pouvait trouver un boulot et les fonds nécessaires pour aller en France, il en serait ravi. C’était son pays d’origine et elle pouvait parfaitement comprendre son envie d’y retourner, tôt ou tard.

-« Alors, quand tu auras de l’argent, on ira. De toute façon, il y a tellement d’endroits que j’aimerais visiter. Prend ton temps, je suis sûre que tu arriveras à trouver quelque chose que tu souhaites faire, quelque chose qui te rendra heureux pour le reste de ta vie. »

Une fois dans sa chambre, Erïka s’occupa de ses cochons d’inde. C’était la dernière fois qu’elle allait les voir avant son départ. Elle avait décidé de les confier à deux amies le temps de son voyage. Lorsqu’elle déménagera à Londres, elle y amènera ses rongeurs. Par contre, pour l’instant, pas question. Elle allait passer son temps à l’extérieur de l’hôtel à la recherche d’un appartement. Elle préférait savoir ses compagnons en sécurité avec quelqu’un de confiance.

Laissant Alex avec sa valise, ne prévoyant pas trop tarder, la jeune femme quitta sa chambre pour rejoindre celle de ses amies. Elle resta discuter une minute ou deux puis fit ses au revoir. Une fois de retour dans sa propre chambre, elle demanda à Alex si tout allati bien avec les bagages. C’est en voyant ses tenues au sol, Alex gêné, ses tenues, puis Alex, et encore ses tenues qu’elle comprit qu’il avait mis la main sur quelque chose qu’il aurait aimé ne pas trouver. Tout d’abord surprise, son regarda changea bien vite, tout comme son visage. Elle éclata de rire. Elle ne pouvait pas s’en empêcher.

Lorsqu’Alex s’éloigna rapidement pour retrouver la salle de bain, Erïka ria davantage. Elle tomba sur le dos, sur son lit, ne pouvait contenir son hilarité. Elle entendait l’eau de la douche couler… Mais il faisait quoi là ? Il se calmait les ardeurs ? Peu à peu, l’adolescente se calma. Lorsqu’Alex sortit de la salle de bain, elle se redressa pour l’observer avec un grand sourire aux lèvres. Son ami tenta de se justifier, expliquant qu’il n’avait jamais voulu fouiller ses sous-vêtements. La valise avait fait le coup toute seule.


-« Ahaha ! Tu sais combien de temps ça m’a pris fermer ce truc ? En fait, j’avais bien besoin de faire du rangement là-dedans. »

Elle se leva et s’approcha de sa valise. Elle attrapa ses sous-vêtements et le posa sur le matelas. Elle fit de même avec les préservatifs, qu’elle déposa à côté. Elle tria la majorité de ses affaires de cette façon afin de facilité le rangement, par la suite. Alex, lui, semblait encore troublé d’être tombé sur tout cela.

-« Calme toi, c’est que des vêtements. Tant que tu ne m’imagines pas dedans… Tu pensais quoi, que j’avais pas de vie sexuelle ? » Elle rit. « Je vais passer deux semaines dans une chambre d’hôtel avec l’homme que j’aime, disons que j’ai prévu ce qu’il faut en conséquence. » Elle vida le reste de sa valise avant de lever les yeux vers Alex. « Hey ! Tu sors avec le pervers de l’institut et t’es troublée par mes sous-vêtements ? Sérieusement ? Tu sais, une femme, un homme, à part quelques morceaux ce n’est pas bien différents quand c’est nu. T’as besoin de me voir en soutif pour te sentir mieux ? » Elle ajouta un clin d’œil à sa dernière phrase. Bien sûr, elle plaisantait.

Son regard passant de ses affaires à sa valise, Erïka songeait à en trouver une plus grande. Cependant, le temps lui manquait et elle n’avait pas d’autres choix que d’arranger les choses pour qu’elle rentre dans son bagage. Elle commença par déposer quelques bouquins, puis des vêtements. Elle mit les sous-vêtements au fond de la valise, près de ses chaussures, puis ajouta des robes et des jeans.

-« J’ai pas trop le temps de trouver une nouvelle valise, mon vol décolle dans quatre heures. Je crois que Bobby ne sera pas offusqué de se faire attaquer par mes sous-vêtements, considérant que j’ai tendance à laisser trainer mes fringues un peu partout dans sa chambre… Tu peux me passer mon sac à main ? »

Erïka devait s’assurer de tout avoir. Elle devait avoir le bon passeport, celui qui était à son nom actuel. Elle avait des cartes d’identités sous son ancien prénom, certaine que cela pourrait lui rendre bien service un jour. Se faire passer pour une autre pouvait se révéler utile dans certains cas où elle ne souhaiterait pas être associée à l’une des héritières d’une puissante compagnie d’armement. Et puis… un jour elle allait faire face à son passé et s’en débarrasser une fois pour toute. Ce jour-là, elle se transformera, redeviendra celle qu’elle avait été auparavant. Elle fera en sorte que personne ne soit au courant. Si ses cartes ne se trouvaient pas sans ouvrir le second portefeuille de son sac, son arme à feu, elle, était facilement repérable. Elle avait troqué son ancien Beretta pour un 9mm. Elle savait que son père trouvera un moyen de la faire embarquer sans le moindre problème avec son arme.

-« Je crois que j’ai tout… Je savais que faire ma valise la veille ne sera pas la meilleure des idées… Pour le retour, je m’en achète clairement une autre. Celle-là, elle va exploser, déjà. »

La refermant, elle s’étendit pratiquement dessus pour être certaine qu’elle ferme. Ce n’était pas la meilleure des stratégies. Heureusement, cette fois, elle allait avoir droit à un coup de main.
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Ven 13 Juin 2014 - 2:23

La valise m’avait littéralement explosé au visage. Et forcément, quand Erika revint, je n’avais d’autre de mieux en main qu’un sous vêtement sexy qui devait sans doute lui aller à ravir, et des préservatif dans l’autre.

L’entendant éclater de rire, je sauta d’un bon a la salle de bain, le visage rouge, et j’avais chaud. Passant la tête sous l’eau glacée, j’essayais de me calmer. Ce n’était pas que je fantasmais sur Erika ! J’avais assez avec Haron, mais bon n’aillant jamais vraiment vu une femme dans une tenue pareil, il me paraissait logique que je sois gêner, d’autant plus, que c’était Erika.

Sortant quelque minute plus tard, les cheveux et le visage trempé, ainsi que mon t-shirt noir. Elle arbora un sourire moqueur, mais gentil tout de même.

- Je... C'est.... c'est pas ce que tu crois hein! Elle à littéralement cracher tes sous-vêtements sur moi, et je voulais ranger... et... enfin t'es arrivé...

-« Ahaha ! Tu sais combien de temps ça m’a pris fermer ce truc ? En fait, j’avais bien besoin de faire du rangement là-dedans. »

- Vu comme elle a voulu me tuer en m’attaquant, je dirais quelques heures ?

Alors qu’elle se leva, pour ramasser ses affaires, je ne regardais pas ce qui trainait, le visage encore rouge et gêné. Ce n’était pas parce que je sortais avec quelqu’un de très pervers, que je l’étais devenu pour autant.

-« Calme toi, c’est que des vêtements. Tant que tu ne m’imagines pas dedans… Tu pensais quoi, que j’avais pas de vie sexuelle ? Je vais passer deux semaines dans une chambre d’hôtel avec l’homme que j’aime, disons que j’ai prévu ce qu’il faut en conséquence. »

Elle vida le reste de sa valise avant de lever les yeux vers moi.

« Hey ! Tu sors avec le pervers de l’institut et t’es troublée par mes sous-vêtements ? Sérieusement ? Tu sais, une femme, un homme, à part quelques morceaux ce n’est pas bien différents quand c’est nu. T’as besoin de me voir en soutif pour te sentir mieux ? »

Déglutissant, je secouais la tête pour oublier ce qu’elle venait de dire en fermant les yeux.

- Je sors peut être avec le pervers de l’institut, comme tu dis, mais ce n’est pas pour autant que je le suis… Enfin je pense… C’est vrai que Haron déteint un peu sur moi… Mais pas à ce point-là je crois… si ? Quoi qu’il en soit, j’ai jamais vu une femme nue… Des bouts en plus ou en moins, c’est juste que je veux pas t’imaginer, toi… Qui je suis justement persuader, te vont très bien… peut être même trop bien… Ni qui que ce soit d’autre d’ailleurs, dans ce genre de sous vêtement. Le jour où je verrais une femme en sous vêtement, ce sera Un, Haron qui aura changé de sexe ou Deux, le jour où je ne serai plus avec Haron, et que je passerai peut être la nuit avec elle…

Je savais que quand elle avait dit ça, elle plaisantait, mais bon… la curiosité de l’homme était toujours très fort, et il ne fallait pas l’attiser.

Lui conseillant de prendre une valise plus grande, elle répondit, qu’elle n’en avait pas, et n’avait pas le temps d’en retrouver une. Erika me demanda son sac à mains, que je lui filai aussitôt.

Elle fit une dernière vérification, avant de tenter de fermer sa valise.

La voyant faire l’étoile de mer pour tenter de la fermer, ce fut moi, qui me foutu d’elle. La position était tellement comique que je pus m’empêcher de l’interpeller avant de limité, à plat ventre sur le sol, caricaturant le visage qu’elle tirait pour clore sa valise, qui s’en suivie une nouvelle crise de rire. Ces moment-là allait terriblement me manquer.
Faisant signe a Erika de me laisser la place, je mis ma mains, qui faisait le  double de celle de la jeune fille sur le haut de l’objet, en attendant qu’elle se retire. Maintenant cette bombe vestimentaire, je vins m’asseoir dessus, afin de la fermer, sans beaucoup plus d’effort.

- Et voilà, c’est fermé. Essaye de mettre une sangle au cas où… pas que j’entende à la télé qu’une attaque terroriste à la bombe à eut lieu dans un avions pour Londres… ce serai dommage quand même.

Un sourire triste, le regard au sol, j’avais la gorge noué de la voir partir. Une petite minutes s’écoulait, avec que je me lève en silence. J’allais pas versé une larme quand même !...

Fallait croire que si, je sentais mes yeux s’humidifier, avant de dire à l’entrée de la chambre avec hésitation.

- Erika… prend soin de toi quand même… et si t’as besoin de quoi que ce soit, je serai là…

J’eus du mal à garder un beau sourire radieux, c’était plus un sourire heureux de la voir s’épanouir dans ce qu’elle voulait faire, mais triste de la voir partir si loin…

Me retournant difficilement, je posais enfin mon regard doré, dans le bleu des yeux de la jeune femme.

- Tu te souviens, l’autre jour… quand j’ai dit qu’Haron était maintenant ma seule famille ?... Ben je me trompais… Parce que toi aussi, t’en fait partie…
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Erïka M. Davidoff
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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Mer 18 Juin 2014 - 17:28

Il fallait savoir rire de certaines choses, dans la vie, surtout les plus banales d’entre elle. La vie était trop triste pour s’arrêter sur chaque petit événement embarrassant. Alex était seul avec Erïka, il pouvait se compter chanceux, dans un sens. Certes, il s’était retrouvé avec sa lingerie et ses sous-vêtements en main, mais les choses auraient pu être bien pire, il aurait pu y avoir tierce personne dans la chambre à ce moment-là. Le pire qui pouvait arriver, maintenant, était qu’Erïka fasse tout un tas de commentaires débiles tout en riant comme une folle en se roulant pratiquement sur son lit.

Ce n’était que des vêtements, Erïka n’était pas tellement gênée que son ami tombe dessus. Elle s’attendait à ce qu’il en ait vu de toutes les couleurs avec Haron, de toute façon. Hors de question pour elle de connaitre le moindre détail de ce qui se passait dans la chambre du couple. Par contre, vu le tempérament d’Haron et son passé de dragueur qui couchait avec tout ce qui bouge, elle se disait qu’Alex avait découvrir bien des choses sur le sexe et que ce n’était pas de simples sous-vêtements féminins qui allaient le gêner. Pourtant, c’était le cas.

Lorsqu’Erïka lui proposa sur le ton de la plaisanterie de retirer son chandail, il refusa, secouant la tête. Ce geste lui arracha un petit rire amusé. Alex lui expliqua qu’il n’avait jamais vu de femme nue. Il n’avait pas envie d’imaginer son amie dans de la lingerie fine. Ce genre d’image, il préférait les éviter. Certes, Erïka était une très belle femme avec un physique agréable à l’œil, mais elle comprenait parfaitement pourquoi il ne souhaitait pas avoir ce genre d’image d’elle. Cela l’arrangeait bien. Elle ne voulait pas savoir qu’il avait ce genre d’images d’elle en tête.


-« Mets une perruque à Haron ou dit lui de se faire refaire les seins. » Elle se mit à rire. « Je ne suis pas certaine qu’il accepterait. Tu verras bien avec le temps jusqu’où ton histoire avec Haron te mènera. On ne sait jamais, peut-être que tu réaliseras que tu préfères les femmes ou que tu es juste… une personne qui n’as pas de préférence de sexe. Après tout, mec ou fille on s’en fiche tant que tu es bien avec la personne. »

Erïka vérifia que tout était dans son sac à main avant de se concentrer sur sa valise. Le bon côté avec les jets privés était qu’on pouvait se permettre de sauter quelques étapes de sécurité et embarquer certaines choses comme une arme à feu. Disons qu’Erïka comptait grandement profiter de cet avantage. Par contre, elle restait toujours coincée avec un gros problème : sa valise. Elle avait toujours du mal à fermer tant il y avait de choses à l’intérieur. Elle tenta de la maintenir close en sautant dessus, mais se retrouva à faire carrément l’étoile de mer. Alex ne l’aidait pas trop sur ce coup là, trop occupé à l’imiter sur le sol. Il se vengeait parce qu’elle s’était foutue de lui lorsqu’il s’était retrouvé avec ses sous-vêtements en main ?

-« Roooh, ça va, j’ai compris ! » Répondit-elle faussement offusquée.

Alex fit signe à Erïka de bouger de là. De toute façon, elle riait un peu trop pour arriver à mettre de la force sur son bagage. Lui, par contre, était plus grand, plus musclé et plus lourd qu’elle. Il allait y arriver sans trop de mal. Elle referma la fermeture éclair et s’assura que tout tenait avant d’aller chercher un épais ruban adhésif dont elle se servit pour faire en sorte que tout tienne en place. Comme ça, le problème devrait être réglé. Elle s’achètera une autre valise une fois à Londres.

Erïka souleva la valise et la plaça à proximité de la porte avec toutes ses autres affaires. Il ne lui restait plus qu’à envoyer un SMS à Bobby pour lui dire qu’elle était prête à partir. L’avion sera là dans moins de deux heures, leur laissant le temps qu’il fallait pour se rendre sans mal à l’aéroport.

Il était maintenant temps de dire au revoir à son ami. Erïka comptait revenir sous peu, de toute façon. Elle allait devoir préparer ses affaires pour sa rentrée scolaire et s’assurer que son déménagement se fasse bien. La jeune femme leva la tête vers Alex. Elle comptait prendre soin d’elle. Ce voyage allait être rafraichissant, marquant le départ d’une nouvelle étape de sa vie. Rien ne pourrait aller mal.


-« C’est plutôt à toi que je devrais dire ça. Si tu as des problèmes, je ne pourrais pas tout régler par téléphone, mais tu sais que je vais tout faire si quelque chose ne va pas. »

Elle souhaitait fortement qu’il n’ait pas de problème avec son pouvoir pendant qu’elle serait sur l’autre continent. Elle ne pourrait rien faire pour l’aider. Il fallait espérer qu’Alex décide d’en parler à Haron et que ce dernier veille sur lui à sa place.

Soudainement, Alex lui fit une déclaration des plus touchantes. Il n’avait pas beaucoup d’amis, il n’avait plus de famille. Enfin, si, il avait Haron. Maintenant, il avait également Erïka. Cette dernière lui sourit avant de venir le serrer dans ses bras. Elle se hissa sur la pointe des pieds, mais il restait toujours trop grand pour elle.


-« Je tiens à toi, Alex. Évite de faire des conneries en mon absence, d’accord ? Je veux te retrouver en un seul morceau à mon retour. »

Elle leva la tête vers lui pour lui sourire. Il était maintenant temps de se séparer. Lorsque son ami quitta sa chambre, la jeune femme lança un regard circulaire à la pièce. Tout était rangé de son côté. C’était propre, bien trop propre. Ça sentait le départ. Après avoir envoyé un SMS, la jeune femme jeta son téléphone dans son sac à main. Il était temps de partir.
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Alex Inuka

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MessageSujet: Re: Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit   Défouloir et réconfort (pv Erika) Finit Icon_minitime1Mer 18 Juin 2014 - 18:37

-« Mets une perruque à Haron ou dit lui de se faire refaire les seins. Je ne suis pas certaine qu’il accepterait. Tu verras bien avec le temps jusqu’où ton histoire avec Haron te mènera. On ne sait jamais, peut-être que tu réaliseras que tu préfères les femmes ou que tu es juste… une personne qui n’as pas de préférence de sexe. Après tout, mec ou fille on s’en fiche tant que tu es bien avec la personne. »

Une perruque à Haron… Non franchement, je l’imaginais pas avec ça sur le crâne.

- Je le préfère sans… et ses cheveux long au naturel lui vont bien, je crois qu’il a projeter de se les laisser repoussé.

Alors que cette dernière essayait en vain de tenter de fermer sa valise bourrée, je ne pus m’empêcher de lui rendre la monnaie de sa pièce quand elle s’était retrouvée à faire l’étoile de mer, afin de tenter de boucler son bagage. L’imitant en la laissant un peu galéré, je riais à mon tour. Au moins, son départ resterait en mémoire.

-« Roooh, ça va, j’ai compris ! »

Riant en l’entendant prendre un air faussement contrarié, je tirai gentiment la langue. Tel était pris qui croyait prendre.

Décidant enfin à mettre fin à son clavaire, je l’aidais à fermer sa valise.

Valise qui fut encore scotché afin d’être sûr que dans l’avion, aucun problème ne se passe.

Une fois fermée, je m’étais relever, le cœur qui s’était serré d’un coup… j’avais presque l’envie que la valise craque afin de la retarder encore un peu. Mais ça n’arriva pas. Elle était de trop bien bonne qualité pour craquer comme ça.

Me dirigeant vers la porte, je réussis enfin à décrocher quelques mots.

- Erika… prend soin de toi quand même… et si t’as besoin de quoi que ce soit, je serai là…

-« C’est plutôt à toi que je devrais dire ça. Si tu as des problèmes, je ne pourrais pas tout régler par téléphone, mais tu sais que je vais tout faire si quelque chose ne va pas. »


Faisant signe de la tête, j’ouvris la porte, m’apprêtant à sortir, aillant les larmes aux yeux. C’était si difficile de voir ce qu’on aime partir! Mais je savais que c’était pour sn bien, et qu’elle serait heureuse. Ce voyage ne pouvait que lui faire du bien.
Mais je n’arrivais pas à partir.

Me retournant difficilement, je la regardais droit dans les yeux. On dit souvent que les yeux sont le reflet de l’âme et que l’on peut y lire dedans. Pour ma part, je savais surtout qu’ils me brulaient à contenir mes larmes.

- Tu te souviens, l’autre jour… quand j’ai dit qu’Haron était maintenant ma seule famille ?... Ben je me trompais… Parce que toi aussi, t’en fait partie…

Voilà, c’était dit. Et je le pensai vraiment. Erika comptait énormément à mes yeux. Je pouvais donner ma vie pour elle et Haron. Je le lui avait déjà plus ou moins prouver le jour où elle a dû me ramener à l’institut amoché comme jamais.

Ce fut la suite qui me surprit.

Erika avait fait un pas vers moi, puis, deux, trois, et… Me serra dans ses bras ? Elle qui n’était pas tactile pour un sous, était venu d’elle-même me serrer contre elle. Elle paraissait si fragile, et minuscule… Son geste me tira une larme alors que je ne réalisais pas encore tout à fait. Ca me faisait juste plaisir, et un bien fou. Elle était sur la pointe des pieds, le sourire aux lèvres.

-« Je tiens à toi, Alex. Évite de faire des conneries en mon absence, d’accord ? Je veux te retrouver en un seul morceau à mon retour. »

Baissant enfin les yeux, en refermant les bras autours d’elle, protecteur et tendre, mes larmes séchèrent presque aussitôt.

- J’y compte bien. A ton retour, on se fera une grosse fête, et tu me raconteras tout.


Vu qu’elle était plus petites que moi, je pris la liberté de la porter afin qu’elle soit à mon niveau. A force d’avoir la tête pencher ça faisait mal à la nuque. Restant comme ça un instant en posant ma tête contre son épaule, je sentais son cœur battre. C’était relaxant. Inspirant un bon coup, je la déposais enfin en sol. Il ne fallait pas abusé des bonnes choses. Replaçant une de ses mèches, je lui fit un clin d’œil complice.

- A ton retour, beaucoup de choses auront changé, j’en suis sûr. Je compte sur toi pour te tenir prête à te faire accueillir comme il se doit !

Allant dans le couloir, je fermais la porte, enfin serein et rassuré.

je ne pus m’empêcher de murmurer

- Bonne chance Erika.


~ Fin ~
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